Pour une reprise des cours de nos collégiens en toute sécurité

Après les élèves du primaire qui devraient retourner progressivement en classe la semaine du 11 mai, les collégiens pourraient reprendre les cours à partir du 18 mai. Ce seraient d’abord les élèves de 6e et de 3e qui se retrouveraient. Puis, la semaine suivante, les 5e et les 4e les rejoindraient. Ce sont les pistes dévoilées mardi dernier par le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Prudent, il a précisé qu’il s’agirait d’une « rentrée très progressive » et que l’on n’aura pas « tous les élèves qui vont arriver et entrer en classe comme si on reprenait les choses normalement ».

A Saint-Fargeau-Ponthierry comme ailleurs, les conditions de reprises doivent être étudiées, discutées avec tous les acteurs du monde éducatif : la direction du collège, le corps enseignant, les parents d’élèves, les agents du collège, la restauration scolaire, les transports scolaires… Tout ceci doit évidemment être fait en concertation avec les services de l’Education nationale et le conseil départemental.

Sur notre commune, la grande interrogation concerne le collège François Villon. Comment gérer la vie scolaire de près de 1 000 élèves, même à mi-effectifs, des enseignants et des personnels techniques et administratifs, tout en respectant la distanciation sociale et les gestes barrières, en tenant compte des élèves les plus pénalisés pendant la durée du confinement ? Comment retrouver des conditions d’enseignements équitables pour tous ?

Cette question doit être traitée en urgence. La direction des services départementaux de l’Education nationale doit être très vigilante sur les réponses apportées par le conseil départemental, qui a la responsabilité du fonctionnement des collèges.

C’est dans cette optique que les élus d’opposition du groupe Transition ont écrit au Conseil départemental de Seine-et-Marne et aux services de l’Education nationale de Seine-et-Marne pour les alerter sur la situation particulièrement critique de notre collège, l’un des plus gros du département. Avec un souci majeur : la protection sanitaire des élèves et des personnels, sachant qu’auparavant 90% des élèves déjeunaient à la cantine et 50% prenaient les transports. Un vrai défi d’organisation !

« Les conditions de concentration des élèves dans des espaces de vie de plus en plus réduits, la largeur des couloirs et des escaliers non dimensionnés pour ce niveau d’effectifs, créent des conditions contraires à toutes les préconisations sanitaires à mettre en œuvre lors du déconfinement », écrivent les élus. « Dans ce contexte, la reprise progressive des activités de l’établissement est problématique. »

Le groupe Transition souhaite connaître les « dispositions spécifiques » envisagées par le département.

A cette situation inédite, des réponses claires et concertées doivent être apportées rapidement, avec une information claire à toutes les familles, pour que la rentrée des collégiens se déroule le mieux possible et en toute confiance.

C’est dans moins d’un mois.

Vous trouverez ci-joint le courrier des élus du groupe Transition.

Préparer le déconfinement des élèves de Saint-Fargeau-Ponthierry

« Le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai ». C’était ce lundi 13 avril. Le président de la République a officialisé la prolongation du confinement pour permettre de continuer à lutter contre la propagation du coronavirus.

Dans le même temps, Emmanuel Macron a annoncé que les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriraient « progressivement » à partir du 11 mai. Le ministre de l’Education nationale a déjà assuré que « tout le monde ne rentrera pas au même moment ». Le retour pourrait se faire par « petits groupes. » Cela implique « qu’on n’aura pas les mêmes âges qui rentreront au même moment à l’école ».

Si les modalités de reprise des cours ne sont donc pas encore connues, il est indispensable, localement, d’anticiper les scénarios possibles.

A Saint-Fargeau-Ponthierry, une attention particulière doit être portée sur l’organisation de cette reprise des cours dans les écoles de la commune.

Toutes les parties prenantes doivent être associées : les directrices et directeurs d’écoles, mais également tout le corps enseignant, les parents d’élèves, les Atsem des écoles, les intervenants du périscolaire, la restauration scolaire…

Tout ceci doit évidemment être fait sous l’autorité et en concertation avec les services de l’Education nationale. Mais dans cette situation inédite, la mairie est aussi un acteur majeur de cette réflexion pour réussir, localement, le plan de reprise des cours et harmoniser les impératifs de chacune des parties, impératifs pédagogiques ou logistiques.

Dans les écoles, la vigilance de chacun doit être totale pour que le retour en classe de nos enfants et élèves se fasse dans des conditions sanitaires optimales permettant un cadre pédagogique solide pour tous.

Profitons-en, ici, pour saluer le travail et l’engagement des parents et des enseignants pendant le confinement. Ils prennent activement leur part. pour essayer de limiter les effets inégalitaires de cette rupture pédagogique et de lien social.

Après la crise, réinventons demain

Restons chez nous !

Depuis près d’un mois, c’est le mot d’ordre que nous devons suivre pour tenter d’endiguer la progression du coronavirus.

Depuis près d’un mois, nous essayons de nous adapter à cette situation inédite, en repensant notre mode de vie, nos besoins de consommation, en travaillant autrement, parfois trois fois plus pour ceux qui assurent les soins ou les besoins essentiels à la vie quotidienne de tous, ou pour ceux contraints au chômage partiel, en essayant de s’organiser pour assurer l’essentiel.

Depuis près d’un mois, on redécouvre la pertinence d’avoir un service public fort et performant… l’urgence d’avoir un système de santé de pointe, ayant les moyens de ses ambitions, et reconstruit avec les soignants et les usagers… On lui promet même des lendemains chantants…

Et depuis près d’un mois, des nouvelles solidarités apparaissent… ou plutôt, reprennent du sens…

Repenser l’avenir

Au-delà de la question sanitaire qui reste prioritaire, cette épidémie du coronavirus peut-elle être révélatrice des dérives de notre modèle de société, que ce soit en matière d’alimentation, de consommation, de déplacements, de pollution, d’économie, d’inégalités sociales… ? 

Et quelle transformation primordiale doit-elle engendrer ? 

Ces questions, nous devons nous les poser ici, à Saint-Fargeau-Ponthierry, pour préparer la sortie de cette crise.

Mais dès à présent, le besoin d’écoute, de partage d’expériences, de mise en commun d’idées, d’initiatives, est essentiel. Nous avons besoin de tous pour faire face à la pandémie. C’est par l’union des compétences et des engagements de chacun que nous, citoyens, en sortirons plus forts.

C’est dans cet esprit que les élus d’opposition du groupe Transition ont proposé leurs services pour être démocratiquement associés à la cellule de crise mise en place pour lutter contre la propagation du virus. Cette proposition, le maire l’a purement et simplement refusée.

Une occasion manquée…

Révolution des consciences

Qu’importe. Une fois que la crise sanitaire sera derrière nous, il faudra que l’action collective amène les transformations nécessaires à notre société. Notre ville ne pourra pas s’exonérer d’en tirer les conséquences. Une révolution des pratiques démocratiques et une révolution des consciences doivent avoir lieu, pour faire société autrement et pour vivre la ville différemment, à l’écoute et avec l’implication des habitants.

Des nouvelles solidarités apparaissent partout. Elles doivent reprendre du sens dans les politiques nationales. Saint-Fargeau-Ponthierry ne doit pas passer à côté.

N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions, vos contributions. Elles sont essentielles.

Echangeons, ensemble.

rassembler.avenir.stfp@gmail.com

Une rentrée périlleuse pour nos collégiens

Lundi 2 septembre, plus de 920 collégiens vont reprendre le chemin des cours. Direction : le collège François Villon. Ils savent déjà que leur année va être compliquée. Et ce n’est pas pour que des raisons scolaires. Non. Ce sont surtout les conditions d’accueil qui les inquiètent. Il va falloir se serrer, le collège n’étant pas prévu pour accueillir autant d’élèves. C’est le résultat de la frénésie immobilière que notre commune subit depuis cinq ans et l’absence totale d’anticipation des conséquences de cette arrivée massive de population.

Des locaux sous dimensionnés

Alors on improvise.

Avec des Algéco. Certains collégiens les ont déjà expérimentés l’an dernier. On ne peut pas dire que ce fut avec bonheur. Ces Algéco devaient être provisoires. Au rythme où vont les choses, il est fort probable qu’ils deviennent pérennes.

Avec un nouveau bâtiment modulaire. Les effectifs augmentant d’année en année, il doit être opérationnel en fin d’année. Neuf classes pourront ouvrir. Mais elles sont promises pour la Toussaint. Quid du fonctionnement pédagogique d’ici là ? Les personnels du collège, en difficulté devant ces conditions de travail, vont devoir s’adapter et faire preuve d’imagination, et les collégiens de patience. Une première organisation des cours sera mise en place lundi. Pour devoir être chamboulée en cours de trimestre. Après les vacances de la Toussaint ? Plus tard ? Le flou est total.

Une restauration scolaire devenue inadaptée.

Autre difficulté, la restauration scolaire. Le self du collège n’est absolument pas dimensionné pour assurer les repas aux demi-pensionnaires. A moins de multiplier les services et laisser des enfants déjeuner tardivement. Les collégiens de 6e et de 5e iront donc manger à tour de rôle à la cantine de l’école Marie Curie. Ils seront 80 élèves à faire la navette chaque jour. Près de 500 élèves iront donc manger de l’autre côté de la rue tous les six jours. Un vrai casse-tête pour le personnel et pour les élèves. Sans compter les perturbations générées à l’école Marie Curie. A savoir que les 80 élèves seront accompagnés par deux adultes. Au mois de juin, le maire a suggéré que ce soient des parents qui prennent en charge cet accompagnement ! Absurde !

Et le pire est à venir

Au niveau des effectifs. La rentrée 2020 ne sera guère mieux. Plus de 1000 élèves feront leur rentrée à François Villon. Autant dire que les conditions de vie seront peu propices à la sérénité des adolescents, même si un nouvel espace de restauration provisoire doit voir le jour pour la rentrée 2020, ainsi que des locaux en plus pour la vie scolaire.

Au niveau du choix d’implantation du nouveau collège. Faute d’avoir réfléchi en amont, le choix de l’implanter en face de François Villon est une aberration. L’idée d’avoir une cité de collégiens de 1 600 élèves dans un quartier inadapté à cet accueil n’est le fruit que de l’improvisation. Il faut impérativement revenir sur cette décision et trouver, dans la ville, un lieu mieux adapté pour le nouveau collège.

Quoiqu’il en soit, le nouveau collège n’étant pas près de sortir de terre, la densification des effectifs à venir n’augure rien de bon pour une scolarité apaisée des élèves féréopontains et pringiaciens.

Ce n’est pas la multiplication des programmes immobiliers prévus par la municipalité qui va arranger les choses. Mais c’est vrai que ce n’est pas grave… « Je construis d’abord et je réfléchis ensuite aux infrastructures et équipements publics ». C’est la devise du maire de Saint-Fargeau-Ponthierry, qui est également conseiller départemental, et donc doublement responsable de cette situation qui aurait pu être évitée. Sa fuite en avant, au seul bénéfice de ses amis promoteurs, pèsera longtemps sur le devenir de notre commune. Les conséquences de l’incurie de la majorité municipale devront être gérées par ses successeurs. Il est temps de mettre fin à ce mandat catastrophique.

Le redressement de Saint-Fargeau-Ponthierry est possible. Un autre cap est indispensable.

Collège – Les modulaires en chantier © RPA

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Une rentrée municipale qui sent la fin

Agents municipaux en souffrance et service public détérioré

Cette rentrée de septembre 2019 s’annonce, pour les employés municipaux, comme la pire qu’un fonctionnaire territorial ait pu connaitre. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les départs qui s’enchaînent, à six mois des échéances municipales.

De nombreux responsables préfèrent quitter le navire, le voyant sombrer inéluctablement en mars 2020. Le cap fixé par la majorité municipale reste hasardeux. Pas clairement défini, et encore moins partagé, il mène, pour la première fois, à un triste déclin : baisse de la valeur du patrimoine immobilier, records en termes d’insécurité, décalage entre explosion démographique et accompagnement des équipements nécessaires…

Le personnel communal cherche à faire de son mieux. Mais il a du mal à vivre cette situation dont les seuls responsables sont le capitaine et ses adjoints. La communication outrancière, les effets d’annonces, avec notamment des promesses que plus personne ne croit, n’arriveront pas à modifier ce cap de la décadence vers lequel on nous entraine depuis cinq ans.

Beaucoup d’agents de la commune préfèrent ainsi partir. C’est le cas au service des marchés, ou au service de l’urbanisme. Des chefs de services suivent aussi le mouvement, comme par exemple le responsable du numérique, ou celle du cadre de vie. Sans compter les services techniques qui perdent à nouveau leur directrice. Ce service aura connu cinq directeurs en cinq ans. Un par an ! Du jamais vu sur la commune. Une situation inédite en France. Quel triste symbole d’une gestion du personnel hasardeuse, méprisante, et dans laquelle plus personne ne se reconnaît !

Quant au directeur de cabinet du maire, il se cherche une porte de sortie. Il travaille à mi-temps depuis janvier dans une structure extérieure pilotée par le maire. Soit il sent le vent tourner et se cherche un refuge pour le lendemain des élections, soit il cherche une couverture pour mieux accompagner la période électorale alors que cela est interdit. A moins que cela ne soit pour ces deux raisons. Le maire lui a pourtant octroyé de diriger de nombreux services municipaux, au détriment de la direction générale, seule compétente pourtant pour manager une administration communale.

Résultat de ces méthodes de gouvernance et de management : le service public rendu aux habitants ne peut qu’en souffrir et les agents municipaux restent désorientés et abattus.

Ce grand bazar de Saint-Fargeau-Ponthierry n’a certes pas commencé en cette rentrée de septembre 2019.

Mais il est fort à parier qu’il va atteindre son paroxysme dans les mois qui viennent 

© RPA

« Mes 10 promesses de campagne » – épisode 2

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry continue de lister ses promesses de campagne faites aux Féréopontains en 2014.

« Je vous ai détaillé la semaine dernière cinq promesses que je vous ai faites en février 2014. Si vous ne pensez toujours pas que je tiens mes engagements, voici cinq autres promesses que j’ai tenues ! »

Devant un accroissement de population et une augmentation des actes de délinquance, renforcer la sécurité des biens et des personnes (page 4 du programme)

« J’ai tenu parole ! Je dénonçais l’accroissement de la population : j’ai fait de cette augmentation mon credo. Pour sécuriser la ville, j’ai mis plein de caméras. Mais je n’avais pas promis qu’elles permettraient de donner suite aux plaintes. Pas grave. J’ai les statistiques des délits repérés grâce à elles. Mais, même si on me les demande, je les garde pour moi. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, vous pouvez me croire. Quant à la police municipale, j’ai d’abord réduit leurs effectifs… pour enfin recruter. Résultat : les actes délictueux ne cessent de progresser : cambriolages, trafic de drogues au vu et au su de tous, voitures brûlées, incivisme. Les Féréopontains peuvent en témoigner. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Saint-Fargeau-Ponthierry est la troisième ville de l’agglomération melunaise qui connait le plus d’insécurité. Elle est même la première pour les vols à main armée. Ce n’est pas un beau bilan ça ? Alors certes, la sécurité des biens et des personnes n’a pas été renforcée. Mais je pourrai toujours recycler cette promesse. Je vous l’avais promis ! » 

Arrêter de prendre la ville pour un aménageur en lieu et place de promoteurs privés (page 5 du programme)

« Une fois élu, j’ai rapidement donné la ville aux promoteurs pour qu’ils l’aménagent à leur guise. J’estime que ce n’est pas à la municipalité d’avoir une vision de l’aménagement de la commune. Pour cela, j’ai dégagé les équipements du centre-ville pour laisser au promoteur le maximum de terrains déjà viabilisés. Je les ai d’ailleurs bradés à moitié prix. Et je l’ai fait sans mise en concurrence.

Autre dossier majeur : celui des bords de Seine. J’ai limité la vente aux promoteurs à 215 euros le m², sans aucune mise en concurrence. J’ai même changé les règles d’urbanisme pour permettre la construction d’immeubles allant jusqu’à neuf étages, avec 1 500 logements (soit 4 000 habitants) sur ce site à forte rentabilité. Je vous l’avais promis ! »

Revitaliser le centre-ville par une véritable réflexion sur le stationnement, l’embellissement, les règles de circulation et de stationnement au bénéfice de tous (page 5 du programme)

« J’ai fait disparaitre la mairie du centre-ville, comme la police municipale et les services sociaux. J’ai tout installé dans un bâtiment industriel excentré. J’ai fait modifier l’accès à l’école Camus. J’ai supprimé des parkings pour bétonner. Quant à l’embellissement du centre-ville, j’ai supprimé de nombreux arbres et fait mettre des palissades ornées de plein d’affiches publicitaires. Je vous l’avais promis ! »

Favoriser et aider toute action afin de revitaliser notre centre-ville et garantir la pérennité de nos commerces de proximité (page 5 du programme)

« J’ai mis tout le centre-ville en chantier créant ainsi une véritable dynamique avec des camions partout, lui offrant ainsi une nouvelle vie. Pour les commerces de proximité, j’ai installé une boulangerie industrielle en entrée de ville, tuant ainsi le projet d’une boulangerie au cœur de Moulignon. Sollicité réglementairement, je ne me suis pas opposé à l’ouverture d’un Grand Frais sur Boissise-le-Roi. Cela aura le mérite de vider la clientèle superflue des commerces féréopontains. Je vous l’avais promis ! »

Développer une politique de santé publique sur un partenariat avec le centre de santé et développer les consultations pour les petites urgences (page 10 du programme)

« J’ai mis près d’un million de travaux dans l’aménagement de locaux municipaux pour permettre à des médecins de la commune de simplement déménager dans de nouveaux locaux. Devant un tel succès, j’ai renouvelé l’opération en permettant aux kinésithérapeutes, installés dans un cabinet privé, de venir dans un bâtiment communal, simplement en traversant la route. 

Le partenariat avec le centre de santé, j’y réfléchis. Les investissements arriveront… peut-être. Il n’y a qu’à regarder les façades des deux structures, côte à côte. On reconnaitra parfaitement où vont nos efforts en termes de financement. Quant aux petites urgences je peux vous assurer que je n’arrête pas de consulter pour mieux y réfléchir. Je vous l’avais promis ! »

« Les promesses n’engagent que celles et ceux qui les écoutent. C’est ma vision des choses. J’espère que vous la partagez. Cela m’encouragera à faire de nouvelles promesses pour 2020, que je m’empresserai d’oublier ! »

« Mes 10 promesses de campagne » – épisode 1

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry revient sur ses promesses de campagne faites aux Féréopontains en 2014.

(Source « Programme de 2014 de Jérôme Guyard »)

« En février 2014, je m’étais engagé auprès de vous sur plusieurs promesses que je comptais bien réaliser. Je me devais donc de vous en présenter le bilan. En voici cinq premières ».

Privilégier les dépenses liées au seul service des féréopontains (page 3 du programme)

« Dans le cadre de la nouvelle mairie installée en entrée de ville, j’ai acheté, avec vos impôts, un bâtiment pour 1,5 million d’euros. Aujourd’hui, il ne sert encore à rien. Car il me faut juste trouver 1 million d’euros pour le réhabiliter. Alors, peut-être qu’un jour il servira à quelque chose. Je vous l’avais promis ! »

Réduire la dette (page 3 du programme)

« La dette n’a jamais été aussi forte que pendant mon mandat. Elle est passée de 17 millions d’euros en 2013, à 22,6 millions d’euros en 2019. Rapporté à l’endettement par habitant, la facture passe de 1 300 euros par habitant en 2013, à 1 533 euros en 2019. Mais je l’ai réduite… par rapport à ce que j’avais imaginé. Elle aurait dû être encore bien plus forte ! Je vous l’avais promis ! »

Réduire la pression fiscale locale tant communale qu’intercommunale (page 3 du programme)

« Sur la base de ce principe vertueux, j’ai fait augmenter par deux fois la fiscalité de Saint-Fargeau-Ponthierry. Et dès mon arrivée à la CAMVS, j’ai voté une augmentation des taux de fiscalité de l’agglomération melunaise, qui ont fait doubler ceux en vigueur à l’intercommunalité de Seine-Ecole. Mais j’ai au moins réduit cette augmentation par rapport à ce que j’avais imaginé. Elle aurait dû être encore bien plus forte ! Je vous l’avais promis ! »

Nous gérerons notre commune en toute transparence (page 3 du programme)

« Dès mon élection, j’ai exclu les élus minoritaires de toutes les commissions, sauf quand la loi obligeait leur présence, comme la commission d’appel d’offre. Mais pour cette commission, je me suis arrangé pour la réunir à des horaires qui empêchent toute présence (en pleine journée), ou en période de vacances. Par exemple, j’ai déplacé celle concernant le chauffage public au 14 Août, en plein milieu d’un des plus grands ponts de l’année. Et celle devant statuer sur le mobilier urbain a été réunie par deux fois cet été, mi-juillet et mi-août. Comme cela je suis tranquille. D’autant que je ne transmets pas les comptes rendus de ces réunions aux élus absents ces jours-là.

Quand l’opposition me demande des documents, je réponds toujours positivement. Mais je ne les transmets jamais, sauf quand les tribunaux m’obligent à le faire.

J’ai enfin supprimé les conseils de quartiers. Ainsi, je n’ai plus de comptes à rendre aux habitants.

La transparence implique de la netteté. Ma position sur ce sujet reste très nette.  Je vous l’avais promis ! »

Poursuivre l’entretien régulier, la réhabilitation des routes et voies de la commune (page 7 du programme)

« C’était ma promesse majeure concernant l’entretien de ce patrimoine très sollicité, sachant que plus on attend, plus cela coûte cher. Pendant tout mon mandat, je n’ai rien fait Mais je vais tout activer dans les derniers mois. Ainsi, cela sera visible quand les électeurs iront voter en mars prochain. Je vous l’avais promis ! »

« Vous n’êtes pas encore convaincus que je tiens mes promesses ? La semaine prochaine, je vous donnerai cinq nouveaux exemples ».

Les 10 records battus par le maire – Episode 2 : « Vous n’avez pas tout vu ! »

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry continue de dresser la liste des records qu’il a battus en un mandat.

« Je m’étais engagé à être un maire capable de battre de nombreux records. En voici cinq autres. Jugez par vous-même ! »

Record de la chute du patrimoine immobilier des Féréopontains

« Depuis plusieurs décennies, la qualité de vie à Saint-Fargeau-Ponthierry avait pour effet une augmentation régulière de la valeur du patrimoine immobilier. Mais mon arrivée a permis pour la première fois de faire chuter ce patrimoine, comme l’a démontré l’article du Parisien du 23 Mai 2019. C’est la huitième chute la plus importante de toute l’Ile-de-France, avec une perte de 9,5%, et la plus forte baisse de toutes les communes de Seine-et-Marne. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record de la dette 

« Depuis plusieurs années, le désendettement de la commune était engagé. Mais à la fin de mon mandat, la dette n’a été jamais aussi forte. Elle est passée de 17 millions d’euros en 2013, à 22,6 millions d’euros en 2019. Rapporté à l’endettement par habitant, on bondit de 1 300 euros par habitant en 2013 à 1 533 euros en 2019. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record de l’insécurité

« Le rapport du dernier Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) du 12 avril 2018 montre que la commune bat des records sur de nombreux points. Elle est la troisième ville de l’agglomération melunaise qui connait le plus d’insécurité, notamment en ce qui concerne les cambriolages ou les vols de véhicules. Elle est même à la première place pour les vols à main armée. Des podiums décrochés pendant mon mandat ! Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record du plus grand programme de constructions de logements

« Depuis mon arrivée, je construis à tour de bras. Mais avec l’annonce d’un programme de 1 500 logements lors du conseil municipal du 24 juin 2019, je prévois d’augmenter encore la population d’environ 4 000 habitants d’un seul coup. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record des plus hauts immeubles de la commune

« Le Plan local d’urbanisme, que j’ai fait voter au conseil municipal du 17 septembre 2018, permet la construction d’immeubles de neuf étages, notamment aux bords de Seine. Je commence déjà par programmer du sept étages, pour ensuite mieux faire avaler les neuf étages, histoire de battre record sur record. Du jamais mais jamais vu à Saint- Fargeau-Ponthierry ! »

« Après ce mandat, où j’ai engrangé les records, vous pourrez me faire confiance pour, qu’une fois réélu, j’améliore encore mon score, au détriment des Féréopontains.

Mon seul but, figurer dans le Guinness des Records en continuant à dégrader la commune ».

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