Un nouveau collège à Saint-Fargeau-Ponthierry : les familles ont été entendues !

Un nouveau collège va voir le jour à Saint-Fargeau-Ponthierry. Le conseil départemental a finalement pris la seule décision qui s’imposait. Après bien des tergiversations et malgré la frilosité du maire Jérôme Guyard à faire valoir l’intérêt de la commune, les familles ont maintenant l’assurance que leur enfant sera scolarisé sur un collège de proximité.

Cela n’a pas été sans peine. Il aura fallu l’obstination des enseignants, des parents d’élèves et la mobilisation des Féréopontains pour qu’enfin, leur intérêt soit entendu. Qu’ils en soient tous remerciés.

Ce deuxième collège, implanté sur la commune, était également la position défendue par les élus de l’opposition du groupe « Transition ». La motion déposée en conseil municipal, les bulletins d’information, la pétition signée par les Féréopontains, ont participé à cette décision. L’essentiel des effectifs du futur collège venant de Saint-Fargeau-Ponthierry et de Pringy, il n’y avait aucune justification de le positionner hors de notre bassin de vie.

Rien n’était gagné

L’hypothèse que ce nouveau collège soit implanté à Dammarie-les-Lys a longtemps tenu la corde. Elle a même été savamment relayée par le maire, avouant ainsi son incapacité à défendre la commune.

Rappelons que si un nouvel établissement est devenu nécessaire, c’est que les effectifs du collège François Villon n’ont cessé d’augmenter depuis 2015 avec une progression de 4% par an, là où la hausse n’était que de 1% chaque année au cours de la décennie précédente.

Mais pire, dès 2017, l’augmentation a atteint plus 14% en un an. Du jamais vu. C’est la résultante de la sur-urbanisation voulue par le maire et ses colistiers. Depuis quatre ans, le triplement des constructions accordées par l’équipe en place à eu pour conséquence l’arrivée massive des enfants des nouveaux habitants.

On construit et on réfléchit ensuite aux infrastructures

C’est la méthode de la municipalité. D’où la précipitation affichée pour réparer les fruits d’une improvisation. Le collège verra le jour. En attendant, ce sont plus de 1 000 collégiens qui vont s’entasser à François Villon. Il a fallu pour cela construire des bâtiments modulaires dans l’urgence.

Reste un problème majeur : l’implantation du futur établissement. On nous annonce fièrement qu’il sera en face du collège actuel, rue Emile Filée, et que tout est prévu pour « les flux de circulation », avec une « gare routière » pour un « projet de desserte globale ». Beaucoup d’annonces.

Sauf que, comme à l’accoutumée, rien n’est prévu. Le PLU voté il y a neuf mois ne prévoit aucun emplacement pour ce nouveau collège, ni aucune réserve pour les aménagements routiers. Autre écueil du choix de la rue Emile Filée : construire ce nouveau collège face au collège François Villon aura pour conséquence de concentrer plus de 1 500 adolescents dans un même lieu, juste séparé par une rue. C’est un non-sens.

Un projet à améliorer

Il est donc urgent de réfléchir au meilleur site de la commune pour implanter ce nouvel établissement. Fidèles à leur volonté d’être dans une opposition constructive, les élus du groupe Transition demandent qu’une commission se réunisse au plus vite. Rassemblant parents, enseignants, services de l’Education nationale et du département, ainsi que les élus de tous bords de Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy, cette commission devra trouver les meilleures conditions possibles d’enseignement pour les collégiens actuels et ceux à venir.