Les 10 records battus par le maire – Episode 1 : « Je peux faire mieux ! »

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry fait la liste des records qu’il a battus en un mandat.

« Je m’étais engagé à être un maire capable de battre de nombreux records. Jugez par vous-même sur les cinq premiers ! »

Record des Fake News

« J’ai initié le principe des Fake News (fausses nouvelles). Cela marche tellement bien que j’en ai fait une base de ma gouvernance. Pour exemple, j’ai fait croire dès 2014 que la ville était en faillite et sous tutelle. C’était faux ! J’ai affirmé que l’ancienne municipalité voulait faire une tour de 17 étages en bord de Seine. Pourtant, tous les projets proposés sur ce secteur avaient été rejetés. Je le savais : un nouvel appel d’offre avait été lancé lors du conseil municipal du 13 novembre 2013. Mais tout le monde m’a cru. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record des plus grands mensonges

« Le mensonge a aussi fait partie de mes outils pour gouverner. Il existait par exemple, depuis des années, un évènement culturel annuel « Une commune – Un art ». Ce rendez-vous rassemblait tous les artistes locaux et des environs. Lors de l’édition 2015, j’ai annoncé publiquement que je garderai ce grand temps de la vie culturelle de la commune, mais que tous les deux ans. A l’édition suivante, je me suis arrangé pour en réduire la voilure. Son maintien ne se justifiant plus, sa disparition définitive a pu être actée. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record pour garder ma majorité grâce à un élu fictif que personne n’a jamais vu

« Elus en 2014 avec 300 voix d’avance, nous avons pu avoir 26 élus sur 33. Mais avec les nombreuses démissions qui ont émaillé ce mandat, le risque d’élections anticipées nous pendait au nez. Aussi, j’ai nommé un élu qui ne siégerait jamais et que personne ne verrait jamais en mairie. Pour cela, j’ai fait voter en conseil municipal une augmentation de 40% des indemnités des élus, par rapport à l’ancienne municipalité. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record de départs du personnel municipal

« Jamais il n’y a eu autant de départs, de burn-out, ou de congés de maladie. Ma grande fierté est même d’avoir usé cinq directeurs des services techniques en un seul mandat. Et ce n’est qu’un exemple. Dès cette rentrée 2019, à six mois des élections municipales, nombreux sont ceux qui se sauvent. Du jamais vu, ni à Saint-Fargeau-Ponthierry, ni dans aucune autre commune de France ! »

Record du maire de Saint-Fargeau-Ponthierry le plus condamné

« En 40 ans, aucun maire de Saint-Fargeau-Ponthierry n’a été condamné par les tribunaux. Mais c’était avant moi. Depuis ma prise de fonction, j’ai été condamné plusieurs fois. Parmi les condamnations les plus symboliques on peut citer celle qui m’a été infligée pour avoir refusé de fournir des documents dans le cadre du projet du PLU. Je suis aussi fier d’avoir été condamné pour avoir refusé d’accorder une tribune à l’opposition dans un des journaux, ou pour avoir refusé de donner une salle à une association pour tenir son assemblée générale. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Mais la liste est encore longue. Je détaillerai la semaine prochaine d’autres records dont je ne suis pas peu fier ! Sécurité, urbanisme, dette… Vous jugerez par vous-même !

Les 10 engagements du maire réalisés : « Je l’ai fait » !

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry fait le point avec les Féréopontains sur ses promesses de campagne.

« J’ai réalisé les 10 points sur lesquels je m’étais très clairement engagé auprès de vous ! « 

« Vous m’avez élu pour que je détruise la mairie, afin de la transformer en un tas de gravats et l’installer hors du cœur de ville. Je l’ai fait !

Vous m’avez élu pour brader le patrimoine foncier de la commune à moitié prix, soit 200 euros le m², là où cela vaut plus de 400 euros. Je l’ai fait !

Vous m’avez élu pour démanteler la ferme pédagogique, qui accueillait 10 000 enfants par an, et supprimer ainsi sept emplois. Je l’ai fait !

Vous m’avez élu pour multiplier par trois le rythme de constructions de logements sur la commune. En tant qu’ancien président du BTP77, j’ai fait mieux ! Le rythme a été multiplié par quatre ! Et ce n’est pas fini. J’ai annoncé 1 500 logements sur les bords de la Seine avec des immeubles de six étages !

Vous m’avez élu pour ne plus entretenir pendant six ans aucune route, ni ouvrir le moindre mètre supplémentaire de liaisons douces pour compléter les 13 km déjà créés sur la commune. Je l’ai fait !

Vous m’avez élu pour arrêter les bonnes pratiques écologistes et environnementales en mettant à la poubelle toutes les préconisations de l’Agenda 21, réalisé en concertation avec la population. J’ai tout arrêté dès ma prise de fonction comme vous l’aviez souhaité !

Vous m’avez élu pour ne plus recevoir les administrés de la commune. J’ai immédiatement supprimé les permanences du maire !

Vous m’avez élu pour mettre fin à tous les outils de la démocratie participative. J’en ai fait ma priorité ! Fini les conseils de quartier, le conseil des associations, les projets présentés et discutés avec la population !

Vous m’avez élu pour continuer à percevoir la taxe municipale sur l’électricité que chacun paie, une taxe faite pour les enfouissements de lignes. Je confirme qu’aucune ligne n’a été enfouie durant le mandat !

Vous m’avez élu pour augmenter les impôts des Féréopontains, dans tous mes mandats exercés. Je l’ai fait quatre fois : les impôts communaux par deux fois, puis les impôts départementaux, et enfin ceux de l’agglomération melunaise dès 2016, qui s’appliquent désormais à vous tous !

J’ai tenu tous mes engagements. Comme quoi, dans six mois, vous pourrez continuer à me faire confiance pour dégrader un peu plus la ville !« 

© RPA

Ce que Jérôme Guyard a oublié de vous dire

« Chers administrés,

Au mois de juin dernier, je vous ai adressé un courrier que vous avez trouvé dans votre boîte aux lettres. Mais dans cette lettre, j’ai omis de vous signaler quelques informations importantes. Et quelques coquilles se sont glissées dans le texte.

Je vous ai annoncé une baisse des impôts locaux. Mais en réalité, il en sera tout autre.

Pour la taxe d’habitation (mairie + intercommunalité), elle a augmenté de 11,35 % entre 2014 et 2019. Pour la taxe foncière (mairie + département + intercommunalité), la hausse a été de 10% entre 2014 et 2019.

En fait, la baisse que je vous ai promise n’interviendra que sur les prochaines années… peut-être !

La seule taxe qui baisse est celle des ordures ménagères. Mais elle a été décidée par le SMITOM. Pas par moi. Cela est dû à une saine gestion menée depuis plus de 15 ans. Je n’y suis donc pour rien !

Pour ce qui est de la taxe foncière, contrairement à ce que je vous ai dit, la baisse promise ne sera pas effective cette année. Vous pourrez le constater lors de la réception de votre prochain avis des impôts locaux.

Je vous ai également annoncé la baisse de la dette de la ville. Je vous laisse le soin de constater les chiffres de l’Insee.

En 2014, l’annuité de la dette de la ville était de 1 990 000 €, soit 1 329 € par habitant.

En 2017, cette annuité s’élevait à 2 857 000 €, soir 1 468 € par habitant, répartie sur une population plus importante.

En ce qui concerne la « maîtrise de l’urbanisme », nous nous en sommes vraiment bien occupés puisque vous allez voir sortir de terre très prochainement :

  • 130 logements sur le site de l’ancienne gendarmerie (annoncé au Conseil municipal du 24 juin)
  • 1 500 logements que nous prévoyons en bords de Seine (annoncé également au Conseil municipal du 24 juin)
  • 114 logements à Jonville, près de l’ENS Sachot (Espace naturel sensible), et 240 à terme.
  • 159 logements à la place de l’ancienne mairie dans un premier temps, suivis d’une deuxième tranche de 350 logements
  • 130 logements sur l’emplacement de l’ancienne Communauté de communes
  • Sans oublier tous ceux déjà construits par ma seule volonté.

Pour l’état des routes, les pistes cyclables et le développement des espaces verts, il est vrai qu’en cinq ans nous n’avons rien fait. Le fleurissement de la ville et la propreté laissent à désirer.  Mais nous y réfléchissons… pour plus tard peut-être !

Ne vous impatientez pas, je vous promets de faire pire sur la prochaine mandature ! »

© RPA

La bétonisation de la commune s’intensifie

A l’approche des élections municipales, le maire accentue le bétonnage de la commune. Celui qui prétendait maîtriser l’urbanisation, l’accélère. Les derniers projets immobiliers d’envergure annoncés lors du dernier conseil municipal du 24 juin confirment cette tendance.

De nouveaux immeubles pousseront en lieu et place de l’ancienne gendarmerie. Et 1 500 logements verront le jour en bords de Seine.  Ajoutons à cela les 114 logements du domaine de Jonville qui doivent également sortir de terre dans une zone déjà congestionnée. Ces programmes s’ajoutent à tous ceux signés depuis cinq ans.

Et c’est sans compter les multiples permis de construire délivrés sans réflexion et dans l’opposition générale. Les habitants du hameau de Saint-Fargeau en savent quelque chose. Ils étaient d’ailleurs présents au conseil municipal du lundi 24 juin. Ils ont souhaité exprimer au maire leur incompréhension, leurs inquiétudes, leur opposition au projet immobilier signé sur le hameau. Mais le maire et son adjointe à l’urbanisme n’ont pas daigné leur répondre. Bien au contraire. En guise d’explication, ils n’ont eu droit qu’à du dédain, du mépris, de la condescendance. « Le niveau du débat est bien bas » a lancé le maire ! Très élégant !

Pendant ces dernières années, Jérôme Guyard a constamment rejeté la responsabilité des nouvelles constructions sur les anciens élus. Il suffit pourtant de regarder la date de la signature des permis pour désigner le véritable responsable : lui-même. Qu’à cela ne tienne. Il va jusqu’à prétendre que la loi Alur le contraint à ces constructions : « Je ne suis pas responsable ! » Vraiment ?

4 000 habitants supplémentaires

Le 21 juin, il a encore tenté de botter en touche et de minimiser l’importance du programme immobilier des bords de Seine.

Pourtant, le document présenté en conseil municipal est clair. Le projet « répond à la volonté de la commune de reconquérir les friches industrielles afin de développer l’offre d’environ 1 500 logements ». En clair, le maire et son équipe nous promettent près de 4 000 habitants supplémentaires sur ce seul site ! Est-ce que la commune est dimensionnée pour accueillir autant de monde ? Bien sûr nous dit le maire. J’ai tout prévu !

Sauf que non. Quid des infrastructures dimensionnées pour autant de monde, que ce soit au niveau social, culturel, sportif ? Quid des écoles, du plan de circulation, de la sécurité des piétons ? Et quelle réflexion sur l’impact sur l’environnement et la pollution générée ? Aucune anticipation !

Mais rassurons-nous. On nous promet une concertation entre le 10 juillet et le 13 septembre 2019.  Une nouvelle manière de se moquer des Féréopontains.

Le maire pratique la politique de la terre brûlée, que certains peuples, dans d’autres temps de l’Histoire, ont déjà pratiqué. Avant une possible défaite, il se dépêche de conclure des accords avec les promoteurs pour faire assumer ses choix par ses successeurs.

A ne voir que son seul intérêt personnel et politique, il en oublie encore et toujours l’intérêt des Féréopontains et leurs attentes. Eux n’oublieront pas de se détourner de lui pour dire stop à cette folie bétonnière. Ils préféreront promouvoir le vivre ensemble, la défense de leur cadre de vie, des services publics et de l’environnement.

Programme immobilier du site mairie : les illégalités des permis ne seront jamais jugées

Le Conseil d’Etat a tranché. Le recours déposé pour faire annuler les permis de démolir et de construire sur le site de l’ancienne mairie a été rejeté.

La plus haute juridiction administrative avait été saisie afin qu’elle se prononce sur le fond du dossier. Ce ne sera jamais le cas.

Les juges en sont restés sur la forme du pourvoi, sans en regarder les fondements. Ils confirment que seuls les riverains immédiats du chantier peuvent dénoncer les illégalités. La requête déposée par des habitants de la commune résidant à 200 mètres ne sont donc pas prises en compte. Conséquence : aucun tribunal ne jugera de la légalité du permis de construire de 158 logements qui verront le jour en lieu et place de l’ancienne mairie.

Des illégalités pourtant nombreuses

Les illégalités techniques ne seront donc pas étudiées : affichage des permis, carences sur les questions de transfert de voiries communales, accès à la départementale, raccordement des évacuations des eaux pluviales au réseau public, collectes des déchets, insuffisance des places de stationnement…

De même, les conditions de cession du terrain, particulièrement favorables au promoteur, ne seront pas plus regardées. Sans aucune mise en concurrence, ce promoteur a pu acquérir le foncier communal à un prix plus qu’avantageux, 200 euros le mètre carré, soit deux fois moins que le prix du marché, moyennant un troc avec le site de BASF, actuels bâtiments de la mairie.

Mais ce n’est pas tout. La participation financière obligatoire demandée au constructeur pour contribuer aux effets de l’augmentation de la population a été calculée au minimum. Car la commune était en droit d’exiger une participation financière du promoteur à hauteur de 990 000 euros, ne serait-ce que pour contribuer aux quatre classes supplémentaires générées par les nouvelles constructions. Pourtant, il n’a été demandé que 413 000 euros. Etrange !… Soulignons encore l’exonération de taxes pour ces constructions que le maire et les élus majoritaires ont fait voter à l’agglomération melunaise.

Le pire est à venir

Ces éléments figuraient dans l’argumentaire des avocats. Mais leur pertinence ne sera jamais ni étudiée, ni même regardée. Cela soulève un problème de fond, car à partir du moment où aucun habitant n’est directement concerné par un projet immobilier, tout peut se faire. De quoi s’inquiéter pour le nouveau programme immobilier prévu sur les bords de Seine. Il n’y a aucun riverain immédiat. Tout devient possible.

Si la loi cherche à se prémunir des recours abusifs, il ne faudrait pas que cela ait pour effet de permettre toute autorisation abusive.

A neuf mois des élections, le pire est à craindre. On observe une accélération des nouveaux permis de construire sur Jonville, Saint-Fargeau, ou encore sur Ponthierry, profitant du nouveau PLU en vigueur avant que sa légalité ne soit jugée.

Le maire et son équipe vont donc pouvoir continuer à faire plaisir aux promoteurs en oubliant un peu plus les Féréopontains.

A défaut d’une décision de justice, ce sont eux qui jugeront l’an prochain.

Immobilier à Saint-Fargeau-Ponthierry : alerte rouge

Depuis 30 ans, le prix de l’immobilier à Saint-Fargeau-Ponthierry était en constante augmentation. Un des effets était de devenir difficilement accessible pour certaines catégories de population. Mais depuis cinq ans, c’est l’exact inverse.

Le journal Parisien, dans son édition du jeudi 23 mai, a scruté les évolutions du prix de l’immobilier en Ile-de-France depuis cinq ans. Sur les 33 principales communes de Seine-et-Marne analysées, Saint-Fargeau-Ponthierry se retrouve avec le record de la baisse des prix au mètre carré : moins 9,5% en cinq ans (près de 2% par an), soit depuis le changement de gouvernance. Seule Dammarie-les-Lys connaît une baisse plus forte que la nôtre. 

Au niveau régional, sur les 244 communes de l’Ile-de-France testées dans le journal, seules sept connaissent une baisse plus forte que le nôtre.

Saint-Fargeau-Ponthierry est toujours restée attractive. Son cadre de vie et son positionnement géographique en faisait une ville enviée où il faisait bon vivre et où les nouveaux habitants avaient plaisir à s’installer pour longtemps.

Un cadre de vie qui plombe l’immobilier

Mais les raisons de l’attractivité ont changé. Désormais, c’est le prix des logements qui attire, un effet de l’explosion immobilière imposée depuis cinq ans. Sauf que cette attractivité est plombée par une dégradation du cadre de vie qui accentue la chute du prix du mètre carré.

Perte des services publics, rupture de l’équilibre délicat entre la nature et l’urbain, dégradation du cœur de ville, raréfaction des équipements face à la croissance accélérée de la population, absence d’investissement au service des habitants, vente bradée des biens municipaux comme les terrains du centre-ville vendus deux fois moins cher que leur valeur, triplement du rythme des constructions… Autant d’atteintes au cadre de vie qui ont toutes le même effet : la baisse de la valeur du patrimoine immobilier de chacun des Féréopontains.

Les Féréopontains qui ne s’y retrouvent plus

Parmi les conséquences, beaucoup plus perverses : de nombreux départs d’habitants qui ne se retrouvent plus dans la nouvelle configuration de la commune. Les anciens voient leur commune se dégrader. Mais les nouveaux arrivants ne trouvent pas l’accompagnement attendu et sont déçus par l’écart entre les effets d’annonces à coup de grande et couteuse communication et la réalité de ce qu’ils voient tous les jours. Ils ont bien du mal à s’y retrouver et bien des difficultés à s’intégrer. Beaucoup s’en vont. Le taux de mobilité n’a jamais été aussi fort. Saint-Fargeau-Ponthierry a perdu ce qui faisait son identité : une vraie qualité de vie, témoignage d’une ville où il faisait bon vivre.

Depuis cinq ans, les signaux d’alerte se multiplient. La chute vertigineuse des prix de l’immobilier est un signal de plus du délabrement de l’identité de notre commune, constaté depuis cinq ans.

Le rouge est mis. A quand le retour au vert sur la ville ?

Un vert synonyme de cadre de vie restauré, de lien social renoué, de confiance retrouvée, d’espoir en l’avenir ?

Faire les bons choix pour les collégiens féréopontains

En six ans, la frénésie immobilière aura fait de nombreux dégâts. Parmi les conséquences désastreuses, la dégradation des conditions de scolarité des collégiens figure en bonne place.

La multiplicité des programmes immobiliers, réalisés ou programmés, aura fait exploser les effectifs du collège François Villon. Si le rythme de l’augmentation du nombre d’élèves est resté mesuré depuis une dizaine d’années, les effets de l’augmentation de la population se font ressentir depuis l’an dernier.

Pendant longtemps, la progression des effectifs du collège était maîtrisée avec une moyenne stable de 1 % par an. Pour exemple, entre les rentrées 2009 et 2017, le collège est passé de 707 à 769 élèves. 62 élèves en huit ans.

Dès la rentrée 2018, 879 élèves étaient inscrits, soit 110 de plus que l’année précédente. Du jamais vu.

Plus d’un millier d’élèves au collège François Villon pendant des années !

Et ce n’est pas terminé. Les prévisions de l’inspection académique font état de 913 élèves en septembre 2019.

Et à l’horizon de septembre 2020, ce sont 1 100 collégiens qui feront leur rentrée à François Villon.

Projetons-nous encore dans le futur. Sur la période 2019-2025, 1 040 logements sont programmés sur Saint-Fargeau-Ponthierry.

© RPA

Autant dire que le millier d’élèves scolarisés sur François Villon restera la norme encore pour quelque temps.

Cette situation démontre l’inconséquence des choix politiques du maire-conseiller départemental en matière d’urbanisme.

On note une absence totale d’anticipation en matière d’équipements publics, et en premier lieu en établissements scolaires. Dans le PLU voté il y a sept mois, le 17 septembre 2018, aucun espace pour l’implantation d’un deuxième collège n’était prévu. Interpellé par les élus de l’opposition sur cet « oubli », la municipalité a balayé d’un revers de main la remarque, comme si les constructions de logements n’étaient que leur seule préoccupation.

Pour l’ensemble de la majorité, concentrer plus de 1000 collégiens dans un espace contraint conçu pour 800 élèves n’a rien d’anormal.

Des rustines et aucune concertation

Sous la pression des enseignants et des parents d’élèves, le conseil départemental s’est engagé à ouvrir « pour la rentrée 2023 », un nouveau collège « sur le secteur ». Ce serait « un collège 800 », qui permettrait de faire redescendre François Villon « autour de 850 élèves », selon nos conseillers départementaux.

Si le nouveau collège est acté, son positionnement ne semble pas l’être. En effet, alors que les effectifs viendraient essentiellement de Saint-Fargeau-Ponthierry et de Pringy, l’hypothèse qu’il puisse être à Dammarie-les-Lys a été relayée par le maire ! Les Féréopontains et Pringiaciens, qui avaient élu domicile sur nos communes, attirés notamment par la présence d’un collège, seront donc ravis de devoir scolariser leurs enfants sur une autre commune. Avec toutes les contraintes de transport qui sont loin d’être résolues. Le maire n’en n’a que faire. Nul doute qu’il n’a pas dû faire preuve de beaucoup de persuasion pour obtenir que le nouvel collège s’implante à Saint-Fargeau-Ponthierry.

© RPA

En attendant ce sont des rustines qui ont été mises en place sur François Villon. Des bâtiments modulaires provisoires ont été installés. D’autres suivront. Mais s’ils offrent des salles de classes supplémentaires, ils ne résolvent en rien la problématique de la vie scolaire. Cantine sous dimensionnée, salles de permanences en moins, circulation des élèves chaotique, équipements informatiques déficitaires, CDI non adapté, …

Autant d’éléments qui, quand ils sont bien pensés, constituent un cadre accueillant pour les collégiens et contribuent à une scolarité apaisée et fructueuse.

Le fonctionnement à plus de 1 000 élèves pour plusieurs années n’augure rien de bien pour l’épanouissement scolaire des collégiens de nos communes. Mais est-ce vraiment le premier intérêt de la municipalité ?

Certainement pas. Les décisions ont été prises sans réelle concertation avec les premiers intéressés.

Faire d’autres choix

De leur côté, les élus de l’opposition ont proposé une motion à l’ensemble du conseil municipal pour exiger que ce collège soit sur l’une des deux communes directement concernées. Le maire-conseiller départemental, soutenu par ce qui reste de sa majorité municipale, a tout simplement refusé de la soumettre au vote !

Plus que jamais, les parents et l’ensemble des habitants de nos communes doivent peser pour l’intérêt de nos enfants soit préservé.

Une pétition, lancée par les élus de l’opposition, demande :

  • Que puisse être enfin étudiée une réponse alternative à cette concentration de 1 000 adolescents au sein des mêmes locaux.
  • Que le futur collège soit impérativement implanté soit à Saint-Fargeau-Ponthierry, soit sur Pringy.

Toutes les familles partageant le même objectif peuvent signer la pétition en ligne

Le mépris comme mode de gouvernance

S’il est un comportement constant des élus majoritaires depuis les dernières élections municipales, c’est le mépris qu’ils affichent envers les élus de l’opposition.

Par leur propos, leurs actes, leurs attitudes, ils affichent leur sentiment de supériorité et portent atteinte au bon fonctionnement démocratique.

Prenons quelques exemples :

  • L’école primaire Moulin clair a été conçue, les plans exécutés et les premiers travaux engagés par l’équipe municipal précédente. Lors de l’inauguration, les élus de l’opposition ont été « oubliés ».
  • La loi prévoit que les élus minoritaires doivent participer aux travaux préparatoires sur le Plan Local d’Urbanisme (PLU). Mais, là encore, ils ont été « oubliés ». Cette entrave à la loi fait partie des raisons du recours en annulation contre ce PLU.
  • Le maire « oublie » parfois d’accorder une place à l’expression de l’opposition dans le journal municipal. Mais il n’en a cure : l’amende infligée par le tribunal est payée par vos impôts, et non sur ses indemnités d’élu. C’est pourtant lui le fautif.
  • Le maire refuse, comme la loi l’y oblige, de débattre de motions présentées par l’opposition, comme celle ayant trait au nouveau collège.
  • Le mépris se niche aussi parfois dans des mesquineries. Des invitations pour des manifestations ou des inaugurations, envoyées par les associations à l’ensemble des conseillers municipaux, se perdent. Elles n’atterrissent pas dans les casiers des courriers des élus minoritaires en mairie. D’ailleurs, pour qu’il n’y ait pas d’erreur de distribution, ces casiers sont très éloignés de ceux des élus majoritaires.

Dédain et condescendance

Quiconque a assisté à une séance du conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry en ressort effondré devant l’attitude des élus majoritaires : ricanements, vociférations, comptes-rendus des séances précédentes tronqués et faux. Tout y est passé : calomnies, diffamation, propos désobligeants, insultes…

Quel que soit l’élu de l’opposition qui prenne la parole, le maire et certains de ses adjoints et conseillers répondent avec condescendance, mépris, dédain… et encore, quand ils savent quoi répondre.

Car, régulièrement, on sent le flottement, l’incompréhension d’un sujet qu’ils ne semblent pas maîtriser. Heureusement que les services sont là pour leur souffler les réponses. A ce niveau-là, le mépris n’est plus seulement à l’égard des élus de l’opposition, mais aussi des Féréopontains. Et là, c’est plus grave.

Les plus respectueux des élus majoritaires se contentent, eux, de dessiner ou de jouer sur leur téléphone pendant la séance.

Le mépris se manifeste aussi envers des citoyens venus poser des questions en fin de conseil. Le ton, et surtout l’absence de réponses, s’avèrent tout aussi dédaigneux.

On se plaint, à juste titre, de l’incivilité des habitants qui salissent notre ville. Les élus majoritaires, et en premier lieu le maire, devraient s’interroger sur le mauvais exemple qu’ils donnent à la population.

Qu’ils ne s’étonnent pas si ce mépris se transforme en sanction dans un an….

L’effet boomerang !

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