Population : le maire manipule l’Insee… et s’embourbe

 

Chacun aura pu constater l’urbanisation galopante engagée par le maire et son équipe depuis trois ans.

La conséquence de cette frénésie est l’augmentation massive du nombre d’habitants de la commune. Nous avons, ici même, détaillé l’ensemble des programmes immobiliers.

Pour se défendre, le maire a publié, dans le numéro 15 (mars-avril 2017) du journal municipal, des chiffres laissant croire, qu’à l’inverse de ce que nous avancions, la population augmente moins depuis son arrivée que durant le mandat précédent. A l’appui de sa démonstration, il a publié des données de l’Insee. Sauf qu’à trop vouloir justifier l’injustifiable, il se prend les pieds dans le tapis.

Les chiffres sont faux. Il a purement et simplement manipulé les chiffres de l’Insee. Nous vous l’avons expliqué ici même.

« Pas au courant »

Lors du conseil municipal du 15 mai, nous avons questionné le maire sur ce tour de passe-passe. Sa réponse : « Je ne suis pas au courant ! »

Pour résumer, le maire, directeur de publication du journal municipal, ne serait pas tenu informé de ce qui est publié ! Comment croire une chose pareille ?

Seule explication : la manipulation des chiffres est volontaire, assumée, mais tellement honteuse qu’il tente d’en faire porter la responsabilité à ses services.

A trop vouloir dénigrer l’opposition, on se brûle !

 

Improvisation, précipitation, incompétence…

ou la gestion plus qu’approximative de la commune.

 

A lire :

 

 

Fleurissement : l’aveuglement de la municipalité

 

En lisant les journaux municipaux, on se pince.

Rêve-t-on ? Ou est-ce que nos élus municipaux, aveugles, se bercent-ils de la croyance d’être à la hauteur de leur fonction ?

Ils espèrent peut-être changer la réalité avec leur communication.

Un exemple, le fleurissement de notre commune

Saint-Fargeau-Ponthierry a, paraît-il, obtenu du conseil régional une deuxième fleur au concours des villes et villages fleuris !

Peut-être cette fleur est-elle un chardon, comme ceux qui poussent généreusement le long de la nationale ?

On se demande à quel moment le jury a parcouru notre commune pour pouvoir s’émerveiller devant les plantations, les massifs, la propreté des trottoirs,…

Les jurés n’ont sans doute pas vu que les portiques, devant recevoir des fleurs, ont été vides jusqu’à la fin juillet. Savent-ils qu’ils ont été remplis en pleine sécheresse ?

Le premier adjoint espère garder cette deuxième fleur et « pourquoi pas une troisième ».

Conseillons-lui simplement de parcourir les rues de la commune et d’être lucide.

Les chardons fleurissent, à Saint-Fargeau-Ponthierry
© RPA

Saint-Fargeau-Ponthierry, le pays des grues

 

Il ne s’agit pas des oiseaux migrateurs qui nous survolent deux fois par an.

Ce sont ces engins qui signalent des chantiers d’envergure de plusieurs dizaines d’appartements.

Ces grues, à peine démontées, émigrent vers un autre quartier.

Autrefois, en revenant de voyage, on se guidait avec les antennes de Sainte-Assise. Maintenant, on a les GPS,… et aussi ces grues !

 

NON aux 2 000 logements programmés sur 6 ans.

 

Le Plan local d’Urbanisme, ayant été annulé à la demande du Préfet de Seine-et-Marne, va se retrouver à nouveau en discussion et soumis à enquête publique.

Ce sera le moment de manifester notre volonté de garder une qualité de vie dans notre commune.

© RPA

La folie des grandeurs

 

La folie des grandeurs : après le déménagement de notre mairie dans des locaux surdimensionnés, ce qui se passe à la Communauté d’agglomération de Melun Val de Seine (CAMVS) en est une nouvelle illustration.

L’agglomération veut agrandir son siège.

 

Nous surveillerons les impôts qui ne manqueront pas d’en résulter.

Pour cet agrandissement, dans une délibération du 28 septembre, la CAMVS demande une subvention au département de Seine et Marne.

Une paille : 2,24 millions d’euros

Ces subventions étaient destinées au développement économique, la qualité du logement et à la formation.

Pas grave : le Conseil départemental a voté la subvention à la CAMVS, au détriment de ce qui était prévu.

Que vient faire le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry dans cette affaire ?

Il intervient à double titre :

  • en tant que vice-président de la CAMVS, il demande la subvention.
  • en tant que conseiller départemental, il la vote.

C’est quand même bien pratique ce cumul des mandats surtout quand on soigne le BTP.

Au lieu d’améliorer la vie quotidienne des habitants, on agrandit les hôtels de ville et de communauté.

Le maire aime le béton, c’est bien connu.

Le PLU est illégal… Et alors ?

 

« Le PLU est illégal… Et alors ? »

C’est en substance le sens du commentaire fait par le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry lors du conseil municipal du 19 juin 2017 au moment de voter la délibération annulant le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

C’est le Préfet qui a imposé au maire et à son équipe d’annuler la délibération du 30 janvier.

« L’absence d’avis de l’autorité environnementale dans le dossier d’enquête publique sur la révision du PLU constitue un vice de procédure entachant d’illégalité le PLU ».

Contrairement à ce que claironne le maire, cela n’a rien d’anodin. La prise en compte, par exemple, des risques d’inondation sur le territoire de la commune, a été bâclée.

 

« Je regrette amèrement. »

Par ces mots, le maire semble avoir un moment de lucidité lors du conseil municipal du 18 septembre 2017, lorsqu’on y apprend que cette illégalité provoquera une étude supplémentaire de 45 000 Euros et une clôture du PLU pour juin 2018.

Cette situation conduit à réorganiser une nouvelle enquête publique et rend donc ce PLU dispendieux. Une énorme épine dans le pied de la majorité municipale qui décrédibilise un peu plus la gestion menée depuis trois ans.

 

« Le PLU ne changera pas sur le fond. »

Malheureusement, le maire termine son discours par ce propos buté et montre clairement le peu de cas qu’il fait de la décision préfectorale et des conséquences pour la commune.

Au-delà  des illégalités, des retards et des coûts, c’est l’esprit même de ce PLU qui demeure contestable et nuisible pour l’avenir de la commune.

 

Incompétence et entêtement… ou la gestion plus qu’inquiétante de la commune.

Une nouvelle atteinte à la démocratie locale !

Le maire empêche la tenue d’une conférence-débat citoyenne sur l’eau.

RPA a pour projet l’organisation d’une conférence-débat sur le thème de l’eau : enjeux, préservation, interactions avec le climat, droit à l’eau…

Le thème est d’une actualité criante. Il concerne toute la planète. Manque d’eau, répartition très inégale, pollution, gestion catastrophique… Les problèmes d’inondations sont récurrents, dans le monde, comme en France.

Localement, sur Saint-Fargeau-Ponthierry, le phénomène est connu. Il est subi, régulièrement, et encore tout récemment.

Cette conférence-débat est un temps d’informations, d’échanges, un moment citoyen ouvert à tous pour réfléchir ensemble sur les enjeux de société. Une salle a été demandée en juin pour la fin d’année.

Mais le maire nous refuse une salle… quelle qu’elle soit, et quelle que soit la date !

Motif : nous ne serions pas capables de rendre la salle en bon état.

Faux, bien entendu.

RPA a déjà organisé avec succès deux soirées-débat en 2015, à Seine-Ecole, l’une sur le TAFTA et le danger des gaz de schistes, l’autre sur la COP 21 et le climat. Dans le respect des lieux.

Pourquoi alors empêcher ce débat qui intéresse tous les citoyens ? Pour masquer l’inaction de la municipalité depuis les inondations de juin 2016 ?

Le débat citoyen doit déplaire au maire de Saint-Fargeau-Ponthierry. Qu’importe les objectifs de la réunion, l’expression publique des Féréopontains ne doit pas pouvoir exister.

Mais nous ne lâcherons rien.

Malgré cette volonté de blocage, nous comptons bien organiser cette conférence-débat.

Inquiet pour son autorité, alors que sa majorité se délite un peu plus au fil des mois, et que les Féréopontains s’agacent de tournure de ce mandat qui met en péril la commune, le maire se retranche et se rassure sur ses prérogatives.

Le débat démocratique fait les frais de l’incompétence du premier magistrat de la ville.

 

 

 

Gestion de l’eau : la municipalité sèche

« Je suis sec sur l’eau ! »

Le premier adjoint au maire, pas plus que le maire, n’ont été capables de répondre aux interrogations des élus de l’opposition sur la gestion de l’eau sur la commune.

Lors d’un précédent conseil municipal, à l’occasion de la présentation du rapport de la délégation de service public de l’eau, des questions précises ont été portées par les élus de l’opposition sur la gestion du service par la SEE.

Prix, impayés, marges de la SEE, accompagnement des abonnés débiteurs, autant de sujets qui, normalement, sont détaillés lors des échanges entre le prestataire et la municipalité.

Sauf que là, la méconnaissance des dossiers par la municipalité s’est encore manifestée. Aucune réponse aux questions. « Je suis sec sur l’eau », a cru devoir ironiser le premier adjoint.

Relancé par courrier, le flou s’est un peu plus installé. Après une première réponse écrite précisant que « les services municipaux allaient apporter une réponse rapide… », un deuxième courrier renvoyait la réponse à la prochaine réunion de la commission consultative des services publics… dans plusieurs mois.

Non seulement le maire et son équipe restent incapables d’apporter des réponses sur des dossiers qu’ils sont censés suivre, mais en plus, ils ne prennent même pas la peine de trouver les renseignements demandés. A moins qu’ils n’osent pas…

Il n’y a donc pas de contrôle sur les délégations de service public.

Pour le coup, la gestion municipale prend l’eau.

Improvisation, précipitation, incompétence…

ou la gestion plus qu’approximative de la commune.

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