Penser la santé de demain à Saint-Fargeau-Ponthierry !

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La désertification médicale n’est pas une fatalité. C’était le cœur des Etats généraux de la santé, organisés samedi 6 octobre par les élus de l’opposition du groupe « Transition ».

La pénurie de médecins que connaît notre commune nécessite des solutions efficaces. Mais les outils mis en place par l’actuelle municipalité ne répondent malheureusement pas aux besoins des habitants. La maison médicale libérale, ouverte sans réelle concertation ni réflexion collective, ne fait pour l’instant que regrouper des praticiens déjà présents auparavant sur la ville. Elle peine à attirer de nouveaux professionnels de santé.

 

Comment faire plus et mieux ?

Samedi dernier, ce sont les expériences d’autres communes qui ont été mises en lumière.

Les élus de Nandy ont ainsi apporté le témoignage de leur expérience qui a conduit à l’ouverture de deux maisons pluridisciplinaires.

Les exemples d’autres communes de Seine-et-Marne ont aussi été citées. Comme celles de Roissy-en-Brie, où un village médical de 10 000 m² a vu le jour, ou encore les 25 praticiens de la maison pluridisciplinaire du Mée-sur-Seine qui vise un objectif de 45 professionnels à terme.

Le pôle médical de Chevry-Cossigny et ses 12 praticiens, créé en 2014, ou l’ouverture en 2019 d’une maison de santé de 20 professionnels à Claye-Souilly, font encore partie des expériences évoquées samedi.

Autant d’exemples qui montrent que des solutions, répondant avant tout à l’intérêt des habitants, peuvent voir le jour. A condition qu’il y ait une vraie volonté politique, ainsi qu’une large concertation avec les habitants, premiers concernés par les problématiques de santé, et avec tous les praticiens de la commune.

© RPA

Coconstruire

 La co-construction d’un projet de santé est essentielle, si l’on souhaite la pleine réussite des outils mis en place. Mais la concertation, le débat, la consultation, ne sont pas dans le vocabulaire de la municipalité. Grave erreur. Car ce qu’elle a initié n’est ni adapté à la situation, ni à la hauteur des enjeux de notre commune.

 

Samedi, ce sont donc une cinquantaine de Féréopontains qui ont pu prendre connaissance des expériences voisines, débattre avec les élus, échanger avec les professionnels, partager leur vécu de patients et découvrir la synthèse des plus de 200 réponses aux questionnaires distribués aux habitants en amont de cette réunion.

Aujourd’hui, il s’agit d’approfondir la réflexion pour proposer des réponses concrètes aux besoins de soins de proximité. Cela peut passer par une maison pluridisciplinaire pour mutualiser les moyens, par l’embauche d’assistants médicaux, la mise en place d’une urgence de ville, le développement de la téléconsultation en devenant une ville pilote, d’assurer le lien avec les hôpitaux du secteur. Il s’agit enfin de mettre réellement des moyens efficaces pour attirer des praticiens.

 

Un vrai projet de santé est possible pour notre commune.

Il est temps de s’y pencher, pour qu’un vrai parcours de soin soit effectif sur la ville.

Parce que la désertification médicale n’est pas une fatalité.

 

© RPA

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Environnement et développement économique, même combat ?

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Avec une quinzaine de participants ce 28 septembre, la réunion « Environnement & développement territorial » organisée par la municipalité n’a, encore une fois, pas fait recette. Après avoir annulé la réunion publique sur son bilan environnemental, la municipalité l’a regroupé avec celle sur son développement économique. Serait-ce un bon signe ?

 

Bilan environnemental

En fait la synergie n’a pas eu lieu, les deux sujets sont traités l’un après l’autre.

Aucun bilan environnemental n’a été fait. L’exposé a porté sur les projets. Projets intéressants, au demeurant, puisqu’il s’agit d’aménager l’ENS Sachot, le bois des Bordes et le bois Leroy, à partir des études du Parc naturel régional du Gâtinais (PNR) et du Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE).

Félicitons-nous que ces parcs aient conservé leur classement en Espace Boisé Classé (EBC), contrairement à ce que prévoyait le PLU soumis à l’enquête publique. Toutefois, on peut regretter que les habitants ne soient pas associés à la réflexion sur ces aménagements.

Le maire proclame qu’il ne travaille qu’avec « les sachants, les partenaires, ceux qui connaissent… ».

Quant à la prévention des inondations, « études – études – études ». Les travaux sur les rus ne commenceront pas avant 2020, voire 2021 sur Moulignon. Est-ce que la météo attendra, comme l’a souligné un intervenant dans le public ?

 

Bilan aménagement du territoire

Détour par l’aménagement du territoire : le maire a défendu sa frénésie de construction, nous expliquant que c’est sa manière de maîtriser l’urbanisme. Il nous apprend d’ailleurs que les élus de sa liste qui ont démissionné en voulaient plus. C’est la raison de leur démission. Les anciens élus en question approuveront sûrement cette affirmation !

Les équipements publics et scolaires ne suivent pas. Mais pourquoi donc l’ancienne municipalité n’a-t-elle pas prévu cet afflux de population dans sa boule de cristal ? On ne sait pas, en revanche, pourquoi l’actuelle municipalité n’a pas anticipé sa boulimie de béton.

Le marché, lui, ne sera pas remplacé par des immeubles. « Seulement quelques travaux de réparation… le sol est glissant ! » Sa démolition était une « fake news », paraît-il. Les commerçants ont dû mal entendre.

 

Bilan économique

De bilan économique, il n’y en pas eu non plus. Monsieur Fromentin, conseiller municipal chargé du développement des entreprises, nous a expliqué qu’une centaine d’entreprises sont candidates pour venir dans notre commune.

Si l’ambition de la municipalité était de fournir des opportunités d’emplois aux Féréopontains, on se demande pourquoi ils ont refusé le projet Pack-en-Seine. Ce centre de formation référent pour toute l’industrie liée aux activités de l’impression, qui devait entraîner l’arrivée d’entreprises de ce secteur, était prêt à être signé.

Et pourquoi ont-ils attendu près de cinq ans pour penser à remplir le 1/3 restant de la zone d’activités d’entrée de ville puisqu’il y a tant de demandes. Etait-ce pour laisser le temps à BDM de s’approprier les terrains, lui qui a déjà acheté le site mairie à moitié prix ?

Au final, environnement et développement économique, un bilan qui sonne creux.

Votre santé vous regarde. Parlons-en !

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Plus de 2 000 Féréopontains sont sans médecin traitant.

Le départ en retraite de plusieurs médecins touche les Féreopontains déjà installés sur la commune. Mais, avec les nombreux permis octroyés depuis 2014, les nombreux nouveaux habitants sont confrontés à la pénurie de praticiens. Les médecins en place sont à saturation. Ils ne peuvent plus prendre de nouveaux patients.

 

La question de la santé est primordiale et doit être traitée avec le plus grand sérieux. Elle fait l’objet d’un grand débat au niveau national. Elle doit être également au cœur du débat sur Saint-Fargeau-Ponthierry, comme c’est le cas dans bon nombre de communes de France. Nous disposons du seul centre de santé de Seine-et-Marne. Il faut développer et valoriser cet outil de santé publique. Malheureusement, la municipalité n’en a pas fait sa priorité.

 

Si tel avait été le cas, l’ophtalmologiste qui a demandé au maire de l’aider à trouver un local sur la commune serait en train d’exercer. Mais faute de vraies réponses, elle est partie sur Melun. Le médecin arrivant en retraite, mais voulant poursuivre ses activités partiellement au centre de santé, aurait été embauché. Quant à celui qui a cherché à s’installer dans ce même centre, il aurait dû trouver les réponses adaptées à ses demandes de salaires. Tous exerceraient à ce jour leurs activités sur la commune.

Pour mémoire, l’ancienne municipalité était à l’origine de l’embauche des deux médecins généralistes du centre de santé.

Etats Généraux de la Santé

 

L’initiative des Etats Généraux de la Santé, portée par les élus de l’opposition du groupe « Transition », fait se bouger la municipalité qui annonce l’arrivée d’un médecin au centre de santé, véritable pôle d’attractivité des nouveaux praticiens.

Mais elle a auparavant préféré installer, à grands frais, la maison médicale libérale. 600 000 euros ont été investis. Elle a le mérite d’exister. Mais elle n’apporte pas l’amélioration attendue pour les patients.

 

La désertification médicale est-elle vraiment une fatalité ?

Les élus du groupe « Transition » ouvrent le débat avec les « Etats généraux de la santé ». Une première sur la ville.

Ce débat, qu’aurait dû faire la municipalité, se fait avec vous. Il est ouvert à tous, patients sans solutions, praticiens ayant quitté la commune récemment, médecins de Saint-Fargeau-Ponthierry submergés et élus des communes ayant mis en place de vraies solutions.

 

  • Quelle est la situation sur notre commune ?
  • Quelles sont les expériences réussies sur les autres collectivités ?
  • Quels sont les projets à concrétiser sur la ville ?

 

Samedi 6 octobre, à 17h30, salle Ginette Rivière, les Féréopontains sont invités à parler de leur expérience, de leurs attentes pour, ensemble, penser la santé de demain.

 

Pour en savoir plus :

 

Création d’une police intercommunale des transports : Saint-Fargeau-Ponthierry privée de débats

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Le président de la Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine (CAMVS), que Saint-Fargeau-Ponthierry a rejoint en 2016, a proposé au printemps la création d’une police intercommunale des transports.

Son but : contribuer à sécuriser les trajets des habitants dans les transports collectifs.

Cette proposition a fait l’objet d’une délibération identique dans chacune des vingt communes concernées. Elle devait être présentée dans chaque conseil municipal afin que les élus puissent poser les questions et débattre en amont du vote du conseil communautaire prévu le 5 juillet.

Mais le 11 juin, le maire retire au dernier moment la délibération de l’ordre du jour du conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry, suivant ainsi la position de Dammarie-les-Lys.

Un revirement de dernière minute qui empêche les questions sur un sujet majeur.

 

Et pourtant les questions étaient nombreuses et fondamentales.

 

  • Quels seraient les effectifs nécessaires pour rendre ce service efficace sur l’ensemble du territoire ?
  • Cette nouvelle police serait-elle armée ou pas ?
  • Est-ce une préfiguration d’une police intercommunale générale sur l’ensemble de l’agglomération melunaise se substituant ainsi aux polices municipales ?
  • Un bilan préalable de l’action des agents de médiation de Mélibus et de la commune a-t-il été effectué ?

Connaissant parfaitement le sujet, les élus du groupe Transition avaient pourtant des éclairages à donner. En 1998, ils étaient à l’initiative avec Pringy de la première police intercommunale de France. Mais contrairement à la quasi-totalité des communes, qui ont pu débattre et échanger sur le sujet afin de trouver une position consensuelle, cela n’a pas été possible à Saint-Fargeau-Ponthierry.

 

Conséquence : le 5 juillet, à la séance du conseil communautaire de la CAMVS,
ce fut le grand bazar

Des élus de notre commune, adjoints au maire, ont voté contre la proposition de création d’une police intercommunale des transports. Dans le même temps, le maire s’abstenait. Jamais il n’y a eu la moindre explication justifiant leurs votes.

Sur un sujet qui pourtant nous concerne tous, les élus de la majorité municipale ont donc voté de façon purement individuelle, sans aucune cohésion, contrairement aux autres communes qui ont voté selon la position adoptée par leur conseil municipal.

 

A Saint-Fargeau-Ponthierry, la simple décision unilatérale du maire – sa spécialité – prive tous les élus du conseil municipal d’informations, de débats, et d’échanges.

Pourtant la question de la sécurité est un sujet prioritaire qui doit être abordé dans sa globalité, sérieusement et surtout pas à l’emporte-pièce !

Une rentrée scolaire en surcharge

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La rentrée scolaire sur Saint-Fargeau-Ponthierry se fera-t-elle dans les meilleures conditions pour les élèves et les parents ? Une semaine avant la date fatidique, on est en droit d’en douter.

La folie immobilière en cours sur notre commune fait peser une pression démographique sur les établissements. Certains se retrouvent contraints d’improviser des solutions pour accueillir tout le monde, faute d’anticipation de la municipalité et de vraies données actualisées sur les effectifs.

La plus grosse part de cette augmentation pèse sur le collège François Villon, qui connaît sa rentrée la plus chargée depuis des décennies. De 780 élèves en 2017-2018, il passe à plus de 880 cette année. Plus de 100 élèves en un an ! Plus de 12% d’augmentation. Du jamais vu ! D’où la nécessité de créer quatre sections supplémentaires. De 29 sections l’an dernier, le collège en compte désormais 34.

Cette augmentation ne va pas sans poser des problèmes.

Des salles dédiées à des TP ont été réquisitionnées. Le foyer des élèves doit aussi être récupéré. Des bâtiments préfabriqués ont été installés pour accueillir certaines classes. Sans parler de la capacité d’accueil de la restauration scolaire, déjà sous tension. Le nombre de demi-pensionnaires augmentant, le temps du repas se fera sous pression, obligeant les élèves à prendre le minimum de temps pour déjeuner.

La pression sur le travail des agents du collège (restauration, ménage, intendance, secrétariat), ainsi que sur les enseignants et les assistants d’éducation, va s’accentuer. Elle était déjà forte l’an dernier, les personnels ayant dû faire face à des conditions de travail bien peu sereines.

Faut-il aussi s’inquiéter pour le transport scolaire ? Les rotations de bus ont-elles été anticipées et calibrées à hauteur des nouveaux effectifs du collège ? Les dysfonctionnements rencontrés l’an dernier seront-ils résolus ? Un transport scolaire serein, un accueil dans l’établissement détendu, une restauration sans stress, sont les clés des conditions les meilleures pour une scolarité apaisée et bénéfique pour les apprentissages.

 

Le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry, également conseiller départemental – et donc responsable des conditions d’accueil des collégiens – entend-il les alertes des parents d’élèves ? D’autant que cette inflation démographique va s’amplifier à la rentrée 2019. Les prévisions annoncent déjà près de 1 000 élèves. Comment gérer cette augmentation ? Quelles solutions sont envisagées par le conseiller départemental ? Les questions sont posées. Les réponses sont urgentes.

Quid des écoles ?

Sur certaines écoles, les effectifs augmentent également. Des ouvertures de classes sont actées. Moulin Clair, par exemple, pointe désormais à 14 classes. Mais avec l’augmentation de la population, ce sont toutes les écoles qui seront rapidement confrontées à des soucis de places pour accueillir sereinement les élèves.

Le périscolaire en difficultés

La suppression des NAP – décidée unilatéralement sans réelle concertation sur le long terme ni évaluation détaillée – a obligé les parents à se réorganiser en urgence. Sans parler du nouveau règlement intérieur du périscolaire, qui contraint un peu plus les familles dans leur organisation professionnelle et familiale.

Alors que la rentrée scolaire doit être un temps apaisé et serein,

celle de 2018 s’annonce donc plus que compliquée.

2019, ce que pourrait affirmer la municipalité d’ici la fin de son mandat

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D’ici la fin de son mandat en 2020, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry et son équipe ne manqueront sans doute pas de lancer des affirmations sur la municipalité précédente, revisitant ainsi un peu l’histoire.

 

« Le marché couvert de la commune n’est pas aux normes, il va falloir le déplacer »

Labellisé « Marché de France » en 2010, le marché de Saint-Fargeau-Ponthierry est bien aux normes, sauf qu’il a depuis 2014 été laissé à l’abandon par la municipalité. Il ne faudrait pas que l’absence délibérée d’entretien et de travaux serve de prétexte et d’opportunité pour vendre les terrains les plus rentables de la commune, comme ce fut le cas pour l’ancienne mairie. L’enquête, menée actuellement auprès des commerçants, serait-elle les prémices d’une nouvelle opération main basse du BTP sur le cœur de ville qui donnerait l’occasion au promoteur BDM, ami du maire, d’avoir la mainmise sur les terrains occupés par le marché ?

« La sécurité sur la commune s’est fortement améliorée »

La population explose et l’insécurité progresse. Saint-Fargeau-Ponthierry se retrouve aujourd’hui dans le TOP 3 des communes de l’agglomération melunaise les plus insécures. Les effectifs de la police municipale, au nombre de sept agents jusqu’à fin 2013, ont été réduits à trois postes au début de la mandature. Aujourd’hui, après ce démantèlement, les agents sont rééquipés et leurs effectifs revenus à ce qu’ils étaient en 2013. Ajoutons à cela laxisme face au non-respect de la zone bleue installée en centre-ville par l’ancienne municipalité.

 

« Les impôts ont baissé grâce à nous »

Depuis le début du mandat, les impôts ont augmenté deux fois successivement, dès 2014 et en 2016. La baisse envisagée pour 2020, année des élections, ne compensera pas ces deux hausses. C’est donc une baisse relative à laquelle il faut s’attendre dans un simple but électoral.

 

« La municipalité n’est pas arrivée à faire ce qu’elle voulait car les élus d’opposition ont tout bloqué »

Les élus de l’opposition ont pleinement joué leur rôle, mettant en œuvre le mandat reçu des Féréopontains. Les blocages ont été enclenchés essentiellement à la suite des contrôles de légalité opérés par la préfecture. C’est le cas du PLU retoqué, des indemnités votées illégalement, ou du règlement intérieur du conseil municipal annulé par le préfet. Sans parler des décisions de justice obligeant le maire à respecter la loi sur la mise à disposition de salles ou sur le maintien des rubriques du journal municipal pour les élus d’opposition.

 

« La municipalité n’est pas arrivée à faire ce qu’elle voulait tellement la situation financière de la commune était catastrophique »

L’ancienne municipalité a laissé près d’un million d’euros au bilan de l’année 2013, dernière année de la mandature précédente. A l’époque, de vrais investissements étaient réalisés sur notre patrimoine, à ce jour quasi plus entretenu. Ce patrimoine communal est aujourd’hui bradé, et le vrai service public délaissé. Chacun peut le constater tous les jours et depuis cinq ans. Même l’audit réalisé à charge fin 2014, sans appel à concurrence, n’est pas arrivé à démontrer autre chose que les finances étaient « tendues », mais comme dans toutes les 36 000 communes de France.

 

D’ici 2020, on peut penser que des pansements seront posés en urgence sur les plus grosses plaies que connait notre commune pour tenter, le jour des élections, de faire oublier cette mandature qui restera la plus catastrophique de l’histoire communale.

2016-2018, population et santé malmenées

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De 2016 à 2018, la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry a poursuivi sa désinformation. Un nouvel épisode du feuilleton d’été de RPA avec une courte sélection.

 

L’ACCROISSEMENT ANNUEL DE LA POPULATION EST 3 FOIS MOINDRE DEPUIS 2014

(Journal municipal mars-avril 2017)

Pour masquer sa politique d’urbanisme à outrance, la municipalité s’autorise à falsifier les chiffres officiels de l’Insee. Elle affirme notamment qu’en 2016, Saint-Fargeau-Ponthierry comptait 14 122 habitants. Elle se targue d’une augmentation de 49 habitants par an depuis son installation en 2014, contre 142 habitants par an entre 1990 et 2014. Ce dernier chiffre est bon. Mais la municipalité ignore sans doute que l’Insee publie ses chiffres avec 2 ans de retard : la population de 2016 ne sera connue que le 1er janvier 2019 ! Impossible de faire référence à l’Insee pour calculer l’évolution de la population de 2014 à 2016.

Par contre, le maire et son équipe avouent 1 732 logements programmés en 6 ans soit près de 289 logements par an ! A chacun d’en déduire l’augmentation annuelle de la population sur cette période, et de la comparer avec les 142 habitants par an de la municipalité précédente.

 

Interrogé en conseil municipal le 15 mai 2017, le maire répond : « Je ne suis pas au courant ! » Nous sommes donc face à une manipulation grossière destinée à faire oublier l’urbanisation galopante et l’absence d’anticipation en termes d’équipement et de services.

 

LA MAISON LIBERALE DE SANTE EST UNE INITIATIVE DE LA MUNICIPALITE

Quelques médecins de la commune, ainsi que des paramédicaux, se sont regroupés dans ce qui est nommé une « Maison libérale de santé » grâce à un investissement de 600 000€ d’argent public !

Mais cette création dans l’espace public se fait sans aucune contrepartie en termes de services ni de liens véritables avec le centre municipal de santé. Pourtant la municipalité, trop contente de trouver une réalisation à mettre à son actif, se vante publiquement d’être à l’initiative de cet équipement.

 

Rappelons que le projet de santé de l’agglomération melunaise (CAMVS), voté en début d’année 2017, annonce la mise en place de la future maison libérale à Saint-Fargeau-Ponthierry en précisant bien que cette initiative est celle… d’un médecin de la commune ! Ce projet a été adopté par les élus de l’Agglo, dont l’adjointe à la santé de Saint-Fargea-Pontherry. Mais la municipalité n’en est plus à une contradiction près !

Détail, et non des moindres, le projet de la CAMVS ne mentionne pas le centre de santé féréopontain, le seul du département.

Il est donc compréhensible qu’il n’y ait pas d’approche d’un service public de santé dans cette maison libérale, comme par exemple la mise en place d’une permanence de soins pourtant tant attendue sur la ville.

Doit-on donc fin se préparer à ce que la municipalité réponde à l’avenir favorablement à toutes les demandes de praticien de la commune qui exigerait la même chose ?

Sixième épisode le 24 août :

Spécial fiction 2019-2020

 

A lire aussi :

2015, une nouvelle mairie sujette à caution

RPA poursuit son feuilleton d’été de RPA avec les meilleures fake News de 2015 de la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry

L’ANCIENNE MAIRIE DEVAIT ÊTRE DETRUITE POUR ETRE DEPLACEE

(Journal municipal spécial mars 2016)

L’évolution de l’ancienne mairie était nécessaire. Plusieurs projets d’urbanistes ont été présentés aux élus de l’ancienne mandature. Il était finalement décidé d’agrandir l’existant, avec une vraie salle des mariages sur l’arrière, la création d’un parking souterrain, la disparition des préfabriqués. Le tout était financé par un projet global d’agrandissement du cœur de ville prévoyant des logements à la place des préfabriqués. La mairie se renforçait au centre-ville. Seuls les services techniques devaient être déplacés.

 

LA NOUVELLE MAIRIE NE COÛTERA RIEN

(Conseil municipal du 8 février 2016)

En vendant à un ami promoteur les terrains municipaux deux fois moins cher que le prix du marché (200 euros le m²), ce sont 4,5 millions d’euros de recettes qui manquent à la commune. Cette somme aurait permis de réaliser par exemple le gymnase qui manque tant, où bien baisser réellement les impôts locaux. En achetant des bâtiments industriels surdimensionnés pour y installer la nouvelle mairie, il n’a été possible financièrement de n’en réhabiliter que les deux-tiers. Il manque donc un million d’euros pour rendre utilisable le dernier bâtiment qui reste une friche industrielle achetée pour rien.

 

RIEN N’A ETE FAIT PAR L’ANCIENNE MUNICIPALITE EN 19 ANS

Parmi les nombreuses réalisations, citons par exemple :

  • création de l’école Marie Curie, le lancement de celle de Moulin Clair
  • création de la maison de la petite enfance
  • installation d’espaces de jeux pour enfants et pour jeunes
  • achat et aménagement de la base de loisirs
  • préservation du patrimoine : réhabilitation des communs de Moulignon, des salles Leroy transformées en centre culturel des 26 Couleurs, réfections des églises, dont celle de Saint-Fargeau
  • agrandissement du FRPA, installation d’une maison de retraite médicalisée (Grand Pavois)
  • embauche de deux médecins généralistes au Centre de santé
  • aménagement de l’épicerie solidaire
  • sécurisation des carrefours (entrée de ville, Truffaut, la Saussaie) et des routes en général
  • création de la déchetterie
  • ouverture de deux zones d’activités économiques avec plus de 800 emplois créés sur la commune
  • création de 13 km de pistes et voies cyclables

 

La semaine prochaine, le cinquième épisode :

La pratique des Fake News de 2016 à 2018 !

 

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