2019, ce que pourrait affirmer la municipalité d’ici la fin de son mandat

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D’ici la fin de son mandat en 2020, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry et son équipe ne manqueront sans doute pas de lancer des affirmations sur la municipalité précédente, revisitant ainsi un peu l’histoire.

 

« Le marché couvert de la commune n’est pas aux normes, il va falloir le déplacer »

Labellisé « Marché de France » en 2010, le marché de Saint-Fargeau-Ponthierry est bien aux normes, sauf qu’il a depuis 2014 été laissé à l’abandon par la municipalité. Il ne faudrait pas que l’absence délibérée d’entretien et de travaux serve de prétexte et d’opportunité pour vendre les terrains les plus rentables de la commune, comme ce fut le cas pour l’ancienne mairie. L’enquête, menée actuellement auprès des commerçants, serait-elle les prémices d’une nouvelle opération main basse du BTP sur le cœur de ville qui donnerait l’occasion au promoteur BDM, ami du maire, d’avoir la mainmise sur les terrains occupés par le marché ?

« La sécurité sur la commune s’est fortement améliorée »

La population explose et l’insécurité progresse. Saint-Fargeau-Ponthierry se retrouve aujourd’hui dans le TOP 3 des communes de l’agglomération melunaise les plus insécures. Les effectifs de la police municipale, au nombre de sept agents jusqu’à fin 2013, ont été réduits à trois postes au début de la mandature. Aujourd’hui, après ce démantèlement, les agents sont rééquipés et leurs effectifs revenus à ce qu’ils étaient en 2013. Ajoutons à cela laxisme face au non-respect de la zone bleue installée en centre-ville par l’ancienne municipalité.

 

« Les impôts ont baissé grâce à nous »

Depuis le début du mandat, les impôts ont augmenté deux fois successivement, dès 2014 et en 2016. La baisse envisagée pour 2020, année des élections, ne compensera pas ces deux hausses. C’est donc une baisse relative à laquelle il faut s’attendre dans un simple but électoral.

 

« La municipalité n’est pas arrivée à faire ce qu’elle voulait car les élus d’opposition ont tout bloqué »

Les élus de l’opposition ont pleinement joué leur rôle, mettant en œuvre le mandat reçu des Féréopontains. Les blocages ont été enclenchés essentiellement à la suite des contrôles de légalité opérés par la préfecture. C’est le cas du PLU retoqué, des indemnités votées illégalement, ou du règlement intérieur du conseil municipal annulé par le préfet. Sans parler des décisions de justice obligeant le maire à respecter la loi sur la mise à disposition de salles ou sur le maintien des rubriques du journal municipal pour les élus d’opposition.

 

« La municipalité n’est pas arrivée à faire ce qu’elle voulait tellement la situation financière de la commune était catastrophique »

L’ancienne municipalité a laissé près d’un million d’euros au bilan de l’année 2013, dernière année de la mandature précédente. A l’époque, de vrais investissements étaient réalisés sur notre patrimoine, à ce jour quasi plus entretenu. Ce patrimoine communal est aujourd’hui bradé, et le vrai service public délaissé. Chacun peut le constater tous les jours et depuis cinq ans. Même l’audit réalisé à charge fin 2014, sans appel à concurrence, n’est pas arrivé à démontrer autre chose que les finances étaient « tendues », mais comme dans toutes les 36 000 communes de France.

 

D’ici 2020, on peut penser que des pansements seront posés en urgence sur les plus grosses plaies que connait notre commune pour tenter, le jour des élections, de faire oublier cette mandature qui restera la plus catastrophique de l’histoire communale.

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