2015, la manipulation de l’information érigée en mode de gouvernance

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RPA poursuit son feuilleton d’été de RPA sur les fausses informations de l’actuelle municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry avec les meilleures fake News de 2015.

 

LA LOI OBLIGEAIT SAINT-FARGEAU-PONTHIERRY A ENTRER
DANS L’AGGLOMERATION MELUNAISE, DÈS JANVIER 2016

(Conseil Municipal du 22 juin 2015)

Dès son élection la nouvelle municipalité n’a qu’un objectif : éliminer la Communauté de communes Seine-Ecole (CCSE), regroupant Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy, pour rejoindre la Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine (CAMVS).

Le regroupement était certes incontournable. Mais il n’était légalement obligatoire qu’à partir du 1er janvier 2017. Il aurait dû se réaliser par la fusion des deux intercommunalités, CCSE et CAMVS, et non par la dissolution de l’existant. Les deux communes n’ont eu d’autre choix que d’entrer séparément dans la CAMVS, avec un poids négligeable pour négocier les conditions.

Cette dissolution prématurée, choisie pour des raisons purement politiques, a des conséquences majeures pour notre commune, notamment financières. Elle prive par exemple Saint-Fargeau-Ponthierry de la fiscalité de l’entreprise Toys “R” Us (environ 600 000 euros par an). Cette somme tombe pour toujours dans l’escarcelle de la CAMVS sans quasiment aucune compensation. Au lieu de se précipiter, la municipalité aurait dû suivre la loi. Elle aurait reçu la totalité de cette fiscalité chaque année et pour toujours. Le maire et son équipe ont fait le choix délibéré d’en priver les contribuables féréopontains à chaque budget.

 

LA REGION ILE DE FRANCE OBLIGE L’URBANISATION DE TOUTE LA PLAINE DE TILLY

(Conseil Municipal du 2 février 2015)

 

Lors de la présentation du PADD (Projet d’aménagement et de développement durable) préparant la révision du PLU (Plan local d’urbanisme), la population découvre la volonté municipale d’urbaniser toute la plaine de Tilly, de l’autoroute jusqu’au cœur de hameau. Les élus de l’opposition et l’association ADET opposés à ce projet ont interrogé la majorité lors d’un conseil municipal. Réponse de l’adjointe à l’urbanisme : c’est la région Ile-de-France qui oblige, à travers le SDRIF (Schéma directeur de la région Ile-de-France), cette urbanisation.

Interpellé par l’ADET sur le sujet, le président de la région de l’époque a donné une réponse très claire : « Le SDRIF, approuvé le 27/12/2013, ne prescrit aucune obligation à urbaniser… » (Lettre du Président de la Région IDF du 4 décembre 2015).

Sous la pression, et du fait de l’incompatibilité avec la charte du PNR (Parc naturel régional du Gâtinais), la municipalité s’est trouvée obligée de faire marche arrière, partiellement d’abord, quasi totalement ensuite.

La semaine prochaine, le quatrième épisode :

La suite des meilleures Fake News de 2015 !

 

A lire aussi :

 

Les meilleures Fake News de 2014

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Suite du feuilleton d’été de RPA sur la chasse aux Fake News !

Ces fausses informations, sont le cœur de la communication de l’actuelle municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry.

« LE VOL DE DOSSIERS »

Au lendemain de son élection, Jérôme Guyard accuse : l’ancien maire serait parti en volant des dossiers de la commune et des ordinateurs. (Le Parisien du 4 avril 2014, La République du 9 juin 2014)

L’enquête de police a prouvé que tous les ordinateurs décrits dans l’inventaire étaient en place. Aucun matériel ni aucun dossier municipal n’avait disparu. Une fois l’accusation mensongère lancée, la nouvelle municipalité ne s’est plus plainte du moindre dossier ou matériel manquant. Elle se plaît même à critiquer les dossiers « réapparus » de l’ancienne municipalité !

 

« LES ABATTEMENTS FISCAUX DE 20% EN PLACE POUR LES FAMILLES ETAIENT ILLEGAUX »

CM du 29 septembre 2014

Voté en 1980, ce niveau d’abattement de la fiscalité locale était tout à fait légal (Code général des impôts).

En revanche, la décision de la nouvelle municipalité de passer de 20% d’abattement à 15% (décision du CM du 29/09/2014) est bien un choix qui a provoqué une hausse immédiate de la fiscalité des ménages dès 2015 et ce contrairement aux engagements pris pendant la campagne électorale.

 

« L’ANCIENNE MUNICIPALITE AVAIT PREVU D’INSTALLER
UNE BOULANGERIE INDUSTRIELLE EN ENTREE DE VILLE »

Journal municipal de septembre 2014

L’ancienne municipalité a toujours refusé l’installation de grandes surfaces, déjà omniprésentes aux environs. Elle avait fait le choix de défendre les commerces de centre-ville et de développer ceux des hameaux (épiceries à Moulignon et Jonville). D’où l’aide à l’installation d’une boulangerie artisanale au cœur du hameau de Moulignon par un enfant de la ville.

Ce jeune a dû renoncer à son projet après l’accord donné, par la nouvelle équipe municipale, à l’installation d’une boulangerie industrielle à l’emplacement qui était destiné initialement à une enseigne de surgelés.

(Plus de détail sur notre site « Boulangerie industrielle : rétablir la vérité » )

 

« UNE TOUR DE 17 ETAGES ETAIT PREVUE AUX BORDS DE SEINE »

Journal municipal de juin 2014 et septembre 2014

En 2012, afin de réhabiliter les friches des bords de Seine, un appel à projet à des architectes urbanistes a débouché sur cinq propositions. Un des candidats a effectivement présenté un projet intégrant une tour. Mais les cinq projets présentés, ne correspondant pas à la vision de la municipalité de l’époque, ont tous été rejetés. Cette remise à plat a entraîné en 2013 une convention avec le groupement de promoteurs CDU qui devait rendre un projet pour juin 2014 (délibération du CM du 13 décembre 2013). Cette convention a été annulée par la nouvelle municipalité… une annulation qui coûte très cher à la collectivité.

 

La semaine prochaine, le troisième épisode :

les meilleures Fake News de 2015 !

 

A lire aussi :

La chasse aux Fake News !

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RPA lance son feuilleton de l’été… La chasse aux Fake News !

Ces fausses informations sont devenues un vrai problème de société. Le législateur s’en est enfin emparé car il en a mesuré le danger. Elles mettent en péril le bon fonctionnement démocratique de notre société. La loi, encore en débat, ciblera les périodes électorales. Mais depuis longtemps, certains en ont fait leur principale méthode de gouvernance une fois installés au pouvoir.

L’actuelle municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry a su manier la désinformation lors de la campagne municipale de 2014. Elle en a mesuré le résultat et en a fait son axe principal de communication.

Cet été, RPA vous décrypte les plus édifiantes Fake News féréopontaines et vous donne les éléments de preuve. Une manière de souligner le mensonge érigé en mode de gouvernance.

 

Episode 1 : les Fake News de l’équipe Guyard de 2013 à 2014

 

« L’ANCIEN MAIRE S’EST FAIT PAYER SES TRAVAUX CHEZ LUI PAR DES PROMOTEURS »

Campagne municipale de 2014

Une fois le prêt de sa résidence principale remboursé, l’ancien maire en place en 2014 a repris un prêt personnel de 12 ans pour financer un agrandissement avec permis de construire accordé après avis des bâtiments de France. (Prêt Crédit Agricole sur 12 ans contracté en 2010).

 

« SAINT-FARGEAU-PONTHIERRY ETAIT EN FAILLITE FINANCIERE »

Campagne municipale de 2014

La municipalité en place de 1995 à 2014 a terminé l’année 2013 avec un excédent de près d’1 million d’euros (voir compte administratif voté au CM du 28 avril 2014 par la nouvelle municipalité). La nouvelle majorité a été bien contente de trouver cet excédent !

 

« LES IMPÔTS ONT EXPLOSE LORS DE LA DERNIERE MANDATURE »

Campagne municipale de 2014

Depuis 2001, et pendant 12 ans, les taxes locales, les seuls impôts maîtrisés par la commune, n’ont pas augmenté. 12 ans de stabilité ! (Voir déclaration par la nouvelle adjointe aux finances lors du CM du 28 avril 2014)

 

La semaine prochaine, le deuxième épisode :

les Fake News de 2014

A votre santé !

 

Plus de 2 000 Féréopontains se retrouvent sans médecin ! La situation est grave et la question de la santé pour les Féréopontains devrait être une priorité pour la municipalité.

Certes, elle tente de prendre des initiatives. Mais elles ne sont ni adaptées à la situation, ni à la hauteur des enjeux de notre commune.

Le projet de santé, mis au vote lors du conseil municipal du 11 juin, en témoigne : un document essentiellement technique sans aucun effet sur la politique de santé nécessaire à notre commune.

Le premier projet de santé, réalisé par la précédente équipe municipale en 2011, avait permis l’embauche de deux médecins généralistes au centre de santé. Le projet de 2018, qui prend sa suite, n’apporte aucune réponse aux problèmes posés, ni aucune vision pour l’avenir.

 

Pourtant, Saint-Fargeau-Ponthierry dispose du seul centre de santé de Seine-et-Marne ! La municipalité aurait pu continuer à valoriser et développer ce magnifique outil au service des Féréopontains. Mais ce n’est pas sa priorité.

Depuis quatre ans, chacun a pu observer une réelle dégradation du service rendu : disparition de certaines consultations, standard inaccessible, absence d’investissement, et un laisser-aller dans la gestion qui a pour conséquence le doublement du déficit en quelques années.

 

A côté du centre de santé s’est installée la maison médicale libérale pour répondre aux besoins des médecins qui en sont à l’origine. Elle a le mérite d’exister. Mais elle ne fait en réalité que regrouper des praticiens déjà existants sur la commune. Elle n’apporte surtout aucune amélioration de l’existant pour les patients actuels ou pour ceux qui arrivent massivement sur la commune.

 

600 000 euros d’argent public ont été consacrés à la réalisation de la maison libérale. Pour certains c’est beaucoup trop, en raison notamment de l’absence de services supplémentaires pour la population. Mais pour d’autres ce n’est pas suffisant pour en faire réellement un outil attractif pour des praticiens.

Pourtant, avec cette même dépense, il y avait tellement mieux à faire pour la santé sur la ville que ce qui est proposé. Il suffit pour cela d’observer les initiatives prises par les communes voisines, et ce quelle que soit la gouvernance politique, que ce soit à Savigny-le-Temple ou bien à Dammarie-les-Lys.

 

Les élus d’opposition du groupe « Transition » et l’association RPA, prenant la question de la santé comme essentielle pour la qualité de vie des habitants, organiseront, dès la rentrée, une réunion publique préparée en lien étroit avec la population.

 

L’objectif est de mettre en avant des expériences prises par d’autres communes et de présenter les réponses possibles pour Saint-Fargeau-Ponthierry.

Vous cherchez le lavoir de Tilly ?

 

Il est décrit par le Parc naturel régional du Gâtinais français comme le lavoir « le plus original » du Gâtinais. Dans son Guide des promenades et randonnées, le PNR rappelle que le lavoir de Tilly est cité dans les écrits « dès 1889 ».

Les Féréopontains le connaissent bien. Et les habitants de Tilly y sont particulièrement attachés. Ce lavoir est un élément essentiel du patrimoine de la commune et participe au caractère du hameau.

 

Mais aujourd’hui, l’unique lavoir circulaire de Seine-et-Marne est devenu inaccessible !

 

Lavoir de Tilly sous la végétation / 23 juin 2018 © RPA

Exemple ce samedi 23 juin. Les sentiers balisés sont impraticables. Il faut être équipé, chausser les bottes pour accéder au lavoir et traverser la jungle des orties. Plus aucune trace de l’emplacement de la source, noyée dans une végétation qui a depuis longtemps repris le pouvoir. L’eau contourne le lavoir jusqu’à en saper le mur.

Même si d’aventureux promeneurs dégagent les feuilles qui obstruent le bassin circulaire et le petit bassin extérieur… c’est la déception et la colère de voir ce superbe site totalement abandonné.

Le cadre de vie n’intéresse pas la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry. On le savait. Mais la préservation du patrimoine n’est, à l’évidence, pas une priorité non plus pour elle !

 

 L’abandon du lavoir de Tilly donne une très mauvaise image de la commune.

Et il montre un réel mépris pour le hameau et ses habitants.

 

Lavoir de Tilly en 2012

Lavoir de Tilly en 2012 © RPA

Saint-Fargeau : un permis de construire qui interroge

 

De nombreux habitants de Saint-Fargeau ont découvert récemment un permis de construire qui remet directement en cause leur cadre de vie : un immeuble imposant en bout d’impasse, devant des pavillons isolés, dans une zone totalement pavillonnaire. Ce permis a été accordé à quelques semaines de la date prévue pour l’adoption du nouveau PLU.

Ces riverains ont donc de quoi s’interroger et d’en vouloir à la municipalité.

L’adjointe à l’urbanisme, soutenue par le maire, prétend ne pas avoir pu s’opposer au projet. C’est faux. Elle le pouvait. Ou alors elle ne connaît pas la loi. Ce qui, du coup, pose question sur sa capacité à assurer son mandat.

La loi (article L424-1 du code de l’urbanisme) prévoit qu’en période de révision du PLU (et dans notre commune, nous y sommes), un sursis à statuer peut être délivré sous certaines conditions.

Ces conditions étaient réunies dans ce cas précis.

L’adjointe à l’urbanisme pouvait donc attendre, jusqu’à deux ans, pour délivrer ce permis.

Elle aurait dû le faire et attendre l’adoption du nouveau PLU. Elle aurait ainsi pu répondre favorablement aux habitants concernés et leur assurer un cadre de vie conforme à ce qu’ils étaient venus chercher ici.

L’adjointe à l’urbanisme connaissait-elle cette loi, ou a-t-elle refusé en connaissance de cause ? Et, si tel est le cas, pourquoi ? Doit-on alors se poser la question de savoir si la décision, validée par le maire, a été prise pour satisfaire des intérêts autres que ceux des Féréopontains ?

Des réponses s’imposent au plus vite…. Pour lever toute ambiguïté.

Le PLU a du plomb dans l’aile !

 

Le 26 juin devait se tenir un conseil municipal spécialement consacré à la présentation du nouveau Plan local d’urbanisme (PLU). Ce conseil vient d’être annulé. L’approbation de ce PLU ne devrait donc avoir lieu que le lundi 17 septembre 2018… peut-être !

Rappelons que la première version du PLU, approuvée par la majorité municipale (l’opposition ayant voté contre) au conseil municipal du 30 janvier 2017, a été annulée par le Préfet. Les nombreuses illégalités du projet, dont le seul but est de permettre l’accélération de l’urbanisation de notre commune, ont été mises en avant.

De très nombreux habitants, ainsi que les élus du groupe « Transition » et l’association RPA, ont dénoncé, lors de l’enquête publique, la vision dangereuse pour notre ville. Mais les élus de la majorité et le maire ne les ont ni écoutés, ni entendus.

La municipalité a donc été contrainte d’annuler son projet et de revoir sa copie.

Le PLU détermine l’avenir de notre commune à partir de la vision de l’équipe municipale en place. Sa seconde version n’a fait l’objet d’aucune commission d’urbanisme ni de débat public. Les défauts de la première mouture, à quelques détails près, ont été reproduits.

Cet entêtement de la municipalité a une nouvelle fois mobilisé les Féréopontains à l’occasion de l’enquête publique, afin d’éviter le pire.

Un PLU retardé, et des permis accordés à la hâte

 

C’est donc le 11 juin, devant un public nombreux, que le maire a dû annoncer, non sans mal, que la délibération consacrée au PLU était reportée au… 17 septembre.

L’avis du commissaire enquêteur, sans doute avec de très fortes réserves, expliquerait l’impossibilité de faire voter le PLU dans les délais prévus.

Pendant ce temps, la municipalité se presse de délivrer des permis de construire avant l’adoption du nouveau PLU.

Il en est ainsi du permis accordé pour un immeuble collectif au fond d’une impasse de Saint-Fargeau, signé à la hâte, alors que la loi permet d’opposer un sursis à statuer, sachant que le nouveau PLU a un impact sur cette zone !

Il y a sûrement des bénéficiaires à cette précipitation. Mais ce ne sont pas les riverains du projet qui doivent subir l’inconséquence de décisions municipales dont les motivations ne sont pas dans l’intérêt des Féréopontains.

Rendez-vous au conseil municipal du 17 septembre,

décisif pour l’avenir de notre commune et le bien-être des Féréopontains.

Quelle sécurité dans notre commune ?

 

La dernière réunion thématique organisée par le maire le 1er juin dernier avait pour objet la sécurité.

Une dizaine d’habitants seulement étaient présents, en plus des employés municipaux, des élus de la majorité et de leurs conjoints appelés pour faire nombre !

 

Dans son discours, le maire s’est vanté d’être le « grand faitout » : « J’ai tout fait et rien ne se faisait avant ».

Doit-on rappeler que la police intercommunale était constituée de 7 postes en 2014 ? Elle a été réduite à 3 policiers dès 2015. Aujourd’hui, elle retrouve tout juste le niveau d’effectifs de 2014.

 

Lors de cette réunion, il aurait pu faire un bilan de la situation. Mais il s’est abstenu vu qu’il ne lui est pas favorable tant la situation s’est dégradée depuis son arrivée aux commandes de la ville.

Sur l’Agglomération melunaise, Saint-Fargeau-Ponthierry est aujourd’hui à la 4ème place pour les coups et blessures, 4ème pour les dégradations, 4ème pour les vols sur les particuliers, 3ème pour les cambriolages et 1ère pour les vols à main armée.

 

Pourtant, depuis 2014, la ville s’est engagée dans le tout sécuritaire avec notamment la multiplication des caméras de vidéo-surveillance, l’instauration de voisins vigilants…

Demain, c’est une police des transports en commun qui va être déployée.

Pour quels résultats ? Aucune évaluation de ces dispositifs n’a jamais été donnée, malgré les demandes des élus de l’opposition.

On comprend pourquoi le maire n’a pas osé parler de tout cela lors de sa réunion de campagne thématique du 1er juin.

La question de la sécurité est une question sérieuse. Elle mérite mieux que des décisions à l’emporte-pièce qui, on le voit, ne mènent à rien sinon à surfer sur les peurs.

 

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