Des écoles à l’abandon

A Saint-Fargeau-Ponthierry, les bâtiments publics sont restés six ans sans entretien.

Résultat : des plaques du plafond de l’école maternelle des Grands Cèdres se sont effondrées.

Cela s’est passé dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 mai.

Alertés immédiatement à l’ouverture de l’école, les services municipaux et les élus ont pris des dispositions en urgence pour préserver la sécurité des élèves et des personnels, enseignants et Atsem.

L’école a été fermée. Les élèves et les personnels ont été accueillis dans l’école élémentaire des Grands Cèdres.

Des problèmes d’étanchéité connus

Ces dernières années, aucuns travaux d’entretien n’ont été réalisés dans les écoles. A la maternelle des Grands Cèdres, l’étanchéité du toit terrasse était à refaire. Faute de s’en être occupé, les pluies successives ont fini par faire leur œuvre. Les infiltrations continues ont gorgé d’eau les plafonds des classes qui ont fini par céder. Ces détériorations exposent aussi le bâtiment à des risques électriques.

L’ancien maire Jérôme Guyard était au courant de ces problèmes d’étanchéité. Il a été alerté, notamment par l’équipe enseignante. Mais il n’a pas jugé utile d’engager les travaux, laissant planer le risque que le plafond se détériore et qu’il tombe dans les classes.

Heureusement, cela s’est passé dans la nuit, en dehors des heures de classe.

Des problèmes qui touchent tous les bâtiments municipaux

Le patrimoine de la commune n’a pas été entretenu pendant six ans. Dans les écoles, le constat est alarmant. L’audit mené par la municipalité le confirme. L’accueil correct des enfants n’est pas assuré. Problème de sécurité, d’hygiène des locaux, des toilettes jamais entretenues…

De gros chantiers sont donc nécessaires, prioritairement sur les écoles. Ils vont être engagés rapidement, et menés sur deux à trois ans.

Mais le reste des bâtiments municipaux sont aussi mal en point. Ils sont surveillés et vont nécessiter d’importants travaux.

L’état des écoles est symptomatique de l’ensemble de la commune. Mais la municipalité a pris le problème à bras le corps et agit pour le bien-être de tous les Féréopontains.

© RPA
© RPA

En hommage à Samuel Paty, en soutien aux enseignantes et aux enseignants

En hommage à Samuel Paty,

En soutien aux enseignantes et aux enseignants qui liront ce texte ce lundi,

En accompagnement des élèves qui l’écouteront,

En communion avec toute la communauté éducative qui observera une minute de silence,

Voici la lettre de Jean Jaurès aux institutrices et instituteurs écrite en 1888.

Pour que l’école continue à être le lieu de toutes les connaissances, de l’apprentissage de la tolérance, de l’éveil de la curiosité et de la construction de l’esprit critique.

Aux instituteurs et institutrices

Jean Jaurès. La Dépêche – 15 janvier 1888

« Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire et à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de toutes nos misères : l’égoïsme aux formes multiples; quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse.

Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l’instinct, et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c’est par lui que nous triompherons du mal, de l’obscurité et de la mort.

Eh quoi ! Tout cela à des enfants ! Oui, tout cela, si vous ne voulez pas fabriquer simplement des machines à épeler. Je sais bien quelles sont les difficultés de la tâche. Vous gardez vos écoliers peu d’années et ils ne sont point toujours assidus, surtout à la campagne. Ils oublient l’été le peu qu’ils ont appris l’hiver. Ils font souvent, au sortir de l’école, des rechutes profondes d’ignorance et de paresse d’esprit, et je plaindrais ceux d’entre vous qui ont pour l’éducation des enfants du peuple une grande ambition, si cette grande ambition ne supposait un grand courage.

J’entends dire, il est vrai : A quoi bon exiger tant de l’école ? Est-ce que la vie elle-même n’est pas une grande institutrice ? Est-ce que, par exemple, au contact d’une démocratie ardente, l’enfant devenu adulte ne comprendra point de lui-même les idées de travail, d’égalité, de justice, de dignité humaine qui sont la démocratie elle-même ? Je le veux bien, quoiqu’il y ait encore dans notre société, qu’on dit agitée, bien des épaisseurs dormantes où croupissent les esprits. Mais autre chose est de faire, tout d’abord, amitié avec la démocratie par l’intelligence ou par la passion. La vie peut mêler, dans l’âme de l’homme, à l’idée de justice tardivement éveillée une saveur amère d’orgueil blessé ou de misère subite, un ressentiment et une souffrance.

Pourquoi ne pas offrir la justice à des cœurs tout neufs ? Il faut que toutes nos idées soient comme imprégnées d’enfance, c’est-à-dire de générosité pure et de sérénité.

Comment donnerez-vous à l’école primaire l’éducation si haute que j’ai indiquée ? Il y a deux moyens. Il faut d’abord que vous appreniez aux enfants à lire avec une facilité absolue, de telle sorte qu’ils ne puissent plus oublier de la vie et que, dans n’importe quel livre, leur œil ne s’arrête à aucun obstacle. Savoir lire vraiment sans hésitation, comme nous lisons vous et moi, c’est la clef de tout. Est-ce savoir lire que de déchiffrer péniblement un article de journal, comme les érudits déchiffrent un grimoire ?

J’ai vu, l’autre jour, un directeur très intelligent d’une école de Belleville, qui me disait : « Ce n’est pas seulement à la campagne qu’on ne sait lire qu’à peu près, c’est-à-dire point du tout ; à Paris même, j’en ai qui quittent l’école sans que je puisse affirmer qu’ils savent lire. » Vous ne devez pas lâcher vos écoliers, vous ne devez pas, si je puis dire, les appliquer à autre chose tant qu’ils ne seront point par la lecture aisée en relation familière avec la pensée humaine.

Qu’importent vraiment à côté de cela quelques fautes d’orthographe de plus ou de moins, ou quelques erreurs de système métrique ? Ce sont des vétilles dont vos programmes, qui manquent absolument de proportion, font l’essentiel. J’en veux mortellement à ce certificat d’études primaires qui exagère encore ce vice secret des programmes. Quel système déplorable nous avons en France avec ces examens à tous les degrés qui suppriment l’initiative du maître et aussi la bonne foi de l’enseignement, en sacrifiant la réalité à l’apparence ! Mon inspection serait bientôt faite dans une école. Je ferais lire les écoliers, et c’est là-dessus seulement que je jugerais le maître.

Sachant bien lire, l’écolier, qui est très curieux, aurait bien vite, avec sept ou huit livres choisis, une idée, très générale il est vrai, mais très haute de l’histoire de l’espèce humaine, de la structure du monde, de l’histoire propre de la terre dans le monde, du rôle propre de la France dans l’humanité. Le maître doit intervenir pour aider ce premier travail de l’esprit ; il n’est pas nécessaire qu’il dise beaucoup, qu’il fasse de longues leçons ; il suffit que tous les détails qu’il leur donnera concourent nettement à un tableau d’ensemble.

De ce que l’on sait de l’homme primitif à l’homme d’aujourd’hui, quelle prodigieuse transformation ! et comme il est aisé à l’instituteur, en quelques traits, de faire sentir à l’enfant l’oeuvre des siècles, de lui faire mesurer l’effort inouï de la pensée humaine !

Seulement, pour cela, il faut que le maître lui-même soit tout pénétré de ce qu’il enseigne. Il ne faut pas qu’il récite le soir ce qu’il a appris le matin ; il faut, par exemple, qu’il se soit fait en silence une idée claire du ciel, du mouvement des astres ; il faut qu’il se soit émerveillé tout bas de l’esprit humain, qui, trompé par les yeux, a pris tout d’abord le ciel pour une voûte solide et basse, puis a deviné l’infini de l’espace et a suivi dans cet infini la route précise des planètes et des soleils ; alors, et alors seulement, lorsque, par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d’une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants, à la première occasion, la lumière et l’émotion de son esprit.

Ah ! sans doute, avec la fatigue écrasante de l’école, il vous est mal aisé de vous ressaisir; mais il suffit d’une demi-heure par jour pour maintenir la pensée à sa hauteur et pour ne pas verser dans l’ornière du métier. Vous serez plus que payés de votre peine, car vous sentirez la vie de l’intelligence s’éveiller autour de vous. Il ne faut pas croire que ce soit proportionner l’enseignement aux enfants que de le rapetisser.

Les enfants ont une curiosité illimitée, et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde. Il y a un fait que les philosophes expliquent différemment suivant les systèmes, mais qui est indéniable : « Les enfants ont en eux des germes, des commencements d’idée. » Voyez avec quelle facilité ils distinguent le bien du mal, touchant ainsi aux deux pôles du monde ; leur âme recèle des trésors à fleur de terre : il suffit de gratter un peu pour les mettre à jour. Il ne faut donc pas craindre de leur parler avec sérieux, simplicité et grandeur. Je dis donc aux maîtres pour me résumer, lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs.

Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et ce jour-là bien des choses changeront. »

Préparer le déconfinement des élèves de Saint-Fargeau-Ponthierry

« Le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai ». C’était ce lundi 13 avril. Le président de la République a officialisé la prolongation du confinement pour permettre de continuer à lutter contre la propagation du coronavirus.

Dans le même temps, Emmanuel Macron a annoncé que les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriraient « progressivement » à partir du 11 mai. Le ministre de l’Education nationale a déjà assuré que « tout le monde ne rentrera pas au même moment ». Le retour pourrait se faire par « petits groupes. » Cela implique « qu’on n’aura pas les mêmes âges qui rentreront au même moment à l’école ».

Si les modalités de reprise des cours ne sont donc pas encore connues, il est indispensable, localement, d’anticiper les scénarios possibles.

A Saint-Fargeau-Ponthierry, une attention particulière doit être portée sur l’organisation de cette reprise des cours dans les écoles de la commune.

Toutes les parties prenantes doivent être associées : les directrices et directeurs d’écoles, mais également tout le corps enseignant, les parents d’élèves, les Atsem des écoles, les intervenants du périscolaire, la restauration scolaire…

Tout ceci doit évidemment être fait sous l’autorité et en concertation avec les services de l’Education nationale. Mais dans cette situation inédite, la mairie est aussi un acteur majeur de cette réflexion pour réussir, localement, le plan de reprise des cours et harmoniser les impératifs de chacune des parties, impératifs pédagogiques ou logistiques.

Dans les écoles, la vigilance de chacun doit être totale pour que le retour en classe de nos enfants et élèves se fasse dans des conditions sanitaires optimales permettant un cadre pédagogique solide pour tous.

Profitons-en, ici, pour saluer le travail et l’engagement des parents et des enseignants pendant le confinement. Ils prennent activement leur part. pour essayer de limiter les effets inégalitaires de cette rupture pédagogique et de lien social.

Une rentrée périlleuse pour nos collégiens

Lundi 2 septembre, plus de 920 collégiens vont reprendre le chemin des cours. Direction : le collège François Villon. Ils savent déjà que leur année va être compliquée. Et ce n’est pas pour que des raisons scolaires. Non. Ce sont surtout les conditions d’accueil qui les inquiètent. Il va falloir se serrer, le collège n’étant pas prévu pour accueillir autant d’élèves. C’est le résultat de la frénésie immobilière que notre commune subit depuis cinq ans et l’absence totale d’anticipation des conséquences de cette arrivée massive de population.

Des locaux sous dimensionnés

Alors on improvise.

Avec des Algéco. Certains collégiens les ont déjà expérimentés l’an dernier. On ne peut pas dire que ce fut avec bonheur. Ces Algéco devaient être provisoires. Au rythme où vont les choses, il est fort probable qu’ils deviennent pérennes.

Avec un nouveau bâtiment modulaire. Les effectifs augmentant d’année en année, il doit être opérationnel en fin d’année. Neuf classes pourront ouvrir. Mais elles sont promises pour la Toussaint. Quid du fonctionnement pédagogique d’ici là ? Les personnels du collège, en difficulté devant ces conditions de travail, vont devoir s’adapter et faire preuve d’imagination, et les collégiens de patience. Une première organisation des cours sera mise en place lundi. Pour devoir être chamboulée en cours de trimestre. Après les vacances de la Toussaint ? Plus tard ? Le flou est total.

Une restauration scolaire devenue inadaptée.

Autre difficulté, la restauration scolaire. Le self du collège n’est absolument pas dimensionné pour assurer les repas aux demi-pensionnaires. A moins de multiplier les services et laisser des enfants déjeuner tardivement. Les collégiens de 6e et de 5e iront donc manger à tour de rôle à la cantine de l’école Marie Curie. Ils seront 80 élèves à faire la navette chaque jour. Près de 500 élèves iront donc manger de l’autre côté de la rue tous les six jours. Un vrai casse-tête pour le personnel et pour les élèves. Sans compter les perturbations générées à l’école Marie Curie. A savoir que les 80 élèves seront accompagnés par deux adultes. Au mois de juin, le maire a suggéré que ce soient des parents qui prennent en charge cet accompagnement ! Absurde !

Et le pire est à venir

Au niveau des effectifs. La rentrée 2020 ne sera guère mieux. Plus de 1000 élèves feront leur rentrée à François Villon. Autant dire que les conditions de vie seront peu propices à la sérénité des adolescents, même si un nouvel espace de restauration provisoire doit voir le jour pour la rentrée 2020, ainsi que des locaux en plus pour la vie scolaire.

Au niveau du choix d’implantation du nouveau collège. Faute d’avoir réfléchi en amont, le choix de l’implanter en face de François Villon est une aberration. L’idée d’avoir une cité de collégiens de 1 600 élèves dans un quartier inadapté à cet accueil n’est le fruit que de l’improvisation. Il faut impérativement revenir sur cette décision et trouver, dans la ville, un lieu mieux adapté pour le nouveau collège.

Quoiqu’il en soit, le nouveau collège n’étant pas près de sortir de terre, la densification des effectifs à venir n’augure rien de bon pour une scolarité apaisée des élèves féréopontains et pringiaciens.

Ce n’est pas la multiplication des programmes immobiliers prévus par la municipalité qui va arranger les choses. Mais c’est vrai que ce n’est pas grave… « Je construis d’abord et je réfléchis ensuite aux infrastructures et équipements publics ». C’est la devise du maire de Saint-Fargeau-Ponthierry, qui est également conseiller départemental, et donc doublement responsable de cette situation qui aurait pu être évitée. Sa fuite en avant, au seul bénéfice de ses amis promoteurs, pèsera longtemps sur le devenir de notre commune. Les conséquences de l’incurie de la majorité municipale devront être gérées par ses successeurs. Il est temps de mettre fin à ce mandat catastrophique.

Le redressement de Saint-Fargeau-Ponthierry est possible. Un autre cap est indispensable.

Collège – Les modulaires en chantier © RPA

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Un nouveau collège à Saint-Fargeau-Ponthierry : les familles ont été entendues !

Un nouveau collège va voir le jour à Saint-Fargeau-Ponthierry. Le conseil départemental a finalement pris la seule décision qui s’imposait. Après bien des tergiversations et malgré la frilosité du maire Jérôme Guyard à faire valoir l’intérêt de la commune, les familles ont maintenant l’assurance que leur enfant sera scolarisé sur un collège de proximité.

Cela n’a pas été sans peine. Il aura fallu l’obstination des enseignants, des parents d’élèves et la mobilisation des Féréopontains pour qu’enfin, leur intérêt soit entendu. Qu’ils en soient tous remerciés.

Ce deuxième collège, implanté sur la commune, était également la position défendue par les élus de l’opposition du groupe « Transition ». La motion déposée en conseil municipal, les bulletins d’information, la pétition signée par les Féréopontains, ont participé à cette décision. L’essentiel des effectifs du futur collège venant de Saint-Fargeau-Ponthierry et de Pringy, il n’y avait aucune justification de le positionner hors de notre bassin de vie.

Rien n’était gagné

L’hypothèse que ce nouveau collège soit implanté à Dammarie-les-Lys a longtemps tenu la corde. Elle a même été savamment relayée par le maire, avouant ainsi son incapacité à défendre la commune.

Rappelons que si un nouvel établissement est devenu nécessaire, c’est que les effectifs du collège François Villon n’ont cessé d’augmenter depuis 2015 avec une progression de 4% par an, là où la hausse n’était que de 1% chaque année au cours de la décennie précédente.

Mais pire, dès 2017, l’augmentation a atteint plus 14% en un an. Du jamais vu. C’est la résultante de la sur-urbanisation voulue par le maire et ses colistiers. Depuis quatre ans, le triplement des constructions accordées par l’équipe en place à eu pour conséquence l’arrivée massive des enfants des nouveaux habitants.

On construit et on réfléchit ensuite aux infrastructures

C’est la méthode de la municipalité. D’où la précipitation affichée pour réparer les fruits d’une improvisation. Le collège verra le jour. En attendant, ce sont plus de 1 000 collégiens qui vont s’entasser à François Villon. Il a fallu pour cela construire des bâtiments modulaires dans l’urgence.

Reste un problème majeur : l’implantation du futur établissement. On nous annonce fièrement qu’il sera en face du collège actuel, rue Emile Filée, et que tout est prévu pour « les flux de circulation », avec une « gare routière » pour un « projet de desserte globale ». Beaucoup d’annonces.

Sauf que, comme à l’accoutumée, rien n’est prévu. Le PLU voté il y a neuf mois ne prévoit aucun emplacement pour ce nouveau collège, ni aucune réserve pour les aménagements routiers. Autre écueil du choix de la rue Emile Filée : construire ce nouveau collège face au collège François Villon aura pour conséquence de concentrer plus de 1 500 adolescents dans un même lieu, juste séparé par une rue. C’est un non-sens.

Un projet à améliorer

Il est donc urgent de réfléchir au meilleur site de la commune pour implanter ce nouvel établissement. Fidèles à leur volonté d’être dans une opposition constructive, les élus du groupe Transition demandent qu’une commission se réunisse au plus vite. Rassemblant parents, enseignants, services de l’Education nationale et du département, ainsi que les élus de tous bords de Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy, cette commission devra trouver les meilleures conditions possibles d’enseignement pour les collégiens actuels et ceux à venir.

Saint-Fargeau-Ponthierry : faire les bons choix pour nos collégiens

Avec le triplement du rythme des constructions accordées depuis quatre ans, de plus en plus d’enfants doivent être scolarisés à Saint-Fargeau-Ponthierry.

Conséquence, les effectifs du collège François Villon explosent : 769 en 2017, 879 en 2018, 913 en 2019. 1 100 prévus en 2020.

Il est impossible d’accueillir plus de 1 000 élèves dans un collège dont la capacité maximum est de 800. C’est contraire aux bonnes conditions de vie.

Un deuxième collège s’impose.

Contrairement au choix du conseil départemental de l’implanter à Dammarie-les-Lys, il doit se faire à proximité, soit sur notre commune, soit sur Pringy.

En attendant, il faut pouvoir accueillir les collégiens dans de bonnes conditions. Les concentrer sur les locaux du seul collège François Villon n’est pas tenable.

Les signataires de cette pétition demandent donc :

  • Que puisse être enfin étudiée une réponse alternative à cette concentration de 1 000 adolescents au sein des mêmes locaux.
  • Que le futur collège soit impérativement implanté soit à Saint-Fargeau-Ponthierry, soit sur Pringy.

Signer la pétition

Une rentrée scolaire en surcharge

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La rentrée scolaire sur Saint-Fargeau-Ponthierry se fera-t-elle dans les meilleures conditions pour les élèves et les parents ? Une semaine avant la date fatidique, on est en droit d’en douter.

La folie immobilière en cours sur notre commune fait peser une pression démographique sur les établissements. Certains se retrouvent contraints d’improviser des solutions pour accueillir tout le monde, faute d’anticipation de la municipalité et de vraies données actualisées sur les effectifs.

La plus grosse part de cette augmentation pèse sur le collège François Villon, qui connaît sa rentrée la plus chargée depuis des décennies. De 780 élèves en 2017-2018, il passe à plus de 880 cette année. Plus de 100 élèves en un an ! Plus de 12% d’augmentation. Du jamais vu ! D’où la nécessité de créer quatre sections supplémentaires. De 29 sections l’an dernier, le collège en compte désormais 34.

Cette augmentation ne va pas sans poser des problèmes.

Des salles dédiées à des TP ont été réquisitionnées. Le foyer des élèves doit aussi être récupéré. Des bâtiments préfabriqués ont été installés pour accueillir certaines classes. Sans parler de la capacité d’accueil de la restauration scolaire, déjà sous tension. Le nombre de demi-pensionnaires augmentant, le temps du repas se fera sous pression, obligeant les élèves à prendre le minimum de temps pour déjeuner.

La pression sur le travail des agents du collège (restauration, ménage, intendance, secrétariat), ainsi que sur les enseignants et les assistants d’éducation, va s’accentuer. Elle était déjà forte l’an dernier, les personnels ayant dû faire face à des conditions de travail bien peu sereines.

Faut-il aussi s’inquiéter pour le transport scolaire ? Les rotations de bus ont-elles été anticipées et calibrées à hauteur des nouveaux effectifs du collège ? Les dysfonctionnements rencontrés l’an dernier seront-ils résolus ? Un transport scolaire serein, un accueil dans l’établissement détendu, une restauration sans stress, sont les clés des conditions les meilleures pour une scolarité apaisée et bénéfique pour les apprentissages.

 

Le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry, également conseiller départemental – et donc responsable des conditions d’accueil des collégiens – entend-il les alertes des parents d’élèves ? D’autant que cette inflation démographique va s’amplifier à la rentrée 2019. Les prévisions annoncent déjà près de 1 000 élèves. Comment gérer cette augmentation ? Quelles solutions sont envisagées par le conseiller départemental ? Les questions sont posées. Les réponses sont urgentes.

Quid des écoles ?

Sur certaines écoles, les effectifs augmentent également. Des ouvertures de classes sont actées. Moulin Clair, par exemple, pointe désormais à 14 classes. Mais avec l’augmentation de la population, ce sont toutes les écoles qui seront rapidement confrontées à des soucis de places pour accueillir sereinement les élèves.

Le périscolaire en difficultés

La suppression des NAP – décidée unilatéralement sans réelle concertation sur le long terme ni évaluation détaillée – a obligé les parents à se réorganiser en urgence. Sans parler du nouveau règlement intérieur du périscolaire, qui contraint un peu plus les familles dans leur organisation professionnelle et familiale.

Alors que la rentrée scolaire doit être un temps apaisé et serein,

celle de 2018 s’annonce donc plus que compliquée.

Quand les Féréopontains parlent…éducation, jeunesse

A l’écoute des citoyens pendant ces trois années, les élus de l’opposition de la liste « Avec Vous, Réussir l’Avenir », en partenariat avec « RPA », ont pris l’initiative, début janvier, d’une consultation des Féréopontains.

Par courrier, par courriel ou via les réseaux sociaux, chacun a ainsi pu s’exprimer sur ce qu’il vit, sur les services rendus, ou non, à la population, sur la manière dont la municipalité envisage la ville.

Environnement, urbanisme, éducation, culture, économie, démocratie, finances, solidarités, sécurités, sports, transports, services municipaux, tous les sujets ont été abordés par les habitants.

Quand les Féréopontains parlent…éducation, jeunesse

Manque d’animateurs

Trop d élevés dans les classes.

Tarif des bus trop élevés pour le lycée.

On refuse les enfants en cantine s’ils sont allergiques, trop compliqué !

Augmentation des tarifs. Trop chers

Selon les familles que je côtoie Les activités n’en sont pas et sont plutôt de la garderie. Et beaucoup trop chères pour les familles.

NAP pourquoi paye-t-on ? A la cantine 1 steak pour 2

Aucun avis pour ma part étant retraité

Les activités proposées aux NAP ne sont plus très ambitieuses ; les garderies ne proposent aucune activité. Tout cela par manque de personnels et d’ambition éducative de la mairie

Manque d’informations dans ce domaine

Je ne peux juger encore

Préparation des menus de la cantine scolaire à améliorer sensiblement chez nos « petits et moyens ».

Je n’ai plus d’enfants à l’école

L’horaire des NAP fait que peu de parents sont disponibles pour venir chercher leurs enfants avant le début des NAP. De plus, les NAP sont rendus obligatoirement payant !

Système d’inscription compliqué

Pour nous actuellement, cela est très bien

NAP payantes : où est l’égalité devant l’éducation ?