Les infos de la veille au 2 avril 2019

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La fiscalité locale qui s’alourdit, la culture et les associations privées de réunion publique, le lien qui se distant entre la municipalité et la jeunesse… 

Les nouvelles infos de la veille de RPA sont parues !

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Et continuez à nous faire remonter les informations de la ville que vous pouvez récolter autour de vous, à cette adresse

Quel avenir pour Saint-Fargeau-Ponthierry ?

La majorité municipale de Saint-Fargeau-Ponthierry a entamé sa dernière année de mandat. Après 5 ans passés aux commandes de la ville, le maire et son équipe doivent maintenant répondre de leur bilan.

Urbanisme, solidarité, gestion financière, démocratie, vie associative, vie citoyenne, les saccages perpétrés contre notre ville sont nombreux.

Face à ce constat, quel est le sentiment des citoyens ? Le résultat est-il conforme à ce qu’ils attendaient ? Quelle ville espèrent-ils ?

A un an des élections municipales, il est temps d’envisager l’avenir. Cet avenir doit se construire avec tous les Féréopontains.

Pour en parler, les élus de l’opposition du groupe Transition invitent les Féréopontains à une

Réunion publique

Le samedi 13 avril 2019, à 17h,

salle Ginette Rivière

(à côté du terrain de pétanque)

Pour échanger sur votre quotidien, vos attentes,

sur VOTRE vision de VOTRE commune.

Des excédents en trompe l’œil et un endettement galopant

Nous l’avons dit ici, la baisse d’impôts promise par la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry n’en est pas une. Le maire Jérôme Guyard, avec l’aval de l’ensemble de ses colistiers, a même réussi à augmenter la facture fiscale de plus de 10% depuis cinq ans à travers tous ses mandats électoraux.

Mais l’autre point mis en avant lors du dernier conseil municipal fait tout autant pschitt ! L’équipe municipale s’est autofélicitée d’excédents budgétaires qui en réalité ne sont pas les siens.

La majorité élue en 2014 a hérité, de l’ancienne équipe municipale, d’un excédent de l’exercice 2013 de 914 434 euros. A ce montant, il faut ajouter l’excédent qui était porté par l’ex communauté de communes Seine-Ecole, pour 918 246 euros. Sans oublier le solde du budget assainissement, repris sur le budget de la ville, qui représente 1 339 913 euros. On est loin des prétendus déficits annoncés en 2014.

Tout cela paraît technique mais permet de constater, notamment, qu’au total ce sont 3 172 593 euros d’héritage qui ont été laissés. Or, il ne reste à ce jour que 2 462 824 euros. Si la gestion de l’ancienne municipalité n’avait pas laissé ces excédents budgétaires, la situation serait en déséquilibre de 709 769 euros.

Mais qu’a donc fait de cet argent l’équipe en place ?

Le service public a été très sérieusement démantelé et les investissements restent très en-dessous des promesses faites et des vrais besoins de la commune. Malgré de grandes communications, à peine 35% des investissement annoncés à grand coup de communication ont abouti. Il en sera de même en 2019, même si la promesse a été faite, une fois de plus, de réaliser en une année tout ce qui aurait dû être fait en cinq ans, mais qui ne l’a pas été.

Pour réaliser ces investissements, c’est l’endettement de la ville qui explose.

Il passera de 17 millions d’euros en 2013, à 21 millions d’euros prévu pour 2019. Ce qui portera l’accroissement de la dette par habitant de 1 300 euros en 2013, à près de 1 500 euros en 2019, alors que la population ne cesse d’augmenter. On arrivera ainsi à 50% de plus d’endettement par habitant que la moyenne nationale pour des communes de même niveau de population que la nôtre.

La future municipalité qui gérera la commune en 2020 devra redresser ces finances et retrouver une gestion équilibrée au seul bénéfice des Féréopontains.

La future équipe devra aussi dégoupiller plusieurs bombes à retardement, bien cachées par la propagande de la majorité.

Nous lèverons un coin du tapis qui les masquent la semaine prochaine.

Baisse des impôts : la promesse de 2014 n’est pas tenue

Le conseil municipal du 25 mars 2019, consacré au budget, a été celui du lancement de la campagne électorale de l’équipe municipale en place.

A moins d’un an des élections, le maire et son équipe ont tenté de faire croire que les impôts locaux allaient baisser. Mais une lecture attentive du budget présenté et des actes de la majorité depuis cinq ans prouve le contraire.

Le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry est le seul élu où, partout où il siège, a augmenté les impôts dès son arrivée. Sur les trois collectivités où il est en responsabilité, il a décidé, par quatre fois, de ponctionner un peu plus les contribuables.

  • Sur la commune, les taux avaient été maintenus inchangés pendant 12 ans jusqu’en 2014. Mais dès son arrivée, le maire, en abaissant de 20% à 15% les abattements servant de base au calcul des impôts locaux, a, de fait, voté une augmentation des taxes locales.
  • En 2016, il remet ça. Les taux cumulés avec l’intercommunalité Melun-Val-de-Seine augmentent.
  • Dans la foulée, à peine installé comme vice-président de la CAMVS, Jérôme Guyard enclenche une hausse immédiate des impôts locaux.
  • Toujours en 2016, nouvellement élu comme conseiller départemental, il vote une augmentation des taux départementaux.

Jamais un élu n’avait réussi l’exploit de voter des augmentations systématiques des impôts. Grâce au maire de Saint-Fargeau-Ponthierry, le pouvoir d’achat des Féréopontains a été ponctionné quatre fois de suite. Un exploit ! Mais à quelles fins ? Surement pas au profit des services publics et de la qualité de vie.

Une baisse en trompe l’œil

A quelques mois des élections, monsieur « impôts » fait croire qu’il les baisse pour 2019. Et il ose même s’engager à le faire sur 8 ans, espérant ainsi rester confortablement installé dans son fauteuil. Une promesse à seule visée électoraliste qui ne tient pourtant pas une seconde.

La baisse qu’il claironne partout n’aura pas d’effet. La diminution de 1,5% des taxes locales ne couvrent pas la hausse de 2,2% des bases de calcul de l’impôt imposées par l’Etat. Si la gestion de l’équipe municipale avait été aussi bonne qu’annoncée, elle aurait permis de compenser cette hausse.

Les familles directement touchées

Ce sont pourtant les familles qui prennent de plein fouet ces augmentations successives qui s’ajoutent aux diverses hausses des tarifs des services publics. En 2019, leurs impôts augmenteront encore

Il n’y a que la taxe sur les ordures ménagères qui baisse. Mais elle n’est en rien le fruit de la volonté de la municipalité, comme nous l’avons dit ici la semaine dernière.

C’est le SMITOM, le syndicat qui gère la collecte et le traitement des ordures ménagères, qui a réussi à faire diminuer le coût de la tonne traitée, grâce une gestion saine.

Bizarrement, c’est le seul secteur où le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry n’est pas gestionnaire. Y aurait-il une relation de causes à effet ?

A lire ou relire :

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Dimanche 31 mars, l’association Les Amis des 26 Couleurs organisent

le Forum pour Demain

Deux films et un débat.

Dès 11h, « Wall-E », un film d’animation d’Andrew Stanton

WALL-E est le dernier être sur Terre et s’avère être un… petit robot ! 700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre.

A 14h30, « Grande-Synthe, la ville où tout se joue », un documentaire de Béatrice Camurat Jaud.

Crise migratoire, pollution industrielle, chômage record : la ville de Grande-Synthe (59) est un concentré de crises auxquelles l’ensemble de l’humanité devra bientôt faire face. Pourtant, sous l’impulsion du maire Damien Carême, citoyens, associations et pouvoirs publics se remontent les manches pour trouver des solutions avec enthousiasme et humanisme.

Un film sur les questions de transition écologique, sociale et démocratique, dans une ville devenue un vrai laboratoire du futur.

Le film sera suivi d’un débat avec la réalisatrice.

Rendez-vous à l’Espace culturel des 26 Couleurs.

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© Les Amis des 26 Couleurs
© Les Amis des 26 Couleurs

Baisse de la taxe sur les ordures ménagères : le maire n’y est pour rien

Le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry et ses colistiers sont très fiers d’annoncer qu’ils ont baissé la taxe sur les ordures ménagères. Si cette baisse est réelle, elle n’est en rien le fruit de la volonté de la municipalité.

Il faut savoir que la collecte et le traitement des ordures ménagères dépend du Syndicat Mixte Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères, le SMITOM. Ce syndicat regroupe 67 communes, dont les 18 de la Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine (CAMVS).

Depuis 15 ans, le SMITOM a permis, grâce à une saine gestion des finances et des investissements, d’avoir des cotisations inchangées.

En 2018, ces cotisations ont baissé, passant de 28 à 25 € la tonne par habitant.

En 2019, les cotisations annuelles vont connaître une nouvelle baisse. Elles vont passer de 25 à 22 € la tonne. Sur deux ans, la diminution est de 21.15 % par habitant, et ce malgré une hausse du coût de l’incinération relative à diverses taxes sur les activités polluantes.

La CAMVS, qui a délégué la gestion du ramassage et du traitement des déchets au SMITOM, ne fait, en fait, que répercuter la baisse des taux qui sont adoptés par tous les adhérents du SMITOM.

Cette baisse de taxe n’est donc nullement le fruit de la gestion de la municipalité.

Le maire et la majorité municipale tentent de faire croire le contraire pour récolter les fruits de la bonne gestion des autres.

Non, monsieur le maire, ce n’est pas grâce à vous que ces impôts diminuent. La communication ne fait pas tout. La réalité des faits est là.

Agents municipaux : silence dans les rangs !

Les agents municipaux ont eu droit, avec leur dernier bulletin de paie, à un courrier de la mairie un peu particulier. Objet de cette lettre : rappeler le devoir de réserve de chaque agent territorial et leur obligation de neutralité.

La municipalité y fait référence à la « période préélectorale qui s’annonce » pendant laquelle chaque fonctionnaire doit adopter une conduite « tant pendant sa présence au travail que dans le cadre de sa vie privée ». L’agent doit ainsi faire preuve « de retenue et de mesure dans l’expression, tant écrite qu’orale, de ses opinions personnelles ».

Le maire rappelle encore que l’agent doit assurer ses fonctions à l’égard des administrés « quels que soient leurs opinions religieuses ou politiques, leur origine, leur sexe, et doit s’abstenir de manifester ses opinions ».

Les agents municipaux connaissent très bien leurs droits et devoirs. La réserve et la neutralité leur sont chevillées au corps. Mais si ces rappels sont tout à fait légitimes, deux points, toutefois interrogent.

Pourquoi ce rappel maintenant ?

Dans son courrier, le maire fait référence à « la période préélectorale qui s’annonce ». Le concept est un peu flou. Il aurait fallu, pour le moins, préciser un peu ce qu’il entend. Mais, quelle que soit la période, le devoir de réserve et l’obligation de neutralité s’imposent à chaque fonctionnaire. Il ne peut divulguer d’informations confidentielles ni nuire à son employeur. Mais pourquoi faire aujourd’hui un rappel à l’ordre qui jette la suspicion générale ? Pour mieux museler la parole et faire peur au personnel ?

Quelle limite à la vie privée ?

L’autre point concerne la « vie privée ». Un employé municipal ne peut donc pas s’épancher, chez lui, sur ce qu’il vit au travail ? L’agent n’a donc pas le droit de parler de ses difficultés, de son mal-être, de la pression qu’il subit, des dysfonctionnements des services, des remontrances et humiliations ? Est-ce que vider son sac dans le cadre de sa vie privée est condamnable ? Est-ce qu’échanger ses idées sur la société et ses opinions politiques dans le cercle privé est interdit, parce qu’on travaille à Saint-Fargeau-Ponthierry ? A-t-il le droit de se défendre syndicalement ?  La liberté d’expression s’arrête-t-elle aux portes de la ville ?

Tout salarié, quel qu’il soit, a besoin de ce temps de décompression auprès de ses proches, de son cercle d’amis. Quand on est mal dans son travail on en parle. C’est 50% de la guérison. Sinon, c’est le « burnout » qui s’annonce, ou la dépression.

De quoi a peur le premier édile de la commune ? Que la vie qu’il fait mener à ses agents ne transpire trop en dehors des murs de la mairie ?

Trop tard. L’ambiance qui règne sous votre toit est connue depuis longtemps des Féréopontains. Lorsque que l’on observe la valse des démissions des employés depuis 2014, démissions volontaires, mutations, arrêts maladie, on a tout de suite compris d’où vient le problème. On ne peut que s’inquiéter du bilan social désastreux de ces cinq années de mandat. Nous aurons d’ailleurs l’occasion très prochainement de le souligner.

Le malaise vécu par les agents est également perceptible au sein des élus de la majorité. Sans revenir sur les démissions qui ont émaillé le mandat, soulignons seulement les dissensions clairement affichées de nombreux adjoints et conseillers.

Le maire manque de sérénité. Ne contrôlant plus ses colistiers, il s’en prend donc à ses agents.

Cette année préélectorale qui s’ouvre lui fait perdre tout sens de la réalité.

Elections européennes 2019 : s’inscrire pour voter

Les élections européennes ont lieu le 26 mai 209.

Mais pour pouvoir voter, il faut être inscrit sur les listes électorales !

Cette année, les règles ont changé.

Pour celles et ceux qui ne sont pas inscrits, vous avez jusqu’au 31 mars 2019 pour le faire.

Il n’est pas trop tard !

Vous pourrez ainsi participer au scrutin européen du mois de mai. Vous avez donc encore quelques jours pour procéder à votre inscription.


Les formalités sont très simples : une pièce d’identité et un justificatif de domicile suffisent. La démarche peut être faite en mairie ou en ligne.


Rappelons également que l’ensemble des citoyens européens résidant sur le sol français peuvent voter aux élections européennes, tout comme ce sera le cas pour les municipales de 2020.

Pour l’avenir de l’Europe aussi, votre vote compte !

Pour en savoir plus :

Demande d’inscription sur les listes électorales

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