Les routes de la commune délaissées

 

La ville comprend plus de 50 Kms de routes dont la majeure partie reste de la responsabilité de la collectivité. Ce patrimoine est celui de tous, utilisé par tous. Il ne doit surtout pas être délaissé sous peine de repousser à plus tard les réfections nécessaires. Une bombe financière à retardement…

Pourtant, tout le monde peut constater le délaissement complet de ce qui devrait être une priorité de l’action communale.

Lors des précédents mandats, la priorité a été de réaliser de nombreux aménagements de sécurité. La sécurisation de la traversée de la N7 avec la réalisation de trois ronds-points a permis de transformer cette route autrefois très meurtrière. L’entretien des routes a ensuite fait l’objet d’une attention toute particulière, notamment lors du dernier mandat.

Mais des routes en bon état, cela s’entretient. Cela doit être un poste de dépenses essentiel dans un budget. Mais depuis 2014, le choix a été fait de sacrifier ce poste, laissant l’ensemble de la voirie de la commune se dégrader.

Un abandon qui coûte cher

Et pourtant plus on attend plus cela coutera cher. D’autant que la forte augmentation de la population imposée par l’équipe municipale conduira à une croissance inéluctable de la circulation et générera une dégradation encore plus importante de la voirie. Mais le bâtiment cher au maire passe désormais avant tout, laissant les travaux publics de côté.

Dans le budget qui sera proposé au vote du conseil municipal le lundi 19 mars, une nouvelle fois, et pour un cinquième budget consécutif, aucune réfection de voirie n’est prévue !

Sous l’ancienne mandature, 1,2 millions d’euros étaient budgétisés chaque année. Depuis la nouvelle mandature, le total sur quatre ans des sommes allouées à la voirie est en-dessous de ce qui se faisait en un an avant 2014.

La voirie sera donc aussi une autre grande sacrifiée de ce mandat. Les Féréopontains l’ont constaté et nous font part de leurs témoignages. Les tampons sur les routes s’enfoncent, les trous se multiplient, les chaussées refaites il y a maintenant 20 ans deviennent impraticables ! Sans parler des pistes cyclables non-entretenues depuis 2014, en proie à la végétation qui va bientôt les rendre inutilisables.

Mais qu’importe !

Les prochains responsables n’auront plus qu’à payer

pour rattraper le laxisme de ceux d’aujourd’hui.

Un avant-dernier budget loin des besoins essentiels

 

L’avant-dernier budget de la mandature se prépare avec des orientations déjà présentées en conseil municipal. Si toutes les données ne seront totalement connues que lors du vote du budget le lundi 19 mars, des lignes majeures sont déjà perceptibles.

Nous savons déjà que l’équilibre du budget ne peut se faire que grâce à la récupération des taxes foncières payées pour la première fois par l’entreprise Toys’R’Us, implantation contre laquelle Jérôme Guyard et son équipe s’était fortement opposés lors de la précédente mandature.

Aujourd’hui, une fois au pouvoir, ils sont bien contents de récupérer une partie des recettes, tout en ayant laissé filer à l’agglomération melunaise l’essentiel de celles qui touchent la fiscalité générale des entreprises. Ils sont bien contents également d’intégrer, dans le budget général, un million d’euros correspondant aux soldes des budgets d’assainissement de la commune et de la communauté de communes Seine-Ecole avant sa dissolution.

Des recettes dues à l’ancienne municipalité

 

Ce sont au total 1,5 million d’euros de recettes, venant directement de l’ex gouvernance, qui permettent de cacher le peu de résultats d’une année de gestion 2017 catastrophique. Une année où les dépenses de fonctionnement flambent, notamment du fait des charges liées à l’installation de la nouvelle mairie dans un bâtiment industriel inadapté. Sans parler des indemnités d’élus délivrées indument, du coût de l’utilisation des salles communales à des fins privées ou encore plus grave, des conséquences du bradage des richesses patrimoniales de la commune.

 

Pour tout savoir sur la situation d’une commune en pleine déroute, deux rendez-vous :

  • le prochain conseil municipal, lundi 19 mars à 18h30
  • la réunion publique organisée quatre jours plus tard par les élus d’opposition,
le vendredi le 23 mars à 20 heures, salle Ginette Rivière
(salle à côté du terrain de boules derrière le marché)

 

Les élus d’opposition du groupe « Transition » et l’association RPA

vous attendent nombreux

pour sauver notre commune et ce qui peut encore l’être !

A Saint-Fargeau-Ponthierry, il y a deux poids… deux mesures !

 

Notre association RPA doit, conformément à la loi, tenir une assemblée générale annuelle.

Pour cela une salle communale a été officiellement demandée, au même titre que toutes les associations de la ville. Le courrier de demande respectait la délibération, bien que restrictive, prise en conseil municipal par la majorité, et notamment le respect d’un délai préalable à l’évènement de deux mois.

Mais, 12 jours avant la date prévue pour l’assemblée, alors que les convocations sont déjà envoyées, un courrier du maire fait savoir qu’il refuse de prêter la salle, arguant de prétextes quelques peu cocasses…

Un octroi de salle, à la tête du client

Le maire est beaucoup moins scrupuleux quand il utilise la plus belle salle communale, la salle Friésé des 26 couleurs, pour fêter un anniversaire familial en grande pompe, avec la sollicitation des services municipaux.

Cette fiesta se passant un jour férié, le 11 novembre 2017, il espérait que tout se passe incognito. C’était sans savoir que les 26 couleurs ouvraient ses portes au grand public ce soir-là. Le film « Le sens de la fête » était projeté !

A la sortie, le public a cru qu’une mise en pratique du film était proposée salle Friésé et se préparait à être invité… Grande déception de voir que tout avait été privatisé par le maire pour ses propres besoins !

Il va bien falloir que le maire respecte la loi, enfin !

Les espaces sportifs sacrifiés au profit de l’immobilier

 

Le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry a annoncé fièrement la construction d’espaces supplémentaires au gymnase du COSEC.

Cette belle opération de communication a pour objectif de masquer en réalité une diminution de plusieurs centaines de mètres carrés d’espaces sportifs.

Pourtant, avec l’augmentation de la population promise par l’équipe municipale, qui triple le rythme que connaissait la ville depuis des années, le déficit d’espaces sportifs devient criant.

Chaque année, lors du vote du budget, les élus de l’opposition ont demandé de prioriser la création d’un nouveau gymnase et la réhabilitation de la halle de la base de loisirs.

Mais le maire et son équipe préfèrent supprimer un des deux gymnases de la commune, uniquement pour satisfaire sa frénésie immobilière et permettre des nouvelles constructions.

Moins de surface dédiée au sport

L’une des plus belles salles de tennis de table du département, rue de la Fileuse, est promise à la destruction.  Avec elle suivront la salle de musculation et les vestiaires du football.

Au total, ce sont 1 690 m² de salles de sports qui seront détruits !!!

Les constructions qui prendront la place de ces équipements en face du magnifique Espace naturel du parc Sachot seront les plus juteuses pour le promoteur choisi.

Après la destruction programmée de la mairie dans des conditions de bradage du foncier communal (200 euros du m², soit la moitié du prix du marché), ce sont, une fois de plus, les intérêts de l’immobilier et de leurs acteurs qui déterminent le devenir de notre commune. Quatre ans que cela dure ! Faut-il encore continuer à accepter cela ?

Les nouvelles surfaces dédiées aux sports annoncées doivent être de vrais espaces en plus et pas seulement la compensation des mètres carrés que l’on casse.

L’eau en questions !

 

Le samedi 13 janvier 2018, Rassembler Pour l’Avenir (RPA) organisait une conférence-débat sur le thème de l’eau autour de trois axes : l’eau dans le monde, l’eau en France et la gestion de l’eau à Saint-Fargeau-Ponthierry.

Plus de 70 participants ont pu appréhender les différents problèmes posés par la préservation de la ressource en eau.

Les trois conférenciers et les quatre expositions mises à disposition ont permis de lever le voile sur les solutions possibles à mettre en œuvre.

Une question d’une actualité brûlante !

Les évènements météorologiques récents ont encore mis en évidence les risques que chacun encourt. Le ru de Moulignon a été à deux doigts de déborder une fois de plus. Les services publics (SAGEA*, DDT** et municipalité) ont entrepris des travaux de curage d’urgence pour éviter de nouvelles inondations. C’est pourtant ce que l’on interdit aux riverains. Mais, dans le même temps, on reproche à ces mêmes riverains de ne pas nettoyer leur part de ru.

Allez comprendre !

Un des exemples évoqués lors de la conférence-débat est la nécessité d’abandonner l’agriculture intensive en labourant les sols. Ce mode de culture imperméabilise les sols agricoles, les appauvrit et augmente les inondations. On a pu le constater ces dernières semaines sur les plaines en entrée de ville, près des châteaux d’eau (photo) et à proximité de la ZAC de la Mare aux loups.

La meilleure solution est le recours à l’agroécologie, sans labour.

Mais tous ces problèmes et les solutions possibles semblent être ignorés par l’équipe en place puisque rien à ce jour n’est fait dans ce domaine.

Bien au contraire…

L’urbanisation à outrance de la commune le démontre jour après jour. L’extension de la ZAC de la Mare aux loups, par exemple, va imperméabiliser un peu plus les sols et risque de contribuer à accentuer les épisodes d’inondations.

Sur l’eau, les élus de la majorité sont définitivement secs et hermétiques

à toute politique alternative !

 

*SAGEA : Syndicat d’aménagement et de gestion de l’Ecole et ses affluents

**DDT : Direction départementale des territoires

Des vœux sous le signe de la manipulation

 

La manipulation devient, au fil du temps, une spécialité du maire de Saint-Fargeau-Ponthierry. Le dernier exemple en date s’est exprimé devant l’ensemble des Féréopontains et des élus des collectivités voisines le vendredi 26 janvier 2018 lors des vœux.

En voulant justifier sa frénésie immobilière et dénoncer ses « détracteurs » qui l’accusent « de construire à tout va », le maire a déclaré que la commune payait une amende de 51 256 euros pour son « manque de logements sociaux. »

Cette affirmation n’a pas eu l’air de gêner les élus majoritaires qui n’osent plus contredire le premier magistrat de la ville.

De quoi parle-t-il ?

Notre commune est dans l’obligation de respecter la loi SRU qui fixe la part de logements sociaux dans son parc immobilier. Pour Saint-Fargeau-Ponthierry, cette part est fixée à 25% à échéance 2025.

Au 1er janvier 2015, la ville comptait 20,65% de logements sociaux (tableau ci-dessous).

© Ministère de la Cohésion des territoires

Au 1er janvier 2016, le taux est de 21,10%, selon les derniers chiffres du ministère de la Cohésion des territoires.

Le ministère certifie sur son site que la commune n’est pas carencée et n’est soumise à aucun prélèvement.

Il lui reste 7 ans pour atteindre l’objectif légal de 25%.

La commune ne paie donc pas « d’amende » comme le prétend le maire.

Pourquoi ?

Parce que Saint-Fargeau-Ponthierry a toujours fourni l’effort nécessaire pour respecter la loi. En 2014, elle affichait un taux de 20,25%, au-dessus du seuil de 20% qui servait jusqu’alors de référence. D’autres communes non loin de chez nous sont soumises à des prélèvements assez conséquents, tout simplement parce qu’elles n’ont jamais respecté les seuils légaux. Certaines ne sont encore qu’à 10%, 7%, voire à moins de 1%.

Prétendre que l’on construit à cause d’une amende imaginaire relève donc de la manipulation.

Ce qui pousse à se demander ce que le maire recherche avec cette falsification de la réalité, et à qui profite cette course vers toujours plus de béton ?

 

 

Quel avenir pour les associations ?

 

Pour dynamiser la vie associative de notre commune, un conseil des associations avait été créé pour co-construire avec le milieu associatif les règles de la vie associative et notamment les critères de subvention. Ces critères étaient ensuite appliqués par le conseil municipal.

 

Aujourd’hui, le conseil des associations n’est quasiment plus réuni, la codécision n’étant plus la priorité de la collectivité. Désormais, la détermination des critères de subvention sera confiée à un cabinet privé. C’est ce qu’ont appris les associations par un courrier de l’élue aux finances. Ces nouveaux critères prendront effet en 2019.

Les élus de l’opposition ont demandé au maire et à ses adjoints que le conseil des associations soit convoqué au plus vite pour expliquer le sens et les objectifs de cette démarche. Demande restée vaine. La transparence de la gestion municipale n’est pas à l’ordre du jour.

 

Les avances de subventions aux associations interrogent aussi.

Cette année, elles ne représentent que 4% du montant des subventions et pour un nombre de plus en plus réduit d’associations. Les sommes proposées ne répondent en rien aux besoins des associations ayant des charges salariales et qui doivent attendre presque 6 mois avant de percevoir leur subvention. Elles devront survivre…

 

Enfin, quid de l’espace réservé aux associations pour communiquer sur leurs activités ?

Les colonnes dites « Morris » avaient été créées pour permettre l’affichage et l’information émanant des associations de la commune. Mais depuis 4 ans, ces espaces ont été largement investis par des affichages de partis politiques.

Afin de sanctuariser les colonnes, les élus de l’opposition ont émis un vœu avec pour objectif de les réserver uniquement aux informations associatives et de créer des espaces spécifiques pour l’expression libre. La majorité, sur consigne du maire, a refusé cette proposition.

 

Le dynamisme de la vie associative

ne semble pas intéresser le maire et ses colistiers.

Les collégiens, premières victimes du bétonnage

 

Le maire bétonne à tout va notre commune. Il n’oublie pas son passé de président du BTP de Seine-et-Marne et les intérêts de ses amis.

Mais il oublie de prévenir Jérôme Guyard, le conseiller départemental du canton de Saint-Fargeau-Ponthierry, que la population augmente.

Encore faudrait-il que celui-ci daigne venir régulièrement aux conseils d’administration du collège qui demeure pourtant de la responsabilité du conseil départemental.

Résultat de cet accroissement :

le collège de Saint-Fargeau-Ponthierry sera trop petit à la rentrée 2018.

Le sait-il ? A-t-il demandé au Conseil départemental d’agrandir le collège ? Ou, trop occupé à bétonner, a-t-il négligé la situation ?

Rassurons-nous, la solution a été trouvée : des animations culturelles et associatives du collège vont être supprimées pour récupérer des salles.

Tant pis pour les collégiens…

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