Les infos de la veille au 11 juin 2019

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Environnement, démocratie, information due aux habitants…

Les nouvelles infos de la veille de RPA sont parues !

Merci pour les relais et partages que vous êtes nombreux à faire.

Et continuez à nous faire remonter les informations de la ville que vous pouvez récolter autour de vous à cette adresse

Programme immobilier du site mairie : les illégalités des permis ne seront jamais jugées

Le Conseil d’Etat a tranché. Le recours déposé pour faire annuler les permis de démolir et de construire sur le site de l’ancienne mairie a été rejeté.

La plus haute juridiction administrative avait été saisie afin qu’elle se prononce sur le fond du dossier. Ce ne sera jamais le cas.

Les juges en sont restés sur la forme du pourvoi, sans en regarder les fondements. Ils confirment que seuls les riverains immédiats du chantier peuvent dénoncer les illégalités. La requête déposée par des habitants de la commune résidant à 200 mètres ne sont donc pas prises en compte. Conséquence : aucun tribunal ne jugera de la légalité du permis de construire de 158 logements qui verront le jour en lieu et place de l’ancienne mairie.

Des illégalités pourtant nombreuses

Les illégalités techniques ne seront donc pas étudiées : affichage des permis, carences sur les questions de transfert de voiries communales, accès à la départementale, raccordement des évacuations des eaux pluviales au réseau public, collectes des déchets, insuffisance des places de stationnement…

De même, les conditions de cession du terrain, particulièrement favorables au promoteur, ne seront pas plus regardées. Sans aucune mise en concurrence, ce promoteur a pu acquérir le foncier communal à un prix plus qu’avantageux, 200 euros le mètre carré, soit deux fois moins que le prix du marché, moyennant un troc avec le site de BASF, actuels bâtiments de la mairie.

Mais ce n’est pas tout. La participation financière obligatoire demandée au constructeur pour contribuer aux effets de l’augmentation de la population a été calculée au minimum. Car la commune était en droit d’exiger une participation financière du promoteur à hauteur de 990 000 euros, ne serait-ce que pour contribuer aux quatre classes supplémentaires générées par les nouvelles constructions. Pourtant, il n’a été demandé que 413 000 euros. Etrange !… Soulignons encore l’exonération de taxes pour ces constructions que le maire et les élus majoritaires ont fait voter à l’agglomération melunaise.

Le pire est à venir

Ces éléments figuraient dans l’argumentaire des avocats. Mais leur pertinence ne sera jamais ni étudiée, ni même regardée. Cela soulève un problème de fond, car à partir du moment où aucun habitant n’est directement concerné par un projet immobilier, tout peut se faire. De quoi s’inquiéter pour le nouveau programme immobilier prévu sur les bords de Seine. Il n’y a aucun riverain immédiat. Tout devient possible.

Si la loi cherche à se prémunir des recours abusifs, il ne faudrait pas que cela ait pour effet de permettre toute autorisation abusive.

A neuf mois des élections, le pire est à craindre. On observe une accélération des nouveaux permis de construire sur Jonville, Saint-Fargeau, ou encore sur Ponthierry, profitant du nouveau PLU en vigueur avant que sa légalité ne soit jugée.

Le maire et son équipe vont donc pouvoir continuer à faire plaisir aux promoteurs en oubliant un peu plus les Féréopontains.

A défaut d’une décision de justice, ce sont eux qui jugeront l’an prochain.

Quel avenir pour notre commune ?

A moins d’un an des élections municipales, RPA publie un nouveau numéro de son journal pour envisager l’avenir de la commune.

Dans ce RPA Infos, nous posons notre regard cette année sur le dernier budget de la mandature et sur ses orientations.

Nous nous arrêtons également sur le cas spécifique du collège, où les effectifs explosent.

Et nous abordons la question cruciale de la transition sociale, économique, écologique et démocratique qui a fait l’objet d’une conférence au mois de novembre dernier.

Le numéro de juin de RPA infos est paru.

Il sera dans toutes les boîtes aux lettres des Féréopontains ce week-end. Le voici en avant-première.

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Immobilier à Saint-Fargeau-Ponthierry : alerte rouge

Depuis 30 ans, le prix de l’immobilier à Saint-Fargeau-Ponthierry était en constante augmentation. Un des effets était de devenir difficilement accessible pour certaines catégories de population. Mais depuis cinq ans, c’est l’exact inverse.

Le journal Parisien, dans son édition du jeudi 23 mai, a scruté les évolutions du prix de l’immobilier en Ile-de-France depuis cinq ans. Sur les 33 principales communes de Seine-et-Marne analysées, Saint-Fargeau-Ponthierry se retrouve avec le record de la baisse des prix au mètre carré : moins 9,5% en cinq ans (près de 2% par an), soit depuis le changement de gouvernance. Seule Dammarie-les-Lys connaît une baisse plus forte que la nôtre. 

Au niveau régional, sur les 244 communes de l’Ile-de-France testées dans le journal, seules sept connaissent une baisse plus forte que le nôtre.

Saint-Fargeau-Ponthierry est toujours restée attractive. Son cadre de vie et son positionnement géographique en faisait une ville enviée où il faisait bon vivre et où les nouveaux habitants avaient plaisir à s’installer pour longtemps.

Un cadre de vie qui plombe l’immobilier

Mais les raisons de l’attractivité ont changé. Désormais, c’est le prix des logements qui attire, un effet de l’explosion immobilière imposée depuis cinq ans. Sauf que cette attractivité est plombée par une dégradation du cadre de vie qui accentue la chute du prix du mètre carré.

Perte des services publics, rupture de l’équilibre délicat entre la nature et l’urbain, dégradation du cœur de ville, raréfaction des équipements face à la croissance accélérée de la population, absence d’investissement au service des habitants, vente bradée des biens municipaux comme les terrains du centre-ville vendus deux fois moins cher que leur valeur, triplement du rythme des constructions… Autant d’atteintes au cadre de vie qui ont toutes le même effet : la baisse de la valeur du patrimoine immobilier de chacun des Féréopontains.

Les Féréopontains qui ne s’y retrouvent plus

Parmi les conséquences, beaucoup plus perverses : de nombreux départs d’habitants qui ne se retrouvent plus dans la nouvelle configuration de la commune. Les anciens voient leur commune se dégrader. Mais les nouveaux arrivants ne trouvent pas l’accompagnement attendu et sont déçus par l’écart entre les effets d’annonces à coup de grande et couteuse communication et la réalité de ce qu’ils voient tous les jours. Ils ont bien du mal à s’y retrouver et bien des difficultés à s’intégrer. Beaucoup s’en vont. Le taux de mobilité n’a jamais été aussi fort. Saint-Fargeau-Ponthierry a perdu ce qui faisait son identité : une vraie qualité de vie, témoignage d’une ville où il faisait bon vivre.

Depuis cinq ans, les signaux d’alerte se multiplient. La chute vertigineuse des prix de l’immobilier est un signal de plus du délabrement de l’identité de notre commune, constaté depuis cinq ans.

Le rouge est mis. A quand le retour au vert sur la ville ?

Un vert synonyme de cadre de vie restauré, de lien social renoué, de confiance retrouvée, d’espoir en l’avenir ?

Faire les bons choix pour les collégiens féréopontains

En six ans, la frénésie immobilière aura fait de nombreux dégâts. Parmi les conséquences désastreuses, la dégradation des conditions de scolarité des collégiens figure en bonne place.

La multiplicité des programmes immobiliers, réalisés ou programmés, aura fait exploser les effectifs du collège François Villon. Si le rythme de l’augmentation du nombre d’élèves est resté mesuré depuis une dizaine d’années, les effets de l’augmentation de la population se font ressentir depuis l’an dernier.

Pendant longtemps, la progression des effectifs du collège était maîtrisée avec une moyenne stable de 1 % par an. Pour exemple, entre les rentrées 2009 et 2017, le collège est passé de 707 à 769 élèves. 62 élèves en huit ans.

Dès la rentrée 2018, 879 élèves étaient inscrits, soit 110 de plus que l’année précédente. Du jamais vu.

Plus d’un millier d’élèves au collège François Villon pendant des années !

Et ce n’est pas terminé. Les prévisions de l’inspection académique font état de 913 élèves en septembre 2019.

Et à l’horizon de septembre 2020, ce sont 1 100 collégiens qui feront leur rentrée à François Villon.

Projetons-nous encore dans le futur. Sur la période 2019-2025, 1 040 logements sont programmés sur Saint-Fargeau-Ponthierry.

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Autant dire que le millier d’élèves scolarisés sur François Villon restera la norme encore pour quelque temps.

Cette situation démontre l’inconséquence des choix politiques du maire-conseiller départemental en matière d’urbanisme.

On note une absence totale d’anticipation en matière d’équipements publics, et en premier lieu en établissements scolaires. Dans le PLU voté il y a sept mois, le 17 septembre 2018, aucun espace pour l’implantation d’un deuxième collège n’était prévu. Interpellé par les élus de l’opposition sur cet « oubli », la municipalité a balayé d’un revers de main la remarque, comme si les constructions de logements n’étaient que leur seule préoccupation.

Pour l’ensemble de la majorité, concentrer plus de 1000 collégiens dans un espace contraint conçu pour 800 élèves n’a rien d’anormal.

Des rustines et aucune concertation

Sous la pression des enseignants et des parents d’élèves, le conseil départemental s’est engagé à ouvrir « pour la rentrée 2023 », un nouveau collège « sur le secteur ». Ce serait « un collège 800 », qui permettrait de faire redescendre François Villon « autour de 850 élèves », selon nos conseillers départementaux.

Si le nouveau collège est acté, son positionnement ne semble pas l’être. En effet, alors que les effectifs viendraient essentiellement de Saint-Fargeau-Ponthierry et de Pringy, l’hypothèse qu’il puisse être à Dammarie-les-Lys a été relayée par le maire ! Les Féréopontains et Pringiaciens, qui avaient élu domicile sur nos communes, attirés notamment par la présence d’un collège, seront donc ravis de devoir scolariser leurs enfants sur une autre commune. Avec toutes les contraintes de transport qui sont loin d’être résolues. Le maire n’en n’a que faire. Nul doute qu’il n’a pas dû faire preuve de beaucoup de persuasion pour obtenir que le nouvel collège s’implante à Saint-Fargeau-Ponthierry.

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En attendant ce sont des rustines qui ont été mises en place sur François Villon. Des bâtiments modulaires provisoires ont été installés. D’autres suivront. Mais s’ils offrent des salles de classes supplémentaires, ils ne résolvent en rien la problématique de la vie scolaire. Cantine sous dimensionnée, salles de permanences en moins, circulation des élèves chaotique, équipements informatiques déficitaires, CDI non adapté, …

Autant d’éléments qui, quand ils sont bien pensés, constituent un cadre accueillant pour les collégiens et contribuent à une scolarité apaisée et fructueuse.

Le fonctionnement à plus de 1 000 élèves pour plusieurs années n’augure rien de bien pour l’épanouissement scolaire des collégiens de nos communes. Mais est-ce vraiment le premier intérêt de la municipalité ?

Certainement pas. Les décisions ont été prises sans réelle concertation avec les premiers intéressés.

Faire d’autres choix

De leur côté, les élus de l’opposition ont proposé une motion à l’ensemble du conseil municipal pour exiger que ce collège soit sur l’une des deux communes directement concernées. Le maire-conseiller départemental, soutenu par ce qui reste de sa majorité municipale, a tout simplement refusé de la soumettre au vote !

Plus que jamais, les parents et l’ensemble des habitants de nos communes doivent peser pour l’intérêt de nos enfants soit préservé.

Une pétition, lancée par les élus de l’opposition, demande :

  • Que puisse être enfin étudiée une réponse alternative à cette concentration de 1 000 adolescents au sein des mêmes locaux.
  • Que le futur collège soit impérativement implanté soit à Saint-Fargeau-Ponthierry, soit sur Pringy.

Toutes les familles partageant le même objectif peuvent signer la pétition en ligne

Saint-Fargeau-Ponthierry : faire les bons choix pour nos collégiens

Avec le triplement du rythme des constructions accordées depuis quatre ans, de plus en plus d’enfants doivent être scolarisés à Saint-Fargeau-Ponthierry.

Conséquence, les effectifs du collège François Villon explosent : 769 en 2017, 879 en 2018, 913 en 2019. 1 100 prévus en 2020.

Il est impossible d’accueillir plus de 1 000 élèves dans un collège dont la capacité maximum est de 800. C’est contraire aux bonnes conditions de vie.

Un deuxième collège s’impose.

Contrairement au choix du conseil départemental de l’implanter à Dammarie-les-Lys, il doit se faire à proximité, soit sur notre commune, soit sur Pringy.

En attendant, il faut pouvoir accueillir les collégiens dans de bonnes conditions. Les concentrer sur les locaux du seul collège François Villon n’est pas tenable.

Les signataires de cette pétition demandent donc :

  • Que puisse être enfin étudiée une réponse alternative à cette concentration de 1 000 adolescents au sein des mêmes locaux.
  • Que le futur collège soit impérativement implanté soit à Saint-Fargeau-Ponthierry, soit sur Pringy.

Signer la pétition

Un budget 2019 électoraliste qui cache de piètres réalités

Dernier budget de la mandature

Le lundi 25 mars 2019 s’est tenu le conseil municipal consacré au budget 2019. C’est le dernier budget présenté par l’actuelle majorité.

Les élus de l’opposition du groupe Transition se sont opposés à ce budget qui cache de bien tristes réalités et oublie complétement de préparer l’avenir de la commune et des Féréopontains.

Nous vous proposons de découvrir ici la déclaration de groupe des élus de l’opposition faite à l’issue des débats.

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Un budget 2019 électoraliste

Pourquoi électoraliste ?

Electoraliste, parce qu’il n’est fait que de promesses dont on sait que vous ne faites pas le tiers de ce que vous annoncez. Il suffit de voir, quand on compare les budgets prévisionnels et les comptes administratifs comme l’a démontré Denis Puglièse, les taux de réalisation qui ne font même pas un tiers de ce que vous annoncez à chaque fois.

Electoraliste, parce qu’il distille des micros actions pour satisfaire des attentes privées. Il n’y a pas d’investissement majeur à votre initiative, à l’image de ce qui s’est passé durant tout ce mandat. En regardant précisément les investissements, il n’y a que du saupoudrage à visée uniquement électoraliste.

Electoraliste, parce qu’il cherche à vous attribuer des excédents qui ne sont que le résultat de la somme des excédents récupérés des excédents de l’ancienne mandature.

En réalité, vous n’avez cessé de ponctionner le contribuable, pour constituer des excédents dont vous ne faites rien de conséquent pour notre ville. Il paie l’impôt pour faire des excédents !

Alors soit vous investissez pour accompagner le triplement du rythme de construction que vous avez décidé, soit nous vous demandons de rendre l’argent à ceux que vous avez ponctionnés pour rien.

OUI, rendez l’argent

Rendez l’argent aux contribuables ponctionnés deux fois pour alimenter l’annonce d’un excédent, alors que tant de besoins existent. Vous avez priorisé une hausse de 40% des indemnités des élus que vous avez refusé de verser en proportion des présences en conseil municipal.

Rendez l’argent aux commerçants du marché à qui vous continuez de réclamer la redevance supplémentaire pour financer des animations, animations que vous avez supprimées.

Rendez l’argent aux usagers de l’assainissement. Lors du transfert de la compétence de la CAMVS, vous avez gardé la redevance là où les surplus de notre gestion (1,2 millions d’euros) étaient faits pour investir et non pas pour faire de l’affichage. Leur redevance aurait dû baisser dès 2016.

Rendez l’argent aux usagers de l’électricité pour laquelle la taxe communale (environ 280 000 euros) était faite pour lancer une politique d’enfouissement des lignes électriques. Pas une seule ligne enfouie en six ans ! Voir, vous laissez passer en aérien la fibre là où les fourreaux avaient été financés et installés en anticipation. Quel gâchis !

La Réalité : vous êtes le « monsieur Impôt » de cette décennie

Vous êtes le seul élu qui ait réussi à augmenter les impôts où que vous soyez élu, ponctionnant toujours un peu plus le pouvoir d’achat de chacun.

N’avez-vous pas, en tant qu’élu communal, provoqué la baisse du pouvoir d’achat des Féréopontains par deux fois, alors que depuis 12 ans les taux n’avaient pas bougé, comme vous l’avez reconnu lors de la présentation de la dernière année de notre gestion, du compte administratif 2013 que vous avez-vous-même présenté en conseil municipal dès votre arrivée ?         

Et pourtant, à peine  installé en 2014, vous prenez des mesures provoquant l’abaissement du pouvoir d’achat : lors du passage de l’abattement fiscal de 20% à 15% ponctionnant surtout les familles ; puis en 2016, avec le passage à l’agglomération melunaise où lors de l’ajustement des taux vous vous en mettez un peu plus dans votre cagnotte au détriment du niveau de vie de chacun.

A l’agglomération melunaise, à peine arrivé en 2016, vous décidez et votez une augmentation d’impôts ramenant plus de deux millions de recettes issus de la poche des contribuables, dont les contribuables Féréopontains.

Sans oublier que, dès votre arrivée au département de Seine et Marne, vous décidez et votez une augmentation des taux de fiscalité pour les Seine-et-Marnais, dont les contribuables féréopontains.

Vous êtes l’un des grands responsables de cette grogne au ponctionnement du pouvoir d’achat, sans aucun retour de services telle que cela s’exprime dans l’opinion publique… Cette grogne qui pousse les gens sur les ronds-points.

Vous êtes à l’origine de quatre augmentations d’impôts en trois ans : je dois vous informer que, vous sachant toujours très soucieux de votre image, j’ai pris l’initiative de vous proposer pour rentrer dans le Livre des Records à la rubrique « Fiscalité » ou bien « contribuables lésés ». 

Vous avez présenté votre budget en disant qu’il était rare de voir une commune baisser les taux d’imposition. Je vous confirme qu’il n’est pas rare de les voir baisser la veille des élections après les avoir augmentés tout un mandat. Il est plus rare, il est vrai, de voir un maire s’engager pour huit ans, c’est-à-dire à s’engager pour l’équipe municipale qui suivra. 

Et si vous avez privé  la population de son pouvoir d’achat c’est pour faire quoi ? Pour quel retour de services ? 

Car la réalité, à y regarder de plus près, c’est : 

L’Accroissement des déficits : Exemple, le Centre de santé. Entre le budget 2013 et le budget 2019 : doublement de la subvention d’équilibre !

L’Accroissement de la dette passant de 17 millions d’euros en 2013 à 22,6 millions d’euros en 2019, avec un emprunt supplémentaire de 3,5 millions d’euros lorsque vous ne prévoyez rembourser que 1,7 million d’euros.

L’Accroissement de l’endettement par habitant passant de 1 300 euros à 1 533 euros, alors que la population augmente. Soit 50% de plus que la moyenne nationale de la strate qui est d’à peine 1 000 euros.

Mais le pire est sans doute ce qui va venir

Car votre gestion, faite que d’illusion et d’effet de communication, ne renferme en réalité que des bombes à retardement.

Quelques exemples concrets pour illustrer mes propos :

Les châteaux d’eau en perdition, bien qu’ayant gagné le procès que nous avions engagé suite à des malfaçons. Depuis rien n’a été fait. Ce sera pour les autres…

Les routes : vous décidez d’engager 5,5 millions d’euros pour cinq ans mais pourtant aucune expression dans les budgets, ni dans celui de 2018 ni dans celui de 2019. Malgré nos 50 kilomètres de routes à entretenir qui nécessitaient entre 800 000 et 1 million d’euros d’investissement dans les budgets d’avant votre arrivée. Durant les six ans de votre mandat, aucune route ne sera refaite ou simplement entretenue. Sachant que plus on attend, plus la route se dégrade, plus la réhabilitation coûte chère. Mais ce sera pour les autres….

Les bâtiments communaux, non entretenus, provoquant des désordres importants qui coûteront cher à vos successeurs.

Les friches des bords de Seine, dont vous avez bloqué le projet d’aménagement qui devait nous être proposé en juin 2014. Un attentisme qui nous coûte cher, soit environ 200 000 euros chaque année où il ne se passe rien. Cinq ans de perdu que l’on devra payer pour rien.…

Enfin, quel gâchis d’avoir acheté ce bâtiment d’à côté, payé environ 1,2 million d’euros et ce pour ne rien en faire ! Avec un million d’euros de frais à engager pour pouvoir l’utiliser, quand on manque tant de locaux sur la commune ! Cadeau pour ceux qui suivront et qui auront la charge de payer sa réhabilitation.…

Tout cela n’est qu’une batterie de « bombes à retardement » programmées à exploser dès les échéances électorales de 2020 passées.

Il faudrait encore parler du coût de vos décisions qui nous privent de précieuses recettes.

Perte de recettes irrattrapables, comme ce patrimoine foncier bradé à BDM qui nous prive d’une rentrée financière de 4,5 millions d’euros si vous aviez vendu au prix normal du marché et pas bradé à moitié prix.

Ou encore la dissolution de notre communauté de communes Seine-Ecole que vous avez voulu éclater un an avant que la loi ne vous y oblige. Une année trop tôt qui nous prive pour toujours de la compensation de la totalité des recettes fiscales d’entreprises issues de Toysrus, soit près de 500 000 euros par an !

Mais on peut aussi parler de la perte définitive des recettes issues du dernier tiers de la ZAC de la Mare aux loups, que vous avez volontairement stoppée pour la céder à vos amis de BDM. Un retard qui prive la commune de recettes fiscales évaluées à plus de 400 000 euros par an.

Soit au total plus d’un million d’euros par an que vos choix ont fait perdre à la commune. Soit six millions d’euros sur un mandat !

Si l’on rajoute le scandale de la cession des terrains du centre-ville à BDM, ce sont 10 millions d’euros sur le temps de votre mandat dont on se prive.

Largement de quoi faire un vrai gymnase et de réaliser tout ce que vous n’avez pas fait ou que vous auriez dû faire mais qu’il faudra bien faire un jour.

Mais vous préférez pour cela aller chercher dans la poche de nos concitoyens et chacun, derrière vos annonces, verra bien si par rapport à 2014 leurs impôts locaux ont augmenté ou baissé. Finalement, ils constateront que là seulement où cela baisse c’est quand, à l’image du coût des ordures ménagères, cela échappe à votre gestion.

Mais là où votre budget inquiète le plus, c’est dans la préparation de l’avenir

Mais où en est-on des grands enjeux de la société et de vos obligations ? Où sont les financements ? Où sont les investissements ? Rien dans ce budget, qui certes est à l’image de ceux d’avant…     

Quatre exemples :

La santé, quand on sait que juste à nos portes, Moissy Cramayel a réussi à installer une permanence de soins la nuit et le weekend, et que Pringy  va accueillir trois nouveaux praticiens. Des dépenses chez nous pour aucun service supplémentaire !

L’enfance, avec les plans mercredi qui devaient se substituer aux NAP du fait du passage à la semaine à quatre jours, avec pourtant des financements à l’appui émanant de l’Etat. Rien sur ce budget pour nos enfants.

L’OpenData. N’étiez-vous pas obligé depuis octobre 2018 de la mettre en place ? A moins que la transparence des données et des informations ne vous fasse peur. Rien sur ce budget

La transition écologique enfin, sujet majeur, où vous avez l’obligation de réduire les gaz à effet de serre de 20% d’ici 2020. Rien sur ce budget 

Outre le Livre des Records, vous aurez toute votre chance pour rentrer dans les livres d’histoire locale. On retiendra que votre mandat aura été le plus désastreux de l’histoire de la commune. L’état des châteaux d’eau qui prédominent, la ville où l’état du cœur de ville transformé en tas de gravats ne sont que les tristes expressions du délabrement global et général de la commune.

Je ne comprenais pas pourquoi vous avez financé l’installation de pierres tombales à l’entrée de la mairie. Maintenant j’ai compris. Vous vouliez installer le meilleur symbole de ce qu’aura été votre mandat : la fin d’une commune en vie, la fin de sa dynamique.

On attendait que ce budget rattrape un peu cette gestion calamiteuse. S’il tente de répondre à quelques demandes surtout privées, il n’est fait que de promesses qui, on le sait, ne seront jamais tenues à l’image de toutes celles que vous avez faites depuis 2013. Nous saurons y revenir et les rappeler le moment utile.

Ce budget est donc incapable d’assurer les besoins du présent, pas plus que de préparer l’avenir pour des contribuables toujours autant sollicités mais aussi toujours autant frustrés de rien avoir en contrepartie.

Vous comprendrez alors pourquoi nous voterons CONTRE votre budget, d’abord conçu à des fins électoralistes. Un budget fait d’abord pour vos intérêts électoraux, mais surtout pas pour ceux des Féréopontains.

Le mépris comme mode de gouvernance

S’il est un comportement constant des élus majoritaires depuis les dernières élections municipales, c’est le mépris qu’ils affichent envers les élus de l’opposition.

Par leur propos, leurs actes, leurs attitudes, ils affichent leur sentiment de supériorité et portent atteinte au bon fonctionnement démocratique.

Prenons quelques exemples :

  • L’école primaire Moulin clair a été conçue, les plans exécutés et les premiers travaux engagés par l’équipe municipal précédente. Lors de l’inauguration, les élus de l’opposition ont été « oubliés ».
  • La loi prévoit que les élus minoritaires doivent participer aux travaux préparatoires sur le Plan Local d’Urbanisme (PLU). Mais, là encore, ils ont été « oubliés ». Cette entrave à la loi fait partie des raisons du recours en annulation contre ce PLU.
  • Le maire « oublie » parfois d’accorder une place à l’expression de l’opposition dans le journal municipal. Mais il n’en a cure : l’amende infligée par le tribunal est payée par vos impôts, et non sur ses indemnités d’élu. C’est pourtant lui le fautif.
  • Le maire refuse, comme la loi l’y oblige, de débattre de motions présentées par l’opposition, comme celle ayant trait au nouveau collège.
  • Le mépris se niche aussi parfois dans des mesquineries. Des invitations pour des manifestations ou des inaugurations, envoyées par les associations à l’ensemble des conseillers municipaux, se perdent. Elles n’atterrissent pas dans les casiers des courriers des élus minoritaires en mairie. D’ailleurs, pour qu’il n’y ait pas d’erreur de distribution, ces casiers sont très éloignés de ceux des élus majoritaires.

Dédain et condescendance

Quiconque a assisté à une séance du conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry en ressort effondré devant l’attitude des élus majoritaires : ricanements, vociférations, comptes-rendus des séances précédentes tronqués et faux. Tout y est passé : calomnies, diffamation, propos désobligeants, insultes…

Quel que soit l’élu de l’opposition qui prenne la parole, le maire et certains de ses adjoints et conseillers répondent avec condescendance, mépris, dédain… et encore, quand ils savent quoi répondre.

Car, régulièrement, on sent le flottement, l’incompréhension d’un sujet qu’ils ne semblent pas maîtriser. Heureusement que les services sont là pour leur souffler les réponses. A ce niveau-là, le mépris n’est plus seulement à l’égard des élus de l’opposition, mais aussi des Féréopontains. Et là, c’est plus grave.

Les plus respectueux des élus majoritaires se contentent, eux, de dessiner ou de jouer sur leur téléphone pendant la séance.

Le mépris se manifeste aussi envers des citoyens venus poser des questions en fin de conseil. Le ton, et surtout l’absence de réponses, s’avèrent tout aussi dédaigneux.

On se plaint, à juste titre, de l’incivilité des habitants qui salissent notre ville. Les élus majoritaires, et en premier lieu le maire, devraient s’interroger sur le mauvais exemple qu’ils donnent à la population.

Qu’ils ne s’étonnent pas si ce mépris se transforme en sanction dans un an….

L’effet boomerang !

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