Pour une reprise des cours de nos collégiens en toute sécurité

Après les élèves du primaire qui devraient retourner progressivement en classe la semaine du 11 mai, les collégiens pourraient reprendre les cours à partir du 18 mai. Ce seraient d’abord les élèves de 6e et de 3e qui se retrouveraient. Puis, la semaine suivante, les 5e et les 4e les rejoindraient. Ce sont les pistes dévoilées mardi dernier par le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Prudent, il a précisé qu’il s’agirait d’une « rentrée très progressive » et que l’on n’aura pas « tous les élèves qui vont arriver et entrer en classe comme si on reprenait les choses normalement ».

A Saint-Fargeau-Ponthierry comme ailleurs, les conditions de reprises doivent être étudiées, discutées avec tous les acteurs du monde éducatif : la direction du collège, le corps enseignant, les parents d’élèves, les agents du collège, la restauration scolaire, les transports scolaires… Tout ceci doit évidemment être fait en concertation avec les services de l’Education nationale et le conseil départemental.

Sur notre commune, la grande interrogation concerne le collège François Villon. Comment gérer la vie scolaire de près de 1 000 élèves, même à mi-effectifs, des enseignants et des personnels techniques et administratifs, tout en respectant la distanciation sociale et les gestes barrières, en tenant compte des élèves les plus pénalisés pendant la durée du confinement ? Comment retrouver des conditions d’enseignements équitables pour tous ?

Cette question doit être traitée en urgence. La direction des services départementaux de l’Education nationale doit être très vigilante sur les réponses apportées par le conseil départemental, qui a la responsabilité du fonctionnement des collèges.

C’est dans cette optique que les élus d’opposition du groupe Transition ont écrit au Conseil départemental de Seine-et-Marne et aux services de l’Education nationale de Seine-et-Marne pour les alerter sur la situation particulièrement critique de notre collège, l’un des plus gros du département. Avec un souci majeur : la protection sanitaire des élèves et des personnels, sachant qu’auparavant 90% des élèves déjeunaient à la cantine et 50% prenaient les transports. Un vrai défi d’organisation !

« Les conditions de concentration des élèves dans des espaces de vie de plus en plus réduits, la largeur des couloirs et des escaliers non dimensionnés pour ce niveau d’effectifs, créent des conditions contraires à toutes les préconisations sanitaires à mettre en œuvre lors du déconfinement », écrivent les élus. « Dans ce contexte, la reprise progressive des activités de l’établissement est problématique. »

Le groupe Transition souhaite connaître les « dispositions spécifiques » envisagées par le département.

A cette situation inédite, des réponses claires et concertées doivent être apportées rapidement, avec une information claire à toutes les familles, pour que la rentrée des collégiens se déroule le mieux possible et en toute confiance.

C’est dans moins d’un mois.

Vous trouverez ci-joint le courrier des élus du groupe Transition.

Préparer le déconfinement des élèves de Saint-Fargeau-Ponthierry

« Le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai ». C’était ce lundi 13 avril. Le président de la République a officialisé la prolongation du confinement pour permettre de continuer à lutter contre la propagation du coronavirus.

Dans le même temps, Emmanuel Macron a annoncé que les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriraient « progressivement » à partir du 11 mai. Le ministre de l’Education nationale a déjà assuré que « tout le monde ne rentrera pas au même moment ». Le retour pourrait se faire par « petits groupes. » Cela implique « qu’on n’aura pas les mêmes âges qui rentreront au même moment à l’école ».

Si les modalités de reprise des cours ne sont donc pas encore connues, il est indispensable, localement, d’anticiper les scénarios possibles.

A Saint-Fargeau-Ponthierry, une attention particulière doit être portée sur l’organisation de cette reprise des cours dans les écoles de la commune.

Toutes les parties prenantes doivent être associées : les directrices et directeurs d’écoles, mais également tout le corps enseignant, les parents d’élèves, les Atsem des écoles, les intervenants du périscolaire, la restauration scolaire…

Tout ceci doit évidemment être fait sous l’autorité et en concertation avec les services de l’Education nationale. Mais dans cette situation inédite, la mairie est aussi un acteur majeur de cette réflexion pour réussir, localement, le plan de reprise des cours et harmoniser les impératifs de chacune des parties, impératifs pédagogiques ou logistiques.

Dans les écoles, la vigilance de chacun doit être totale pour que le retour en classe de nos enfants et élèves se fasse dans des conditions sanitaires optimales permettant un cadre pédagogique solide pour tous.

Profitons-en, ici, pour saluer le travail et l’engagement des parents et des enseignants pendant le confinement. Ils prennent activement leur part. pour essayer de limiter les effets inégalitaires de cette rupture pédagogique et de lien social.

Après la crise, réinventons demain

Restons chez nous !

Depuis près d’un mois, c’est le mot d’ordre que nous devons suivre pour tenter d’endiguer la progression du coronavirus.

Depuis près d’un mois, nous essayons de nous adapter à cette situation inédite, en repensant notre mode de vie, nos besoins de consommation, en travaillant autrement, parfois trois fois plus pour ceux qui assurent les soins ou les besoins essentiels à la vie quotidienne de tous, ou pour ceux contraints au chômage partiel, en essayant de s’organiser pour assurer l’essentiel.

Depuis près d’un mois, on redécouvre la pertinence d’avoir un service public fort et performant… l’urgence d’avoir un système de santé de pointe, ayant les moyens de ses ambitions, et reconstruit avec les soignants et les usagers… On lui promet même des lendemains chantants…

Et depuis près d’un mois, des nouvelles solidarités apparaissent… ou plutôt, reprennent du sens…

Repenser l’avenir

Au-delà de la question sanitaire qui reste prioritaire, cette épidémie du coronavirus peut-elle être révélatrice des dérives de notre modèle de société, que ce soit en matière d’alimentation, de consommation, de déplacements, de pollution, d’économie, d’inégalités sociales… ? 

Et quelle transformation primordiale doit-elle engendrer ? 

Ces questions, nous devons nous les poser ici, à Saint-Fargeau-Ponthierry, pour préparer la sortie de cette crise.

Mais dès à présent, le besoin d’écoute, de partage d’expériences, de mise en commun d’idées, d’initiatives, est essentiel. Nous avons besoin de tous pour faire face à la pandémie. C’est par l’union des compétences et des engagements de chacun que nous, citoyens, en sortirons plus forts.

C’est dans cet esprit que les élus d’opposition du groupe Transition ont proposé leurs services pour être démocratiquement associés à la cellule de crise mise en place pour lutter contre la propagation du virus. Cette proposition, le maire l’a purement et simplement refusée.

Une occasion manquée…

Révolution des consciences

Qu’importe. Une fois que la crise sanitaire sera derrière nous, il faudra que l’action collective amène les transformations nécessaires à notre société. Notre ville ne pourra pas s’exonérer d’en tirer les conséquences. Une révolution des pratiques démocratiques et une révolution des consciences doivent avoir lieu, pour faire société autrement et pour vivre la ville différemment, à l’écoute et avec l’implication des habitants.

Des nouvelles solidarités apparaissent partout. Elles doivent reprendre du sens dans les politiques nationales. Saint-Fargeau-Ponthierry ne doit pas passer à côté.

N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions, vos contributions. Elles sont essentielles.

Echangeons, ensemble.

rassembler.avenir.stfp@gmail.com

Coronavirus : le maire refuse que l’opposition participe à la cellule de crise

Dès la première semaine de confinement, les élus d’opposition du groupe Transition ont proposé leurs services pour participer à la cellule de crise mise en place pour lutter contre la propagation du coronavirus.

Le maire a refusé. Une occasion manquée de faire valoir l’union nécessaire à l’heure d’une crise sanitaire sans précédent.

Nous publions ici la lettre adressée au maire par le groupe Transition.

Saint-Fargeau-Ponthierry, Vendredi 20 mars 2020

Monsieur le maire,
 
Nous tenons à vous confirmer que les élus du groupe Transition se positionnent dans un souhait d’Union Nationale. Les élections municipales ne peuvent plus être prioritaires, même si l’on ne peut effacer les résultats de dimanche dernier.
Le groupe Transition et la liste qui en émane tiennent à affirmer leur solidarité sur toutes mesures prises pour accompagner la crise sanitaire. Notre groupe et la liste Ensemble et Autrement se mobilisent et souhaitent être à la fois acteurs et forces de propositions dans ce contexte particulièrement complexe à gérer.
Aussi nous sommes étonnés de ne pas avoir été sollicités pour participer à la cellule de crise que vous avez mise en place. Nous vous proposons donc que nous y participions dans une configuration respectueuse d’un confinement qui s’impose à tous.
S’il ne s’agit surtout pas ici de critiquer ou de remettre en cause les mesures que vous avez pu prendre, relayant en cela les directives gouvernementales. D’autres initiatives pourraient être enclenchées pour accompagner les Féréopontains. Nous attendons votre réponse sur cette proposition de cogérer cette crise ensemble et sous votre autorité.
D’autre part depuis les dernières démissions annoncées de vos colistiers (le nombre de démissions dépassant le tiers du conseil municipal et sans réserve d’élus), mais aussi depuis les résultats du premier tour des élections municipales, on peut considérer qu’il y a une réelle fragilité de la gouvernance actuelle. Cela justifierait la mise en place d’une gestion partagée durant cette période, donnant une véritable légitimité aux actions engagées durant les mois à venir.
Elus représentant près de la moitié de la population, ce qui a été confirmé ce dimanche auprès des électeurs qui se sont manifestés, nous vous proposons dans le même esprit d’Union Nationale qui nous anime, d’être associé à la gestion de la collectivité et ce jusqu’au second tour des élections municipales. Aussi, nous vous formulons 6 actions que nous vous demanderions de mettre en œuvre le plus rapidement possible :

– Une intervention de votre part auprès du conseil départemental pour suspendre toute avancée du chantier du nouveau collège.

– Un net ralentissement du rythme des autorisations de tous les permis de construire concernant des programmes collectifs, plus personne ne pouvant avoir connaissance des projets via les panneaux d’affichage. Ceux-ci en effet sont rendus inaccessibles par le contexte de confinement.

– Une suspension de tous les dossiers d’urbanisme contestés juridiquement par des particuliers ou des associations notamment.

– Engager les démarches pour embaucher rapidement des assistants ou secrétaires médicaux, des infirmier(e)s permettant d’accompagner les médecins publics ou privés pour les soulager d’un certain nombre de tâches. C’est une mesure urgente qui permettrait aux médecins surchargés de mieux se consacrer à leurs malades.

– Nous communiquer les éléments budgétaires 2020 que vous avez envisagés mais que vous n’avez pas souhaité présenter au dernier conseil municipal. Cela permettrait d’anticiper sur un vote tardif du budget, alors qu’il ne restera plus qu’une demi-année à gérer.

– L’arrêt de toute communication publique par voie d’affichage ou autres moyens sur tout autre sujet qui ne concernerait pas la gestion de la crise sanitaire.


A situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles.
Nous sommes convaincus que nos administrés, toutes sensibilités confondues, apprécieraient que vous puissiez accepter nos propositions et notamment:

* Une cogestion de la crise sanitaire par le conseil municipal, toutes tendances confondues.

* Une co-gouvernance par le conseil municipal dans sa globalité, des affaires de la commune et ce en attente de l’organisation du second tour des élections municipales.


Dans l’attente de votre réponse à ces propositions constructives, qui nous apparaissent conformes aux attentes de nos administrés, recevez nos salutations républicaines.


Les élus du groupe Transition
Lionel Walker – Séverine Félix-Boron – Jeannine Jouanin – Denis Puglièse Véronique Giannotti – Philippe Boury – Zine-Eddine Mjati

Pendant la crise sanitaire, RPA à vos côtés et à votre écoute

Chères amies, chers amis,

Depuis le mois de septembre, RPA s’est effacée au profit de l’expression de la liste « Ensemble et Autrement » qui s’est présentée aux élections municipales.

Nous avons mis notre association en sommeil, tout en relayant la campagne et le programme de la liste porté par Séverine Félix-Boron.

Le 15 mars, au premier tour de ces élections, le programme proposé par « Ensemble et Autrement » a obtenu le soutien et la reconnaissance de 44,89% des votants. Ils ont reconnu la pertinence du projet proposé.

Depuis, tout a été chamboulé. La crise sanitaire a bouleversé le quotidien de chacun. Le coronavirus s’est infiltré dans nos vies et le confinement nous a obligé à modifier nos habitudes.

Bien que le contexte ait changé, RPA se doit de poursuivre son action citoyenne. Notre rôle est de continuer à faire le lien entre les Féréopontains et les élus d’opposition du groupe « Transition ». Leur légitimité démocratique et leur rôle au sein du conseil municipal sont prorogés en attendant les décisions nationales.

Notons par ailleurs qu’à la suite des démissions de quatre conseillers majoritaires lors du dernier conseil municipal du 24 février, le maire n’a plus de majorité au sein de son conseil et le budget n’a pas été voté.

L’objectif de RPA reste le même depuis 6 ans : porter à votre connaissance des informations utiles, rétablir quelques vérités, recueillir vos avis et vos suggestions.

Pendant cette période compliquée, maintenir le lien qui nous uni est plus que jamais essentiel.

Être à l’écoute des Féréopontains : c’est ce qui fonde notre vision de la démocratie participative et nos valeurs fondamentales de solidarité et de justice sociale. Il s’agit de permettre à chacun de prendre tout simplement ses responsabilités citoyennes.

Pour ces raisons, nous avons choisi de reprendre notre action citoyenne d’information et de réflexion, afin de permettre, dans le contexte actuel, de renforcer la solidarité et la proximité sur la commune. Car la crise sanitaire nous oblige à repenser notre manière de faire société. Elle nous impose de reconstruire nos modes de gouvernance. Cette transformation doit aussi se traduire en acte localement, dans notre ville.

Depuis bientôt trois semaines, avec nos amis, nos voisins, des actions de solidarité se mettent en place.

Notre association est, elle aussi, à l’écoute et ses membres disponibles.

Si certains d’entre vous, isolés ou en difficulté, ont besoin de notre aide, qu’ils n’hésitent pas à se manifester.

Pour nous joindre : 06 09 78 10 07 /  rassembler.avenir.stfp@gmail.com

Nous vous souhaitons bon courage. Prenez soin de vous.

Le bureau de RPA

Coronavirus : l’attestation de déplacement disponible au format numérique

Depuis le début du confinement imposé pour lutter contre la propagation du coronavirus, les déplacements sont strictement encadrés. A chaque sortie, une attestation est obligatoire pour en justifier la raison.

Dès ce lundi, pour vos sorties, l’attestation de déplacement est dorénavant disponible au format numérique.

Elle peut être générée depuis ce lundi 6 avril, 8h.

Générer son attestation de déplacement numérique

Cette mise à disposition d’un format numérique de l’attestation vient s’ajouter au format papier déjà existant. L’attestation de déplacement dérogatoire au format papier reste valable.

Le ministère assure qu’il n’y aura « pas de collecte des données personnelles et pas de fichier constitué ».

Ce format a vocation à faciliter l’utilisation de l’attestation. Il ne remet pas en cause le respect très strict du confinement.

A retrouver sur le site du ministère de l’Intérieur

Coronavirus Covid-19 : sortir, seulement si nécessaire, avec une attestation

Le confinement est obligatoire depuis le 17 mars pour lutter contre la propagation du coronavirus.

Si vous avez à sortir, une attestation de déplacement dérogatoire est obligatoire.

Les dérogations sont possibles dans les cas suivants

  • Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail ou déplacements professionnels ne pouvant être différés.
  • Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées (liste sur gouvernement.fr).
  • Consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ; consultations et soins des patients atteints d’une affection de longue durée.
  • Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants.
  • Déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie. 
  • Convocation judiciaire ou administrative.
  • Participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.

Si vous devez vous déplacer pour motif professionnel, un justificatif vous est également nécessaire.

Les deux documents sont téléchargeables ci-dessous

Attestation de déplacement dérogatoire

Justificatif de déplacement professionnel

ou sur le site du ministère de l’Intérieur.

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