Après la crise, réinventons demain
Restons chez nous !
Depuis près d’un mois, c’est le mot d’ordre que nous devons suivre pour tenter d’endiguer la progression du coronavirus.
Depuis près d’un mois, nous essayons de nous adapter à cette situation inédite, en repensant notre mode de vie, nos besoins de consommation, en travaillant autrement, parfois trois fois plus pour ceux qui assurent les soins ou les besoins essentiels à la vie quotidienne de tous, ou pour ceux contraints au chômage partiel, en essayant de s’organiser pour assurer l’essentiel.
Depuis près d’un mois, on redécouvre la pertinence d’avoir un service public fort et performant… l’urgence d’avoir un système de santé de pointe, ayant les moyens de ses ambitions, et reconstruit avec les soignants et les usagers… On lui promet même des lendemains chantants…
Et depuis près d’un mois, des nouvelles solidarités apparaissent… ou plutôt, reprennent du sens…
Repenser l’avenir
Au-delà de la question sanitaire qui reste prioritaire, cette épidémie du coronavirus peut-elle être révélatrice des dérives de notre modèle de société, que ce soit en matière d’alimentation, de consommation, de déplacements, de pollution, d’économie, d’inégalités sociales… ?
Et quelle transformation primordiale doit-elle engendrer ?
Ces questions, nous devons nous les poser ici, à Saint-Fargeau-Ponthierry, pour préparer la sortie de cette crise.
Mais dès à présent, le besoin d’écoute, de partage d’expériences, de mise en commun d’idées, d’initiatives, est essentiel. Nous avons besoin de tous pour faire face à la pandémie. C’est par l’union des compétences et des engagements de chacun que nous, citoyens, en sortirons plus forts.
C’est dans cet esprit que les élus d’opposition du groupe Transition ont proposé leurs services pour être démocratiquement associés à la cellule de crise mise en place pour lutter contre la propagation du virus. Cette proposition, le maire l’a purement et simplement refusée.
Une occasion manquée…
Révolution des consciences
Qu’importe. Une fois que la crise sanitaire sera derrière nous, il faudra que l’action collective amène les transformations nécessaires à notre société. Notre ville ne pourra pas s’exonérer d’en tirer les conséquences. Une révolution des pratiques démocratiques et une révolution des consciences doivent avoir lieu, pour faire société autrement et pour vivre la ville différemment, à l’écoute et avec l’implication des habitants.
Des nouvelles solidarités apparaissent partout. Elles doivent reprendre du sens dans les politiques nationales. Saint-Fargeau-Ponthierry ne doit pas passer à côté.
N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions, vos contributions. Elles sont essentielles.
Echangeons, ensemble.