PLU, troisième épisode

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Après 15 mois de gestation, alors que le maire affirmait que cela ne prendrait pas plus de 6 mois, la nouvelle version du Plan Local d’Urbanisme (PLU) a été approuvée par la majorité municipale ce lundi 17 septembre.

 

La note de synthèse présentée au conseil municipal liste pas moins de 34 remarques prises en compte dans cette nouvelle version. Mais l’adjointe à l’urbanisme a clairement affiché, en plein conseil municipal, son mépris pour les Féréopontains venus s’exprimer sur les registres. Incontestablement, les commentaires des administrations et du commissaire enquêteur ont été intégrés. Certaines réponses de la mairie viennent également éclairer des propositions qui posaient question, tels ces 2 300 mètres d’arbres à haut jet qui borderont le chemin communal de Jonville, ce qui explique la surface d’emprise retenue. Mais pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? Et pourquoi avoir annulé la réunion publique ? Pour ne pas entendre les avis de nos concitoyens ?

 

Des questions restées sans réponse

 

Car le compte n’y est pas. Bien des questions restent sans réponse. Doit-on croire les promesses de mise à niveau des équipements publics alors que l’on constate dès cette année l’effet catastrophique sur la rentrée scolaire ? Sur les insuffisances des transports, le commissaire enquêteur note que la question sera résolue quand le département aura réalisé une liaison entre Melun et l’A6, quand la région aura relié l’A5 et l’A6 et quand un troisième pont enjambera la Seine. Cela promet !

Mais de toutes façons, les transports, la station d’épuration, ne sont plus de la compétence de la commune. On ne va quand même pas bloquer l’urbanisation de la ville pour cela !

 

Rien n’a bougé, la bétonisation est lancée

 

Sur le fond, le nouveau PLU n’a pas bougé. L’extension de la ZAC d’entrée de ville est toujours d’actualité. Mais pourquoi son dessin est-il différent entre le rapport de présentation et la description des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) ? Pourquoi la zone naturelle définie jusqu’ici est-elle dorénavant d’office une zone industrielle ? A l’issue d’une visite sur site, le commissaire enquêteur constate : « les surfaces libres sont insuffisantes pour répondre aux besoins potentiels d’ici 2030« . Quels sont ces besoins potentiels, sachant que le potentiel des Bords de Seine n’est pas intégré ?

 

En matière d’urbanisation les incohérences des chiffres avancés par la municipalité n’ont pas été pointées. Il est mentionné que la population était de 14 122 habitants en 2017. Mais ce chiffre de l’Insee vaut pour 2014 ! Dans le PLU, on nous dit que la population ne dépassera pas 15 600 habitants en 2030. Pourtant, le phasage du Plan local de l’habitat (PLH) annonce 1 135 logements entre 2017 et 2022. Selon les projections de la municipalité, les nouvelles constructions auront donc en moyenne moins d’un habitant par logement !

En réalité, à ce rythme la ville approchera les 20 000 habitants d’ici 2022. De quoi alimenter le nouveau collège de 800 places qui se profile.

 

La loi exige désormais que les PLU expliquent le projet qui les sous-tend. Ce projet n’est pas décrit dans le PLU adopté, mais il est très clair : bétonisation à tout va.

Alors, y aura-t-il un quatrième épisode ?

Etats généraux de la santé – votre santé vous regarde

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Afin de préparer au mieux les Etats généraux de la santé, nous vous proposons de répondre à ce questionnaire pour récolter votre avis et vous permettre de contribuer à un vrai projet de santé sur notre ville.

Ce questionnaire reste anonyme.

Pour y répondre :

  • Via le formulaire en ligne disponible sur notre site à droite de cette page ou en suivant ce lien
  • Vous avez reçu ce questionnaire dans votre boîte aux lettres.
  • Vous pouvez aussi le télécharger ci-dessous.

Questionnaire « Mêlez vous de votre santé »

Vous pouvez nous le retourner

  • Par mail : rassembler.avenir.stfp@gmail.com
  • Par courrier : « Rassembler Pour l’Avenir » : 46 Avenue du Parc, 77310 Saint-Fargeau-Ponthierry.

 

Merci de nous adresser votre réponse avant le 25 septembre 2018.

 

Rendez-vous pour les premiers

Etats généraux de la santé

Le samedi 6 octobre 2018,

à 17h30, salle Ginette Rivière

(à côté du terrain de pétanque)

Venez parler de votre expérience, de vos attentes et, ensemble, pensons la santé de demain.

 

A lire aussi : Les Etats généraux de la santé

© RPA

© RPA

Etats généraux de la santé

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La santé est un sujet d’importance qui nous concerne tous. Elle fait l’objet d’un grand débat au niveau national. Elle doit être également au cœur du débat sur Saint-Fargeau-Ponthierry.

Plus de 2 000 Féréopontains se retrouvent sans médecin ! La situation est grave et la question de la santé pour les Féréopontains devrait être une priorité pour la municipalité.

Certes, elle tente de prendre des initiatives. Mais elles ne sont ni adaptées à la situation, ni à la hauteur des enjeux de notre commune.

Une grande réflexion collective autour de la santé s’impose donc sur notre commune.

 

La désertification médicale est-elle vraiment une fatalité ?

 

Pour en débattre, les élus de l’opposition du groupe « Transition » organisent les premiers

Etats généraux de la santé

 

Le samedi 6 octobre 2018,

à 17h30, salle Ginette Rivière

(à côté du terrain de pétanque)

 

  • Quelle est la situation sur notre commune ?
  • Quelles sont les expériences réussies sur les autres collectivités ?
  • Quels sont les projets à concrétiser sur la ville ?

Pour mieux préparer cette réunion-débat, un questionnaire vous est proposé pour vous permettre de contribuer à un vrai projet de santé sur notre ville.

 

Etats généraux de la santé – votre santé vous regarde

Ce débat est ouvert à tous, patients sans solutions, praticiens ayant quitté la commune récemment, médecins de Saint-Fargeau-Ponthierry submergés et élus des communes ayant mis en place de vraies solutions.

© RPA

Venez parler de votre expérience, de vos attentes et, ensemble, pensons la santé de demain.

 

Une rencontre organisée en partenariat avec l’association « Rassembler pour l’avenir ».

Mairie du cœur de ville : dernière tentative pour éviter sa destruction

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En lien avec les élus du groupe Transition, RPA tente de sauver le patrimoine communal face à la détermination de la municipalité de le brader au profit des intérêts de l’immobilier.

 

Le recours déposé au tribunal administratif a été rejeté sans que soient jugées les nombreuses irrégularités d’un dossier rempli d’illégalités, sans parler des conditions de cession à un prix deux fois plus bas que le prix du marché.

Le juge a en effet estimé que les requérants n’étaient pas légitimes à demander que le tribunal étudie sérieusement le dossier. Motif : ils habitent à plus de 50 mètres du site mairie concerné par le permis de démolir et de construire.

Le Conseil d’Etat saisi

Mais les requérants ont eu connaissance qu’une jurisprudence du Conseil d’Etat reconnaît le fait que ne pas être « voisin contigu » ne voulait pas dire que des habitants ne puissent pas être concernés.

Ils ont donc décidé, après consultation et avis du bureau de RPA, de faire appel auprès du Conseil d’Etat pour faire annuler la décision en première instance et espérer ainsi sauver la mairie.

 

Aujourd’hui, plusieurs autres démolitions sont prévues sur la commune afin de libérer les terrains les plus rentables aux promoteurs immobiliers. La construction d’une nouvelle salle de tennis de table a fait l’objet d’un appel d’offre afin de se débarrasser de la salle actuelle, alors que le club n’a aucune demande, ni aucun besoin en ce sens.

Et depuis cet été, des cabinets privés viennent au marché interroger des commerçants pour préparer leur dossier destiné à répondre à un appel à projet émanant de la municipalité, programmant ainsi le déplacement du marché à l’extérieur du centre-ville.

Eviter l’irrémédiable

Le cœur de ville est-il destiné à devenir un énorme quartier urbain, perdant ses services et ses commerces de proximité ?

L’appel au Conseil d’Etat est sans doute la dernière tentative pour éviter l’irrémédiable et empêcher que le centre-ville ne devienne une cité-dortoir.

Doit-on accepter la transformation de notre commune en une simple banlieue assurant la jonction urbaine entre trois agglomérations :

Evry-Corbeil-Essonnes, Sénart et Melun ?

Création d’une police intercommunale des transports : Saint-Fargeau-Ponthierry privée de débats

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Le président de la Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine (CAMVS), que Saint-Fargeau-Ponthierry a rejoint en 2016, a proposé au printemps la création d’une police intercommunale des transports.

Son but : contribuer à sécuriser les trajets des habitants dans les transports collectifs.

Cette proposition a fait l’objet d’une délibération identique dans chacune des vingt communes concernées. Elle devait être présentée dans chaque conseil municipal afin que les élus puissent poser les questions et débattre en amont du vote du conseil communautaire prévu le 5 juillet.

Mais le 11 juin, le maire retire au dernier moment la délibération de l’ordre du jour du conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry, suivant ainsi la position de Dammarie-les-Lys.

Un revirement de dernière minute qui empêche les questions sur un sujet majeur.

 

Et pourtant les questions étaient nombreuses et fondamentales.

 

  • Quels seraient les effectifs nécessaires pour rendre ce service efficace sur l’ensemble du territoire ?
  • Cette nouvelle police serait-elle armée ou pas ?
  • Est-ce une préfiguration d’une police intercommunale générale sur l’ensemble de l’agglomération melunaise se substituant ainsi aux polices municipales ?
  • Un bilan préalable de l’action des agents de médiation de Mélibus et de la commune a-t-il été effectué ?

Connaissant parfaitement le sujet, les élus du groupe Transition avaient pourtant des éclairages à donner. En 1998, ils étaient à l’initiative avec Pringy de la première police intercommunale de France. Mais contrairement à la quasi-totalité des communes, qui ont pu débattre et échanger sur le sujet afin de trouver une position consensuelle, cela n’a pas été possible à Saint-Fargeau-Ponthierry.

 

Conséquence : le 5 juillet, à la séance du conseil communautaire de la CAMVS,
ce fut le grand bazar

Des élus de notre commune, adjoints au maire, ont voté contre la proposition de création d’une police intercommunale des transports. Dans le même temps, le maire s’abstenait. Jamais il n’y a eu la moindre explication justifiant leurs votes.

Sur un sujet qui pourtant nous concerne tous, les élus de la majorité municipale ont donc voté de façon purement individuelle, sans aucune cohésion, contrairement aux autres communes qui ont voté selon la position adoptée par leur conseil municipal.

 

A Saint-Fargeau-Ponthierry, la simple décision unilatérale du maire – sa spécialité – prive tous les élus du conseil municipal d’informations, de débats, et d’échanges.

Pourtant la question de la sécurité est un sujet prioritaire qui doit être abordé dans sa globalité, sérieusement et surtout pas à l’emporte-pièce !

Une rentrée scolaire en surcharge

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La rentrée scolaire sur Saint-Fargeau-Ponthierry se fera-t-elle dans les meilleures conditions pour les élèves et les parents ? Une semaine avant la date fatidique, on est en droit d’en douter.

La folie immobilière en cours sur notre commune fait peser une pression démographique sur les établissements. Certains se retrouvent contraints d’improviser des solutions pour accueillir tout le monde, faute d’anticipation de la municipalité et de vraies données actualisées sur les effectifs.

La plus grosse part de cette augmentation pèse sur le collège François Villon, qui connaît sa rentrée la plus chargée depuis des décennies. De 780 élèves en 2017-2018, il passe à plus de 880 cette année. Plus de 100 élèves en un an ! Plus de 12% d’augmentation. Du jamais vu ! D’où la nécessité de créer quatre sections supplémentaires. De 29 sections l’an dernier, le collège en compte désormais 34.

Cette augmentation ne va pas sans poser des problèmes.

Des salles dédiées à des TP ont été réquisitionnées. Le foyer des élèves doit aussi être récupéré. Des bâtiments préfabriqués ont été installés pour accueillir certaines classes. Sans parler de la capacité d’accueil de la restauration scolaire, déjà sous tension. Le nombre de demi-pensionnaires augmentant, le temps du repas se fera sous pression, obligeant les élèves à prendre le minimum de temps pour déjeuner.

La pression sur le travail des agents du collège (restauration, ménage, intendance, secrétariat), ainsi que sur les enseignants et les assistants d’éducation, va s’accentuer. Elle était déjà forte l’an dernier, les personnels ayant dû faire face à des conditions de travail bien peu sereines.

Faut-il aussi s’inquiéter pour le transport scolaire ? Les rotations de bus ont-elles été anticipées et calibrées à hauteur des nouveaux effectifs du collège ? Les dysfonctionnements rencontrés l’an dernier seront-ils résolus ? Un transport scolaire serein, un accueil dans l’établissement détendu, une restauration sans stress, sont les clés des conditions les meilleures pour une scolarité apaisée et bénéfique pour les apprentissages.

 

Le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry, également conseiller départemental – et donc responsable des conditions d’accueil des collégiens – entend-il les alertes des parents d’élèves ? D’autant que cette inflation démographique va s’amplifier à la rentrée 2019. Les prévisions annoncent déjà près de 1 000 élèves. Comment gérer cette augmentation ? Quelles solutions sont envisagées par le conseiller départemental ? Les questions sont posées. Les réponses sont urgentes.

Quid des écoles ?

Sur certaines écoles, les effectifs augmentent également. Des ouvertures de classes sont actées. Moulin Clair, par exemple, pointe désormais à 14 classes. Mais avec l’augmentation de la population, ce sont toutes les écoles qui seront rapidement confrontées à des soucis de places pour accueillir sereinement les élèves.

Le périscolaire en difficultés

La suppression des NAP – décidée unilatéralement sans réelle concertation sur le long terme ni évaluation détaillée – a obligé les parents à se réorganiser en urgence. Sans parler du nouveau règlement intérieur du périscolaire, qui contraint un peu plus les familles dans leur organisation professionnelle et familiale.

Alors que la rentrée scolaire doit être un temps apaisé et serein,

celle de 2018 s’annonce donc plus que compliquée.

2019, ce que pourrait affirmer la municipalité d’ici la fin de son mandat

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D’ici la fin de son mandat en 2020, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry et son équipe ne manqueront sans doute pas de lancer des affirmations sur la municipalité précédente, revisitant ainsi un peu l’histoire.

 

« Le marché couvert de la commune n’est pas aux normes, il va falloir le déplacer »

Labellisé « Marché de France » en 2010, le marché de Saint-Fargeau-Ponthierry est bien aux normes, sauf qu’il a depuis 2014 été laissé à l’abandon par la municipalité. Il ne faudrait pas que l’absence délibérée d’entretien et de travaux serve de prétexte et d’opportunité pour vendre les terrains les plus rentables de la commune, comme ce fut le cas pour l’ancienne mairie. L’enquête, menée actuellement auprès des commerçants, serait-elle les prémices d’une nouvelle opération main basse du BTP sur le cœur de ville qui donnerait l’occasion au promoteur BDM, ami du maire, d’avoir la mainmise sur les terrains occupés par le marché ?

« La sécurité sur la commune s’est fortement améliorée »

La population explose et l’insécurité progresse. Saint-Fargeau-Ponthierry se retrouve aujourd’hui dans le TOP 3 des communes de l’agglomération melunaise les plus insécures. Les effectifs de la police municipale, au nombre de sept agents jusqu’à fin 2013, ont été réduits à trois postes au début de la mandature. Aujourd’hui, après ce démantèlement, les agents sont rééquipés et leurs effectifs revenus à ce qu’ils étaient en 2013. Ajoutons à cela laxisme face au non-respect de la zone bleue installée en centre-ville par l’ancienne municipalité.

 

« Les impôts ont baissé grâce à nous »

Depuis le début du mandat, les impôts ont augmenté deux fois successivement, dès 2014 et en 2016. La baisse envisagée pour 2020, année des élections, ne compensera pas ces deux hausses. C’est donc une baisse relative à laquelle il faut s’attendre dans un simple but électoral.

 

« La municipalité n’est pas arrivée à faire ce qu’elle voulait car les élus d’opposition ont tout bloqué »

Les élus de l’opposition ont pleinement joué leur rôle, mettant en œuvre le mandat reçu des Féréopontains. Les blocages ont été enclenchés essentiellement à la suite des contrôles de légalité opérés par la préfecture. C’est le cas du PLU retoqué, des indemnités votées illégalement, ou du règlement intérieur du conseil municipal annulé par le préfet. Sans parler des décisions de justice obligeant le maire à respecter la loi sur la mise à disposition de salles ou sur le maintien des rubriques du journal municipal pour les élus d’opposition.

 

« La municipalité n’est pas arrivée à faire ce qu’elle voulait tellement la situation financière de la commune était catastrophique »

L’ancienne municipalité a laissé près d’un million d’euros au bilan de l’année 2013, dernière année de la mandature précédente. A l’époque, de vrais investissements étaient réalisés sur notre patrimoine, à ce jour quasi plus entretenu. Ce patrimoine communal est aujourd’hui bradé, et le vrai service public délaissé. Chacun peut le constater tous les jours et depuis cinq ans. Même l’audit réalisé à charge fin 2014, sans appel à concurrence, n’est pas arrivé à démontrer autre chose que les finances étaient « tendues », mais comme dans toutes les 36 000 communes de France.

 

D’ici 2020, on peut penser que des pansements seront posés en urgence sur les plus grosses plaies que connait notre commune pour tenter, le jour des élections, de faire oublier cette mandature qui restera la plus catastrophique de l’histoire communale.

Il était un lavoir…

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En cette mi-août, nous vous offrons un poème, savamment composé par un Féréopontain. Une ode au lavoir de Tilly bien peu entretenu…

 

Dans un hameau tranquille, issu des temps passés
Survivait un lavoir, bordé de frondaisons,
Où coulait une source sur ses pierres lustrées.
Un lavoir circulaire, unique en sa région.
 

© RPA

Sur leurs genoux usés par le rude labeur
Je les revois encore, ces braves lavandières
Insensibles aux frimas, et aux grosses chaleurs,
Brossant de leurs poings nus, sur les tables de pierre.
 
L’autre jour, en passant, j’ai voulu le revoir,
L’admirer à nouveau, évoquer son passé
Quand les gens du pays, conscients de leur devoir
Venaient l’entretenir par respect des aînés.
 

© RPA

Mais je n’ai pu le voir, ou même l’approcher…
Abandonné de tous, méprisé des édiles
Il croupit sous les herbes. Et sa source bouchée
Se répand en dehors de son lit, indocile.
 
Qu’en pensez-vous amis, vous qui avez œuvré
Pour prolonger la vie de cet humble vestige
Témoin de la vie simple de nos pauvres ainés ?
Allez-vous à jamais, en perdre le prestige ?
 
Il était un lavoir de forme circulaire
Nourri par une source, dans un joli hameau.
Il était un lavoir, œuvre de nos grands-pères,
Qui aujourd’hui se meurt, et perd toutes ses eaux.

 

Antoine Stamatakis, 26 juillet 2018

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