2016-2018, population et santé malmenées

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De 2016 à 2018, la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry a poursuivi sa désinformation. Un nouvel épisode du feuilleton d’été de RPA avec une courte sélection.

 

L’ACCROISSEMENT ANNUEL DE LA POPULATION EST 3 FOIS MOINDRE DEPUIS 2014

(Journal municipal mars-avril 2017)

Pour masquer sa politique d’urbanisme à outrance, la municipalité s’autorise à falsifier les chiffres officiels de l’Insee. Elle affirme notamment qu’en 2016, Saint-Fargeau-Ponthierry comptait 14 122 habitants. Elle se targue d’une augmentation de 49 habitants par an depuis son installation en 2014, contre 142 habitants par an entre 1990 et 2014. Ce dernier chiffre est bon. Mais la municipalité ignore sans doute que l’Insee publie ses chiffres avec 2 ans de retard : la population de 2016 ne sera connue que le 1er janvier 2019 ! Impossible de faire référence à l’Insee pour calculer l’évolution de la population de 2014 à 2016.

Par contre, le maire et son équipe avouent 1 732 logements programmés en 6 ans soit près de 289 logements par an ! A chacun d’en déduire l’augmentation annuelle de la population sur cette période, et de la comparer avec les 142 habitants par an de la municipalité précédente.

 

Interrogé en conseil municipal le 15 mai 2017, le maire répond : « Je ne suis pas au courant ! » Nous sommes donc face à une manipulation grossière destinée à faire oublier l’urbanisation galopante et l’absence d’anticipation en termes d’équipement et de services.

 

LA MAISON LIBERALE DE SANTE EST UNE INITIATIVE DE LA MUNICIPALITE

Quelques médecins de la commune, ainsi que des paramédicaux, se sont regroupés dans ce qui est nommé une « Maison libérale de santé » grâce à un investissement de 600 000€ d’argent public !

Mais cette création dans l’espace public se fait sans aucune contrepartie en termes de services ni de liens véritables avec le centre municipal de santé. Pourtant la municipalité, trop contente de trouver une réalisation à mettre à son actif, se vante publiquement d’être à l’initiative de cet équipement.

 

Rappelons que le projet de santé de l’agglomération melunaise (CAMVS), voté en début d’année 2017, annonce la mise en place de la future maison libérale à Saint-Fargeau-Ponthierry en précisant bien que cette initiative est celle… d’un médecin de la commune ! Ce projet a été adopté par les élus de l’Agglo, dont l’adjointe à la santé de Saint-Fargea-Pontherry. Mais la municipalité n’en est plus à une contradiction près !

Détail, et non des moindres, le projet de la CAMVS ne mentionne pas le centre de santé féréopontain, le seul du département.

Il est donc compréhensible qu’il n’y ait pas d’approche d’un service public de santé dans cette maison libérale, comme par exemple la mise en place d’une permanence de soins pourtant tant attendue sur la ville.

Doit-on donc fin se préparer à ce que la municipalité réponde à l’avenir favorablement à toutes les demandes de praticien de la commune qui exigerait la même chose ?

Sixième épisode le 24 août :

Spécial fiction 2019-2020

 

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RPA poursuit son feuilleton d’été de RPA avec les meilleures fake News de 2015 de la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry

L’ANCIENNE MAIRIE DEVAIT ÊTRE DETRUITE POUR ETRE DEPLACEE

(Journal municipal spécial mars 2016)

L’évolution de l’ancienne mairie était nécessaire. Plusieurs projets d’urbanistes ont été présentés aux élus de l’ancienne mandature. Il était finalement décidé d’agrandir l’existant, avec une vraie salle des mariages sur l’arrière, la création d’un parking souterrain, la disparition des préfabriqués. Le tout était financé par un projet global d’agrandissement du cœur de ville prévoyant des logements à la place des préfabriqués. La mairie se renforçait au centre-ville. Seuls les services techniques devaient être déplacés.

 

LA NOUVELLE MAIRIE NE COÛTERA RIEN

(Conseil municipal du 8 février 2016)

En vendant à un ami promoteur les terrains municipaux deux fois moins cher que le prix du marché (200 euros le m²), ce sont 4,5 millions d’euros de recettes qui manquent à la commune. Cette somme aurait permis de réaliser par exemple le gymnase qui manque tant, où bien baisser réellement les impôts locaux. En achetant des bâtiments industriels surdimensionnés pour y installer la nouvelle mairie, il n’a été possible financièrement de n’en réhabiliter que les deux-tiers. Il manque donc un million d’euros pour rendre utilisable le dernier bâtiment qui reste une friche industrielle achetée pour rien.

 

RIEN N’A ETE FAIT PAR L’ANCIENNE MUNICIPALITE EN 19 ANS

Parmi les nombreuses réalisations, citons par exemple :

  • création de l’école Marie Curie, le lancement de celle de Moulin Clair
  • création de la maison de la petite enfance
  • installation d’espaces de jeux pour enfants et pour jeunes
  • achat et aménagement de la base de loisirs
  • préservation du patrimoine : réhabilitation des communs de Moulignon, des salles Leroy transformées en centre culturel des 26 Couleurs, réfections des églises, dont celle de Saint-Fargeau
  • agrandissement du FRPA, installation d’une maison de retraite médicalisée (Grand Pavois)
  • embauche de deux médecins généralistes au Centre de santé
  • aménagement de l’épicerie solidaire
  • sécurisation des carrefours (entrée de ville, Truffaut, la Saussaie) et des routes en général
  • création de la déchetterie
  • ouverture de deux zones d’activités économiques avec plus de 800 emplois créés sur la commune
  • création de 13 km de pistes et voies cyclables

 

La semaine prochaine, le cinquième épisode :

La pratique des Fake News de 2016 à 2018 !

 

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2015, la manipulation de l’information érigée en mode de gouvernance

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RPA poursuit son feuilleton d’été de RPA sur les fausses informations de l’actuelle municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry avec les meilleures fake News de 2015.

 

LA LOI OBLIGEAIT SAINT-FARGEAU-PONTHIERRY A ENTRER
DANS L’AGGLOMERATION MELUNAISE, DÈS JANVIER 2016

(Conseil Municipal du 22 juin 2015)

Dès son élection la nouvelle municipalité n’a qu’un objectif : éliminer la Communauté de communes Seine-Ecole (CCSE), regroupant Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy, pour rejoindre la Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine (CAMVS).

Le regroupement était certes incontournable. Mais il n’était légalement obligatoire qu’à partir du 1er janvier 2017. Il aurait dû se réaliser par la fusion des deux intercommunalités, CCSE et CAMVS, et non par la dissolution de l’existant. Les deux communes n’ont eu d’autre choix que d’entrer séparément dans la CAMVS, avec un poids négligeable pour négocier les conditions.

Cette dissolution prématurée, choisie pour des raisons purement politiques, a des conséquences majeures pour notre commune, notamment financières. Elle prive par exemple Saint-Fargeau-Ponthierry de la fiscalité de l’entreprise Toys “R” Us (environ 600 000 euros par an). Cette somme tombe pour toujours dans l’escarcelle de la CAMVS sans quasiment aucune compensation. Au lieu de se précipiter, la municipalité aurait dû suivre la loi. Elle aurait reçu la totalité de cette fiscalité chaque année et pour toujours. Le maire et son équipe ont fait le choix délibéré d’en priver les contribuables féréopontains à chaque budget.

 

LA REGION ILE DE FRANCE OBLIGE L’URBANISATION DE TOUTE LA PLAINE DE TILLY

(Conseil Municipal du 2 février 2015)

 

Lors de la présentation du PADD (Projet d’aménagement et de développement durable) préparant la révision du PLU (Plan local d’urbanisme), la population découvre la volonté municipale d’urbaniser toute la plaine de Tilly, de l’autoroute jusqu’au cœur de hameau. Les élus de l’opposition et l’association ADET opposés à ce projet ont interrogé la majorité lors d’un conseil municipal. Réponse de l’adjointe à l’urbanisme : c’est la région Ile-de-France qui oblige, à travers le SDRIF (Schéma directeur de la région Ile-de-France), cette urbanisation.

Interpellé par l’ADET sur le sujet, le président de la région de l’époque a donné une réponse très claire : « Le SDRIF, approuvé le 27/12/2013, ne prescrit aucune obligation à urbaniser… » (Lettre du Président de la Région IDF du 4 décembre 2015).

Sous la pression, et du fait de l’incompatibilité avec la charte du PNR (Parc naturel régional du Gâtinais), la municipalité s’est trouvée obligée de faire marche arrière, partiellement d’abord, quasi totalement ensuite.

La semaine prochaine, le quatrième épisode :

La suite des meilleures Fake News de 2015 !

 

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Les meilleures Fake News de 2014

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Suite du feuilleton d’été de RPA sur la chasse aux Fake News !

Ces fausses informations, sont le cœur de la communication de l’actuelle municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry.

« LE VOL DE DOSSIERS »

Au lendemain de son élection, Jérôme Guyard accuse : l’ancien maire serait parti en volant des dossiers de la commune et des ordinateurs. (Le Parisien du 4 avril 2014, La République du 9 juin 2014)

L’enquête de police a prouvé que tous les ordinateurs décrits dans l’inventaire étaient en place. Aucun matériel ni aucun dossier municipal n’avait disparu. Une fois l’accusation mensongère lancée, la nouvelle municipalité ne s’est plus plainte du moindre dossier ou matériel manquant. Elle se plaît même à critiquer les dossiers « réapparus » de l’ancienne municipalité !

 

« LES ABATTEMENTS FISCAUX DE 20% EN PLACE POUR LES FAMILLES ETAIENT ILLEGAUX »

CM du 29 septembre 2014

Voté en 1980, ce niveau d’abattement de la fiscalité locale était tout à fait légal (Code général des impôts).

En revanche, la décision de la nouvelle municipalité de passer de 20% d’abattement à 15% (décision du CM du 29/09/2014) est bien un choix qui a provoqué une hausse immédiate de la fiscalité des ménages dès 2015 et ce contrairement aux engagements pris pendant la campagne électorale.

 

« L’ANCIENNE MUNICIPALITE AVAIT PREVU D’INSTALLER
UNE BOULANGERIE INDUSTRIELLE EN ENTREE DE VILLE »

Journal municipal de septembre 2014

L’ancienne municipalité a toujours refusé l’installation de grandes surfaces, déjà omniprésentes aux environs. Elle avait fait le choix de défendre les commerces de centre-ville et de développer ceux des hameaux (épiceries à Moulignon et Jonville). D’où l’aide à l’installation d’une boulangerie artisanale au cœur du hameau de Moulignon par un enfant de la ville.

Ce jeune a dû renoncer à son projet après l’accord donné, par la nouvelle équipe municipale, à l’installation d’une boulangerie industrielle à l’emplacement qui était destiné initialement à une enseigne de surgelés.

(Plus de détail sur notre site « Boulangerie industrielle : rétablir la vérité » )

 

« UNE TOUR DE 17 ETAGES ETAIT PREVUE AUX BORDS DE SEINE »

Journal municipal de juin 2014 et septembre 2014

En 2012, afin de réhabiliter les friches des bords de Seine, un appel à projet à des architectes urbanistes a débouché sur cinq propositions. Un des candidats a effectivement présenté un projet intégrant une tour. Mais les cinq projets présentés, ne correspondant pas à la vision de la municipalité de l’époque, ont tous été rejetés. Cette remise à plat a entraîné en 2013 une convention avec le groupement de promoteurs CDU qui devait rendre un projet pour juin 2014 (délibération du CM du 13 décembre 2013). Cette convention a été annulée par la nouvelle municipalité… une annulation qui coûte très cher à la collectivité.

 

La semaine prochaine, le troisième épisode :

les meilleures Fake News de 2015 !

 

A lire aussi :

La chasse aux Fake News !

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RPA lance son feuilleton de l’été… La chasse aux Fake News !

Ces fausses informations sont devenues un vrai problème de société. Le législateur s’en est enfin emparé car il en a mesuré le danger. Elles mettent en péril le bon fonctionnement démocratique de notre société. La loi, encore en débat, ciblera les périodes électorales. Mais depuis longtemps, certains en ont fait leur principale méthode de gouvernance une fois installés au pouvoir.

L’actuelle municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry a su manier la désinformation lors de la campagne municipale de 2014. Elle en a mesuré le résultat et en a fait son axe principal de communication.

Cet été, RPA vous décrypte les plus édifiantes Fake News féréopontaines et vous donne les éléments de preuve. Une manière de souligner le mensonge érigé en mode de gouvernance.

 

Episode 1 : les Fake News de l’équipe Guyard de 2013 à 2014

 

« L’ANCIEN MAIRE S’EST FAIT PAYER SES TRAVAUX CHEZ LUI PAR DES PROMOTEURS »

Campagne municipale de 2014

Une fois le prêt de sa résidence principale remboursé, l’ancien maire en place en 2014 a repris un prêt personnel de 12 ans pour financer un agrandissement avec permis de construire accordé après avis des bâtiments de France. (Prêt Crédit Agricole sur 12 ans contracté en 2010).

 

« SAINT-FARGEAU-PONTHIERRY ETAIT EN FAILLITE FINANCIERE »

Campagne municipale de 2014

La municipalité en place de 1995 à 2014 a terminé l’année 2013 avec un excédent de près d’1 million d’euros (voir compte administratif voté au CM du 28 avril 2014 par la nouvelle municipalité). La nouvelle majorité a été bien contente de trouver cet excédent !

 

« LES IMPÔTS ONT EXPLOSE LORS DE LA DERNIERE MANDATURE »

Campagne municipale de 2014

Depuis 2001, et pendant 12 ans, les taxes locales, les seuls impôts maîtrisés par la commune, n’ont pas augmenté. 12 ans de stabilité ! (Voir déclaration par la nouvelle adjointe aux finances lors du CM du 28 avril 2014)

 

La semaine prochaine, le deuxième épisode :

les Fake News de 2014

A votre santé !

 

Plus de 2 000 Féréopontains se retrouvent sans médecin ! La situation est grave et la question de la santé pour les Féréopontains devrait être une priorité pour la municipalité.

Certes, elle tente de prendre des initiatives. Mais elles ne sont ni adaptées à la situation, ni à la hauteur des enjeux de notre commune.

Le projet de santé, mis au vote lors du conseil municipal du 11 juin, en témoigne : un document essentiellement technique sans aucun effet sur la politique de santé nécessaire à notre commune.

Le premier projet de santé, réalisé par la précédente équipe municipale en 2011, avait permis l’embauche de deux médecins généralistes au centre de santé. Le projet de 2018, qui prend sa suite, n’apporte aucune réponse aux problèmes posés, ni aucune vision pour l’avenir.

 

Pourtant, Saint-Fargeau-Ponthierry dispose du seul centre de santé de Seine-et-Marne ! La municipalité aurait pu continuer à valoriser et développer ce magnifique outil au service des Féréopontains. Mais ce n’est pas sa priorité.

Depuis quatre ans, chacun a pu observer une réelle dégradation du service rendu : disparition de certaines consultations, standard inaccessible, absence d’investissement, et un laisser-aller dans la gestion qui a pour conséquence le doublement du déficit en quelques années.

 

A côté du centre de santé s’est installée la maison médicale libérale pour répondre aux besoins des médecins qui en sont à l’origine. Elle a le mérite d’exister. Mais elle ne fait en réalité que regrouper des praticiens déjà existants sur la commune. Elle n’apporte surtout aucune amélioration de l’existant pour les patients actuels ou pour ceux qui arrivent massivement sur la commune.

 

600 000 euros d’argent public ont été consacrés à la réalisation de la maison libérale. Pour certains c’est beaucoup trop, en raison notamment de l’absence de services supplémentaires pour la population. Mais pour d’autres ce n’est pas suffisant pour en faire réellement un outil attractif pour des praticiens.

Pourtant, avec cette même dépense, il y avait tellement mieux à faire pour la santé sur la ville que ce qui est proposé. Il suffit pour cela d’observer les initiatives prises par les communes voisines, et ce quelle que soit la gouvernance politique, que ce soit à Savigny-le-Temple ou bien à Dammarie-les-Lys.

 

Les élus d’opposition du groupe « Transition » et l’association RPA, prenant la question de la santé comme essentielle pour la qualité de vie des habitants, organiseront, dès la rentrée, une réunion publique préparée en lien étroit avec la population.

 

L’objectif est de mettre en avant des expériences prises par d’autres communes et de présenter les réponses possibles pour Saint-Fargeau-Ponthierry.

Vous cherchez le lavoir de Tilly ?

 

Il est décrit par le Parc naturel régional du Gâtinais français comme le lavoir « le plus original » du Gâtinais. Dans son Guide des promenades et randonnées, le PNR rappelle que le lavoir de Tilly est cité dans les écrits « dès 1889 ».

Les Féréopontains le connaissent bien. Et les habitants de Tilly y sont particulièrement attachés. Ce lavoir est un élément essentiel du patrimoine de la commune et participe au caractère du hameau.

 

Mais aujourd’hui, l’unique lavoir circulaire de Seine-et-Marne est devenu inaccessible !

 

Lavoir de Tilly sous la végétation / 23 juin 2018 © RPA

Exemple ce samedi 23 juin. Les sentiers balisés sont impraticables. Il faut être équipé, chausser les bottes pour accéder au lavoir et traverser la jungle des orties. Plus aucune trace de l’emplacement de la source, noyée dans une végétation qui a depuis longtemps repris le pouvoir. L’eau contourne le lavoir jusqu’à en saper le mur.

Même si d’aventureux promeneurs dégagent les feuilles qui obstruent le bassin circulaire et le petit bassin extérieur… c’est la déception et la colère de voir ce superbe site totalement abandonné.

Le cadre de vie n’intéresse pas la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry. On le savait. Mais la préservation du patrimoine n’est, à l’évidence, pas une priorité non plus pour elle !

 

 L’abandon du lavoir de Tilly donne une très mauvaise image de la commune.

Et il montre un réel mépris pour le hameau et ses habitants.

 

Lavoir de Tilly en 2012

Lavoir de Tilly en 2012 © RPA

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