Tarification des NAP : l’inéquité érigée en principe

Les NAP, Nouvelle Activités Périscolaires,

deviennent payantes

dès la rentrée scolaire 2015 !

C’est l’une des décisions votée par la liste majoritaire du Conseil Municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry du 22 juin 2015 :

Ce choix va accentuer les difficultés des familles et rompre un peu plus l’égalité d’accès aux activités et l’équité de traitement de chaque citoyen.

Sur la forme, cette décision arrive

comme le fait du prince.

Depuis la mise en place des nouveaux rythmes scolaire, un Comité de Pilotage (COPIL) permet de discuter des différentes modalités de mise en œuvre de ces nouveaux temps, de proposer des ajustements et de faire le bilan des activités.

Or, ce COPIL n’a jamais discuté de cette création de tarification. A aucun moment cette éventualité n’a été débattue. Récemment encore, en conseil d’école, Mme Nadal, adjointe au maire (déléguée aux affaires scolaires, périscolaires, à la Jeunesse et à la Petite Enfance), a refusé de répondre clairement à la question d’un parent d’élève sur le maintien ou non de la gratuité des NAP.

Doit-on encore rappeler que dans le journal municipal du mois de janvier 2015, Mme Nadal réaffirmait :

« …nous ferons tout pour éviter d’ajouter une pression financière sur les familles… ». Et: « Nous travaillons […] pour apporter de la qualité sans coût supplémentaire… » Ou encore : « … Ne pas faire peser le coût sur les utilisateurs, mais le répartir sur le budget communal ».

Cette décision est d’autant plus inacceptable que les familles sont mises devant le fait accompli. Les dossiers d’inscription, qu’elles ont déjà renvoyés, ne précisaient pas que les NAP devenaient payantes.

Ces NAP sont présentées par la municipalité comme des « activités complémentaires aux apprentissages scolaires ». Nous avions déjà fait part de nos réserves sur le bien-fondé de proposer des activités voulant être le complément de l’enseignement fait en classe. Le premier projet prévoyait en effet que ces activités s’appuient sur les progressions pédagogiques des enseignants.

Le rôle d’une collectivité n’est pas de s’immiscer dans le parcours pédagogique, mais plutôt d’offrir à tous des activités éducatives citoyennes et d’ouverture culturelle.

En instaurant un tarif pour ces NAP, la municipalité rompt complètement avec l’égalité d’accès due à tous les enfants, puisque des familles « choisiront » de priver leurs enfants de ce temps d’activités faute de moyens financiers suffisants.

Sur le fond, la tarification des NAP se rajoute à la hausse des tarifs des autres services périscolaires et extrascolaires.

Pour un enfant, les NAP reviennent à 128€ par an.

Pour une famille avec deux enfants ce coût s’élève à 192€ par an. Et cela quels que soient ses revenus, puisque le quotient familial ne s’applique pas pour les NAP.

Les autres tarifs augmentent eux d’un peu plus de 1% selon les quotients familiaux.

Alors certes, les tarifs de la restauration scolaire baissent de 8,5% à 10,5% : de 13 à 40 centimes par repas selon le quotient familial. (Voir ci-dessous « Restauration scolaire : une baisse des tarifs à minima »)

Mais au final, c’est bien une nouvelle charge que devront supporter les familles.

Prenons un enfant qui mange à la cantine et reste aux NAP, et comparons les tarifs de 2014/2015 à ceux de 2015/2016.

  • Pour le tarif A (plus bas quotient familial), la famille paiera 52 centimes de moins par semaine pour la cantine (soit 16,64€ de moins par an), mais devra débourser 128€ par an pour les NAP. Soit 111,36€ de plus cette année scolaire.
  • Pour le tarif C (quotient familial moyen), la famille paiera 1,40€ de moins par semaine pour la cantine (soit 44,80€ de moins par an), mais devra débourser 128€ par an pour les NAP. Soit 83,20€ de plus que cette année.
  • Pour le tarif E (quotient des familles les plus aisées), c’est 1,60€ de moins par semaine pour la cantine (soit 51,20€ de moins par an), et toujours 128€ par an pour les NAP. Soit 76,80€ de plus que cette année.

 

Quotient familial Cantine NAP Surcoût total
A (faibles revenus) -16,64€ / an +128€ / an +111,36€ / an
C (revenus moyens) -44,80€ / an +128€ / an +83,20€ / an
E (revenus élevés) -51,20€ / an +128€ / an +76,80€ / an

 

Ce sont les familles les plus modestes qui supporteront la charge budgétaire la plus lourde. Ce qui est injuste et inacceptable !

A la rentrée,

beaucoup de familles devront faire des choix.

Si elles inscrivent leurs enfants aux NAP, c’est l’inscription à une association sportive ou culturelle qu’ils risquent de ne pas pouvoir faire. Des associations pourraient donc voir leurs effectifs baisser.

A moins que les familles préfèrent abandonner les NAP, donnant ainsi un prétexte à la municipalité d’arrêter ces activités faute d’inscriptions suffisantes ?

Etant donné que de nombreux intervenants des NAP n’ont pas vu leurs contrats renouvelés, cela laisse supposer que la baisse de la fréquentation a déjà été anticipée.

Les familles paieront donc un lourd tribut en raison de ces choix budgétaires. Pour beaucoup d’entre elles, l’ouverture sportive, éducative et culturelle qui était offerte à tous les enfants (même si tout n’était pas parfait) ne leur sera plus accessible.

La municipalité fait ainsi le choix de rompre non seulement avec l’égalité d’accès aux activités mais aussi de rompre avec l’équité de traitement des familles, et de ne plus investir sur l’avenir de nos enfants.

 


Restauration scolaire :

une baisse des tarifs à minima

Le contrat de l’entreprise Sodexo, qui gère la restauration scolaire, arrive à son terme le 31 août 2015. Les investissements faits par l’entreprise au moment de son implantation sur la ville sont aujourd’hui entièrement payés.

D’où  la baisse de 1,084 € du tarif du repas acté  au Conseil municipal du 11 mai 2015 par un avenant entre  la commune et  Sodexo à compter du 1er septembre 2015 jusqu’au 29 juin 2016.

Or, le tarif voté le 22 juin ne laisse apparaitre qu’une baisse de 13 à 40 centimes par repas selon les familles !

Une nouvelle mairie !

Qui dit nouvelle municipalité, dit nouvelle Mairie ?!

Qui dit restrictions budgétaires, dit nouvelles dépenses ?!

Au Conseil Municipal du 15 avril 2015, le Maire n’a pas souhaité répondre à propos du déménagement des services techniques sur le site Leroy, prévu pour-tant cet été. Mais ce même Conseil Municipal a voté une délibération pour permettre l’étude de faisabilité du déménagement de la Mairie sur l’ancien site de BASF (face à Truffaut).

La voie de la rigueur…?

Achat du bâtiment, restructuration des locaux, mise aux normes, déménagements, qui généreront des coûts supplémentaires : les finances municipales ne sont donc pas si catastrophiques !…

Ce projet n’est-il pas en contradiction totale avec l’impérieux discours municipal sur la rigueur budgétaire ?

  • NB : La Mairie ne sera donc plus « à deux pas », comme l’a claironné le journal municipal (n°5, mai 2015, p.19) répondant ainsi à l’abandon de la permanence des élus sur le marché tous les dimanches (Observatoire du Service Public).

« Le maire accusé de favoritisme »

« Le maire accusé de favoritisme »

Tel est le titre du journal « La République de Seine-et-Marne » du 25 mai qui révèle la condamnation de la ville par le Tribunal Administratif de Melun !

Le maire présidait la commission d’appel d’offres pour l’attribution d’un marché d’entretien du réseau routier municipal. Le juge des référés a relevé des irrégularités importantes dans cette attribution, notamment dans l’évolution des critères entre ceux annoncés, au départ, dans le marché et ceux présentés, au final, à la commission.

La procédure d’appel d’offres est annulée et la ville est condamnée à verser 1500€ à l’entreprise qui a saisi le juge administratif.

Ce manque de rigueur aura un coût pour les contribuables !

Condamnation Mairie - La République 25 mai 2015

Plan Local d’Urbanisme : vers une urbanisation galopante !

Le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) définit les orientations générales d’aménagement de notre territoire pour les 10 prochaines années.

Ce sera le principal document du futur Plan Local d’Urbanisme (PLU) que la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry souhaite réviser entièrement.

Ce PADD a été débattu en Conseil Municipal dès le 2 février 2015.

 

Problème de légalité

 

PADD 15 AVRIL 2015

Le volume d’urbanisation proposé par la municipalité (plaine d’Auxonnettes et de Tilly) n’était pas légal, car en contradiction avec la charte du Parc Naturel Régional du Gâtinais et le Schéma Directeur de la Région d’Ile-de-France qui limitent la consommation des espaces agricoles, naturels et boisés. Les services de l’État ont donc exigé des modifications.

Une deuxième présentation a donc eu lieu lors du Conseil Municipal du 15 avril 2015.

La plaine d’Auxonnettes a disparu du projet. La plaine de Tilly est, elle, promise à une urbanisation « préférentielle », là où restaient encore des espaces naturels.

Les habitants de Tilly, mis devant le fait accompli, ont manifesté leur mécontentement lors des réunions du PADD et du Conseil de quartier, programmées à la même date, le 19 mai !

 

 

 

 

 

Asphyxie !

PADD JOURNAL MUNICIPAL MAI 2015

 

 

Par sa volonté d’urbaniser totalement l’entrée de ville (RD607 au niveau de Tilly, plaine de Tilly, emplacement de Fermembul) la municipalité cassera délibérément le caractère « rurbain » de notre territoire (équilibre et alternance entre les espaces ruraux et urbains).

En espérant que ces orientations soient actées dans le futur PLU, le maire utilise le journal municipal (n°5 p.5) pour maquiller son projet d’extension de la zone d’activités commerciales avec un discours pseudo-écologique et un schéma cachant cette urbanisation. (Le secteur d’urbanisation préférentiel de Tilly a étrangement disparu !)

 

 

 

 

En un an,

l’engagement de Jérôme Guyard de « maîtriser l’urbanisme de la ville »

a laissé la place à un travestissement écologique

et à une urbanisation galopante.

urbanisation 2

RPA Infos – Juin 2015

Le numéro du mois de Juin 2015 de notre journal « RPA Infos » est paru !

Des infos, de l’analyse, du décryptage sur tout ce qui fait la vie de la commune.

Vous le découvrirez ce week-end dans vos boites aux lettres, et ici même.

N’hésitez pas à le partager.

Bonne lecture !

RPA Infos – JUIN 2015

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Premier budget : premier chaos !

Rigueur ou austérité ?

Au Conseil Municipal du 15 avril était présenté le premier budget préparé entièrement par la nouvelle municipalité et donc le premier acte politique fort.

Qu’en ressort-il d’un point de vue général ?

La rigueur ne s’applique pas à tous les Féréopontains de la même façon, en témoignent ces quelques exemples qui auront un impact sur notre quotidien :

  • Au niveau fiscal, les recettes liées aux taxes foncières et d’habitation progressent de 3,2% ! Elles bénéficient à la fois de l’accroissement des bases fiscales décidées par l’état mais aussi de la diminution de l’abattement passant de 20% à 15% (votée par la nouvelle majorité) dont bénéficiaient depuis près de 40 ans les familles Féréopontaines ! Ce qui conduira à plus de pression fiscale pour tous.
  • Au niveau des associations, le montant des subventions est diminué de 23% comparé à ce qui a été versé aux associations l’an dernier ! Cela représente 70 174 € de moins ! Certaines associations pourraient être mises en difficultés. Leur existence        risque d’être compromise.
  • Au niveau du personnel, l’aide à l’emploi (apprentissage, insertion, CAE) n’a quasiment plus cours à Saint-Fargeau-Ponthierry, puisque la ligne budgétaire passe de 71 000€ au Budget Primitif 2014 à 5020€ au Budget Primitif 2015. Cette aide est pourtant un tremplin vers l’emploi basé sur des valeurs sociales et solidaires.
  • A l’inverse, les indemnités des élus voient leur montant évoluer de 10 000€ d’un budget à l’autre, soit +7,7% de hausse (140 500 € au BP 2015).

 

Un budget en déséquilibre : du jamais vu depuis 30 ans !

 

1 / L’équilibre budgétaire est la clé de voûte de l’édifice avec lequel il est impossible de transiger.

Il s’agit de s’assurer que la collectivité dispose des ressources propres suffisantes pour couvrir ses dépenses.

Or le budget qui a été présenté le 15 avril et voté par l’actuelle équipe présentait un déséquilibre de 480 025,22 euros !

L’opposition l’a signalé lors de ce conseil. La nouvelle municipalité a été dans l’incapacité de produire des documents respectant les obligations légales. Conséquence : une délibération modificative dès le 11 mai. Du jamais vu !

Comment va réagir la Préfecture face à cette légèreté politique ?

2 / Le vote de la délibération sur les subventions aux associations ne correspond pas au montant inscrit au budget :

  • La ligne budgétaire a été votée pour 227 018 € (délibération Budget n° 21).
  • Le montant total des subventions voté est de 228 268 € (Délibération Subventions aux associations n°26).

Donc un écart de 1250 euros ! Quel document doit-on prendre en considération pour la véracité des chiffres ?

 

Un budget 2015 mal préparé où l’austérité prévaut sur les valeurs de solidarité !

 

 

PROXIBUS : L’avenir du transport à la demande toujours en question ?

Les usagers ont enfin été entendus…  mais restent vigilants !

Après cinq mois de mobilisation et des discours officiels qui n’ont cessé de changer, les usagers du Transport à la Demande (TAD) ont pu se faire entendre.

Une délégation de 7 habitants a été reçue le 19 mai 2015 par M Lemesle, président de la Communauté de Communes.

La pétition signée par près de 700 personnes lui a été remise.

Cette délégation a pu exprimer la détermination des usagers à voir maintenu le TAD Proxibus.

Ce fut l’occasion d’exprimer le refus d’une confusion volontaire et récurrente entre l’offre de transport des lignes régulières (1 Gare-Pringy et 11- Gare- Zac de l’Europe) et celle du service de TAD, totalement spécifique. Les témoignages ont démontré son utilité. (voir ci-contre)

Le TAD maintenu jusqu’au 31 décembre 2015, mais…

Pour le Président de la Communauté de Communes, ce maintien dépend :

  • du renouvellement pour 3 ans de la délégation de service public : demande qui passera devant la commission du STIF (Syndicat des transports d’Ile de France) début juin
  • du choix parmi les propositions reçues suite à l’appel d’offre lancé sur le marché du transport

Ainsi, il affirme être en mesure de faire une annonce officielle du choix de la société de transport avant fin juin. La poursuite du TAD jusqu’au 31 décembre 2015 serait alors concrétisée.

Toutefois, rien n’est acquis pour 2016 !

L’Agglomération Melun Val de Seine, dans laquelle doit entrer notre commune à partir du 1er janvier 2016, n’a pas la compétence du Transport à la Demande. La décision de maintenir ce service et de le financer à partir du 1er janvier 2016 relève donc du choix de la commune.

De nombreux habitants sont maintenant informés.

Ils seront vigilants aux décisions qui seront prises.

 


 

Témoignages d’usagers

« Mon entourage m’aide mais c’est une tranquillité d’esprit que je puisse prendre Proxibus sans embêter quelqu’un, pour aller chez le docteur. Moralement c’est important ».

« Je marche difficilement mais je fais mes courses, grâce à Proxibus, trois fois par semaine à LIDL, à Simply et au marché. Je ne peux pas porter des charges lourdes ni rester debout très longtemps […]».

« Incité à prendre la ligne régulière, plutôt que Proxibus, je suis parti d’Auxonnettes à 9h pour aller Place Leclerc. Avec les 2 changements à la gare à l’aller comme au retour, je suis rentré à 12h30. Ce n’est pas adapté. C’est trop long, trop fatigant ».


 

Ne pas confondre lignes régulières

et transport à la demande !

L’hypothèse sous-jacente du remplacement de « Proxibus », grâce à l’amélioration des lignes régulières ne prend absolument pas en compte les besoins d’accompagnement des usagers actuels a fortiori ceux les plus fragiles qui apprécient actuellement la souplesse des horaires et les arrêts de proximité supplémentaires.


 

Coût du Transport à la Demande (TAD)

  • 137 000 € pour la Communauté de Communes
  • 72 000 € pour le Conseil Départemental
  • 16 000 € pour le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France

 


 

 

5 mois de discours à géométrie variable !

 

Les déclarations changeantes des élus municipaux et communautaires ont fait naître de nombreuses inquiétudes sur l’avenir du TAD.

  • Janvier 2015 : Journal « Seine-Ecole Infos » : « Le transport à la demande prolongé […] jusqu’au 30 juin 2015 »
  • 2 février : au Conseil Municipal « c’est à l’étude » dit le maire Jérome Guyard
  • 10 février : au Conseil de la Communauté de Communes « ce service s’arrête le 30 juin »
  • 2 mars : au Conseil Municipal « ce service sera redimensionné sans faire de doublon avec les lignes régulières » répond le maire.

A la veille des élections départementales,

les promesses pleuvent…

  • 19 mars : lettre ouverte du président de la Communauté de Communes : « Notre objectif est de maintenir un service adapté […] »
  • 26 mars : deux tracts successifs des candidats J. Guyard et V. Veau : « La municipalité travaille au développement des lignes les plus adaptées aux demandes des Féréopontains » […]   « Ce service sera repris par notre commune au 1er janvier 2016. »

 

 

8 mai 2015 – Se souvenir, 70 ans après !

Ce vendredi 8 mai 2015 auront lieu les cérémonies de commémorations du 8 mai 1945, marquant la fin de la seconde guerre mondiale, la fin de 6 années d’horreur.

Sur Saint-Fargeau-Ponthierry,

la cérémonie se déroulera place Leclerc, à 10h30.

Commémorations 8 mai 1945

Il y a 70 ans, au sortir de cette barbarie nazie, c’est un espoir d’un autre vivre ensemble qui s’ouvrait, loin des stigmatisations, des ségrégations, de l’exclusion.

La dignité et la liberté des peuples restent un combat quotidien.

70 ans après, l’histoire, parfois, tend à se répéter. Les médias nous relatent presque quotidiennement des actes racistes, des propos antisémites ou xénophobes, des prises de positions d’élus ou d’intellectuels pointant du doigt des communautés.

Ces stigmatisations de l’autre, de l’étranger, peuvent nous laisser croire à une tentation d’un retour en arrière… Un repli sur soi, repli identitaire qui a conduit notre pays, à un moment de son histoire, sur des pentes dangereuses.

Ces commémorations sont donc l’occasion de réaffirmer l’unité nécessaire de notre pays, riche de ses diversités et qui refuse l’intolérance.

Se souvenir n’est pas être nostalgique d’un certain passé qui nous fait nous recroqueviller. C’est nous permettre de nous forger un avenir ayant tiré les enseignements de l’histoire.

Nous devons faire vivre cette mémoire qui nous aidera à construire un monde meilleur aujourd’hui et demain.

Avec tous les féréopontains, retrouvons-nous donc vendredi 8 mai 2015, place Leclerc, pour se souvenir…

 

© Ami entends-tu ?

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