PROXIBUS : L’avenir du transport à la demande toujours en question ?

Les usagers ont enfin été entendus…  mais restent vigilants !

Après cinq mois de mobilisation et des discours officiels qui n’ont cessé de changer, les usagers du Transport à la Demande (TAD) ont pu se faire entendre.

Une délégation de 7 habitants a été reçue le 19 mai 2015 par M Lemesle, président de la Communauté de Communes.

La pétition signée par près de 700 personnes lui a été remise.

Cette délégation a pu exprimer la détermination des usagers à voir maintenu le TAD Proxibus.

Ce fut l’occasion d’exprimer le refus d’une confusion volontaire et récurrente entre l’offre de transport des lignes régulières (1 Gare-Pringy et 11- Gare- Zac de l’Europe) et celle du service de TAD, totalement spécifique. Les témoignages ont démontré son utilité. (voir ci-contre)

Le TAD maintenu jusqu’au 31 décembre 2015, mais…

Pour le Président de la Communauté de Communes, ce maintien dépend :

  • du renouvellement pour 3 ans de la délégation de service public : demande qui passera devant la commission du STIF (Syndicat des transports d’Ile de France) début juin
  • du choix parmi les propositions reçues suite à l’appel d’offre lancé sur le marché du transport

Ainsi, il affirme être en mesure de faire une annonce officielle du choix de la société de transport avant fin juin. La poursuite du TAD jusqu’au 31 décembre 2015 serait alors concrétisée.

Toutefois, rien n’est acquis pour 2016 !

L’Agglomération Melun Val de Seine, dans laquelle doit entrer notre commune à partir du 1er janvier 2016, n’a pas la compétence du Transport à la Demande. La décision de maintenir ce service et de le financer à partir du 1er janvier 2016 relève donc du choix de la commune.

De nombreux habitants sont maintenant informés.

Ils seront vigilants aux décisions qui seront prises.

 


 

Témoignages d’usagers

« Mon entourage m’aide mais c’est une tranquillité d’esprit que je puisse prendre Proxibus sans embêter quelqu’un, pour aller chez le docteur. Moralement c’est important ».

« Je marche difficilement mais je fais mes courses, grâce à Proxibus, trois fois par semaine à LIDL, à Simply et au marché. Je ne peux pas porter des charges lourdes ni rester debout très longtemps […]».

« Incité à prendre la ligne régulière, plutôt que Proxibus, je suis parti d’Auxonnettes à 9h pour aller Place Leclerc. Avec les 2 changements à la gare à l’aller comme au retour, je suis rentré à 12h30. Ce n’est pas adapté. C’est trop long, trop fatigant ».


 

Ne pas confondre lignes régulières

et transport à la demande !

L’hypothèse sous-jacente du remplacement de « Proxibus », grâce à l’amélioration des lignes régulières ne prend absolument pas en compte les besoins d’accompagnement des usagers actuels a fortiori ceux les plus fragiles qui apprécient actuellement la souplesse des horaires et les arrêts de proximité supplémentaires.


 

Coût du Transport à la Demande (TAD)

  • 137 000 € pour la Communauté de Communes
  • 72 000 € pour le Conseil Départemental
  • 16 000 € pour le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France

 


 

 

5 mois de discours à géométrie variable !

 

Les déclarations changeantes des élus municipaux et communautaires ont fait naître de nombreuses inquiétudes sur l’avenir du TAD.

  • Janvier 2015 : Journal « Seine-Ecole Infos » : « Le transport à la demande prolongé […] jusqu’au 30 juin 2015 »
  • 2 février : au Conseil Municipal « c’est à l’étude » dit le maire Jérome Guyard
  • 10 février : au Conseil de la Communauté de Communes « ce service s’arrête le 30 juin »
  • 2 mars : au Conseil Municipal « ce service sera redimensionné sans faire de doublon avec les lignes régulières » répond le maire.

A la veille des élections départementales,

les promesses pleuvent…

  • 19 mars : lettre ouverte du président de la Communauté de Communes : « Notre objectif est de maintenir un service adapté […] »
  • 26 mars : deux tracts successifs des candidats J. Guyard et V. Veau : « La municipalité travaille au développement des lignes les plus adaptées aux demandes des Féréopontains » […]   « Ce service sera repris par notre commune au 1er janvier 2016. »