Inondations – les actions de la municipalité

Dans la nuit du 9 au 10 octobre dernier, notre commune a de nouveau dû faire face à des inondations après le passage de la dépression Kirk.

A Moulignon, le ru a fortement débordé. De nombreux riverains ont vu l’eau entrer chez eux faisant revivre pour certains le souvenir des inondations du printemps 2016.

Pour les sinistrés, il est légitime de se poser des questions sur les mesures prises ces 8 dernières années pour faire face aux montées des eaux du ru et des inondations qui s’en suivent.

Depuis le 10 octobre dernier, les Féréopontains se questionnent donc à raison. Pourtant, depuis ces inondations de 2016, et notamment depuis 2020, des actions ont été menées, contrairement à ce que quelques personnes tentent de faire croire, et notamment l’association Ademaj.

Alors pour désamorcer les rumeurs et fausses informations, nous vous relayons ici la mise au point faite par la municipalité lors du dernier conseil municipal le 12 novembre dernier.

En réponse aux questions posées par l’opposition municipale, les élus ont pu rappeler toutes les actions entreprises au mois d’octobre. Elle a également fait état de tout ce qui a été fait en amont, depuis 2020, et de ce qui se profile pour les tous prochains mois.

A relever dans ce point de la municipalité :

  • Des alertes ont été faites en amont des inondations d’octobre. Les 9 et 10 octobre, ainsi que les jours qui ont suivi, la maire et ses adjoints, ainsi que les agents des services techniques, ont été au contact des sinistrés pour évaluer les dégâts.
  • A noter encore que le ru de Moulignon est surveillé de près. Il est visité 2 fois par semaine par les gardes-rivière du SEMEA et les agents de la ville font des contrôles tous les vendredis.
  • Pour ce qui est de la partie prévention, des solutions ont été actées dès 2012, comme la décision d’ouvrir le ru dans le cadre du réaménagement du cœur de hameau. Cette ouverture sera effective dès début 2025.
  • Enfin le SEMEA Melun-Val-de-Seine (Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole, du ru de la Mare-aux-Evées et de leurs Affluents), présentera très prochainement aux habitants les mesures concrètes qui seront mises en place.

Cette information détaillée est à diffuser largement.

Cela permettra de clarifier beaucoup de choses et de déconstruire les contre-vérités propagées par les réseaux sociaux, principalement par les soutiens de l’opposition municipale, dont Ademaj. Sous prétexte de défendre l’environnement, l’association est désormais manipulée par les élus de l’opposition, dont l’un des conseillers municipaux siège au sein du bureau.

Les prises de position d’Ademaj sont donc désormais à lire en conséquence.

*****

Réponse complète de la municipalité aux questions de l’opposition municipale.

Question n° 1 :  Comment la commune a-t-elle traité les conséquences des récentes inondations, notamment auprès des sinistrés de Moulignon, impuissants face à ce type de phénomène et en attente de réponses concrètes de la municipalité ?

La commune a mis en place plusieurs actions à l’occasion de la crue du ru de Moulignon dans la nuit du 9 au 10 octobre :

  • En amont, nous avons prévenus les habitants par différents moyens (alertes sms, application Saint-Fargeau-Ponthierry, réseaux sociaux et physiquement –  deux rondes avec mégaphone).
  • La nuit même, Madame la Maire et 4 de ses adjoints ont suivi les évènements à côté des agents des services techniques et des pompiers, participant à la mise en place des batardeaux et au relevé des niveaux d’eau.
  • Les jours qui ont suivi, Madame la Maire, ses adjoints, les agents des services techniques, ont fait le tour des habitants sinistrés pour faire le point sur les dégâts survenus et orienter l’aide que la municipalité pouvait apporter.
  • Le matin du samedi 12 octobre, avec l’aide des volontaires que nous avions recensés, nous avons procédé à l’évacuation des matériaux endommagés. Une équipe de la réserve communale de Dannemois s’était jointe à nous avec leurs moyens techniques, nous avons bénéficié de leur expérience de terrain.
  • La commune a déclenché la demande de classement en catastrophe naturelle pour faciliter les recours aux assurances des sinistrés. Nous l’avons obtenu par arrêté du 23 octobre 2024.

Question n° 2 :  Quelles mesures ont été prise par la majorité depuis 2020 pour faire face aux risques inondations sur le hameau de Moulignon ?

La gestion de la prévention des risques d’inondation par le ru de Moulignon a été confiée au SEMEA par l’équipe municipale précédente. Dès notre prise de fonction, nous avons bataillé pour que soient prises en compte les demandes des riverains, notamment la conservation du ru du haut, le ru du bas étant incapable de contenir la totalité du flux d’eau. Des grilles et pieux anti-embâcles ont été posés afin de faciliter la récolte des embâcles et empêcher qu’ils viennent obstruer les entrées des buses. Le ru est visité deux fois par semaine par les gardes-rivière du SEMEA et nos agents contrôlent chaque vendredi les regards et buses de la place des Tilleuls.

Au quotidien, nos équipes techniques collaborent étroitement avec les services du SEMEA. Nous avons d’ailleurs approuvé une convention avec ce syndicat pour la rétribution de l’action de nos agents en Conseil municipal du 12 juillet 2022. Nous pouvons d’ailleurs saluer l’engagement, tant de nos agents que des gardes-rivière du SEMEA, qui permet de limiter les impacts des fortes pluies que nous subissons maintenant et dont on sait qu’elles vont s’aggraver à l’avenir.

Nous sommes également à l’écoute des habitants, premières sentinelles des mouvements du ru. Dès le début de notre mandat, nous avons mis en place des groupes de travail pour recueillir leurs avis et propositions que nous avons relayés auprès du SEMEA. Leur présence sur le terrain nous a permis d’éviter une inondation en janvier 2023 en libérant les vannes des Grands Cèdres.

Rappelons que dès le début de notre mandat, un élu a été nommé pour suivre ce dossier. Ayant suivi cette problématique lors du mandat précédent au titre d’ADEMAJ, il était particulièrement au fait de la situation.

Question n° 3 :  Le plan défini par la municipalité sur la période 2014-2020, consistant à ouvrir le ru et créer un bassin de rétention, a-t-il été abandonné par cette majorité ? Si oui, qu’entend faire la majorité pour anticiper les conséquences désastreuses de probables futures inondations ?

Pour rappel, la solution et décision d’ouvrir le ru ont été prises dès 2012 dans le cadre du conseil de quartier et du projet d’aménagement du cœur de Moulignon et finalisé avec le partenariat du PNRGF (Parc naturel régional du Gâtinais français) très engagé sur ce dossier.

Non seulement l’ouverture du ru de Moulignon n’a pas été abandonnée, mais elle sera effective dès début 2025. Il ne vous a pas échappé que nous avons commencé à réhabiliter l’espace du cœur de Moulignon entre la place des Tilleuls et l’Orangerie. Cet espace permettra l’expansion du ru lors de fortes crues.

L’étude du cabinet Liose*, commanditée par le SEMEA, recommandait de créer des bassins de rétention très en amont de notre commune. Nous n’en avons pas la maîtrise et nous sommes confrontés à l’opposition des agriculteurs qui veulent avant tout protéger leurs cultures. Des travaux sont cependant envisagés entre l’autoroute et l’entrée d’Auxonnettes pour ralentir le flux et l’étaler sur des espaces que nous avons définis et réservés dans notre PLU. À côté des travaux prévus par le SEMEA, un bassin de rétention des eaux en provenance de l’autoroute sera mis en place par APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône)  à qui l’État en a confié la délégation. Selon l’étude Liose, ce bassin n’apportera pas grand-chose à la prévention des inondations, mais il nous préservera des pollutions du ru.

En décembre prochain, le cabinet CE3E, mandaté par le SEMEA pour la maîtrise d’œuvre, exposera les mesures concrètes qui seront mises en place et leur échéancier. Ces mesures seront mises en débat auprès des habitants avant d’être exposées aux organismes financeurs. Nous en ferons un retour aux habitants sinistrés dans le cadre d’une réunion publique.

Ces délais sont incontestablement trop longs, mais les travaux nécessaires nécessitent des moyens financiers qui sont hors de portée de notre commune. Les financements sont assurés à 80% par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie. S’ils sont d’ores et déjà inscrits dans les budgets du SEMEA, notre commune est destinataire de la plus grosse part de budget du SEMEA. Mais pour être débloqués, il y a toute une procédure réglementaire à respecter. Nous travaillons à ce que ces délais soient les plus courts possibles.

(* Le cabinet Liose est un cabinet mandaté par le SEMEA (Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole, du ru de la Mare-aux-Evées et de leurs Affluents) pour une étude hydromorphologique de tout le bassin versant du ru de Moulignon. Cela veut dire que leur étude a pris en compte les ruissellements en provenance des champs des agriculteurs sur Auvernaux, Chevannes et Nainville, alors que les études précédentes étaient cantonnées au périmètre de notre commune.)

INONDATIONS – APPEL A LA SOLIDARITE

Après le passage de la dépression Kirk sur la France, qui a particulièrement touché la Seine-et-Marne et notamment notre commune, la ville de Saint-Fargeau-Ponthierry lance un appel à la solidarité.

De nombreux Féréopontains ont été sérieusement touchés par les inondations. L’aide de chacun d’entre nous est donc essentielle.


Voici l’appel de la commune.

Suite au passage de la dépression « Kirk » sur la Seine et Marne, certains Féréopontains ont été sinistrés.

Les services communaux et les élus sont en alerte maximale et de nombreux moyens sont mobilisés.

Toutefois, dans les heures, jours à venir votre aide pourrait-être également précieuse.

C’est pourquoi, nous faisons cet appel aux habitants des Conseils de quartier/hameaux pour être bénévoles en apportant, prochainement, un coup de main aux familles sinistrées.

La situation peut évoluer, mais à ce stade les besoins identifiés sont : 

  • Déplacement de meubles.
  • Stockage.
  • Nettoyage. 

Nous allons établir un listing des habitants que la municipalité pourrait contacter en cas de besoin.

Inscrivez-vous en donnant votre nom, vos coordonnées et vos disponibilités

  • auprès de l’accueil en Mairie (01 60 65 20 20) 
  • ou par mail  au service Démocratie Participative qui transmettra.

Merci pour votre mobilisation.

© RPA

Un éco-festival pour éveiller les consciences

Nous vous en parlons depuis déjà plusieurs mois… Le voilà !

L’éco-festival approche !

Il se déroulera du 30 mars au 6 avril, à l’Espace culturel des 26 Couleurs, organisé en partenariat entre les Amis des 26 couleurs et RPA, avec l’appui de la municipalité.

L’éco-festival, c’est une semaine de projections, rencontres et débats en lien avec la transition écologique. Une semaine qui vous invite à découvrir, à vous informer, à débattre autour des menaces qui pèsent sur notre environnement et à ouvrir les chemins des possibles. Une semaine pour tous les publics. Les scolaires y ont une large leur place.

Le samedi 30 mars, RPA vous invite à un après-midi sur le thème « L’eau douce, un bien commun en péril ».

Une thématique d’une actualité criante, en France et dans de nombreux pays. Une conférence-débat abordera la problématique au niveau de la planète, de la France et à Saint-Fargeau-Ponthierry avec des propositions de solutions. Cette conférence sera suivie de la projection d’un documentaire, à 17h30 : « La rivière », du réalisateur Dominique Marchais, un film de 2023.

« Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. L’activité humaine y bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité. Un monde fascinant fait de beauté et de désastre. »

D’autres conférences vous sont proposées sur l’agriculture et l’alimentation le mercredi 3 avril, sur les énergies le jeudi 4 avril, ou encore sur la pollution lumineuse le vendredi 5 avril.

Des documentaires et des films de fiction sont également au programme, « Les Algues vertes« , de Pierre Jolivet le dimanche 31 mars, « Ponyo sur la falaise« , d’Hayao Miyazaki le mardi 2 avril, « Animal« , de Cyril Dion le vendredi 5 avril, ou encore « La promesse verte« , d’Edouard Bergeron le vendredi 5 avril.

Et un atelier de sciences participatives est programmé le samedi 6 avril à 13h30, « Curieux de nature », pour apprendre à reconnaître les plantes sauvages environnantes. La séance sera suivie d’une balade aux alentours avec un naturaliste.

© Les Amis des 26 Couleurs
  • Il est également disponible ici

N’hésitez pas diffuser largement ce programme autour de vous.

Comme le confie Jean Morlais, l’adjoint à la Transition écologique de Saint-Fargeau-Ponthierry, « cet Éco-festival va dans le sens de l’histoire. Continuons à éveiller les consciences et à accompagner les changements d’habitudes pour réussir la transition écologique dans laquelle notre monde est engagé ! »

Nous vous espérons nombreux durant cette semaine de tous les possibles !

Ensemble, cultivons notre futur !

A la rencontre de la transition agricole

Une journée à la rencontre de la transition agricole !

Samedi 1er octobre 20222, de 11h à 18h

A l’espace culturel des 26 Couleurs

Expositions, conférence-débat, cinéma…

Et nous fêterons également les 10 ans de l’Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) les Paniers de Pontoch!

Au programme :

11h – 12h15 :

L’Amap « Les Paniers de Pontoch » délocalise sa distribution sur le parvis des 26 Couleurs et dans la salle Friésé.

11h – 14h :

Ateliers pour les enfants.

11h – 14h :

Plusieurs exposants vous attendent : marché paysan avec des producteurs de proximité, Parc naturel du Gâtinais, Confrérie Saint-Vincent, ferme alternative de Saint-Fargeau…

12h30 – 13h :

Célébration des 10 ans de l’Amap Les Paniers de Pontoch, en présence de la maire de Saint-Fargeau-Ponthierry, Séverine Félix-Boron.

Le midi, possibilité d’un repas partagé avec des produits qui pourront être achetés sur place.

14h30 :

Conférence-débat sur la Transition agricole, salle Friésé, animé par Benoît Biteau, paysan Bio, député européen EELV, et Kerian Sil, de l’association Agrof’ile.

16h15 :

Projection du documentaire « Le Temps des arbres », salle Catherine Deneuve.

Une journée organisée par

Les Amis des 26 Couleurs
L’Amap les Paniers de Pontoch
RPA, Rassembler pour l’avenir
Avec le soutien de la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry
© RPA

La fabrique des pandémies

Nous vous partageons ce projet de la réalisatrice Marie-Dominique Robin.

La documentariste, auteure notamment de « Le monde selon Monsanto » ou de « Sacré croissance », termine actuellement le tournage de « La fabrique des pandémies », son dernier documentaire.

Dans ce film, tiré de son livre paru l’année dernière « La fabrique des pandémies : préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire », Marie-Dominique Robin fait le constat que la pandémie prouve que la destruction des écosystèmes et la globalisation menacent directement la santé planétaire.

Depuis les années 2000, 70% des maladies émergentes, Sras, Ebola ou Covid-19, sont des zoonoses, des maladies transmises par des animaux aux humains.

Pour un nombre croissant de scientifiques, cette « épidémie de pandémies » est causée par les activités humaines, qui précipitent l’effondrement de la biodiversité. Pour les spécialistes qui étudient ces virus, c’est la fragilisation des milieux sauvages qui crée les conditions d’émergence des zoonoses.

Face à cette menace, une réponse : « une conception globale de la santé à l’interface hommes-animaux-écosystèmes, qui met en cause la place des humains sur la planète et notre économie reposant sur l’exploitation irraisonnée des ressources naturelles et la globalisation effrénée des échanges ».

De l’Asie à l’Afrique en passant par les Amériques, le film montre comment la déforestation, l’extension des monocultures et de l’élevage industriel, mais aussi le dérèglement climatique, favorisent la propagation de nouveaux agents pathogènes.

Une vingtaine de scientifiques issus des cinq continents offrent leur vision d’ensemble de l’action à engager au niveau local, national et international. Leur constat est sans appel : « Si nous ne nous attaquons pas aux causes des « nouvelles pestes », les alertes aux pandémies prendront le pouvoir sur nos vies et le coût – financier, humain et écologique – sera colossal. »

Afin de pouvoir terminer son documentaire, Marie-Dominique Robin cherche des souscripteurs afin de boucler son budget. Pour que ce film puisse voir le jour, elle vous invite à devenir souscripteur.

Rendez-vous sur le site dédié à La fabrique des pandémies,

Ou sur les pages Facebook du film ou de la réalisatrice

A voir également le soutien apporté par la comédienne Juliette Binoche qui participe au documentaire.

© Fabrique des pandémies

Les inondations ne sont pas inéluctables

Lundi, les Féréopontains ont débuté le déconfinement les pieds dans l’eau. En fin de week-end dernier, ils ont été nombreux à avoir à faire face aux inondations. De fortes pluies se sont abattues sur notre commune. L’eau a envahi des sous-sols et des rez-de-chaussée d’habitation dans de nombreuses rues.

Depuis les inondations catastrophiques de 2016, tout le monde réclame que des dispositions soient prises sur la commune. Si les excès de pluviosité ne peuvent être régulés au niveau local, leurs conséquences pourraient être amorties avec une réelle prise en main des décideurs. Mais hélas, aucune réponse depuis 4 ans, ou tellement anodines et absolument pas à la hauteur des besoins.

De telles catastrophes résultent toujours de la convergence de plusieurs phénomènes : de fortes pluies s’abattent alors que les sols étaient gorgés et les nappes phréatiques déjà hautes. Du fait de leur manque d’entretien, les canalisations ont été incapables d’assurer un débit suffisant pour évacuer toute cette eau. Or, ces canalisations d’eaux pluviales doivent être entretenues régulièrement, tout comme les ruisseaux et cours d’eau, débarrassées des embâcles qui les colmatent.

Un millefeuille à orchestrer

Les responsabilités sont diluées au sein de plusieurs structures intercommunales : des syndicats spécialisés, notamment le Syndicat mixte des bassins versants de la rivière École, du ru de la Mare-aux-Évées et de leurs Affluents (SEMEA) pour l’axe Auxonnettes-Moulignon-Jonville, l’agglomération melunaise pour la gestion notamment des canalisations… Il y a également l’obligation de mettre en œuvre et de gérer une multitude d’outils qui se recoupent, comme la récente Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI), le plan local d’urbanisme, le contrat d’assainissement. Face à ce millefeuille, la tendance est de se renvoyer les responsabilités plutôt que d’essayer de les traiter collectivement.

Mais force est de constater que la commune a pâti du manque d’investissement en maintenance de notre municipalité. Le défaut d’entretien des voiries de surface, que chacun a pu constater, est symptomatique d’un même défaut d’entretien des canalisations enterrées          !

Pour autant une telle situation est-elle inexorable ?

C’est bien de la responsabilité du maire de coordonner l’ensemble des acteurs compétents sur le sujet et d’assurer la cohésion nécessaire pour engager les actions retenues, qu’elles soient immédiates ou à plus ou moins long terme.

De plus, chacun voit aujourd’hui que les programmes de construction s’accélèrent. Cela augmente la quantité d’eau de pluie dans les canalisations en aval. L’urbanisation est patente. Et l’absence de création d’espace de rétention des eaux, de rétablissement des couloirs naturels d’évacuation des eaux, est malheureusement tout aussi flagrante.

Nous aurons à l’avenir à faire face de plus en plus souvent à des événements climatiques d’ampleur. Les élus, à tous les échelons, doivent donc s’inscrire dans une démarche cohérente, efficace et respectueuse de l’environnement.

Mais on est loin de tout cela à Saint-Fargeau-Ponthierry. La municipalité, mobilisée essentiellement par l’aboutissement et la multiplicité des programmes de constructions, semble bien noyée par cette question.

Contournement de Melun : des associations vous appellent à vous mobiliser !

Un collectif d’associations vous appelle à vous mobiliser le samedi 29 février contre le contournement de Melun.

Parmi ces associations, Ademaj, Alternatiba Sénart 77, France nature environnement 77, ou encore l’association des Bois du canton. Elles qualifient ce projet d’écocide et d’inutile.

Le tracé menace le Bois de Bréviande et les paysages des vallées de la Seine et de l’École. Il doit contourner Saint-Fargeeau-Ponthierry et menace également Auxonnette, Moulignon et Jonville.

Une marche relais est organisée avec deux départs différents.

Un premier parcours prendra le départ à 9h de la Ferme d’Auxonnettes, à Saint-Fargeau-Ponthierry.
10h Mairie de Pringy
10h30 Mairie de Boissise-le-Roi
11h30 Mairie de Boissise-la-Bertrand
12h30 rendez-vous au Parc de Pozoblanco au Mée-sur-Seine

Le second parcours partira à 10h30 de la mairie de Cesson
10h45 Mairie de Vert-Saint-Denis
12h30 rendez-vous au parc de Pozoblanco au Mée sur Seine pour rejoindre la première marche.

Viendra ensuite un grand pique-nique citoyen, avec le repas tiré du sac.

13h30 : nouveau départ de la marche en direction de la place saint Jean à Melun.

15h30 Arrivée Place Saint Jean, à Melun.

Chaque rendez-vous sera l’occasion d’une prise de parole auprès des élus locaux et des candidats aux élections municipales.

© Alternatiba Sénart 77

Soyons nombreux ! 

Compte tenu des horaires et de la longueur des marches, chacun peut choisir sa participation, sur la totalité des parcours ou en partie. Il est souhaitable d’être nombreux dans la dernière étape. A vous d’organiser des navettes ou d’utiliser les transports en commun.

Le collectif pour la sauvegarde du bois de Bréviande et pour un développement soutenable compte sur vous.

Pour en savoir plus :

Contournement de Melun : une marche symbolique pour interpeller les élus avant les élections

Marche pour la sauvegarde du bois de Bréviande

Villes en transition : agir localement de manière collective pour l’environnement

.

Nous trions tous nos déchets. Nous faisons un effort pour éteindre les lumières inutiles. Nous faisons attention à réduire notre consommation d’eau. Certains d’entre nous font leur compost. Nous essayons le plus possible de consommer localement.

 

Toutes ces bonnes résolutions, toutes ces initiatives que chacun d’entre nous prend à l’échelle individuelle n’ont rien d’exceptionnelles. Elles sont devenues presque banales.

Mais, lorsqu’elles sont mises en œuvre en cohérence entre elles, dans une démarche collective, elles peuvent devenir beaucoup plus significatives.

 

Cette démarche, de nombreuses villes dans le monde l’adoptent petit à petit. Il s’agit pour elles d’intégrer les enjeux du changement climatique et de franchir le passage à l’après pétrole.

 

Ce sont les « Villes et communautés en transition ».

 

Ces territoires agissent localement pour une vie plus respectueuse de l’environnement et de l’humanité.

 

Une initiative de « Transition » est une sorte de catalyseur qui a pour objectif de mettre en place des actions concrètes, comme des achats locaux, des jardins partagés, une monnaie locale, une recyclerie. La démarche vise également à soutenir et à valoriser les réalisations portées par des associations, des entreprises ou formalisées dans un Agenda 21. Elle tend aussi à encourager et à favoriser la convergence des initiatives citoyennes entre elles et avec les actions des pouvoirs publics.

 

Le but de toutes ces initiatives est de

  • réduire fortement, individuellement et collectivement, la consommation d’énergie d’origine fossile et nos émissions de CO2
  • renforcer la résilience de nos territoires, leur capacité à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l’économie
  • renforcer les liens, les solidarités et la coopération entre l’ensemble des acteurs du territoire.

 

Pour que Saint-Fargeau-Ponthierry et ses habitants puissent s’inscrire dans cette démarche et prendre leur part dans la lutte contre le changement climatique, l’association Rassembler Pour l’Avenir propose d’ouvrir la réflexion en organisant une conférence-débat

 

« Villes en Transition »

le samedi 17 Novembre, à 15 heures

salle Ginette Rivière, à Saint-Fargeau-Ponthierry

 

C’est ensemble, collectivement, que la lutte contre le changement climatique se gagne.

La transition commence maintenant.

 

Conférence-débat « Villes en transition »

 

RPA a fait appel à deux intervenants qui viendront faire part de leur expertise et de leur témoignage.

 

  • Jean-Luc Pasquinet contribue à KAIZEN et La Gueule Ouverte; il a entre autres écrit « Relocaliser » où il met en parallèle le mouvement pour la décroissance et les villes en transition. Il abordera les raisons qui motivent le passage à une transition, les limites de la planète, et un aperçu des solutions à mettre en œuvre : relocalisations, économie circulaire.

 

  • Damien Carême est maire de Grande-Synthe depuis 2001. Il a orienté sa ville vers le mouvement de la transition en 2010. Dans le cadre des villes en transition, sa ville a été choisie comme sujet d’étude universitaire.
1 2 3