La fabrique des pandémies

Nous vous partageons ce projet de la réalisatrice Marie-Dominique Robin.

La documentariste, auteure notamment de « Le monde selon Monsanto » ou de « Sacré croissance », termine actuellement le tournage de « La fabrique des pandémies », son dernier documentaire.

Dans ce film, tiré de son livre paru l’année dernière « La fabrique des pandémies : préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire », Marie-Dominique Robin fait le constat que la pandémie prouve que la destruction des écosystèmes et la globalisation menacent directement la santé planétaire.

Depuis les années 2000, 70% des maladies émergentes, Sras, Ebola ou Covid-19, sont des zoonoses, des maladies transmises par des animaux aux humains.

Pour un nombre croissant de scientifiques, cette « épidémie de pandémies » est causée par les activités humaines, qui précipitent l’effondrement de la biodiversité. Pour les spécialistes qui étudient ces virus, c’est la fragilisation des milieux sauvages qui crée les conditions d’émergence des zoonoses.

Face à cette menace, une réponse : « une conception globale de la santé à l’interface hommes-animaux-écosystèmes, qui met en cause la place des humains sur la planète et notre économie reposant sur l’exploitation irraisonnée des ressources naturelles et la globalisation effrénée des échanges ».

De l’Asie à l’Afrique en passant par les Amériques, le film montre comment la déforestation, l’extension des monocultures et de l’élevage industriel, mais aussi le dérèglement climatique, favorisent la propagation de nouveaux agents pathogènes.

Une vingtaine de scientifiques issus des cinq continents offrent leur vision d’ensemble de l’action à engager au niveau local, national et international. Leur constat est sans appel : « Si nous ne nous attaquons pas aux causes des « nouvelles pestes », les alertes aux pandémies prendront le pouvoir sur nos vies et le coût – financier, humain et écologique – sera colossal. »

Afin de pouvoir terminer son documentaire, Marie-Dominique Robin cherche des souscripteurs afin de boucler son budget. Pour que ce film puisse voir le jour, elle vous invite à devenir souscripteur.

Rendez-vous sur le site dédié à La fabrique des pandémies,

Ou sur les pages Facebook du film ou de la réalisatrice

A voir également le soutien apporté par la comédienne Juliette Binoche qui participe au documentaire.

© Fabrique des pandémies

Un centre de vaccination à Saint-Fargeau-Ponthierry

La Ville de Saint-Fargeau-Ponthierry ouvre son centre de vaccination Covid-19, dès lundi 18 janvier 2021 !

Le centre se situe en mairie, 184 avenue de Fontainebleau.

Il est obligatoire de prendre rendez-vous :

  • – Soit par téléphone au 06 25 40 55 22 (en appelant du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00)
  • – Soit par internet via le site mis en place par le gouvernement www.sante.fr

La première phase de vaccination est réservée aux personnes âgées de 75 ans et plus (critère fixé par l’Agence Régionale de Santé).

La vaccination est effectuée uniquement par des médecins et des infirmiers agréés, qui sont en lien permanent avec l’Agence Régional de Santé.

Un sapeur-pompier est également présent au sein du centre de vaccination pour vous accompagner et vous aider.

La Municipalité met tout en œuvre pour vous accueillir dans les meilleures conditions au sein de notre centre de vaccination Covid-19, et les services municipaux vous accompagneront durant toutes les démarches.

Le mot de la maire, Séverine-Félix Boron.

« Votre santé est au cœur de nos préoccupations, il était primordial pour notre municipalité que vous puissiez bénéficier d’une vaccination dans votre ville et dans les meilleurs délais ».

Pour en savoir plus :

Centre de vaccination de Saint-Fargeau-Ponthierry

Déconfinement : les attestations pour se déplacer en Ile-de-France

Le déconfinement débute en France le 11 mai. En Ile-de-France, des documents spécifiques sont nécessaires pour pouvoir se déplacer dans les transports en commun aux heures de pointe, « entre 6h30 et 9h30 et entre 16h00 et 19h00 »

Deux documents sont disponibles sur le site de la préfecture de région : un « modèle d’attestation de déplacement professionnel en transport collectif en Île-de-France » et une « auto-attestation dérogatoire pour usage des transports publics collectifs en Île-de-France à certaines plages horaires ».

Pour en savoir plus :

Sortir sans attestation, revoir ses proches, aller au cinéma… Ce qu’il sera (ou non) possible de faire à partir de lundi

Les élus d’opposition demandent un conseil municipal spécial crise sanitaire

Jamais une telle situation n’aura demandé autant d’effort individuel et de partage collectif.

Jamais un tel chamboulement des situations n’aura enclenché autant de solidarités, notamment vis-à-vis de celles et ceux qui sont aux avant-postes, de celles et ceux qui assurent le maintien du service public, mais aussi en direction des plus fragiles socialement et économiquement qui sont encore plus déstabilisés par ce contexte.

Jamais une telle crise n’aura nécessité autant de mutualisation des forces, des connaissances et des réflexions de chacun au service d’une véritable intelligence collective pour arriver à faire face à cette crise sanitaire inédite et à la vaincre.

Mais pourquoi ce travail collectif dépassant tous les clivages, qui n’ont pas leur place dans cette situation, n’est-il pas possible à Saint-Fargeau-Ponthierry ?

Le 16 mars, le président de la République annonçait la mise en place du confinement. Quelques jours après, les élus d’opposition du groupe Transition ont proposé au maire de s’associer à la cellule de crise mise sur pied et de participer à la cogestion de la période qui s’ouvrait. Certains élus se sont inscrits sur la plateforme de solidarité. D’autres ont pris ciseaux et aiguilles, ou ont mobilisé leurs relations pour réaliser des masques dans le cadre de l’opération « Masqu’et vous » en demandant simplement de pouvoir être associés aux conditions de distribution.

Mais courrier de fin de non-recevoir, absence de sollicitation sur la plateforme, non prise en compte des propositions, ont été les seules réponses obtenues du maire. Un maire qui prétend tout faire seul, tout réaliser et communique toujours tout en son nom seul. Mais un maire qui oublie simplement de respecter les dispositions de base de la loi définie spécialement par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Parmi ces mesures figure notamment celle qui, pour garantir la démocratie, l’oblige de rendre compte des décisions de la municipalité, en contrepartie de l’élargissement des pouvoirs des maires.

Pour avoir les réponses aux questions que tout le monde se pose, et pour faire entendre des propositions et des besoins essentiels, les élus d’opposition ont donc demandé la convocation, sous un délai d’un mois, d’un conseil municipal dédié spécialement à la crise sanitaire. Ce conseil se tiendrait sous forme dématérialisée, comme les nouvelles dispositions le permettent, afin de ne pas faire prendre de risque à qui que ce soit.

Les Féréopontains ont le droit de poser toutes les questions qu’ils veulent. Ils sont en droit de ne pas se contenter de la propagande officielle.

Le maire a l’obligation de répondre favorablement à cette demande de conseil municipal.

En attendant que la date soit donnée, RPA va lancer un grand questionnaire auprès de la population. Les élus du groupe Transition se feront les relais des interrogations des Féréopontains lors de ce conseil municipal. La séance devra, par ailleurs, être accessible publiquement à distance.

Du 10 au 16 mai, rendons hommage aux éboueurs de la commune

Au moment de s’engager dans la première semaine de déconfinement, les élus du groupe Transition souhaitent mettre en hommage tous ceux qui, chaque jour, en ramassant nos déchets, rendent notre quotidien beaucoup plus acceptable.

Toute la semaine du 10 au 16 mai, nous appelons la population à mettre sur chacune de leur poubelle un mot, un dessin, une attention spécialement rédigée pour eux.

En effet, que serait notre vie de confinement si nos déchets n’étaient pas ramassés tous les jours ?

Nos logements deviendraient en quelques jours insalubres. Nos rues se transformeraient en dépotoirs, rendant insupportable la sortie quotidienne d’une heure autour de chez soi prévue par la loi. L’attente devant les commerces de proximité deviendrait invivable.

Et que serait notre vie quotidienne si nos déchets n’étaient ni triés ni traités ?

Faudrait-il revenir aux décharges déposées par défaut dans l’espace public, en plein air ? Certains ont d’ailleurs connu cette époque d’avant la construction des incinérateurs et des plateformes de tri.   

Imaginons un instant si, plusieurs jours voire plusieurs semaines, tout s’était arrêté, du ramassage au traitement de nos déchets !

Et pourtant pour les employés de la société Kutler, qui assure ce service par délégation, la confrontation avec nos poignées de poubelles, mais aussi avec le public, n’est pourtant pas sans risque. Ce personnel assume pleinement ce service public.

Des initiatives ont déjà eu lieu en ce sens. Mais faisons que cette semaine soit à nouveau la leur alors qu’ils œuvrent habituellement dans l’ombre. Elle le sera si vous acceptez d’exprimer votre reconnaissance. Au-delà de ce que chacun a pu déjà engager personnellement, rendons ce nouvel hommage collectif. Merci d’y contribuer.

Mettre en lumière ceux qui nous servent tous les jours mais toujours dans l’ombre, c’est aussi une manière de préparer le nouveau monde de l’après confinement.

Ci-dessous, un dessin en noir et blanc que vos enfants ou petits-enfants peuvent mettre en couleur comme bon leur semble… Et à offrir, s’ils le souhaitent, aux éboueurs.

Les Féréopontains solidaires face à la crise sanitaire

Depuis le début du confinement, les actions de solidarité se multiplient à Saint-Fargeau-Ponthierry, que ce soit entre voisins, amis, à l’initiative des associations, ou plus largement sur la ville. Chacun est acteur à sa façon. Informer, faire partager ces initiatives, ne peut être que bénéfique à la cohésion sociale dans une période où les échanges sont drastiquement réduits ou concentrés sur des outils de communication qui ne sont pas accessibles à tous.

Les professeurs mobilisés

Dès la fermeture du collège François Villon les professeurs se sont mobilisés, en particulier en direction des 60 collégiens non connectés. Chaque semaine, ils acheminent à leur domicile des enveloppes de travail pour limiter la rupture pédagogique et conserver le lien social.

Les enseignants ont également organisé des achats groupés pour constituer des colis alimentaires livrés à domicile aux familles en situation de précarité. Cette action a été réalisée en relation avec le CCAS et l’épicerie solidaire Lafamisol pour harmoniser les besoins.

Le collège a aussi reversé aux familles concernées la participation aux repas venant du Conseil départemental (dispositif Cantinéo). Cette somme correspond aux repas non servis durant les quinze derniers jours de mars. Ces initiatives contribuent à combattre la marginalisation des plus silencieux.

Les familles en difficultés au cœur des priorités

L’obligation de confinement a aussi entrainé un déficit de bénévoles, souvent des seniors, et par conséquent la fermeture des lieux de distribution des associations solidaires. Elles vont pouvoir rouvrir progressivement. Avant le confinement, l’épicerie solidaire Lafamisol a pu bénéficier du don des produits frais du collège dès sa fermeture.

Avec l’aide des bénévoles volontaires et en appliquant tous les gestes de précaution sanitaire, l’équipe de Lafamisol a réduit ses activités pour assurer tous les 10 jours, approvisionnement, distribution ou livraison pour ses bénéficiaires. Dans le contexte de confinement, assurer au moins deux repas par jour est une double difficulté, financière et d’approvisionnement, pour de nombreuses familles. A l’épicerie, les produits sont vendus à 10% du prix coûtant aux familles momentanément en difficulté qui sont orientées par les assistants sociaux. C’est une façon de surmonter solidairement et dignement les caps difficiles.

Recenser les besoins en masques

Prochainement, le déconfinement imposera à chacun d’être doté d’un masque dit « grand public ». Celui-ci peut être fabriqué « maison » ou acheté. Mais comment feront ceux qui n’ont pas les moyens de les confectionner ou ne pourront pas en acheter pour toute la famille, sachant qu’il en faut plusieurs par mois ?

En dehors de ce que prévoit le département, la région ou l’agglomération melunaise, des bénévoles se sont donc mobilisés largement pour fabriquer des masques dans le cadre d’une opération réalisée sur un large bassin de vie. Sur notre commune, elle est déclinée sous l’intitulé « Masq’ et vous ». Ces contributions citoyennes sont engagées dans un esprit de solidarité. Les bénévoles souhaitent aussi être informés et participer activement à la démarche qui se met en place, notamment sur la distribution de ce qu’ils ont réalisé.

Il est aussi primordial de recenser les besoins et de distribuer ces masques aux familles, établissements, ou personnes isolées, en priorisant celles et ceux qui en auront le plus besoin.

Ces priorisations seront d’autant plus pertinentes et efficaces que si elles sont définies, collectivement et rapidement, avec celles et ceux qui œuvrent tous les jours pour lutter contre cette crise sanitaire et contribuent à combattre les inégalités sociales qui nous concernent tous.

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