Le PLU est illégal… Et alors ?

 

« Le PLU est illégal… Et alors ? »

C’est en substance le sens du commentaire fait par le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry lors du conseil municipal du 19 juin 2017 au moment de voter la délibération annulant le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

C’est le Préfet qui a imposé au maire et à son équipe d’annuler la délibération du 30 janvier.

« L’absence d’avis de l’autorité environnementale dans le dossier d’enquête publique sur la révision du PLU constitue un vice de procédure entachant d’illégalité le PLU ».

Contrairement à ce que claironne le maire, cela n’a rien d’anodin. La prise en compte, par exemple, des risques d’inondation sur le territoire de la commune, a été bâclée.

 

« Je regrette amèrement. »

Par ces mots, le maire semble avoir un moment de lucidité lors du conseil municipal du 18 septembre 2017, lorsqu’on y apprend que cette illégalité provoquera une étude supplémentaire de 45 000 Euros et une clôture du PLU pour juin 2018.

Cette situation conduit à réorganiser une nouvelle enquête publique et rend donc ce PLU dispendieux. Une énorme épine dans le pied de la majorité municipale qui décrédibilise un peu plus la gestion menée depuis trois ans.

 

« Le PLU ne changera pas sur le fond. »

Malheureusement, le maire termine son discours par ce propos buté et montre clairement le peu de cas qu’il fait de la décision préfectorale et des conséquences pour la commune.

Au-delà  des illégalités, des retards et des coûts, c’est l’esprit même de ce PLU qui demeure contestable et nuisible pour l’avenir de la commune.

 

Incompétence et entêtement… ou la gestion plus qu’inquiétante de la commune.

Urbanisation galopante à Saint-Fargeau-Ponthierry : la municipalité falsifie les chiffres de l’Insee

 

Pour masquer sa politique concernant l’urbanisme, la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry falsifie grossièrement les chiffres-clés de l’Insee dans son dernier journal, Notre Ville, le Mag, n°15.

L’essentiel de la page 10 de ce journal voulait prouver, en se référant à l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), que l’accroissement de la population était près de trois fois moindre depuis 2014 : 142 habitants par an dans la période de la municipalité précédente, seulement 49 depuis l’installation de la nouvelle municipalité.

Démonstration stupéfiante pour qui connaît les réalités de la commune.

Première falsification :

Chiffres avancés par Le Mag : 13 974 habitants pour 2013

  • Après vérification auprès de l’Insee : ce chiffre concerne l’année 2014. En 2013 la population municipale est de 13 497 habitants.

Deuxième falsification :

Chiffres avancés par Le Mag : 14 122 habitants pour 2016

  • Après vérification, l’Insee publie ses chiffres avec 2 ans de retard : la population de 2016 ne sera connue, toujours d’après l’Insee … que le 1er janvier 2019 !

En réalité, 14 122 habitants concerne toujours l’année 2014. Mais, c’est la population totale de la commune. C’est à dire qu’aux 13 974 habitants de la population municipale sont ajoutés 148 personnes habitant la commune temporairement.

A trop vouloir démontrer … la municipalité se déconsidère

L’augmentation de la population entre 1990 et 2014 est bien de 3414 habitants en 24 ans. Soit une moyenne de 142 habitants par an.

Par contre, impossible de faire référence à l’Insee pour calculer l’évolution de la population entre 2014 et 2016 puisque l’Insee nous affirme : « Aucune autre estimation de la population de votre commune au-delà du 1er janvier 2014 n’est disponible »

Alors, où est la vérité ?

Pour la connaître, il est possible de s’appuyer sur les données publiées par la municipalité :

  • le nombre de logements dont la municipalité actuelle a signé le permis de construire à la date de 2017, soit 592 (affichage mairie)
  • les prévisions annoncées (page 11 dans le supplément Urbanisme au journal municipal « Notre ville, le mag »n°13 de décembre 2016) pour une réalisation en 2019, soit 1140 logements

Au total, 1732 logements programmés et avoués en 6 ans, soit près de 289 logements par an ! A chacun d’en déduire l’augmentation annuelle de la population pendant cette période, puis de la comparer avec les 142 habitants par an de la municipalité précédente.

Dans ces conditions, comment la Mairie peut-elle encore parler « d’une évolution de la population sous contrôle » ?

Dans son obstination à nier l’évidence de l’actuelle urbanisation galopante, la municipalité manipule ainsi grossièrement l’information destinée aux habitants.

Une pratique condamnable tant au niveau de l’utilisation des chiffres de l’Insee cité en référence, qu’à celui de l’exigence éthique et démocratique que chaque administré(e) est en droit d’attendre du maire de sa commune.

Quand les Féréopontains parlent…urbanisme

A l’écoute des citoyens pendant ces trois années, les élus de l’opposition de la liste « Avec Vous, Réussir l’Avenir », en partenariat avec « RPA », ont pris l’initiative, début janvier, d’une consultation des Féréopontains.

Par courrier, par courriel ou via les réseaux sociaux, chacun a ainsi pu s’exprimer sur ce qu’il vit, sur les services rendus, ou non, à la population, sur la manière dont la municipalité envisage la ville.

Environnement, urbanisme, éducation, culture, économie, démocratie, finances, solidarités, sécurités, sports, transports, services municipaux, tous les sujets ont été abordés par les habitants.

Quand les Féréopontains parlent…urbanisme

Trop de constructions qui engendrent le manque de stationnement.

Mairie aurait dû rester où elle était

Mairie : c’est bête d’aller à 1 km du centre-ville pour y trouver la mairie. Et la zone bleue ?

Temps de réponse de la part des services techniques très long

Pas assez de lisibilité sur les projets

La circulation dans la ville est un cauchemar.

Trop de construction a mon goût.

A voir, ne suis pas encore entrée dans la mairie

St Fargeau est abandonné !!?

Trop de constructions 1600. Pas d’écoles, de crèches, problèmes de circulation

Quels vont être les coûts d’exploitation des 3000 m2 de la nouvelle mairie

Trop de constructions

Trop de circulation

La mairie délocalisée du centre-ville très mauvaise idée Comment faire quand on n’a pas de véhicule ?

Trop de constructions/hôtel de ville trop éloigné du centre-ville  et à pieds les trottoirs ne sont pas praticables.

Pas assez de places de stationnement. Pas assez de parkings

Trop de cas social pour les logements et la ville. Mairie doit être en centre-ville.

Super la nouvelle mairie

Concernant l’arrêt autobus près Crédit Agricole

Stop aux constructions, on est assez nombreux !

Le béton est à l’ordre du jour. La circulation deviendra impossible à Jonville.

Trop d’urbanisme

Où est le temps où l’on pouvait rencontrer des élus sur le marché, voir exprimer nos doléances

Le lotissement sur la mairie actuelle va densifier l’habitat, réduire l’espace vital

De plus en plus difficile

Catastrophique pour les habitants, qualité de vie en baisse

Contre trop de constructions nouvelles. Mairie trop excentrée

Urbanisation générale délirante. Complètement irréfléchie pour une  commune comme la nôtre. La « folie des grandeurs » ? ou tout autres explications ?
Quant à notre vieille et belle Mairie que l’on a abandonnée c’est pour moi inadmissible. Je ne parle pas des nouveaux locaux particulièrement vilains, (une clinique médicale aurait peut-être fait plus d »effet, qui sait ?) et surtout mal situés !  L’emplacement « entrée de ville « , oui, tout dépend d’où l’on arrive !
Entrée de » zone industrielle » aurait été plus honnête.

La commune devient de moins en moins rurale et de plus en plus urbaine.

5000 m2 trop grand. A la place d’immeuble, des stationnements devant les commerces seraient les bienvenus comme l’ABC avenue Beaufils.

Impossible de stationner à la poste. Routes très mal entretenues en dehors des axes principaux

Au niveau de la création de la nouvelle école. La mairie écroulée !!!!! ce n’est pas un patrimoine 

Zone bleue plus contrôlée

Manque de places de stationnement devant la poste. Trop de bouchons entre rond-point Truffaut et Simply (le soir)

A Jonville, pas assez de place pour le lotissement, en attente mise de bordures de trottoir pour éviter les voitures garées dessus

La circulation ne suit pas les constructions. Stationnement bon. La mairie à l’extérieur, alors ça ! .. 

Constructions sans prévisions : impact sur la circulation et le stationnement

De plus en plus de difficultés. Où en est la zone bleue ?

Routes dégradées. Dos d’âne omniprésents.

Circulation de plus en plus difficile, pénible ! Mairie excentrée ce qui n’est pas bon pour un service public. Comment se déplaceront les jeunes et les aînés ? Et que dire du cœur de la ville qui s’étiole …

 

L’urbanisation vue par le maire

Depuis 2014, une vraie frénésie immobilière s’est emparée de la ville de Saint-Fargeau-Ponthierry.

Loin de la promesse d’un urbanisme maîtrisé, et malgré la manipulation des chiffres de l’Insee sur la population, c’est la promesse d’atteindre 20 000 habitants en 2020 qui est à l’ordre du jour. Soit plus de 6 000 habitants en 6 ans.

Entre les permis déjà signés depuis son arrivée, et les programmes immobiliers déjà annoncés, quelles seront les conséquences pour les Féréopontains et la qualité de vie sur notre commune ?

Jugez plutôt :

 

Flyer Urbanisation - AVRIL 2017

 

C’est ce que le maire qualifie de « dynamisme immobilier, une chance à saisir » (Edito du supplément Urbanisme au Mag n°13 novembre-décembre 2016).

Pourtant en réunion publique, le 5 novembre 2016, le maire confirmait que les demandes de logements sont en baisse importante et constante. (Info tableau de veille du 3 janvier 2017)

Quelles sont donc les vraies raisons qui le poussent à construire toujours plus ?

 

Inauguration de la nouvelle mairie : pourquoi les élus de l’opposition ne participeront pas

L’inauguration de la nouvelle mairie de Saint-Fargeau-Ponthierry aura lieu ce vendredi 27 janvier. Les « V.I.P » à 17h30. Les Féréopontains ne seront accueillis qu’à 19h.

Les élus de l’opposition ont décidé de ne pas participer à cette inauguration. Ils s’en expliquent ici.

 

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Si nous partageons l’idée de pouvoir améliorer la mairie et ses bureaux, nous estimons que ce n’est pas la priorité. Nous proposons que l’argent public dépensé soit prioritairement consacré aux aménagements nécessaires, pour éviter de nouvelles catastrophes liées aux inondations, aux équipements sportifs saturés, aux travaux dans les bâtiments publics et notamment dans les écoles.

 

Nous dénonçons l’absence de toute transparence de ce dossier motivée par le seul souci de satisfaire les intérêts de promoteurs privés :

  • Refus de mettre en concurrence les terrains du centre-ville bradés à 200 € le m², là où ils valent au moins le double de ce prix, d’où une perte pour les contribuables de plus de 4 millions d’euros.
  • Refus de fournir les documents de ce dossier obligeant la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) à intervenir déjà 2 fois pour rappeler au maire ses obligations légales. La prochaine décision est le 9 février.
  • Refus même de répondre aux injonctions de la CADA, sauf devant les menaces de recours aux tribunaux.
  • Refus de transmettre aux élus le document émanant des services fiscaux (Domaines) qui évaluent la valeur réelle des terrains bradés.
  • Refus de fournir la copie de l’acte notarié signé en catimini et actant le troc d’échange.
  • Opacité des actes décisionnaires : dossier jamais discuté en bureau municipal en amont de la décision, d’après l’aveu de certains adjoints, et signature des actes définitifs avec aucune présence d’élus, notamment ceux de la majorité.

Nous rejetons également cette vision de la commune qui tend à dépecer le centre-ville des services publics, avec pour conséquence son affaiblissement, au moment où tous les acteurs rappellent aux maires de privilégier leur cœur de ville. De même, nous tendons à faire annuler le permis de démolition de la mairie historique, que rien ne justifie.

 

Enfin nous dénonçons l’achat de 5 000 m² de locaux pour en faire une mairie qui n’a absolument pas besoin de ces surfaces inadaptées (ex : 2 poteaux coupent en plein centre la salle du conseil municipal et la salle de mariage) et dont les coûts d’aménagement et de fonctionnement seront prohibitifs (électricité,chauffage…).

 

Les élus de l’opposition ont, pour toutes ces raisons, décidé de ne pas participer à l’inauguration de ces locaux pour lesquels les Féréopontains ont reçu une carte d’embarquement qui ressemble, pour nous, à une invitation à monter dans ce que d’aucun surnomme déjà « Le Titanic ».

 

Séverine Felix Boron, Véronique Giannotti, Jeannine Jouanin,

Philippe Boury, Eric Briand, Denis Puglièse, Lionel Walker.

« Rassembler Pour l’Avenir » comprend et partage la position des élus de l’opposition.

Inauguration Hôtel de ville

Inauguration Hôtel de ville

 

 

 

 

Urbanisation : cela sent le bouchon !

Le cap des 20 000 habitants est fixé. Implacablement, le maire poursuit l’urbanisation irréfléchie de la commune.L’extraordinaire accélération se confirme.

Concentrés à 90% sur le centre de Ponthierry, ce sont 553 logements livrés d’ici 2018, puis 1590 logements en projet d’ici 2020 inscrits dans le PLU ou présentés par la municipalité en réunion publique.

Avec près de 2200 logements supplémentaires, c’est une augmentation de la population de plus de 6000 habitants en moins de 5 ans, soit plus de 1200 par an.

L’impréparation étant totale, les services publics déjà insuffisamment assurés, vont cruellement manquer lorsque ces 6000 personnes vont venir s’installer : crèches, écoles, médecins, équipements sportifs … rien n’étant réfléchi, les conséquences se font déjà sentir. Elles seront irrémédiables et désastreuses pour la vie de chacun de nous.

Et notamment, aggravation :
  • des conditions de circulation déjà compliquées : augmentation considérable du trafic interne, cumulé au flux externe du transit toujours plus important vers l’A6.
  • des conditions de stationnement inextricables : places de parking systématiquement en nombre insuffisant dans les programmes immobiliers.

 

Transit externe + circulation interne = asphyxie

 

  • Avenue Beaufils

– ouverture aux voitures du passage sous la voie ferrée en bas de l’avenue Beaufils.

– près de 200 logements supplémentaires (111 sur Splenodex et 81 à l’angle Beaufils /Leroy).

  • Le Pont sur la Seine

– déjà saturé aux heures de pointe avec souvent plus de 15 minutes pour le traverser.

– 850 logements supplémentaires programmés en Bords de Seine et de nouvelles activités économiques espérées.

  • La D607:

– les flux précédents vont s’ajouter aux actuels de la D607 : 23 000 véhicules par jour (p.71 du PLU, mais 25 000, 2 pages plus loin !). Ce cafouillage du « document officiel de référence » de la municipalité montre d’ailleurs combien le problème est loin des préoccupations municipales. Mais l’idée est là : nous sommes déjà proches de la saturation.

– près de 900 logements de plus débouchant sur la D607 : 102 en construction au 23 avenue de Fontainebleau + 159 sur le site mairie + 400 à venir sur le même site + 120 sur le site Chapelle + 100 sur le site gendarmerie.

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Ponthierry asphyxiée, c’est toute la commune qui est paralysée

 

Ponthierry étouffée, c’est l’ensemble des Féréopontains qui auront le plus grand mal à s’y rendre pour les besoins de leur vie quotidienne. Mais aussi, et surtout, c’est l’avenir et la sécurité de nos quartiers et cœurs de hameaux qui sont gravement menacés.

En effet, les automobilistes bloqués chercheront à tout prix des solutions alternatives et utiliseront les voies parallèles à la D607. Les habitants de Tilly, de Moulignon, des Bordes ont déjà connu cela. Leurs inquiétudes et leur mobilisation sont justifiées.

 

A cela s’ajoutent

 

  • l’abandon du développement des modes alternatifs de déplacement : liaisons douces et pistes cyclables
  • l’absence d’une politique de transports collectifs : les liaisons vers Corbeil, Cesson et Savigny le Temple n’apparaissent pas dans le PLU
  • la menace d’un contournement de Ponthierry par une « voie de desserte principale » reliant Jonville, Moulignon, Auxonnettes
  • un pont sur la Seine en aval, ou en amont, de Melun projeté par la Région et qui pourrait déboucher dans la plaine de Tilly

 

La raison voudrait que le Maire coupe le cordonet abandonne cet urbanisme démentiel dans lequel il nous a délibérément engagés.

 

L’urbanisation vue par le Maire et son équipe

Une urbanisation galopante concentrée à près de 90% sur Ponthierry et son centre ville

  • 470 logements livrés ou en cours d’ici 2 ans
  • 1700 supplémentaires prévus entre 2018 et 2020

Sans réflexion préalable, ni vision globale, ces choix de la municipalité auront des conséquences irréversibles sur les conditions de vie quotidienne :

  • aggravation des conditions de circulation interne s’ajoutant aux difficultés des traversées de la ville et de la Seine
  • engorgement du stationnement
  • insuffisance des équipements publics notamment pour le sport, la scolarisation et les places en crèches

1995-2015 : de 11300 à 13170 habitants

soit moins de 100 habitants supplémentaires par an

(+17% en 20 ans)

2015-2020 : de 13170 à près de 20000 habitants

soit plus de 1000 habitants supplémentaires par an

(+50% en 5 ans)

Urbanisme maîtrisé, ou urbanisme galopant ?

PLU : Les conséquences pour les quartiers

Le 23 mars 2016, la municipalité a validé le projet de son nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU). La philosophie de ce plan confirme les objectifs du maire et de son équipe : accélérer l’urbanisation de la commune au détriment de la population et en reniement avec ses engagements de campagne.

Loin de la promesse d’un urbanisme maîtrisé, c’est au contraire de manière totalement débridée que va se faire la transformation de la ville, sans vision réelle de ce que sera la ville de demain. Aucune réflexion sur les entrées de ville, aucune anticipation sur les équipements publics pour accueillir les nouveaux habitants.

Si ce PLU est adopté, c’est le visage de Saint-Fargeau-Ponthierry qui sera profondément et durablement défiguré : centre-ville déplacé, nouveaux quartiers érigés sans cohérence, environnement sacrifié, bétonisation outrancière.

Une entrée de ville défigurée

En venant de Paris, l’entrée de Saint-Fargeau-Ponthiery ressemblera bientôt à toutes les entrées de villes de banlieue. Fini la « rurbanité » de notre commune ! Place à une enfilade de hangars destinés à héberger entreprises, commerces, restaurants.

Outre le centre équestre en cours, de nouvelles zones commerciales prévues sur les espaces agricoles et abandon du cadre « rurbain ». Le PLU nous prévoit une vaste zone d’activités qui transformera un paysage naturel de champs et de verdure en alignement de bâtiments sans âme défigurant les perspectives.

Pour marquer cette nouvelle entrée de ville, un nouveau rond-point est déjà prévu. Situé entre la station Total et le rond-point de l’Europe, il sera censé faciliter l’accès aux nouvelles zones d’activités économiques.

Les recettes découlant de ces nouveaux espaces commerciaux seront perçues par la CAMVS et non par la commune : aucun bénéfice pour la commune.

Doublon du rond-point de l’Europe, ce nouveau giratoire, inutile et coûteux, est la porte ouverte à l’extension de l’urbanisation des terres agricoles qui subsistent le long de la RD607.

La dernière coulée verte avant Paris sera ainsi totalement supprimée.
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Auxonnettes et Moulignon menacés

Le chemin rural venant de Jonville va être aménagé pour en faire une « voie de desserte principale et liaison vers Auxonnettes« .

Dans le cas où cette voie emprunte la rue de la Bergerie en longeant le domaine des Grands Cèdres, un aménagement est prévu sur 330 m² dans le secteur de Moulignon, au carrefour rue de la Bergerie-rue Grande. Mais rien ne dit, qu’à terme, cette route ne rejoindra pas Auxonnettes, comme mentionné dans le PLU, en longeant le mur d’enceinte des Grands Cèdres.

La jonction avec l’autoroute au niveau d’Auxonnettes est ainsi préprogrammée. Le contournement de la commune se fera par Moulignon et Auxonnettes, exposant le hameau à de graves difficultés de circulation. Dans le même temps, la possibilité de contournement de Saint-Fargeau est supprimée.

La protection des hameaux, jusqu’ici recherchée, n’est plus d’actualité.

 

Jonville saturé : + 240 logements

Le projet du PLU prévoit une extension de l’urbanisation rue de la Plaine. Ce sont 240 logements (120 dans une résidence intergénérationnelle et 120 en logements diversifiés) qui sont envisagés sur cette surface .

  • Toujours aucun aménagement n’est prévu pour sécuriser le carrefour de la rue de la Plaine avec la rue de Jonville et la rue de la Fontaine.
  • Les récentes inondations ne sont pas prises en compte.
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Le centre ville sur-urbanisé

La construction de milliers de logements est programmée, principalement en centre ville, sans réelle mixité sociale.

En Bords de Seine, les projets de construction verront de nouveaux habitants arriver sur ce secteur : 800 logements prévus ! Des difficultés liées aux équipements publics, à la circulation et au stationnement sont à prévoir dans un secteur concerné par le plan de prévention des risques inondation (PPRI). Rappelons-nous que les inondations du mois de juin ont impacté le centre ville comme les autres secteurs de la commune.

Ce bétonnage massif doit être dénoncé alors que notre commune est sujette à des inondations fréquentes dues à la rivière Ecole et aux différents rus qui la traversent. Ces nouvelles constructions vont accroître la circulation automobile sur Saint-Fargeau-Ponthierry, tout comme le déplacement de la mairie décidée par la municipalité actuelle.

Tout cela va à l’encontre des recommandations de l’Agenda 21, et va amplifier les nuisances pour le quotidien des habitants. La qualité de vie et le vivre ensemble vont sérieusement en pâtir.

 

Le parc de la Gendarmerie en péril

Le Parc de la Gendarmerie n’existera bientôt plus. L’espace boisé classé va en grande partie laisser la place à un parking. Mais rien n’empêchera, sur cet espace devenu constructible, d’y faire autre chose, des immeubles par exemple !

 

 

 

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