Démolition « imminente » de la mairie ?

 

Le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry affiche une fois de plus son mépris des Féréopontains. La mairie historique, celle qui a reçu la décoration de l’ordre de la Libération par le général de Gaulle et qui symbolise aux yeux de nombreux habitants l’attachement aux valeurs de la République, va être mise à bas par l’ancien président du BTP de Seine-et-Marne.

Mépris pour les Féréopontains et pour la justice de notre pays.

Une procédure juridique est en cours pour annuler le permis de construire, valant permis de démolition. Le jugement est prévu pour le printemps 2018.

Mais le maire a choisi de ne pas attendre la décision du tribunal. Son premier adjoint a même annoncé publiquement que la démolition serait « imminente ».

Lors du conseil municipal du 11 décembre les élus de l’opposition ont proposé que soit voté le vœu suivant :

« Les élus du conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry demandent au détenteur du permis de démolir et de construire de suspendre tous travaux sur ces terrains et notamment toute démolition du bâtiment « mairie » tant que le tribunal n’a pas rendu son avis sur le recours déposé le 23 mars (2017) par plusieurs requérants de la commune ».

Le maire et sa majorité ont refusé que ce vœu soit présenté et débattu. Ils préfèrent passer en force et rendre la situation irréversible sans attendre un jugement qui pourrait révéler à nouveau des illégalités.

Sans état d’âme, le patrimoine bâti et sentimental de la commune est liquidé, la décision de justice ignorée et les Féréopontains méprisés.

 

© RPA

Comme le Beaujolais, le PLU nouveau est arrivé !

C’est un millésime qui va nous laisser un goût amer.

Le délai supplémentaire imposé au PLU (Plan Local de l’Urbanisme), annulé à la demande du Préfet de Seine-et-Marne, n’aura pas fait murir la réflexion de notre majorité municipale. C’est à peine si les inondations de 2016 sont mentionnées dans l’étude environnementale, mais cela ne change en rien les projets et les conclusions : il faut bâtir et domestiquer les espaces naturels !

Un PLU, c’est la vision de la ville pour les années à venir : quel type d’urbanisation, quels équipements publics, quels commerces et activités industrielles et agricoles. Celui qui nous est proposé nous promet une explosion des logements, un accroissement des zones d’activités industrielles au détriment des espaces agricoles. Le tout, sans analyse des besoins en écoles, ni prévision des aménagements de voirie nécessaires. L’agrément de notre ville est vendu au plus offrant.

Un mauvais poisson d’avril.

Tout doit être bouclé pour le 30 juin 2018. La nouvelle enquête publique a été annoncée pour le 1er avril (un dimanche !) et elle se déroulera à cheval sur les vacances scolaires de printemps. L’humour démocratique de nos édiles n’a pas de bornes.

Ne laissons pas notre maire rire à nos dépens, notons la date de l’enquête publique et faisons remonter notre désapprobation.

Urbanisme maîtrisé : les mensonges de la municipalité

 

Depuis six mois, le maire doit porter à la connaissance du conseil municipal le PLH (Plan local de l’habitat). Présenté le 22 mai à la CAMVS, Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine, il avait l’obligation légale d’en donner connaissance à son conseil sous deux mois.

Par ce PLH, il s’est engagé, vis-à-vis de l’agglomération et de l’Etat, à construire 630 logements sur la commune d’ici 2021, en plus de tous ceux déjà réalisés ou en cours.

Interpellé lundi 6 novembre en conseil municipal sur ce sujet, le maire a prétendu publiquement que ce PLH avait été annulé par le Préfet de Région. Après vérification dès le lendemain auprès de l’agglomération melunaise, il a été confirmé que rien n’avait été annulé !

Explosion immobilière

Dans quelques semaines, nous vous présenterons le détail des 2 300 logements prévus sur le mandat par le maire, le premier adjoint et l’adjointe à l’urbanisme.

Notre commune « rurbaine » se « banlieurise » à grande vitesse pour des intérêts qui ne sont ni ceux de la commune ni ceux de ses habitants !

Mais ne soyons pas que négatifs. Il y a quand même des heureux, comme les agences immobilières qui se créent régulièrement sur la commune ou non loin d’elle, dont une tout juste ouverte par la famille du maire…

Une belle complémentarité familiale : les uns font créer des logements, les autres les vendent…

Le pire est à venir. La mobilisation est urgente !

 

 

Transports collectifs : service minimum pour la commune

 

Ce lundi 6 novembre, Mélibus arrive sur notre commune. Les lignes A et O du réseau de bus de l’agglomération de Melun sont prolongées sur Seine-Port, Pringy et Saint-Fargeau-Ponthierry.

Depuis la destruction du transport à la demande (Proxibus) il y a deux ans et demi, il ne restait que les lignes régulières du réseau dénommé « canton de Perthes-en-Gâtinais » mises en place il y a une dizaine d’années. La réponse aux besoins de déplacements restait depuis insatisfaisante.

Avec l’arrivée de Mélibus se réalise, enfin, une évolution très attendue, liée à la Communauté d’Agglomération Melunaise. Mais malheureusement, sur Saint-Fargeau-Ponthierry, nous n’aurons droit qu’à un service à minima, tant dans le rythme des passages que dans les dessertes très insuffisantes.

Le service rendu reste incomplet

La fréquence est d’un bus toutes les demi-heures aux heures de pointe, et un toutes les heures aux heures creuses. Pour comparaison, sur leur tronçon principal Melun et Dammarie, ces mêmes lignes ont actuellement un rythme d’un bus toutes les dix minutes aux heures de pointe et un toutes les demi-heures en heures creuses.

Les habitants des communes périphériques ont-ils moins de besoins de déplacements que ceux du cœur de l’agglomération ? On est en droit de se demander si la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry a fait clairement valoir les besoins de ses concitoyens.

Dans le cadre de la communauté de communes Seine-Ecole (CCSE), les anciens élus majoritaires de Saint-Fargeau-Ponthierry, avaient notamment proposé en 2013 que notre commune soit reliée à la gare routière du Coudray-Montceaux, et par voie de conséquence au réseau de bus de Corbeil et Evry. Une autre liaison avec Cesson avait également été proposée, avec un prolongement possible sur Lieusaint. Bien que validés il y a 4 ans par le STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France) et soutenus par les élus des communes concernées, la nouvelle majorité féréopontaine (monsieur Guyard et ses colistiers) a considéré qu’il ne fallait pas finaliser ces projets du fait de la dissolution de la CCSE et de l’entrée de Saint-Fargeau-Ponthierry dans la communauté d’agglomération de Melun Val de Seine (CAMVS). Pourtant, une bonne négociation ce cette entrée aurait permis de mener à bien ce projet. Mais cette négociation devait être trop compliquée pour le maire et ses amis !

D’autres avancées sont possibles

Cette année, les élus minoritaires de Saint-Fargeau-Ponthierry ont demandé à la CAMVS que des études soient menées pour mettre en place le TZEN 3 (bus en site propre du réseau Mélibus) sur la rive gauche de la Seine. Mais là aussi, on peut encore attendre !!!

Pourtant, l’enjeu serait de réaliser un transport collectif en site propre faisant du TZEN un véritable périphérique de transports collectifs liant Evry-Sénart (TZEN 1), Sénart-Melun (TZEN 2), et Melun-Evry (TZEN 3) par la rive gauche. Les villes de Melun, Dammarie-les-Lys, Villiers-en-Bière, Pringy, Saint-Fargeau-Ponthierry, Corbeil, Evry seraient ainsi reliées.

Le prolongement des lignes Mélibus sur notre commune reste, certes, une avancée…. Mais il reste encore tellement mieux à faire.

N’hésitez pas à nous faire remonter vos réactions et propositions sur ces nouvelles lignes de bus.

Vos attentes doivent être entendues.

Pour en savoir plus

 

Saint-Fargeau-Ponthierry, le pays des grues

 

Il ne s’agit pas des oiseaux migrateurs qui nous survolent deux fois par an.

Ce sont ces engins qui signalent des chantiers d’envergure de plusieurs dizaines d’appartements.

Ces grues, à peine démontées, émigrent vers un autre quartier.

Autrefois, en revenant de voyage, on se guidait avec les antennes de Sainte-Assise. Maintenant, on a les GPS,… et aussi ces grues !

 

NON aux 2 000 logements programmés sur 6 ans.

 

Le Plan local d’Urbanisme, ayant été annulé à la demande du Préfet de Seine-et-Marne, va se retrouver à nouveau en discussion et soumis à enquête publique.

Ce sera le moment de manifester notre volonté de garder une qualité de vie dans notre commune.

© RPA

La folie des grandeurs

 

La folie des grandeurs : après le déménagement de notre mairie dans des locaux surdimensionnés, ce qui se passe à la Communauté d’agglomération de Melun Val de Seine (CAMVS) en est une nouvelle illustration.

L’agglomération veut agrandir son siège.

 

Nous surveillerons les impôts qui ne manqueront pas d’en résulter.

Pour cet agrandissement, dans une délibération du 28 septembre, la CAMVS demande une subvention au département de Seine et Marne.

Une paille : 2,24 millions d’euros

Ces subventions étaient destinées au développement économique, la qualité du logement et à la formation.

Pas grave : le Conseil départemental a voté la subvention à la CAMVS, au détriment de ce qui était prévu.

Que vient faire le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry dans cette affaire ?

Il intervient à double titre :

  • en tant que vice-président de la CAMVS, il demande la subvention.
  • en tant que conseiller départemental, il la vote.

C’est quand même bien pratique ce cumul des mandats surtout quand on soigne le BTP.

Au lieu d’améliorer la vie quotidienne des habitants, on agrandit les hôtels de ville et de communauté.

Le maire aime le béton, c’est bien connu.

Le PLU est illégal… Et alors ?

 

« Le PLU est illégal… Et alors ? »

C’est en substance le sens du commentaire fait par le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry lors du conseil municipal du 19 juin 2017 au moment de voter la délibération annulant le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

C’est le Préfet qui a imposé au maire et à son équipe d’annuler la délibération du 30 janvier.

« L’absence d’avis de l’autorité environnementale dans le dossier d’enquête publique sur la révision du PLU constitue un vice de procédure entachant d’illégalité le PLU ».

Contrairement à ce que claironne le maire, cela n’a rien d’anodin. La prise en compte, par exemple, des risques d’inondation sur le territoire de la commune, a été bâclée.

 

« Je regrette amèrement. »

Par ces mots, le maire semble avoir un moment de lucidité lors du conseil municipal du 18 septembre 2017, lorsqu’on y apprend que cette illégalité provoquera une étude supplémentaire de 45 000 Euros et une clôture du PLU pour juin 2018.

Cette situation conduit à réorganiser une nouvelle enquête publique et rend donc ce PLU dispendieux. Une énorme épine dans le pied de la majorité municipale qui décrédibilise un peu plus la gestion menée depuis trois ans.

 

« Le PLU ne changera pas sur le fond. »

Malheureusement, le maire termine son discours par ce propos buté et montre clairement le peu de cas qu’il fait de la décision préfectorale et des conséquences pour la commune.

Au-delà  des illégalités, des retards et des coûts, c’est l’esprit même de ce PLU qui demeure contestable et nuisible pour l’avenir de la commune.

 

Incompétence et entêtement… ou la gestion plus qu’inquiétante de la commune.

Urbanisation galopante à Saint-Fargeau-Ponthierry : la municipalité falsifie les chiffres de l’Insee

 

Pour masquer sa politique concernant l’urbanisme, la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry falsifie grossièrement les chiffres-clés de l’Insee dans son dernier journal, Notre Ville, le Mag, n°15.

L’essentiel de la page 10 de ce journal voulait prouver, en se référant à l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), que l’accroissement de la population était près de trois fois moindre depuis 2014 : 142 habitants par an dans la période de la municipalité précédente, seulement 49 depuis l’installation de la nouvelle municipalité.

Démonstration stupéfiante pour qui connaît les réalités de la commune.

Première falsification :

Chiffres avancés par Le Mag : 13 974 habitants pour 2013

  • Après vérification auprès de l’Insee : ce chiffre concerne l’année 2014. En 2013 la population municipale est de 13 497 habitants.

Deuxième falsification :

Chiffres avancés par Le Mag : 14 122 habitants pour 2016

  • Après vérification, l’Insee publie ses chiffres avec 2 ans de retard : la population de 2016 ne sera connue, toujours d’après l’Insee … que le 1er janvier 2019 !

En réalité, 14 122 habitants concerne toujours l’année 2014. Mais, c’est la population totale de la commune. C’est à dire qu’aux 13 974 habitants de la population municipale sont ajoutés 148 personnes habitant la commune temporairement.

A trop vouloir démontrer … la municipalité se déconsidère

L’augmentation de la population entre 1990 et 2014 est bien de 3414 habitants en 24 ans. Soit une moyenne de 142 habitants par an.

Par contre, impossible de faire référence à l’Insee pour calculer l’évolution de la population entre 2014 et 2016 puisque l’Insee nous affirme : « Aucune autre estimation de la population de votre commune au-delà du 1er janvier 2014 n’est disponible »

Alors, où est la vérité ?

Pour la connaître, il est possible de s’appuyer sur les données publiées par la municipalité :

  • le nombre de logements dont la municipalité actuelle a signé le permis de construire à la date de 2017, soit 592 (affichage mairie)
  • les prévisions annoncées (page 11 dans le supplément Urbanisme au journal municipal « Notre ville, le mag »n°13 de décembre 2016) pour une réalisation en 2019, soit 1140 logements

Au total, 1732 logements programmés et avoués en 6 ans, soit près de 289 logements par an ! A chacun d’en déduire l’augmentation annuelle de la population pendant cette période, puis de la comparer avec les 142 habitants par an de la municipalité précédente.

Dans ces conditions, comment la Mairie peut-elle encore parler « d’une évolution de la population sous contrôle » ?

Dans son obstination à nier l’évidence de l’actuelle urbanisation galopante, la municipalité manipule ainsi grossièrement l’information destinée aux habitants.

Une pratique condamnable tant au niveau de l’utilisation des chiffres de l’Insee cité en référence, qu’à celui de l’exigence éthique et démocratique que chaque administré(e) est en droit d’attendre du maire de sa commune.

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