Bords de Seine : le projet se limitera à 595 logements maximum

Le projet de réaménagement des Bords de Seine se limitera à 595 logements maximum au terme d’un travail de longue haleine, ramenant le projet initial démesuré à un niveau plus raisonnable. C’est ce que vient d’annoncer Séverine Félix-Boron, la maire de Saint-Fargeau-Ponthierry.

Grâce à un travail auprès des différents partenaire de la commune, les 805 logements prévus ont pu être réduit. Pour mémoire, le projet initial voulu par l’ancienne municipalité menée par Jérôme Guyard devait atteindre, à terme, 1 500 logements.

Alors que les colistiers de monsieur Guyard critiquent un projet qu’ils ont eux-mêmes validé, l’équipe de Séverine Félix-Boron tient ses promesses en limitant son impact. C’est ce qu’elle avait annoncé dès son élection en 2020.

Alors qu’une association locale, dont le bureau a été investi par l’opposition municipale, s’agite en surfant sur les peurs, la mairie agit. Et elle continuera.


Le communiqué de la municipalité !

La friche industrielle située en bords de Seine et laissée à l’abandon doit être résorbée.

Pour cela, la précédente équipe municipale a trouvé comme seule solution d’engager la commune dans une première tranche de 805 logements (avec des bâtiments à 6 ou 7 étages) devant se poursuivre à terme pour atteindre environ 1 500 logements, sans que ni Ademaj ni les représentants institutionnels n’y trouvent alors à redire !

Ces orientations ont été adoptées par le Conseil municipal en date du 24 juin 2019 et ont donné suite à une présentation publique à laquelle assistait l’association Ademaj.

Mais l’équipe municipale actuelle ne s’y résout pas. Depuis le début elle se bat !

Après avoir obtenu une aide de l’Etat de 3,5 Millions d’Euros, et une aide de 700 000 euros de la Région, elle a œuvré au maintien des bâtiments d’activités, rempart à une augmentation du nombre de logements.

De très récents contacts avec nos partenaires nous permettent d’envisager de revoir le projet de nos prédécesseurs à la baisse sans trop risquer de perdre des financements.

La municipalité va donc désormais pouvoir œuvrer pour un programme diminué de plus de 200 logements, soit 595 logements maximum, avec une première tranche se limitant à environ 440 logements et rechercher activement des aides supplémentaires auprès des collectivités et organismes publics qui nous permettront d’absorber tout ou partie des 6 millions d’euros qu’engendrent cette diminution de plus de 200 logements.

Retrouvez ici le communiqué de presse de la municipalité ainsi que la vidéo de madame la maire.

La vidéo de Séverine Félix-Boron

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Bords de Seine : où est le projet alternatif d’Ademaj ?

Bords de Seine : où est le projet alternatif d’Ademaj ?

Mais où est le projet alternatif porté par Ademaj pour les Bords de Seine ?

L’association de défense de l’environnement de Moulignon-Auxonnettes-Jonville mène depuis plusieurs mois une campagne dénonçant le projet de réaménagement des Bords de Seine que la municipalité a mis en concertation. Elle met en avant la possibilité d’autres solutions pour le réaménagement du site. Pourquoi pas…

Rappelons que la majorité municipale actuelle a hérité de ce projet enclenché par la mandature précédente. Elle met tout en œuvre pour en réduire considérablement l’impact pour notre ville. La philosophie mise en avant va à l’encontre de la vision mortifère que portaient monsieur Guyard et son équipe.

La municipalité a donc reçu et entendu Ademaj. Lors de leur réunion du 8 décembre 2021, les deux parties se sont accordées sur un délai de 3 mois afin que l’association présente son projet alternatif pour réhabiliter les friches industrielles.

Plus de trois mois après, la maire et ses adjoint(e)s n’ont toujours aucune nouvelle d’Ademaj.

Un silence étonnant. L’association préfère apparemment agiter les réseaux sociaux et appelle à une manifestation relayée par la presse.

Madame la maire s’en est donc étonnée auprès de l’association dans un courrier daté du 22 mars que vous trouverez ci-dessous. Ademaj préfère la presse plutôt que de rencontrer l’équipe municipale.

« Je ne peux que regretter ces initiatives qui, nécessairement, fragilisent les démarches partenariales que vous appelez de vos vœux », écrit la maire dans son courrier. Mais Séverine Félix-Boron assure qu’elle et son équipe sauront « intégrer les solutions pertinentes » qu’Ademaj apportera en prenant en compte « les contraintes juridiques et financières ».

Reste donc à Ademaj d’aller au bout de sa démarche et de présenter son projet alternatif. S’il existe…

RPA Infos spécial Bords de Seine

Le projet de réaménagement des Bords de Seine suscite des interrogations, parfois des inquiétudes, mais aussi beaucoup de rumeurs et de désinformations.

Dans ce numéro spécial de RPA Infos, nous faisons le point sur ce dossier. De l’historique des friches au projet actuel, nous vous livrons notre réflexion et nos préconisations, tout en rappelant le lourd héritage laissé par l’ancienne municipalité et en dénouant les fausses informations.

C’est notre contribution au débat pour nous projeter, ensemble, vers l’avenir de notre commune.

La vérité sur les constructions

Exemple au 23 avenue de Fontainebleau

« Des bâtiments trop hauts, trop grands, sans intégration architecturale, sans mixité sociale »

Ces immeubles ont été autorisés par le maire Jérôme Guyard.

C’est lui qui a délivré le permis de construire le 11 mars 2015, soit un an après son élection.

Le projet a été présenté dès 2011. Mais l’ancienne municipalité l’a refusé parce qu’il était :

  • TROP HAUT : il dépasse d’un étage tout ce qui se faisait jusqu’alors à Saint-Fargeau-Ponthierry.
  • TROP PRES DES JARDINS RIVERAINS : les deux barres perpendiculaires génèrent des vues plongeantes sur tous les pavillons situés à l’arrière (rue de Jonville et rue du Lieutenant Boulay)
  • SANS INTÉGRATION ARCHITECTURALE avec les constructions de l’avenue de Fontainebleau
  • SANS MIXITÉ SOCIALE : l’équipe municipale de l’époque œuvrait pour mélanger dans une même opération tous les types de logements, social et privatif.

Mais dès juillet 2014, soit à peine quatre mois après avoir été élu, le maire Jérôme Guyard acceptait le dépôt du permis de construire et instruisait ce projet inadapté à notre ville.

En mars 2015, il délivrait le permis de construire. C’est le premier gros permis de construire d’une longue série qui a été autorisée depuis 2015 et qui défigure aujourd’hui notre commune.

© RPA

« NON », au projet de 1 500 logements en bord de Seine

A six mois des élections municipales, le maire accélère les programmes immobiliers

Conscient de son impopularité et de la difficulté à être réélu, il brade, à la hâte, les terrains de la commune.

Depuis le début du mandat, le rythme des constructions s’est déjà multiplié par trois.

Mais depuis trois mois, les autorisations avec signatures de nouveaux permis de construire pleuvent comme jamais, afin de rendre irrémédiables les cessions aux promoteurs.

Après la triste expérience du cœur de ville, où des terrains bradés à 200 euros le m² ont entraîné la démolition de la mairie historique, le maire, avec la complicité de son 1er adjoint et de son adjointe à l’urbanisme, viennent de conclure la cession des terrains des Bords de Seine à 215 euros le m². Soit, comme au centre-ville, près de la moitié de leur valeur réelle et sans aucune mise en concurrence !

C’est un véritable cadeau qui a été fait à quelques promoteurs choisis, là encore, sans aucun appel à concurrence, au détriment des intérêts des Féréopontains.

D’autant que le nouveau PLU, voté il y a onze mois, permet la construction d’immeubles de neuf étages sur ce secteur des Bords de Seine, une hauteur inexistante jusqu’ici sur la commune.

NON

NON, à un nouveau bradage des richesses foncières de la commune.

NON, à une pseudo concertation placée spécialement pendant les vacances d’été.

NON, à l’accélération brutale d’un projet que le maire a laissé dormir pendant cinq ans.

NON, à la défiguration de Ponthierry qui n’arrive plus à absorber les populations arrivant en masse sans les équipements adaptés.

NON, à l’engorgement des routes de la commune, à la saturation du pont et à l’impossibilité pour les Féréopontains de circuler sereinement.

Il faut exiger un moratoire de six mois sur ce projet qui engage la ville pour toujours.

Un maire quel qu’il soit, avec une majorité en pleine décomposition, déjà critiqué pour le rythme d’urbanisation, sans aucun accompagnement des équipements indispensables au maintien du bien vivre à Saint-Fargeau-Ponthierry (cf l’explosion démographique du collège François Villon), ne peut pas, à six mois des élections municipales, fixer définitivement l’avenir d’une commune qu’il devra très bientôt laisser à une nouvelle gouvernance issue des urnes.

« Mes 10 promesses de campagne » – épisode 2

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry continue de lister ses promesses de campagne faites aux Féréopontains en 2014.

« Je vous ai détaillé la semaine dernière cinq promesses que je vous ai faites en février 2014. Si vous ne pensez toujours pas que je tiens mes engagements, voici cinq autres promesses que j’ai tenues ! »

Devant un accroissement de population et une augmentation des actes de délinquance, renforcer la sécurité des biens et des personnes (page 4 du programme)

« J’ai tenu parole ! Je dénonçais l’accroissement de la population : j’ai fait de cette augmentation mon credo. Pour sécuriser la ville, j’ai mis plein de caméras. Mais je n’avais pas promis qu’elles permettraient de donner suite aux plaintes. Pas grave. J’ai les statistiques des délits repérés grâce à elles. Mais, même si on me les demande, je les garde pour moi. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, vous pouvez me croire. Quant à la police municipale, j’ai d’abord réduit leurs effectifs… pour enfin recruter. Résultat : les actes délictueux ne cessent de progresser : cambriolages, trafic de drogues au vu et au su de tous, voitures brûlées, incivisme. Les Féréopontains peuvent en témoigner. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Saint-Fargeau-Ponthierry est la troisième ville de l’agglomération melunaise qui connait le plus d’insécurité. Elle est même la première pour les vols à main armée. Ce n’est pas un beau bilan ça ? Alors certes, la sécurité des biens et des personnes n’a pas été renforcée. Mais je pourrai toujours recycler cette promesse. Je vous l’avais promis ! » 

Arrêter de prendre la ville pour un aménageur en lieu et place de promoteurs privés (page 5 du programme)

« Une fois élu, j’ai rapidement donné la ville aux promoteurs pour qu’ils l’aménagent à leur guise. J’estime que ce n’est pas à la municipalité d’avoir une vision de l’aménagement de la commune. Pour cela, j’ai dégagé les équipements du centre-ville pour laisser au promoteur le maximum de terrains déjà viabilisés. Je les ai d’ailleurs bradés à moitié prix. Et je l’ai fait sans mise en concurrence.

Autre dossier majeur : celui des bords de Seine. J’ai limité la vente aux promoteurs à 215 euros le m², sans aucune mise en concurrence. J’ai même changé les règles d’urbanisme pour permettre la construction d’immeubles allant jusqu’à neuf étages, avec 1 500 logements (soit 4 000 habitants) sur ce site à forte rentabilité. Je vous l’avais promis ! »

Revitaliser le centre-ville par une véritable réflexion sur le stationnement, l’embellissement, les règles de circulation et de stationnement au bénéfice de tous (page 5 du programme)

« J’ai fait disparaitre la mairie du centre-ville, comme la police municipale et les services sociaux. J’ai tout installé dans un bâtiment industriel excentré. J’ai fait modifier l’accès à l’école Camus. J’ai supprimé des parkings pour bétonner. Quant à l’embellissement du centre-ville, j’ai supprimé de nombreux arbres et fait mettre des palissades ornées de plein d’affiches publicitaires. Je vous l’avais promis ! »

Favoriser et aider toute action afin de revitaliser notre centre-ville et garantir la pérennité de nos commerces de proximité (page 5 du programme)

« J’ai mis tout le centre-ville en chantier créant ainsi une véritable dynamique avec des camions partout, lui offrant ainsi une nouvelle vie. Pour les commerces de proximité, j’ai installé une boulangerie industrielle en entrée de ville, tuant ainsi le projet d’une boulangerie au cœur de Moulignon. Sollicité réglementairement, je ne me suis pas opposé à l’ouverture d’un Grand Frais sur Boissise-le-Roi. Cela aura le mérite de vider la clientèle superflue des commerces féréopontains. Je vous l’avais promis ! »

Développer une politique de santé publique sur un partenariat avec le centre de santé et développer les consultations pour les petites urgences (page 10 du programme)

« J’ai mis près d’un million de travaux dans l’aménagement de locaux municipaux pour permettre à des médecins de la commune de simplement déménager dans de nouveaux locaux. Devant un tel succès, j’ai renouvelé l’opération en permettant aux kinésithérapeutes, installés dans un cabinet privé, de venir dans un bâtiment communal, simplement en traversant la route. 

Le partenariat avec le centre de santé, j’y réfléchis. Les investissements arriveront… peut-être. Il n’y a qu’à regarder les façades des deux structures, côte à côte. On reconnaitra parfaitement où vont nos efforts en termes de financement. Quant aux petites urgences je peux vous assurer que je n’arrête pas de consulter pour mieux y réfléchir. Je vous l’avais promis ! »

« Les promesses n’engagent que celles et ceux qui les écoutent. C’est ma vision des choses. J’espère que vous la partagez. Cela m’encouragera à faire de nouvelles promesses pour 2020, que je m’empresserai d’oublier ! »

Les 10 records battus par le maire – Episode 2 : « Vous n’avez pas tout vu ! »

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry continue de dresser la liste des records qu’il a battus en un mandat.

« Je m’étais engagé à être un maire capable de battre de nombreux records. En voici cinq autres. Jugez par vous-même ! »

Record de la chute du patrimoine immobilier des Féréopontains

« Depuis plusieurs décennies, la qualité de vie à Saint-Fargeau-Ponthierry avait pour effet une augmentation régulière de la valeur du patrimoine immobilier. Mais mon arrivée a permis pour la première fois de faire chuter ce patrimoine, comme l’a démontré l’article du Parisien du 23 Mai 2019. C’est la huitième chute la plus importante de toute l’Ile-de-France, avec une perte de 9,5%, et la plus forte baisse de toutes les communes de Seine-et-Marne. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record de la dette 

« Depuis plusieurs années, le désendettement de la commune était engagé. Mais à la fin de mon mandat, la dette n’a été jamais aussi forte. Elle est passée de 17 millions d’euros en 2013, à 22,6 millions d’euros en 2019. Rapporté à l’endettement par habitant, on bondit de 1 300 euros par habitant en 2013 à 1 533 euros en 2019. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record de l’insécurité

« Le rapport du dernier Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) du 12 avril 2018 montre que la commune bat des records sur de nombreux points. Elle est la troisième ville de l’agglomération melunaise qui connait le plus d’insécurité, notamment en ce qui concerne les cambriolages ou les vols de véhicules. Elle est même à la première place pour les vols à main armée. Des podiums décrochés pendant mon mandat ! Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record du plus grand programme de constructions de logements

« Depuis mon arrivée, je construis à tour de bras. Mais avec l’annonce d’un programme de 1 500 logements lors du conseil municipal du 24 juin 2019, je prévois d’augmenter encore la population d’environ 4 000 habitants d’un seul coup. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record des plus hauts immeubles de la commune

« Le Plan local d’urbanisme, que j’ai fait voter au conseil municipal du 17 septembre 2018, permet la construction d’immeubles de neuf étages, notamment aux bords de Seine. Je commence déjà par programmer du sept étages, pour ensuite mieux faire avaler les neuf étages, histoire de battre record sur record. Du jamais mais jamais vu à Saint- Fargeau-Ponthierry ! »

« Après ce mandat, où j’ai engrangé les records, vous pourrez me faire confiance pour, qu’une fois réélu, j’améliore encore mon score, au détriment des Féréopontains.

Mon seul but, figurer dans le Guinness des Records en continuant à dégrader la commune ».

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