Où va notre commune ? Une réunion riche en débats

Dans trois mois, nos deux communes, Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy, auront rejoint le giron de l’Agglomération Melun-Val-de-Seine.

Mais quelle sera leur identité dans ce grand ensemble ? Quel poids pèseront-elles ? Quelle marge d’autonomie conserveront-elles ? Quels bénéfices et quels désavantages pour les Féropontains et les Pringiaciens ?

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La dissolution de la Communauté de Communes Seine-Ecole, l’imminence de l’absorption de nos deux communes par la Communauté d’Agglomération Melun-Val-de-Seine et le silence des deux municipalités ont conduit les élus de l’opposition de Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy à organiser, le vendredi 25 septembre, une réunion publique pour informer les habitants des deux communes sur les enjeux de ce bouleversement.

120 personnes sont venus écouter, s’informer, débattre, échanger, sur un sujet qui visiblement suscite un vif intérêt. Les nombreuses interrogations ont montrées que nos concitoyens sont en attente de réponses.

 Du district à la Communauté de Communes Seine-Ecole

 

1974 : Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy s’associent au sein d’un district pour la gestion des équipements, des travaux, de l’aménagement du territoire, de l’eau, de l’assainissement, du développement culturel et sportif.

  • 2001 : création de la Communauté de Communes Seine-Ecole (CSCE), avec en plus la station d’épuration en responsabilité.

De nouvelles compétences apparaissent au fil des années

  • 2003 : la gestion des transports scolaires
  • 2004 : élimination des boues
  • 2005 : petite enfance
  • 2006 : déchets ménagers
  • 2012 : aménagement du numérique.

Le patrimoine immobilier (Base de loisirs), la collecte des ordures ménagères, la maison de la petite enfance, le transport à la demande, ou la police intercommunale font désormais partie des attributions de la CSCE.

 

La Communauté d’Agglomération Melun-Val-de-Seine (CAMVS)

 

L’Agglomération regroupe actuellement 14 communes : Boissette, Boissise-la-Bertrand, Boissise-le-Roi, Dammarie-lès-Lys, La Rochette, Le Mée-sur-Seine, Livry-sur-Seine, Melun, Montereau-sur-le-Jard, Rubelles, Saint-Germain-Laxis, Seine-Port, Vaux Le Pénil, Voisenon.

Dans ses compétences figurent les transports urbains, les eaux usées, le SDIS, l’emploi, l’insertion, le numérique, la politique touristique de la ville, la responsabilité de l’équilibre social.

En 2010, la loi incitait au regroupement des communes dans une configuration d’intercommunalité. Trois possibilités de regroupement ont été étudiées. Seul le principe d’un rapprochement de la CCSE avec la CAMVS avait été retenu. Votée à l’unanimité par les deux conseils municipaux, cette fusion a été rejetée à l’époque par l’Agglomération de Melun.

 

Aujourd’hui, un rapprochement inévitable, mais…

 

En 2014, la loi MAPTAM, (Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des métropoles) impose un regroupement obligatoire sur une taille d’Agglomération d’au moins 200.000 habitants.

Deux possibilités s’offraient aux élus :

  • La fusion des intercommunalités (CCSE et CAMVS) qui garantit l’égalité de traitement des communes quelle que soit leur taille. Dans ce cas, la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) du 7 août 2015 offre un temps de réflexion de deux ans supplémentaires pour organiser la fusion et permettre le réexamen des compétences transférées à la CAMVS et celles conservées localement.
  • L’extension du périmètre de la CAMVS, commune par commune, qui implique la dissolution de la Communauté de Communes Seine-Ecole, à ce jour pas encore votée, et l’entrée dans l’agglomération melunaise dès le 1er janvier 2016, commune par commune.

C’est cette deuxième option qui a été choisie par les élus majoritaire de la CCSE.

Le principe de fusion mettait à égalité les communes qui l’intégraient. Le choix de l’extension de périmètre oblige à précipiter les négociations pour l’entrée de nos communes dans l’Agglomération et crée un déséquilibre. Face aux 14 autres communes, la marge de manœuvre de Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy reste donc faible.

  • Quid de la Maison de la Petite Enfance ? De la Base de Loisirs Seine-Ecole ? De la Police intercommunale ? Des choix d’urbanisme ? Des personnels intercommunaux ? Des aides aux collégiens ? De la politique économique ? Des taux d’impositions ?

 

Des impôts en augmentation pour la part intercommunale ?

 

L’état des finances de la CAMVS est tel qu’en mars 2015, la décision a été prise d’une augmentation des impôts deux années de suite.

Si l’on compare les taux d’impositions des deux intercommunalités, des inquiétudes légitimes peuvent naître.

 

 

CC Seine-Ecole

CA Melun-Val-de-Seine

Taxe habitation 

4.67 %

8.04 %

Taxe foncière

4.19 %

0.18 %

taxe fonciere 2

 

 

Exemple pour un propriétaire d’une maison / Taxe Foncière + Taxe d’Habitation (part intercommunale pour chacune):

  • Actuellement 633€ sur la CCSE. Demain, 754€ sur l’Agglo.
Soit 121€ d’augmentation !

Exemple pour un locataire / Taxe d’Habitation (part intercommunale) :

  • 437€ sur la CCSE / 738€ sur la CAMVS.
Soit 301€ d’augmentation !

Des recettes en moins, des charges en plus pour la commune ?

 

Les recettes liées à la Contribution Economique Territoriale (ex Taxe Professionnelle), touchées par la Commune, vont être transférées à la CAMVS. Soit 1 Million d’euros pour Saint-Fargeau-Ponthierry.

La CAMVS en reverse une part aux communes. Mais là encore, rien de négocié.

Dans le même temps, certaines charges resteront de la compétence de la ville, comme la politique de la jeunesse, la police, ou la Maison de la Petite Enfance. Soit environ 900.000€ à la charge de la commune.

 

Aménagement du territoire ?

 

L‘aménagement du territoire actuel se fait par l’intermédiaire du Plan local d’Urbanisme (PLU). Il deviendra intercommunal à travers le PLUI (Plan local d’Urbanisme Intercommunal), chaque ville gardant la gestion des permis de construire.

Le foncier disponible sur Saint-Fargeau-Ponthierry ou sur Pringy, pourrait servir à la construction de logements supplémentaires, pour répondre aux exigences du PLUI. La plaine de Tilly, par exemple, pourrait être concernée.

Parmi les décisions déjà annoncées, le doublement de l’aire d’accueil des gens du voyage, pour prendre ce que ne veut pas ou ne peut pas accueillir Dammarie-lès-Lys.

L’idée d’un nouveau pont sur la Seine est dans l’air. Y-a-t-il un lien avec l’urbanisation attendue sur la plaine de Tilly ?

 

Gouvernance de l’Agglomération : un problème démocratique ?

 

Au niveau de la représentation de chaque commune, le déséquilibre restera important.

La représentation des élus se fera, dans la future Agglomération, selon le poids démographique et donc renforcera le rôle des grosses communes. Pringy, par exemple, n’aura qu’un délégué. De son coté, Saint-Fargeau-Ponthierry devrait avoir 6 ou 7 sièges.

En ce qui concerne les minorités municipales, tout semble fait pour qu’elles soient absentes de la gouvernance de l’Agglo. Aucun élu minoritaire n’y siégerait.

Ce qui pose un grave problème de représentativité dans une démocratie.

 

Des aspects positifs, même si rien n’est sûr :

 

L’entrée dans l’Agglomération permettrait notamment de bénéficier du réseau de bus Melibus. La politique économique devrait aussi être bénéfique pour les entreprises, la CAMVS donnant une aide plus importante.

Mais tout dépendra des négociations en cours sur chacun des points. A ce jour aucune informations officielles malgré la proximité de l’échéance !

 

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D’autres questions au fil de la soirée :

 

Deux communes ? Une seule ?

La question de la fusion des deux communes est dans les tuyaux. La loi permet la création d’une commune nouvelle. Et celle-ci garderait le même niveau de dotation de la part de l’Etat et ce pendant 3 ans si ce regroupement intervient avant fin décembre 2015. Cette fusion de Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy pourrait aboutir assez rapidement.

Comment la fibre optique va se répartir ?

La CAMVS a confié ce dossier à une entreprise privée. L’Agglo aurait accepté de prendre le numérique en charge sur notre territoire.

Quid des associations qui vont sur la Base de Loisirs ?

La gestion relèverait de l’Agglo, mais la commune en garderait la propriété. Les associations utilisant les équipements pourraient continuer à le faire presque dans les mêmes conditions. Une participation financière pourrait être demandée.

Culture : Quid des 26 Couleurs ?

Une harmonisation des programmations est prévue entre les cinémas de Melun, Vaux le Pénil et Saint-Fargeau-Ponthierry.

Scolaire : quid de l’aide de la CCSE à la carte Imangin’R et aux voyages scolaires du collège ?

Ce n’est pas dans les discussions. Il n’y aurait aucune prise en charge par l’Agglo.

L’Agglo et le PNR (Parc Naturel Régional du Gâtinais) :

La possibilité de quitter le PNR aurait été évoquée lors d’une réunion du maire avec les agriculteurs. A noter que Dammarie-les-Lys et Boissise-le-Roi ont quitté le PNR il y a 6 ans.

Le risque d’urbanisation de la plaine de Tilly :

L’enquête publique a été reportée au printemps 2016.

La plaine de Tilly serait une zone d’intérêt communautaire, et serait alors gérée par l’Agglo.

 

Echéance

Le 30 novembre, les négociations seront terminées.

 

Pour continuer le débat et l’information des habitants,

les élus minoritaires de Pringy et Saint-Fargeau-Ponthierry vous proposent une nouvelle réunion publique

le vendredi 6 novembre 2015, à 20h, salle de l’Odyssée à Ponthierry.

 

 

 

 

 

Réunion Publique « Où va notre commune ? »

En fin d’année, notre Communauté de Communes Seine-Ecole, (Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy), sera auto-dissoute.

Chaque commune sera absorbée par la Communauté d’Agglomération Melun-Val-de-Seine.

Ce changement influera sur notre quotidien et notre qualité de vie.

Transports, Petite Enfance, Urbanisme, Fiscalité, Sécurités,…

Que va-t-on y gagner ? Que va-t-on y perdre ? Beaucoup de questions restent en suspens.

Pour en débattre, les élus de l’opposition de Saint-Fargeau-Ponthierry et de Pringy
vous invitent à une réunion publique d’information

 Le vendredi 25 septembre 2015, à 20h, salle de l’Odyssée, à Ponthierry, (à coté du Centre de Santé)

Cette réunion est la vôtre. Echangeons, ensemble !

 

Réu Publique 25 septembre - Affiche A4 - SFP + PRINGY

Fermembul : la fin d’un symbole !

Ce samedi 12 septembre, Fermembul a fermé définitivement ses portes.

La fin d’un symbole ! 

© RPA

© RPA

L’objectif du maire de faire disparaitre la ferme pédagogique a été atteint.

Une fois encore, son absence de vision pour la ville tourne au gâchis !

A l’aube de la COP 21, la fermeture d’une association engagée concrètement dans l’éducation à l’environnement, est un non sens.

Merci aux différents acteurs de Fermembul pour son action depuis 27 ans sur la commune, au bénéfice notamment de l’épanouissement des enfants de la commune, de la Seine et Marne et d’ailleurs.

 

 

Fermembul : 27 ans d’histoire !

La ferme pédagogique a vu le jour en 1988.

Installée initialement à côté du centre de loisirs et de l’école St Exupéry, elle fut transférée sur son site actuel en 2002 grâce à une convention de mise à disposition des terrains entre les établissements Truffaut et la Mairie.

Fermembul en chiffres, c’était :

  • La seconde ferme pédagogique du département (en taille)
  • un cheptel de 110 animaux
  • 7 salariés permanents
  • plus de 200 adhérents
  • 23 bénévoles
  • 15 000 entrées par an
  • 750 groupes accueillis (institutions, écoles, accueils de loisirs,…)
  • plus de 100 ateliers auprès des plus jeunes (mercredis à la ferme ou anniversaires)
  • 84 déplacements vers les usagers via l’activité « La Ferme se déplace »
  • 150 kg de miel récoltés

 

© Fermembul

© Fermembul

Fermembul au quotidien, c’était aussi :

  • des enfants des écoles découvrant la nature
  • des enfants handicapés qui progressent grâce au contact régulier avec des animaux
  • l’accueil de stagiaires et de personnes en TIG (Travaux d’Intérêt général)
  • un lieu de promenade pour les familles
  • des animations pendant les vacances, des participations aux marchés de Noël
  • un service à la population : accueil et hébergement d’animaux confiés par les fa milles le temps de leurs vacances
  • un lieu favorisant le lien social à travers la rencontre de publics divers
  • l’image d’une commune dynamique

 

© Fermembul

© Fermembul

Fermembul : Chronique d’une fermeture annoncée !

Premier trimestre 2014 :

Durant la campagne municipale, Jérôme Guyard et ses colistiers remettent en cause sans cesse le bien-fondé de la ferme pédagogique « Fermembul ».

Avril 2014 :

Le nouveau maire baisse la subvention de Fermembul de 40%. Conséquence : licenciement de 3 salariés et « redimensionnement » de la ferme !

Mai 2014 :

Le nouveau maire ne renouvelle pas la convention entre la mairie et Truffaut, convention qui permettait à Fermembul d’occuper un terrain de 4,5 hectares. Ce terrain libéré devrait être aménagé par Truffaut dont le projet ira dans le sens de la volonté municipale d’urbaniser totalement l’entrée de la ville.

Juillet 2014 :

Lors de l’Assemblée Générale de Fermembul, le maire évoque sa soi-disant volonté de trouver un terrain de substitution. Il évoque deux possibilités : l’Espace Naturel Sensible Sachot (site protégé), ou la Base de loisirs Seine-école. Mais il oublie de mentionner deux impératifs : les besoins en surface et en infrastructures.

Le maire s’engage alors, toujours oralement, « à accompagner et soutenir au mieux ce déménagement ».

Dans le journal « Le Parisien », il précise : « On veut redimensionner la ferme près des écoles. En attendant, Fermembul n’est pas à la rue ! »

Juillet 2015 :

Toujours dans « Le Parisien », le maire modifie ses propos : « Je veux préserver une ferme pédagogique dans la ville, avec ou sans l’association Fermembul. ».

Dans le journal « La République de Seine et Marne », il évoque la mise à disposition d’un terrain provisoire suite au « redimensionnement ». Mais ce terrain (derrière Truffaut) ne permet pas d’accueillir le public ni de maintenir les activités. L’accès à cet espace n’est même pas garanti par Truffaut.

A aucun moment, le maire n’a « accompagné » ce transfert (aménagement et construction des locaux).

De qui se moque-t-il ?

© Fermembul

© Fermembul

Malgré tous les efforts de l’équipe de Fermembul et de ses soutiens pour trouver un terrain suffisamment grand et aménagé, afin de préserver ses activités pédagogiques, la ferme pédagogique de Saint-Fargeau-Ponthierry sera à la rue le 13 septembre 2015.

Elle n’aura plus d’existence, et les prés laisseront la place au béton.

L’objectif dissimulé de faire disparaître l’association sera atteint !

RPA Infos – Septembre 2015

C’est la rentrée ! Pour votre « RPA Infos » aussi !

Il est arrivé dans vos boites aux lettres ce week-end.

N’hésitez pas le partager.

RPA Infos SEPTEMBRE 2015

Au menu de cette rentrée quelque peu morose :

Le budget des familles un peu plus ponctionné, Fermembul, étranglée et expulsée, la Communauté de Communes Seine-Ecole dissoute et diluée dans la Communauté d’Agglomération de Melun-Val-de-Seine…! Cette rentrée s’annonce difficile pour beaucoup de Féréopontains ! Et l’avenir de notre commune reste bien incertain.

Mais avec vous, “Rassembler Pour l’Avenir” reste mobilisée, pour vous informer, pour décrypter les conséquences des décisions municipales et en débattre.

Deux rendez-vous ce trimestre :

Le vendredi 25 septembre, à 20h, pour échanger sur notre devenir, notamment au sein de Melun-Val-de-Seine…
Et en fin d’année, nous vous inviterons à une soirée dédiée à l’avenir de la planète.

© RPA

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RPA Infos SEPTEMBRE 2015 - Page 2

Bonne rentrée et bonne lecture !

Tarification des NAP : l’inéquité érigée en principe

Les NAP, Nouvelle Activités Périscolaires,

deviennent payantes

dès la rentrée scolaire 2015 !

C’est l’une des décisions votée par la liste majoritaire du Conseil Municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry du 22 juin 2015 :

Ce choix va accentuer les difficultés des familles et rompre un peu plus l’égalité d’accès aux activités et l’équité de traitement de chaque citoyen.

Sur la forme, cette décision arrive

comme le fait du prince.

Depuis la mise en place des nouveaux rythmes scolaire, un Comité de Pilotage (COPIL) permet de discuter des différentes modalités de mise en œuvre de ces nouveaux temps, de proposer des ajustements et de faire le bilan des activités.

Or, ce COPIL n’a jamais discuté de cette création de tarification. A aucun moment cette éventualité n’a été débattue. Récemment encore, en conseil d’école, Mme Nadal, adjointe au maire (déléguée aux affaires scolaires, périscolaires, à la Jeunesse et à la Petite Enfance), a refusé de répondre clairement à la question d’un parent d’élève sur le maintien ou non de la gratuité des NAP.

Doit-on encore rappeler que dans le journal municipal du mois de janvier 2015, Mme Nadal réaffirmait :

« …nous ferons tout pour éviter d’ajouter une pression financière sur les familles… ». Et: « Nous travaillons […] pour apporter de la qualité sans coût supplémentaire… » Ou encore : « … Ne pas faire peser le coût sur les utilisateurs, mais le répartir sur le budget communal ».

Cette décision est d’autant plus inacceptable que les familles sont mises devant le fait accompli. Les dossiers d’inscription, qu’elles ont déjà renvoyés, ne précisaient pas que les NAP devenaient payantes.

Ces NAP sont présentées par la municipalité comme des « activités complémentaires aux apprentissages scolaires ». Nous avions déjà fait part de nos réserves sur le bien-fondé de proposer des activités voulant être le complément de l’enseignement fait en classe. Le premier projet prévoyait en effet que ces activités s’appuient sur les progressions pédagogiques des enseignants.

Le rôle d’une collectivité n’est pas de s’immiscer dans le parcours pédagogique, mais plutôt d’offrir à tous des activités éducatives citoyennes et d’ouverture culturelle.

En instaurant un tarif pour ces NAP, la municipalité rompt complètement avec l’égalité d’accès due à tous les enfants, puisque des familles « choisiront » de priver leurs enfants de ce temps d’activités faute de moyens financiers suffisants.

Sur le fond, la tarification des NAP se rajoute à la hausse des tarifs des autres services périscolaires et extrascolaires.

Pour un enfant, les NAP reviennent à 128€ par an.

Pour une famille avec deux enfants ce coût s’élève à 192€ par an. Et cela quels que soient ses revenus, puisque le quotient familial ne s’applique pas pour les NAP.

Les autres tarifs augmentent eux d’un peu plus de 1% selon les quotients familiaux.

Alors certes, les tarifs de la restauration scolaire baissent de 8,5% à 10,5% : de 13 à 40 centimes par repas selon le quotient familial. (Voir ci-dessous « Restauration scolaire : une baisse des tarifs à minima »)

Mais au final, c’est bien une nouvelle charge que devront supporter les familles.

Prenons un enfant qui mange à la cantine et reste aux NAP, et comparons les tarifs de 2014/2015 à ceux de 2015/2016.

  • Pour le tarif A (plus bas quotient familial), la famille paiera 52 centimes de moins par semaine pour la cantine (soit 16,64€ de moins par an), mais devra débourser 128€ par an pour les NAP. Soit 111,36€ de plus cette année scolaire.
  • Pour le tarif C (quotient familial moyen), la famille paiera 1,40€ de moins par semaine pour la cantine (soit 44,80€ de moins par an), mais devra débourser 128€ par an pour les NAP. Soit 83,20€ de plus que cette année.
  • Pour le tarif E (quotient des familles les plus aisées), c’est 1,60€ de moins par semaine pour la cantine (soit 51,20€ de moins par an), et toujours 128€ par an pour les NAP. Soit 76,80€ de plus que cette année.

 

Quotient familial Cantine NAP Surcoût total
A (faibles revenus) -16,64€ / an +128€ / an +111,36€ / an
C (revenus moyens) -44,80€ / an +128€ / an +83,20€ / an
E (revenus élevés) -51,20€ / an +128€ / an +76,80€ / an

 

Ce sont les familles les plus modestes qui supporteront la charge budgétaire la plus lourde. Ce qui est injuste et inacceptable !

A la rentrée,

beaucoup de familles devront faire des choix.

Si elles inscrivent leurs enfants aux NAP, c’est l’inscription à une association sportive ou culturelle qu’ils risquent de ne pas pouvoir faire. Des associations pourraient donc voir leurs effectifs baisser.

A moins que les familles préfèrent abandonner les NAP, donnant ainsi un prétexte à la municipalité d’arrêter ces activités faute d’inscriptions suffisantes ?

Etant donné que de nombreux intervenants des NAP n’ont pas vu leurs contrats renouvelés, cela laisse supposer que la baisse de la fréquentation a déjà été anticipée.

Les familles paieront donc un lourd tribut en raison de ces choix budgétaires. Pour beaucoup d’entre elles, l’ouverture sportive, éducative et culturelle qui était offerte à tous les enfants (même si tout n’était pas parfait) ne leur sera plus accessible.

La municipalité fait ainsi le choix de rompre non seulement avec l’égalité d’accès aux activités mais aussi de rompre avec l’équité de traitement des familles, et de ne plus investir sur l’avenir de nos enfants.

 


Restauration scolaire :

une baisse des tarifs à minima

Le contrat de l’entreprise Sodexo, qui gère la restauration scolaire, arrive à son terme le 31 août 2015. Les investissements faits par l’entreprise au moment de son implantation sur la ville sont aujourd’hui entièrement payés.

D’où  la baisse de 1,084 € du tarif du repas acté  au Conseil municipal du 11 mai 2015 par un avenant entre  la commune et  Sodexo à compter du 1er septembre 2015 jusqu’au 29 juin 2016.

Or, le tarif voté le 22 juin ne laisse apparaitre qu’une baisse de 13 à 40 centimes par repas selon les familles !

Une nouvelle mairie !

Qui dit nouvelle municipalité, dit nouvelle Mairie ?!

Qui dit restrictions budgétaires, dit nouvelles dépenses ?!

Au Conseil Municipal du 15 avril 2015, le Maire n’a pas souhaité répondre à propos du déménagement des services techniques sur le site Leroy, prévu pour-tant cet été. Mais ce même Conseil Municipal a voté une délibération pour permettre l’étude de faisabilité du déménagement de la Mairie sur l’ancien site de BASF (face à Truffaut).

La voie de la rigueur…?

Achat du bâtiment, restructuration des locaux, mise aux normes, déménagements, qui généreront des coûts supplémentaires : les finances municipales ne sont donc pas si catastrophiques !…

Ce projet n’est-il pas en contradiction totale avec l’impérieux discours municipal sur la rigueur budgétaire ?

  • NB : La Mairie ne sera donc plus « à deux pas », comme l’a claironné le journal municipal (n°5, mai 2015, p.19) répondant ainsi à l’abandon de la permanence des élus sur le marché tous les dimanches (Observatoire du Service Public).
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