Fermembul : la fin d’un symbole !

Ce samedi 12 septembre, Fermembul a fermé définitivement ses portes.

La fin d’un symbole ! 

© RPA

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L’objectif du maire de faire disparaitre la ferme pédagogique a été atteint.

Une fois encore, son absence de vision pour la ville tourne au gâchis !

A l’aube de la COP 21, la fermeture d’une association engagée concrètement dans l’éducation à l’environnement, est un non sens.

Merci aux différents acteurs de Fermembul pour son action depuis 27 ans sur la commune, au bénéfice notamment de l’épanouissement des enfants de la commune, de la Seine et Marne et d’ailleurs.

 

 

Fermembul : 27 ans d’histoire !

La ferme pédagogique a vu le jour en 1988.

Installée initialement à côté du centre de loisirs et de l’école St Exupéry, elle fut transférée sur son site actuel en 2002 grâce à une convention de mise à disposition des terrains entre les établissements Truffaut et la Mairie.

Fermembul en chiffres, c’était :

  • La seconde ferme pédagogique du département (en taille)
  • un cheptel de 110 animaux
  • 7 salariés permanents
  • plus de 200 adhérents
  • 23 bénévoles
  • 15 000 entrées par an
  • 750 groupes accueillis (institutions, écoles, accueils de loisirs,…)
  • plus de 100 ateliers auprès des plus jeunes (mercredis à la ferme ou anniversaires)
  • 84 déplacements vers les usagers via l’activité « La Ferme se déplace »
  • 150 kg de miel récoltés

 

© Fermembul

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Fermembul au quotidien, c’était aussi :

  • des enfants des écoles découvrant la nature
  • des enfants handicapés qui progressent grâce au contact régulier avec des animaux
  • l’accueil de stagiaires et de personnes en TIG (Travaux d’Intérêt général)
  • un lieu de promenade pour les familles
  • des animations pendant les vacances, des participations aux marchés de Noël
  • un service à la population : accueil et hébergement d’animaux confiés par les fa milles le temps de leurs vacances
  • un lieu favorisant le lien social à travers la rencontre de publics divers
  • l’image d’une commune dynamique

 

© Fermembul

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Fermembul : Chronique d’une fermeture annoncée !

Premier trimestre 2014 :

Durant la campagne municipale, Jérôme Guyard et ses colistiers remettent en cause sans cesse le bien-fondé de la ferme pédagogique « Fermembul ».

Avril 2014 :

Le nouveau maire baisse la subvention de Fermembul de 40%. Conséquence : licenciement de 3 salariés et « redimensionnement » de la ferme !

Mai 2014 :

Le nouveau maire ne renouvelle pas la convention entre la mairie et Truffaut, convention qui permettait à Fermembul d’occuper un terrain de 4,5 hectares. Ce terrain libéré devrait être aménagé par Truffaut dont le projet ira dans le sens de la volonté municipale d’urbaniser totalement l’entrée de la ville.

Juillet 2014 :

Lors de l’Assemblée Générale de Fermembul, le maire évoque sa soi-disant volonté de trouver un terrain de substitution. Il évoque deux possibilités : l’Espace Naturel Sensible Sachot (site protégé), ou la Base de loisirs Seine-école. Mais il oublie de mentionner deux impératifs : les besoins en surface et en infrastructures.

Le maire s’engage alors, toujours oralement, « à accompagner et soutenir au mieux ce déménagement ».

Dans le journal « Le Parisien », il précise : « On veut redimensionner la ferme près des écoles. En attendant, Fermembul n’est pas à la rue ! »

Juillet 2015 :

Toujours dans « Le Parisien », le maire modifie ses propos : « Je veux préserver une ferme pédagogique dans la ville, avec ou sans l’association Fermembul. ».

Dans le journal « La République de Seine et Marne », il évoque la mise à disposition d’un terrain provisoire suite au « redimensionnement ». Mais ce terrain (derrière Truffaut) ne permet pas d’accueillir le public ni de maintenir les activités. L’accès à cet espace n’est même pas garanti par Truffaut.

A aucun moment, le maire n’a « accompagné » ce transfert (aménagement et construction des locaux).

De qui se moque-t-il ?

© Fermembul

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Malgré tous les efforts de l’équipe de Fermembul et de ses soutiens pour trouver un terrain suffisamment grand et aménagé, afin de préserver ses activités pédagogiques, la ferme pédagogique de Saint-Fargeau-Ponthierry sera à la rue le 13 septembre 2015.

Elle n’aura plus d’existence, et les prés laisseront la place au béton.

L’objectif dissimulé de faire disparaître l’association sera atteint !

RPA Infos – Septembre 2015

C’est la rentrée ! Pour votre « RPA Infos » aussi !

Il est arrivé dans vos boites aux lettres ce week-end.

N’hésitez pas le partager.

RPA Infos SEPTEMBRE 2015

Au menu de cette rentrée quelque peu morose :

Le budget des familles un peu plus ponctionné, Fermembul, étranglée et expulsée, la Communauté de Communes Seine-Ecole dissoute et diluée dans la Communauté d’Agglomération de Melun-Val-de-Seine…! Cette rentrée s’annonce difficile pour beaucoup de Féréopontains ! Et l’avenir de notre commune reste bien incertain.

Mais avec vous, “Rassembler Pour l’Avenir” reste mobilisée, pour vous informer, pour décrypter les conséquences des décisions municipales et en débattre.

Deux rendez-vous ce trimestre :

Le vendredi 25 septembre, à 20h, pour échanger sur notre devenir, notamment au sein de Melun-Val-de-Seine…
Et en fin d’année, nous vous inviterons à une soirée dédiée à l’avenir de la planète.

© RPA

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RPA Infos SEPTEMBRE 2015 - Page 2

Bonne rentrée et bonne lecture !

Tarification des NAP : l’inéquité érigée en principe

Les NAP, Nouvelle Activités Périscolaires,

deviennent payantes

dès la rentrée scolaire 2015 !

C’est l’une des décisions votée par la liste majoritaire du Conseil Municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry du 22 juin 2015 :

Ce choix va accentuer les difficultés des familles et rompre un peu plus l’égalité d’accès aux activités et l’équité de traitement de chaque citoyen.

Sur la forme, cette décision arrive

comme le fait du prince.

Depuis la mise en place des nouveaux rythmes scolaire, un Comité de Pilotage (COPIL) permet de discuter des différentes modalités de mise en œuvre de ces nouveaux temps, de proposer des ajustements et de faire le bilan des activités.

Or, ce COPIL n’a jamais discuté de cette création de tarification. A aucun moment cette éventualité n’a été débattue. Récemment encore, en conseil d’école, Mme Nadal, adjointe au maire (déléguée aux affaires scolaires, périscolaires, à la Jeunesse et à la Petite Enfance), a refusé de répondre clairement à la question d’un parent d’élève sur le maintien ou non de la gratuité des NAP.

Doit-on encore rappeler que dans le journal municipal du mois de janvier 2015, Mme Nadal réaffirmait :

« …nous ferons tout pour éviter d’ajouter une pression financière sur les familles… ». Et: « Nous travaillons […] pour apporter de la qualité sans coût supplémentaire… » Ou encore : « … Ne pas faire peser le coût sur les utilisateurs, mais le répartir sur le budget communal ».

Cette décision est d’autant plus inacceptable que les familles sont mises devant le fait accompli. Les dossiers d’inscription, qu’elles ont déjà renvoyés, ne précisaient pas que les NAP devenaient payantes.

Ces NAP sont présentées par la municipalité comme des « activités complémentaires aux apprentissages scolaires ». Nous avions déjà fait part de nos réserves sur le bien-fondé de proposer des activités voulant être le complément de l’enseignement fait en classe. Le premier projet prévoyait en effet que ces activités s’appuient sur les progressions pédagogiques des enseignants.

Le rôle d’une collectivité n’est pas de s’immiscer dans le parcours pédagogique, mais plutôt d’offrir à tous des activités éducatives citoyennes et d’ouverture culturelle.

En instaurant un tarif pour ces NAP, la municipalité rompt complètement avec l’égalité d’accès due à tous les enfants, puisque des familles « choisiront » de priver leurs enfants de ce temps d’activités faute de moyens financiers suffisants.

Sur le fond, la tarification des NAP se rajoute à la hausse des tarifs des autres services périscolaires et extrascolaires.

Pour un enfant, les NAP reviennent à 128€ par an.

Pour une famille avec deux enfants ce coût s’élève à 192€ par an. Et cela quels que soient ses revenus, puisque le quotient familial ne s’applique pas pour les NAP.

Les autres tarifs augmentent eux d’un peu plus de 1% selon les quotients familiaux.

Alors certes, les tarifs de la restauration scolaire baissent de 8,5% à 10,5% : de 13 à 40 centimes par repas selon le quotient familial. (Voir ci-dessous « Restauration scolaire : une baisse des tarifs à minima »)

Mais au final, c’est bien une nouvelle charge que devront supporter les familles.

Prenons un enfant qui mange à la cantine et reste aux NAP, et comparons les tarifs de 2014/2015 à ceux de 2015/2016.

  • Pour le tarif A (plus bas quotient familial), la famille paiera 52 centimes de moins par semaine pour la cantine (soit 16,64€ de moins par an), mais devra débourser 128€ par an pour les NAP. Soit 111,36€ de plus cette année scolaire.
  • Pour le tarif C (quotient familial moyen), la famille paiera 1,40€ de moins par semaine pour la cantine (soit 44,80€ de moins par an), mais devra débourser 128€ par an pour les NAP. Soit 83,20€ de plus que cette année.
  • Pour le tarif E (quotient des familles les plus aisées), c’est 1,60€ de moins par semaine pour la cantine (soit 51,20€ de moins par an), et toujours 128€ par an pour les NAP. Soit 76,80€ de plus que cette année.

 

Quotient familial Cantine NAP Surcoût total
A (faibles revenus) -16,64€ / an +128€ / an +111,36€ / an
C (revenus moyens) -44,80€ / an +128€ / an +83,20€ / an
E (revenus élevés) -51,20€ / an +128€ / an +76,80€ / an

 

Ce sont les familles les plus modestes qui supporteront la charge budgétaire la plus lourde. Ce qui est injuste et inacceptable !

A la rentrée,

beaucoup de familles devront faire des choix.

Si elles inscrivent leurs enfants aux NAP, c’est l’inscription à une association sportive ou culturelle qu’ils risquent de ne pas pouvoir faire. Des associations pourraient donc voir leurs effectifs baisser.

A moins que les familles préfèrent abandonner les NAP, donnant ainsi un prétexte à la municipalité d’arrêter ces activités faute d’inscriptions suffisantes ?

Etant donné que de nombreux intervenants des NAP n’ont pas vu leurs contrats renouvelés, cela laisse supposer que la baisse de la fréquentation a déjà été anticipée.

Les familles paieront donc un lourd tribut en raison de ces choix budgétaires. Pour beaucoup d’entre elles, l’ouverture sportive, éducative et culturelle qui était offerte à tous les enfants (même si tout n’était pas parfait) ne leur sera plus accessible.

La municipalité fait ainsi le choix de rompre non seulement avec l’égalité d’accès aux activités mais aussi de rompre avec l’équité de traitement des familles, et de ne plus investir sur l’avenir de nos enfants.

 


Restauration scolaire :

une baisse des tarifs à minima

Le contrat de l’entreprise Sodexo, qui gère la restauration scolaire, arrive à son terme le 31 août 2015. Les investissements faits par l’entreprise au moment de son implantation sur la ville sont aujourd’hui entièrement payés.

D’où  la baisse de 1,084 € du tarif du repas acté  au Conseil municipal du 11 mai 2015 par un avenant entre  la commune et  Sodexo à compter du 1er septembre 2015 jusqu’au 29 juin 2016.

Or, le tarif voté le 22 juin ne laisse apparaitre qu’une baisse de 13 à 40 centimes par repas selon les familles !

Une nouvelle mairie !

Qui dit nouvelle municipalité, dit nouvelle Mairie ?!

Qui dit restrictions budgétaires, dit nouvelles dépenses ?!

Au Conseil Municipal du 15 avril 2015, le Maire n’a pas souhaité répondre à propos du déménagement des services techniques sur le site Leroy, prévu pour-tant cet été. Mais ce même Conseil Municipal a voté une délibération pour permettre l’étude de faisabilité du déménagement de la Mairie sur l’ancien site de BASF (face à Truffaut).

La voie de la rigueur…?

Achat du bâtiment, restructuration des locaux, mise aux normes, déménagements, qui généreront des coûts supplémentaires : les finances municipales ne sont donc pas si catastrophiques !…

Ce projet n’est-il pas en contradiction totale avec l’impérieux discours municipal sur la rigueur budgétaire ?

  • NB : La Mairie ne sera donc plus « à deux pas », comme l’a claironné le journal municipal (n°5, mai 2015, p.19) répondant ainsi à l’abandon de la permanence des élus sur le marché tous les dimanches (Observatoire du Service Public).

« Le maire accusé de favoritisme »

« Le maire accusé de favoritisme »

Tel est le titre du journal « La République de Seine-et-Marne » du 25 mai qui révèle la condamnation de la ville par le Tribunal Administratif de Melun !

Le maire présidait la commission d’appel d’offres pour l’attribution d’un marché d’entretien du réseau routier municipal. Le juge des référés a relevé des irrégularités importantes dans cette attribution, notamment dans l’évolution des critères entre ceux annoncés, au départ, dans le marché et ceux présentés, au final, à la commission.

La procédure d’appel d’offres est annulée et la ville est condamnée à verser 1500€ à l’entreprise qui a saisi le juge administratif.

Ce manque de rigueur aura un coût pour les contribuables !

Condamnation Mairie - La République 25 mai 2015

Plan Local d’Urbanisme : vers une urbanisation galopante !

Le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) définit les orientations générales d’aménagement de notre territoire pour les 10 prochaines années.

Ce sera le principal document du futur Plan Local d’Urbanisme (PLU) que la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry souhaite réviser entièrement.

Ce PADD a été débattu en Conseil Municipal dès le 2 février 2015.

 

Problème de légalité

 

PADD 15 AVRIL 2015

Le volume d’urbanisation proposé par la municipalité (plaine d’Auxonnettes et de Tilly) n’était pas légal, car en contradiction avec la charte du Parc Naturel Régional du Gâtinais et le Schéma Directeur de la Région d’Ile-de-France qui limitent la consommation des espaces agricoles, naturels et boisés. Les services de l’État ont donc exigé des modifications.

Une deuxième présentation a donc eu lieu lors du Conseil Municipal du 15 avril 2015.

La plaine d’Auxonnettes a disparu du projet. La plaine de Tilly est, elle, promise à une urbanisation « préférentielle », là où restaient encore des espaces naturels.

Les habitants de Tilly, mis devant le fait accompli, ont manifesté leur mécontentement lors des réunions du PADD et du Conseil de quartier, programmées à la même date, le 19 mai !

 

 

 

 

 

Asphyxie !

PADD JOURNAL MUNICIPAL MAI 2015

 

 

Par sa volonté d’urbaniser totalement l’entrée de ville (RD607 au niveau de Tilly, plaine de Tilly, emplacement de Fermembul) la municipalité cassera délibérément le caractère « rurbain » de notre territoire (équilibre et alternance entre les espaces ruraux et urbains).

En espérant que ces orientations soient actées dans le futur PLU, le maire utilise le journal municipal (n°5 p.5) pour maquiller son projet d’extension de la zone d’activités commerciales avec un discours pseudo-écologique et un schéma cachant cette urbanisation. (Le secteur d’urbanisation préférentiel de Tilly a étrangement disparu !)

 

 

 

 

En un an,

l’engagement de Jérôme Guyard de « maîtriser l’urbanisme de la ville »

a laissé la place à un travestissement écologique

et à une urbanisation galopante.

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