Une rentrée municipale qui sent la fin

Agents municipaux en souffrance et service public détérioré

Cette rentrée de septembre 2019 s’annonce, pour les employés municipaux, comme la pire qu’un fonctionnaire territorial ait pu connaitre. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les départs qui s’enchaînent, à six mois des échéances municipales.

De nombreux responsables préfèrent quitter le navire, le voyant sombrer inéluctablement en mars 2020. Le cap fixé par la majorité municipale reste hasardeux. Pas clairement défini, et encore moins partagé, il mène, pour la première fois, à un triste déclin : baisse de la valeur du patrimoine immobilier, records en termes d’insécurité, décalage entre explosion démographique et accompagnement des équipements nécessaires…

Le personnel communal cherche à faire de son mieux. Mais il a du mal à vivre cette situation dont les seuls responsables sont le capitaine et ses adjoints. La communication outrancière, les effets d’annonces, avec notamment des promesses que plus personne ne croit, n’arriveront pas à modifier ce cap de la décadence vers lequel on nous entraine depuis cinq ans.

Beaucoup d’agents de la commune préfèrent ainsi partir. C’est le cas au service des marchés, ou au service de l’urbanisme. Des chefs de services suivent aussi le mouvement, comme par exemple le responsable du numérique, ou celle du cadre de vie. Sans compter les services techniques qui perdent à nouveau leur directrice. Ce service aura connu cinq directeurs en cinq ans. Un par an ! Du jamais vu sur la commune. Une situation inédite en France. Quel triste symbole d’une gestion du personnel hasardeuse, méprisante, et dans laquelle plus personne ne se reconnaît !

Quant au directeur de cabinet du maire, il se cherche une porte de sortie. Il travaille à mi-temps depuis janvier dans une structure extérieure pilotée par le maire. Soit il sent le vent tourner et se cherche un refuge pour le lendemain des élections, soit il cherche une couverture pour mieux accompagner la période électorale alors que cela est interdit. A moins que cela ne soit pour ces deux raisons. Le maire lui a pourtant octroyé de diriger de nombreux services municipaux, au détriment de la direction générale, seule compétente pourtant pour manager une administration communale.

Résultat de ces méthodes de gouvernance et de management : le service public rendu aux habitants ne peut qu’en souffrir et les agents municipaux restent désorientés et abattus.

Ce grand bazar de Saint-Fargeau-Ponthierry n’a certes pas commencé en cette rentrée de septembre 2019.

Mais il est fort à parier qu’il va atteindre son paroxysme dans les mois qui viennent 

© RPA

« Mes 10 promesses de campagne » – épisode 2

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry continue de lister ses promesses de campagne faites aux Féréopontains en 2014.

« Je vous ai détaillé la semaine dernière cinq promesses que je vous ai faites en février 2014. Si vous ne pensez toujours pas que je tiens mes engagements, voici cinq autres promesses que j’ai tenues ! »

Devant un accroissement de population et une augmentation des actes de délinquance, renforcer la sécurité des biens et des personnes (page 4 du programme)

« J’ai tenu parole ! Je dénonçais l’accroissement de la population : j’ai fait de cette augmentation mon credo. Pour sécuriser la ville, j’ai mis plein de caméras. Mais je n’avais pas promis qu’elles permettraient de donner suite aux plaintes. Pas grave. J’ai les statistiques des délits repérés grâce à elles. Mais, même si on me les demande, je les garde pour moi. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, vous pouvez me croire. Quant à la police municipale, j’ai d’abord réduit leurs effectifs… pour enfin recruter. Résultat : les actes délictueux ne cessent de progresser : cambriolages, trafic de drogues au vu et au su de tous, voitures brûlées, incivisme. Les Féréopontains peuvent en témoigner. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Saint-Fargeau-Ponthierry est la troisième ville de l’agglomération melunaise qui connait le plus d’insécurité. Elle est même la première pour les vols à main armée. Ce n’est pas un beau bilan ça ? Alors certes, la sécurité des biens et des personnes n’a pas été renforcée. Mais je pourrai toujours recycler cette promesse. Je vous l’avais promis ! » 

Arrêter de prendre la ville pour un aménageur en lieu et place de promoteurs privés (page 5 du programme)

« Une fois élu, j’ai rapidement donné la ville aux promoteurs pour qu’ils l’aménagent à leur guise. J’estime que ce n’est pas à la municipalité d’avoir une vision de l’aménagement de la commune. Pour cela, j’ai dégagé les équipements du centre-ville pour laisser au promoteur le maximum de terrains déjà viabilisés. Je les ai d’ailleurs bradés à moitié prix. Et je l’ai fait sans mise en concurrence.

Autre dossier majeur : celui des bords de Seine. J’ai limité la vente aux promoteurs à 215 euros le m², sans aucune mise en concurrence. J’ai même changé les règles d’urbanisme pour permettre la construction d’immeubles allant jusqu’à neuf étages, avec 1 500 logements (soit 4 000 habitants) sur ce site à forte rentabilité. Je vous l’avais promis ! »

Revitaliser le centre-ville par une véritable réflexion sur le stationnement, l’embellissement, les règles de circulation et de stationnement au bénéfice de tous (page 5 du programme)

« J’ai fait disparaitre la mairie du centre-ville, comme la police municipale et les services sociaux. J’ai tout installé dans un bâtiment industriel excentré. J’ai fait modifier l’accès à l’école Camus. J’ai supprimé des parkings pour bétonner. Quant à l’embellissement du centre-ville, j’ai supprimé de nombreux arbres et fait mettre des palissades ornées de plein d’affiches publicitaires. Je vous l’avais promis ! »

Favoriser et aider toute action afin de revitaliser notre centre-ville et garantir la pérennité de nos commerces de proximité (page 5 du programme)

« J’ai mis tout le centre-ville en chantier créant ainsi une véritable dynamique avec des camions partout, lui offrant ainsi une nouvelle vie. Pour les commerces de proximité, j’ai installé une boulangerie industrielle en entrée de ville, tuant ainsi le projet d’une boulangerie au cœur de Moulignon. Sollicité réglementairement, je ne me suis pas opposé à l’ouverture d’un Grand Frais sur Boissise-le-Roi. Cela aura le mérite de vider la clientèle superflue des commerces féréopontains. Je vous l’avais promis ! »

Développer une politique de santé publique sur un partenariat avec le centre de santé et développer les consultations pour les petites urgences (page 10 du programme)

« J’ai mis près d’un million de travaux dans l’aménagement de locaux municipaux pour permettre à des médecins de la commune de simplement déménager dans de nouveaux locaux. Devant un tel succès, j’ai renouvelé l’opération en permettant aux kinésithérapeutes, installés dans un cabinet privé, de venir dans un bâtiment communal, simplement en traversant la route. 

Le partenariat avec le centre de santé, j’y réfléchis. Les investissements arriveront… peut-être. Il n’y a qu’à regarder les façades des deux structures, côte à côte. On reconnaitra parfaitement où vont nos efforts en termes de financement. Quant aux petites urgences je peux vous assurer que je n’arrête pas de consulter pour mieux y réfléchir. Je vous l’avais promis ! »

« Les promesses n’engagent que celles et ceux qui les écoutent. C’est ma vision des choses. J’espère que vous la partagez. Cela m’encouragera à faire de nouvelles promesses pour 2020, que je m’empresserai d’oublier ! »

« Mes 10 promesses de campagne » – épisode 1

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry revient sur ses promesses de campagne faites aux Féréopontains en 2014.

(Source « Programme de 2014 de Jérôme Guyard »)

« En février 2014, je m’étais engagé auprès de vous sur plusieurs promesses que je comptais bien réaliser. Je me devais donc de vous en présenter le bilan. En voici cinq premières ».

Privilégier les dépenses liées au seul service des féréopontains (page 3 du programme)

« Dans le cadre de la nouvelle mairie installée en entrée de ville, j’ai acheté, avec vos impôts, un bâtiment pour 1,5 million d’euros. Aujourd’hui, il ne sert encore à rien. Car il me faut juste trouver 1 million d’euros pour le réhabiliter. Alors, peut-être qu’un jour il servira à quelque chose. Je vous l’avais promis ! »

Réduire la dette (page 3 du programme)

« La dette n’a jamais été aussi forte que pendant mon mandat. Elle est passée de 17 millions d’euros en 2013, à 22,6 millions d’euros en 2019. Rapporté à l’endettement par habitant, la facture passe de 1 300 euros par habitant en 2013, à 1 533 euros en 2019. Mais je l’ai réduite… par rapport à ce que j’avais imaginé. Elle aurait dû être encore bien plus forte ! Je vous l’avais promis ! »

Réduire la pression fiscale locale tant communale qu’intercommunale (page 3 du programme)

« Sur la base de ce principe vertueux, j’ai fait augmenter par deux fois la fiscalité de Saint-Fargeau-Ponthierry. Et dès mon arrivée à la CAMVS, j’ai voté une augmentation des taux de fiscalité de l’agglomération melunaise, qui ont fait doubler ceux en vigueur à l’intercommunalité de Seine-Ecole. Mais j’ai au moins réduit cette augmentation par rapport à ce que j’avais imaginé. Elle aurait dû être encore bien plus forte ! Je vous l’avais promis ! »

Nous gérerons notre commune en toute transparence (page 3 du programme)

« Dès mon élection, j’ai exclu les élus minoritaires de toutes les commissions, sauf quand la loi obligeait leur présence, comme la commission d’appel d’offre. Mais pour cette commission, je me suis arrangé pour la réunir à des horaires qui empêchent toute présence (en pleine journée), ou en période de vacances. Par exemple, j’ai déplacé celle concernant le chauffage public au 14 Août, en plein milieu d’un des plus grands ponts de l’année. Et celle devant statuer sur le mobilier urbain a été réunie par deux fois cet été, mi-juillet et mi-août. Comme cela je suis tranquille. D’autant que je ne transmets pas les comptes rendus de ces réunions aux élus absents ces jours-là.

Quand l’opposition me demande des documents, je réponds toujours positivement. Mais je ne les transmets jamais, sauf quand les tribunaux m’obligent à le faire.

J’ai enfin supprimé les conseils de quartiers. Ainsi, je n’ai plus de comptes à rendre aux habitants.

La transparence implique de la netteté. Ma position sur ce sujet reste très nette.  Je vous l’avais promis ! »

Poursuivre l’entretien régulier, la réhabilitation des routes et voies de la commune (page 7 du programme)

« C’était ma promesse majeure concernant l’entretien de ce patrimoine très sollicité, sachant que plus on attend, plus cela coûte cher. Pendant tout mon mandat, je n’ai rien fait Mais je vais tout activer dans les derniers mois. Ainsi, cela sera visible quand les électeurs iront voter en mars prochain. Je vous l’avais promis ! »

« Vous n’êtes pas encore convaincus que je tiens mes promesses ? La semaine prochaine, je vous donnerai cinq nouveaux exemples ».

Les 10 records battus par le maire – Episode 2 : « Vous n’avez pas tout vu ! »

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry continue de dresser la liste des records qu’il a battus en un mandat.

« Je m’étais engagé à être un maire capable de battre de nombreux records. En voici cinq autres. Jugez par vous-même ! »

Record de la chute du patrimoine immobilier des Féréopontains

« Depuis plusieurs décennies, la qualité de vie à Saint-Fargeau-Ponthierry avait pour effet une augmentation régulière de la valeur du patrimoine immobilier. Mais mon arrivée a permis pour la première fois de faire chuter ce patrimoine, comme l’a démontré l’article du Parisien du 23 Mai 2019. C’est la huitième chute la plus importante de toute l’Ile-de-France, avec une perte de 9,5%, et la plus forte baisse de toutes les communes de Seine-et-Marne. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record de la dette 

« Depuis plusieurs années, le désendettement de la commune était engagé. Mais à la fin de mon mandat, la dette n’a été jamais aussi forte. Elle est passée de 17 millions d’euros en 2013, à 22,6 millions d’euros en 2019. Rapporté à l’endettement par habitant, on bondit de 1 300 euros par habitant en 2013 à 1 533 euros en 2019. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record de l’insécurité

« Le rapport du dernier Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) du 12 avril 2018 montre que la commune bat des records sur de nombreux points. Elle est la troisième ville de l’agglomération melunaise qui connait le plus d’insécurité, notamment en ce qui concerne les cambriolages ou les vols de véhicules. Elle est même à la première place pour les vols à main armée. Des podiums décrochés pendant mon mandat ! Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record du plus grand programme de constructions de logements

« Depuis mon arrivée, je construis à tour de bras. Mais avec l’annonce d’un programme de 1 500 logements lors du conseil municipal du 24 juin 2019, je prévois d’augmenter encore la population d’environ 4 000 habitants d’un seul coup. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record des plus hauts immeubles de la commune

« Le Plan local d’urbanisme, que j’ai fait voter au conseil municipal du 17 septembre 2018, permet la construction d’immeubles de neuf étages, notamment aux bords de Seine. Je commence déjà par programmer du sept étages, pour ensuite mieux faire avaler les neuf étages, histoire de battre record sur record. Du jamais mais jamais vu à Saint- Fargeau-Ponthierry ! »

« Après ce mandat, où j’ai engrangé les records, vous pourrez me faire confiance pour, qu’une fois réélu, j’améliore encore mon score, au détriment des Féréopontains.

Mon seul but, figurer dans le Guinness des Records en continuant à dégrader la commune ».

Les 10 records battus par le maire – Episode 1 : « Je peux faire mieux ! »

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry fait la liste des records qu’il a battus en un mandat.

« Je m’étais engagé à être un maire capable de battre de nombreux records. Jugez par vous-même sur les cinq premiers ! »

Record des Fake News

« J’ai initié le principe des Fake News (fausses nouvelles). Cela marche tellement bien que j’en ai fait une base de ma gouvernance. Pour exemple, j’ai fait croire dès 2014 que la ville était en faillite et sous tutelle. C’était faux ! J’ai affirmé que l’ancienne municipalité voulait faire une tour de 17 étages en bord de Seine. Pourtant, tous les projets proposés sur ce secteur avaient été rejetés. Je le savais : un nouvel appel d’offre avait été lancé lors du conseil municipal du 13 novembre 2013. Mais tout le monde m’a cru. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record des plus grands mensonges

« Le mensonge a aussi fait partie de mes outils pour gouverner. Il existait par exemple, depuis des années, un évènement culturel annuel « Une commune – Un art ». Ce rendez-vous rassemblait tous les artistes locaux et des environs. Lors de l’édition 2015, j’ai annoncé publiquement que je garderai ce grand temps de la vie culturelle de la commune, mais que tous les deux ans. A l’édition suivante, je me suis arrangé pour en réduire la voilure. Son maintien ne se justifiant plus, sa disparition définitive a pu être actée. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record pour garder ma majorité grâce à un élu fictif que personne n’a jamais vu

« Elus en 2014 avec 300 voix d’avance, nous avons pu avoir 26 élus sur 33. Mais avec les nombreuses démissions qui ont émaillé ce mandat, le risque d’élections anticipées nous pendait au nez. Aussi, j’ai nommé un élu qui ne siégerait jamais et que personne ne verrait jamais en mairie. Pour cela, j’ai fait voter en conseil municipal une augmentation de 40% des indemnités des élus, par rapport à l’ancienne municipalité. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Record de départs du personnel municipal

« Jamais il n’y a eu autant de départs, de burn-out, ou de congés de maladie. Ma grande fierté est même d’avoir usé cinq directeurs des services techniques en un seul mandat. Et ce n’est qu’un exemple. Dès cette rentrée 2019, à six mois des élections municipales, nombreux sont ceux qui se sauvent. Du jamais vu, ni à Saint-Fargeau-Ponthierry, ni dans aucune autre commune de France ! »

Record du maire de Saint-Fargeau-Ponthierry le plus condamné

« En 40 ans, aucun maire de Saint-Fargeau-Ponthierry n’a été condamné par les tribunaux. Mais c’était avant moi. Depuis ma prise de fonction, j’ai été condamné plusieurs fois. Parmi les condamnations les plus symboliques on peut citer celle qui m’a été infligée pour avoir refusé de fournir des documents dans le cadre du projet du PLU. Je suis aussi fier d’avoir été condamné pour avoir refusé d’accorder une tribune à l’opposition dans un des journaux, ou pour avoir refusé de donner une salle à une association pour tenir son assemblée générale. Du jamais vu à Saint-Fargeau-Ponthierry ! »

Mais la liste est encore longue. Je détaillerai la semaine prochaine d’autres records dont je ne suis pas peu fier ! Sécurité, urbanisme, dette… Vous jugerez par vous-même !

Les 10 engagements du maire réalisés : « Je l’ai fait » !

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry fait le point avec les Féréopontains sur ses promesses de campagne.

« J’ai réalisé les 10 points sur lesquels je m’étais très clairement engagé auprès de vous ! « 

« Vous m’avez élu pour que je détruise la mairie, afin de la transformer en un tas de gravats et l’installer hors du cœur de ville. Je l’ai fait !

Vous m’avez élu pour brader le patrimoine foncier de la commune à moitié prix, soit 200 euros le m², là où cela vaut plus de 400 euros. Je l’ai fait !

Vous m’avez élu pour démanteler la ferme pédagogique, qui accueillait 10 000 enfants par an, et supprimer ainsi sept emplois. Je l’ai fait !

Vous m’avez élu pour multiplier par trois le rythme de constructions de logements sur la commune. En tant qu’ancien président du BTP77, j’ai fait mieux ! Le rythme a été multiplié par quatre ! Et ce n’est pas fini. J’ai annoncé 1 500 logements sur les bords de la Seine avec des immeubles de six étages !

Vous m’avez élu pour ne plus entretenir pendant six ans aucune route, ni ouvrir le moindre mètre supplémentaire de liaisons douces pour compléter les 13 km déjà créés sur la commune. Je l’ai fait !

Vous m’avez élu pour arrêter les bonnes pratiques écologistes et environnementales en mettant à la poubelle toutes les préconisations de l’Agenda 21, réalisé en concertation avec la population. J’ai tout arrêté dès ma prise de fonction comme vous l’aviez souhaité !

Vous m’avez élu pour ne plus recevoir les administrés de la commune. J’ai immédiatement supprimé les permanences du maire !

Vous m’avez élu pour mettre fin à tous les outils de la démocratie participative. J’en ai fait ma priorité ! Fini les conseils de quartier, le conseil des associations, les projets présentés et discutés avec la population !

Vous m’avez élu pour continuer à percevoir la taxe municipale sur l’électricité que chacun paie, une taxe faite pour les enfouissements de lignes. Je confirme qu’aucune ligne n’a été enfouie durant le mandat !

Vous m’avez élu pour augmenter les impôts des Féréopontains, dans tous mes mandats exercés. Je l’ai fait quatre fois : les impôts communaux par deux fois, puis les impôts départementaux, et enfin ceux de l’agglomération melunaise dès 2016, qui s’appliquent désormais à vous tous !

J’ai tenu tous mes engagements. Comme quoi, dans six mois, vous pourrez continuer à me faire confiance pour dégrader un peu plus la ville !« 

© RPA

Ce que Jérôme Guyard a oublié de vous dire

« Chers administrés,

Au mois de juin dernier, je vous ai adressé un courrier que vous avez trouvé dans votre boîte aux lettres. Mais dans cette lettre, j’ai omis de vous signaler quelques informations importantes. Et quelques coquilles se sont glissées dans le texte.

Je vous ai annoncé une baisse des impôts locaux. Mais en réalité, il en sera tout autre.

Pour la taxe d’habitation (mairie + intercommunalité), elle a augmenté de 11,35 % entre 2014 et 2019. Pour la taxe foncière (mairie + département + intercommunalité), la hausse a été de 10% entre 2014 et 2019.

En fait, la baisse que je vous ai promise n’interviendra que sur les prochaines années… peut-être !

La seule taxe qui baisse est celle des ordures ménagères. Mais elle a été décidée par le SMITOM. Pas par moi. Cela est dû à une saine gestion menée depuis plus de 15 ans. Je n’y suis donc pour rien !

Pour ce qui est de la taxe foncière, contrairement à ce que je vous ai dit, la baisse promise ne sera pas effective cette année. Vous pourrez le constater lors de la réception de votre prochain avis des impôts locaux.

Je vous ai également annoncé la baisse de la dette de la ville. Je vous laisse le soin de constater les chiffres de l’Insee.

En 2014, l’annuité de la dette de la ville était de 1 990 000 €, soit 1 329 € par habitant.

En 2017, cette annuité s’élevait à 2 857 000 €, soir 1 468 € par habitant, répartie sur une population plus importante.

En ce qui concerne la « maîtrise de l’urbanisme », nous nous en sommes vraiment bien occupés puisque vous allez voir sortir de terre très prochainement :

  • 130 logements sur le site de l’ancienne gendarmerie (annoncé au Conseil municipal du 24 juin)
  • 1 500 logements que nous prévoyons en bords de Seine (annoncé également au Conseil municipal du 24 juin)
  • 114 logements à Jonville, près de l’ENS Sachot (Espace naturel sensible), et 240 à terme.
  • 159 logements à la place de l’ancienne mairie dans un premier temps, suivis d’une deuxième tranche de 350 logements
  • 130 logements sur l’emplacement de l’ancienne Communauté de communes
  • Sans oublier tous ceux déjà construits par ma seule volonté.

Pour l’état des routes, les pistes cyclables et le développement des espaces verts, il est vrai qu’en cinq ans nous n’avons rien fait. Le fleurissement de la ville et la propreté laissent à désirer.  Mais nous y réfléchissons… pour plus tard peut-être !

Ne vous impatientez pas, je vous promets de faire pire sur la prochaine mandature ! »

© RPA

La bétonisation de la commune s’intensifie

A l’approche des élections municipales, le maire accentue le bétonnage de la commune. Celui qui prétendait maîtriser l’urbanisation, l’accélère. Les derniers projets immobiliers d’envergure annoncés lors du dernier conseil municipal du 24 juin confirment cette tendance.

De nouveaux immeubles pousseront en lieu et place de l’ancienne gendarmerie. Et 1 500 logements verront le jour en bords de Seine.  Ajoutons à cela les 114 logements du domaine de Jonville qui doivent également sortir de terre dans une zone déjà congestionnée. Ces programmes s’ajoutent à tous ceux signés depuis cinq ans.

Et c’est sans compter les multiples permis de construire délivrés sans réflexion et dans l’opposition générale. Les habitants du hameau de Saint-Fargeau en savent quelque chose. Ils étaient d’ailleurs présents au conseil municipal du lundi 24 juin. Ils ont souhaité exprimer au maire leur incompréhension, leurs inquiétudes, leur opposition au projet immobilier signé sur le hameau. Mais le maire et son adjointe à l’urbanisme n’ont pas daigné leur répondre. Bien au contraire. En guise d’explication, ils n’ont eu droit qu’à du dédain, du mépris, de la condescendance. « Le niveau du débat est bien bas » a lancé le maire ! Très élégant !

Pendant ces dernières années, Jérôme Guyard a constamment rejeté la responsabilité des nouvelles constructions sur les anciens élus. Il suffit pourtant de regarder la date de la signature des permis pour désigner le véritable responsable : lui-même. Qu’à cela ne tienne. Il va jusqu’à prétendre que la loi Alur le contraint à ces constructions : « Je ne suis pas responsable ! » Vraiment ?

4 000 habitants supplémentaires

Le 21 juin, il a encore tenté de botter en touche et de minimiser l’importance du programme immobilier des bords de Seine.

Pourtant, le document présenté en conseil municipal est clair. Le projet « répond à la volonté de la commune de reconquérir les friches industrielles afin de développer l’offre d’environ 1 500 logements ». En clair, le maire et son équipe nous promettent près de 4 000 habitants supplémentaires sur ce seul site ! Est-ce que la commune est dimensionnée pour accueillir autant de monde ? Bien sûr nous dit le maire. J’ai tout prévu !

Sauf que non. Quid des infrastructures dimensionnées pour autant de monde, que ce soit au niveau social, culturel, sportif ? Quid des écoles, du plan de circulation, de la sécurité des piétons ? Et quelle réflexion sur l’impact sur l’environnement et la pollution générée ? Aucune anticipation !

Mais rassurons-nous. On nous promet une concertation entre le 10 juillet et le 13 septembre 2019.  Une nouvelle manière de se moquer des Féréopontains.

Le maire pratique la politique de la terre brûlée, que certains peuples, dans d’autres temps de l’Histoire, ont déjà pratiqué. Avant une possible défaite, il se dépêche de conclure des accords avec les promoteurs pour faire assumer ses choix par ses successeurs.

A ne voir que son seul intérêt personnel et politique, il en oublie encore et toujours l’intérêt des Féréopontains et leurs attentes. Eux n’oublieront pas de se détourner de lui pour dire stop à cette folie bétonnière. Ils préféreront promouvoir le vivre ensemble, la défense de leur cadre de vie, des services publics et de l’environnement.

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