Inondations – les actions de la municipalité

Dans la nuit du 9 au 10 octobre dernier, notre commune a de nouveau dû faire face à des inondations après le passage de la dépression Kirk.

A Moulignon, le ru a fortement débordé. De nombreux riverains ont vu l’eau entrer chez eux faisant revivre pour certains le souvenir des inondations du printemps 2016.

Pour les sinistrés, il est légitime de se poser des questions sur les mesures prises ces 8 dernières années pour faire face aux montées des eaux du ru et des inondations qui s’en suivent.

Depuis le 10 octobre dernier, les Féréopontains se questionnent donc à raison. Pourtant, depuis ces inondations de 2016, et notamment depuis 2020, des actions ont été menées, contrairement à ce que quelques personnes tentent de faire croire, et notamment l’association Ademaj.

Alors pour désamorcer les rumeurs et fausses informations, nous vous relayons ici la mise au point faite par la municipalité lors du dernier conseil municipal le 12 novembre dernier.

En réponse aux questions posées par l’opposition municipale, les élus ont pu rappeler toutes les actions entreprises au mois d’octobre. Elle a également fait état de tout ce qui a été fait en amont, depuis 2020, et de ce qui se profile pour les tous prochains mois.

A relever dans ce point de la municipalité :

  • Des alertes ont été faites en amont des inondations d’octobre. Les 9 et 10 octobre, ainsi que les jours qui ont suivi, la maire et ses adjoints, ainsi que les agents des services techniques, ont été au contact des sinistrés pour évaluer les dégâts.
  • A noter encore que le ru de Moulignon est surveillé de près. Il est visité 2 fois par semaine par les gardes-rivière du SEMEA et les agents de la ville font des contrôles tous les vendredis.
  • Pour ce qui est de la partie prévention, des solutions ont été actées dès 2012, comme la décision d’ouvrir le ru dans le cadre du réaménagement du cœur de hameau. Cette ouverture sera effective dès début 2025.
  • Enfin le SEMEA Melun-Val-de-Seine (Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole, du ru de la Mare-aux-Evées et de leurs Affluents), présentera très prochainement aux habitants les mesures concrètes qui seront mises en place.

Cette information détaillée est à diffuser largement.

Cela permettra de clarifier beaucoup de choses et de déconstruire les contre-vérités propagées par les réseaux sociaux, principalement par les soutiens de l’opposition municipale, dont Ademaj. Sous prétexte de défendre l’environnement, l’association est désormais manipulée par les élus de l’opposition, dont l’un des conseillers municipaux siège au sein du bureau.

Les prises de position d’Ademaj sont donc désormais à lire en conséquence.

*****

Réponse complète de la municipalité aux questions de l’opposition municipale.

Question n° 1 :  Comment la commune a-t-elle traité les conséquences des récentes inondations, notamment auprès des sinistrés de Moulignon, impuissants face à ce type de phénomène et en attente de réponses concrètes de la municipalité ?

La commune a mis en place plusieurs actions à l’occasion de la crue du ru de Moulignon dans la nuit du 9 au 10 octobre :

  • En amont, nous avons prévenus les habitants par différents moyens (alertes sms, application Saint-Fargeau-Ponthierry, réseaux sociaux et physiquement –  deux rondes avec mégaphone).
  • La nuit même, Madame la Maire et 4 de ses adjoints ont suivi les évènements à côté des agents des services techniques et des pompiers, participant à la mise en place des batardeaux et au relevé des niveaux d’eau.
  • Les jours qui ont suivi, Madame la Maire, ses adjoints, les agents des services techniques, ont fait le tour des habitants sinistrés pour faire le point sur les dégâts survenus et orienter l’aide que la municipalité pouvait apporter.
  • Le matin du samedi 12 octobre, avec l’aide des volontaires que nous avions recensés, nous avons procédé à l’évacuation des matériaux endommagés. Une équipe de la réserve communale de Dannemois s’était jointe à nous avec leurs moyens techniques, nous avons bénéficié de leur expérience de terrain.
  • La commune a déclenché la demande de classement en catastrophe naturelle pour faciliter les recours aux assurances des sinistrés. Nous l’avons obtenu par arrêté du 23 octobre 2024.

Question n° 2 :  Quelles mesures ont été prise par la majorité depuis 2020 pour faire face aux risques inondations sur le hameau de Moulignon ?

La gestion de la prévention des risques d’inondation par le ru de Moulignon a été confiée au SEMEA par l’équipe municipale précédente. Dès notre prise de fonction, nous avons bataillé pour que soient prises en compte les demandes des riverains, notamment la conservation du ru du haut, le ru du bas étant incapable de contenir la totalité du flux d’eau. Des grilles et pieux anti-embâcles ont été posés afin de faciliter la récolte des embâcles et empêcher qu’ils viennent obstruer les entrées des buses. Le ru est visité deux fois par semaine par les gardes-rivière du SEMEA et nos agents contrôlent chaque vendredi les regards et buses de la place des Tilleuls.

Au quotidien, nos équipes techniques collaborent étroitement avec les services du SEMEA. Nous avons d’ailleurs approuvé une convention avec ce syndicat pour la rétribution de l’action de nos agents en Conseil municipal du 12 juillet 2022. Nous pouvons d’ailleurs saluer l’engagement, tant de nos agents que des gardes-rivière du SEMEA, qui permet de limiter les impacts des fortes pluies que nous subissons maintenant et dont on sait qu’elles vont s’aggraver à l’avenir.

Nous sommes également à l’écoute des habitants, premières sentinelles des mouvements du ru. Dès le début de notre mandat, nous avons mis en place des groupes de travail pour recueillir leurs avis et propositions que nous avons relayés auprès du SEMEA. Leur présence sur le terrain nous a permis d’éviter une inondation en janvier 2023 en libérant les vannes des Grands Cèdres.

Rappelons que dès le début de notre mandat, un élu a été nommé pour suivre ce dossier. Ayant suivi cette problématique lors du mandat précédent au titre d’ADEMAJ, il était particulièrement au fait de la situation.

Question n° 3 :  Le plan défini par la municipalité sur la période 2014-2020, consistant à ouvrir le ru et créer un bassin de rétention, a-t-il été abandonné par cette majorité ? Si oui, qu’entend faire la majorité pour anticiper les conséquences désastreuses de probables futures inondations ?

Pour rappel, la solution et décision d’ouvrir le ru ont été prises dès 2012 dans le cadre du conseil de quartier et du projet d’aménagement du cœur de Moulignon et finalisé avec le partenariat du PNRGF (Parc naturel régional du Gâtinais français) très engagé sur ce dossier.

Non seulement l’ouverture du ru de Moulignon n’a pas été abandonnée, mais elle sera effective dès début 2025. Il ne vous a pas échappé que nous avons commencé à réhabiliter l’espace du cœur de Moulignon entre la place des Tilleuls et l’Orangerie. Cet espace permettra l’expansion du ru lors de fortes crues.

L’étude du cabinet Liose*, commanditée par le SEMEA, recommandait de créer des bassins de rétention très en amont de notre commune. Nous n’en avons pas la maîtrise et nous sommes confrontés à l’opposition des agriculteurs qui veulent avant tout protéger leurs cultures. Des travaux sont cependant envisagés entre l’autoroute et l’entrée d’Auxonnettes pour ralentir le flux et l’étaler sur des espaces que nous avons définis et réservés dans notre PLU. À côté des travaux prévus par le SEMEA, un bassin de rétention des eaux en provenance de l’autoroute sera mis en place par APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône)  à qui l’État en a confié la délégation. Selon l’étude Liose, ce bassin n’apportera pas grand-chose à la prévention des inondations, mais il nous préservera des pollutions du ru.

En décembre prochain, le cabinet CE3E, mandaté par le SEMEA pour la maîtrise d’œuvre, exposera les mesures concrètes qui seront mises en place et leur échéancier. Ces mesures seront mises en débat auprès des habitants avant d’être exposées aux organismes financeurs. Nous en ferons un retour aux habitants sinistrés dans le cadre d’une réunion publique.

Ces délais sont incontestablement trop longs, mais les travaux nécessaires nécessitent des moyens financiers qui sont hors de portée de notre commune. Les financements sont assurés à 80% par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie. S’ils sont d’ores et déjà inscrits dans les budgets du SEMEA, notre commune est destinataire de la plus grosse part de budget du SEMEA. Mais pour être débloqués, il y a toute une procédure réglementaire à respecter. Nous travaillons à ce que ces délais soient les plus courts possibles.

(* Le cabinet Liose est un cabinet mandaté par le SEMEA (Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole, du ru de la Mare-aux-Evées et de leurs Affluents) pour une étude hydromorphologique de tout le bassin versant du ru de Moulignon. Cela veut dire que leur étude a pris en compte les ruissellements en provenance des champs des agriculteurs sur Auvernaux, Chevannes et Nainville, alors que les études précédentes étaient cantonnées au périmètre de notre commune.)

INONDATIONS – APPEL A LA SOLIDARITE

Après le passage de la dépression Kirk sur la France, qui a particulièrement touché la Seine-et-Marne et notamment notre commune, la ville de Saint-Fargeau-Ponthierry lance un appel à la solidarité.

De nombreux Féréopontains ont été sérieusement touchés par les inondations. L’aide de chacun d’entre nous est donc essentielle.


Voici l’appel de la commune.

Suite au passage de la dépression « Kirk » sur la Seine et Marne, certains Féréopontains ont été sinistrés.

Les services communaux et les élus sont en alerte maximale et de nombreux moyens sont mobilisés.

Toutefois, dans les heures, jours à venir votre aide pourrait-être également précieuse.

C’est pourquoi, nous faisons cet appel aux habitants des Conseils de quartier/hameaux pour être bénévoles en apportant, prochainement, un coup de main aux familles sinistrées.

La situation peut évoluer, mais à ce stade les besoins identifiés sont : 

  • Déplacement de meubles.
  • Stockage.
  • Nettoyage. 

Nous allons établir un listing des habitants que la municipalité pourrait contacter en cas de besoin.

Inscrivez-vous en donnant votre nom, vos coordonnées et vos disponibilités

  • auprès de l’accueil en Mairie (01 60 65 20 20) 
  • ou par mail  au service Démocratie Participative qui transmettra.

Merci pour votre mobilisation.

© RPA

Les inondations ne sont pas inéluctables

Lundi, les Féréopontains ont débuté le déconfinement les pieds dans l’eau. En fin de week-end dernier, ils ont été nombreux à avoir à faire face aux inondations. De fortes pluies se sont abattues sur notre commune. L’eau a envahi des sous-sols et des rez-de-chaussée d’habitation dans de nombreuses rues.

Depuis les inondations catastrophiques de 2016, tout le monde réclame que des dispositions soient prises sur la commune. Si les excès de pluviosité ne peuvent être régulés au niveau local, leurs conséquences pourraient être amorties avec une réelle prise en main des décideurs. Mais hélas, aucune réponse depuis 4 ans, ou tellement anodines et absolument pas à la hauteur des besoins.

De telles catastrophes résultent toujours de la convergence de plusieurs phénomènes : de fortes pluies s’abattent alors que les sols étaient gorgés et les nappes phréatiques déjà hautes. Du fait de leur manque d’entretien, les canalisations ont été incapables d’assurer un débit suffisant pour évacuer toute cette eau. Or, ces canalisations d’eaux pluviales doivent être entretenues régulièrement, tout comme les ruisseaux et cours d’eau, débarrassées des embâcles qui les colmatent.

Un millefeuille à orchestrer

Les responsabilités sont diluées au sein de plusieurs structures intercommunales : des syndicats spécialisés, notamment le Syndicat mixte des bassins versants de la rivière École, du ru de la Mare-aux-Évées et de leurs Affluents (SEMEA) pour l’axe Auxonnettes-Moulignon-Jonville, l’agglomération melunaise pour la gestion notamment des canalisations… Il y a également l’obligation de mettre en œuvre et de gérer une multitude d’outils qui se recoupent, comme la récente Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI), le plan local d’urbanisme, le contrat d’assainissement. Face à ce millefeuille, la tendance est de se renvoyer les responsabilités plutôt que d’essayer de les traiter collectivement.

Mais force est de constater que la commune a pâti du manque d’investissement en maintenance de notre municipalité. Le défaut d’entretien des voiries de surface, que chacun a pu constater, est symptomatique d’un même défaut d’entretien des canalisations enterrées          !

Pour autant une telle situation est-elle inexorable ?

C’est bien de la responsabilité du maire de coordonner l’ensemble des acteurs compétents sur le sujet et d’assurer la cohésion nécessaire pour engager les actions retenues, qu’elles soient immédiates ou à plus ou moins long terme.

De plus, chacun voit aujourd’hui que les programmes de construction s’accélèrent. Cela augmente la quantité d’eau de pluie dans les canalisations en aval. L’urbanisation est patente. Et l’absence de création d’espace de rétention des eaux, de rétablissement des couloirs naturels d’évacuation des eaux, est malheureusement tout aussi flagrante.

Nous aurons à l’avenir à faire face de plus en plus souvent à des événements climatiques d’ampleur. Les élus, à tous les échelons, doivent donc s’inscrire dans une démarche cohérente, efficace et respectueuse de l’environnement.

Mais on est loin de tout cela à Saint-Fargeau-Ponthierry. La municipalité, mobilisée essentiellement par l’aboutissement et la multiplicité des programmes de constructions, semble bien noyée par cette question.

Saint-Fargeau-Ponthierry en état de catastrophe naturelle

 

Saint-Fargeau-Ponthierry a été reconnue en état de catastrophe naturelle.

L’arrêté a été publié au Journal officiel du 15 février 2018. La commune fait partie des 275 identifiées par les ministères de l’Intérieur, de la Transition écologique et de l’Economie.

La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle permet aux victimes ayant souscrit un contrat d’assurance de dommages (multirisques habitation, entreprise, automobile…) d’être indemnisées pour les dégâts matériels dus aux inondations.

Les ministères soulignent que « la priorité est désormais au retour à la normale », et assurent que « les collectivités locales sont et resteront mobilisées pour l’enlèvement et le traitement des déchets qui résultent des crues ».

L’arrêté vaut pour les inondations et coulées de boue qui ont eu lieu du 15 janvier 2018 au 5 février 2018

La Seine-et-Marne est le département le plus touché avec soixante-dix communes concernées.

 

 

Extrait de l’arrêté :

« L’état de catastrophe naturelle constaté par arrêté peut ouvrir droit à la garantie des assurés contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l’objet des contrats d’assurance visés au code des assurances, lorsque les dommages matériels directs qui en résultent ont eu pour cause déterminante l’effet de cet agent naturel et que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises.
En outre, si l’assuré est couvert par un contrat visé au code des assurances, l’état de catastrophe naturelle constaté peut ouvrir droit à la garantie précitée, dans les conditions prévues au contrat d’assurance correspondant. »

 

L’eau en questions !

 

Le samedi 13 janvier 2018, Rassembler Pour l’Avenir (RPA) organisait une conférence-débat sur le thème de l’eau autour de trois axes : l’eau dans le monde, l’eau en France et la gestion de l’eau à Saint-Fargeau-Ponthierry.

Plus de 70 participants ont pu appréhender les différents problèmes posés par la préservation de la ressource en eau.

Les trois conférenciers et les quatre expositions mises à disposition ont permis de lever le voile sur les solutions possibles à mettre en œuvre.

Une question d’une actualité brûlante !

Les évènements météorologiques récents ont encore mis en évidence les risques que chacun encourt. Le ru de Moulignon a été à deux doigts de déborder une fois de plus. Les services publics (SAGEA*, DDT** et municipalité) ont entrepris des travaux de curage d’urgence pour éviter de nouvelles inondations. C’est pourtant ce que l’on interdit aux riverains. Mais, dans le même temps, on reproche à ces mêmes riverains de ne pas nettoyer leur part de ru.

Allez comprendre !

Un des exemples évoqués lors de la conférence-débat est la nécessité d’abandonner l’agriculture intensive en labourant les sols. Ce mode de culture imperméabilise les sols agricoles, les appauvrit et augmente les inondations. On a pu le constater ces dernières semaines sur les plaines en entrée de ville, près des châteaux d’eau (photo) et à proximité de la ZAC de la Mare aux loups.

La meilleure solution est le recours à l’agroécologie, sans labour.

Mais tous ces problèmes et les solutions possibles semblent être ignorés par l’équipe en place puisque rien à ce jour n’est fait dans ce domaine.

Bien au contraire…

L’urbanisation à outrance de la commune le démontre jour après jour. L’extension de la ZAC de la Mare aux loups, par exemple, va imperméabiliser un peu plus les sols et risque de contribuer à accentuer les épisodes d’inondations.

Sur l’eau, les élus de la majorité sont définitivement secs et hermétiques

à toute politique alternative !

 

*SAGEA : Syndicat d’aménagement et de gestion de l’Ecole et ses affluents

**DDT : Direction départementale des territoires

Inondations : il n’y a pas de fatalité

Lettre des élus minoritaires aux habitants ayant souffert des inondations.

Il n’y a pas de fatalité

Saint-Fargeau-Ponthierry vient de subir des événements difficiles en raison des inondations.
Certains de nos concitoyens continuent à souffrir cruellement de leurs conséquences.
Au delà de la solidarité qui s’est manifestée en direction des victimes, il est nécessaire de s’interroger
sur les causes de cette catastrophe pour essayer de les amoindrir, voire de les supprimer.
A notre échelle féréopontaine, nous proposons des mesures de bon sens.

Il est toujours possible d’agir plutôt que de s’en remettre au destin.

Un bilan objectif doit nous permettre de dégager ce qui est de la responsabilité municipale.

1) Nous savons que le dérèglement climatique nous expose à ces calamités. Un agenda 21 a été élaboré et commencé à fonctionner par l’ancienne municipalité. Mis en oeuvre en 2013, voici 2 ans
qu’il est au point mort. Certains projets actuels vont même en sens contraire.
2) Les rus ont débordé violemment. En Conseil de quartier, les habitants de Moulignon et
d’Auxonnettes avaient, à plusieurs reprises, attiré l’attention de la municipalité sur l’absence
d’entretien du ru (envasement, encombrement, ….). Une conseillère municipale a même répondu
« Décidément, vous êtes obsédés par ce ru ». Le parc de la gendarmerie était (est encore) envahi
par les herbes, les troncs d’arbres, les déchets divers ce qui a provoqué les inondations dans la
Résidence du Moulin de la Seine. La mairie n’avait pas agi pour que le ru soit entretenu. Une équipe d’employés municipaux, formés et compétents, avait comme tâche l’entretien de ces rus. Cette équipe a été supprimée.
3) Des travaux importants devaient être entrepris soit par l’Etat soit par les collectivités locales comme un bassin de rétention pour les eaux de ruissellement de l’autoroute A 6 et un bassin naturel
de retenue à Auxonnettes.
4) Le prochain Plan Local d’Urbanisme doit être revu à la lumière de ces événements. La construction
massive de milliers de logements telle que prévue par la municipalité est dangereuse. Le bétonnage
intensif doit être dénoncé. Ainsi, la municipalité prévoit de construire un parking dans le parc de la gendarmerie. Où partiront les eaux de ruissellement déjà trop importantes pour les canalisations existantes?
5) Fortuitement la municipalité s’est aperçu avec plusieurs jours de retard qu’un hameau avait été
inondé :Jonville. Les habitants se sont débrouillés sans aucune aide municipale. L’absence de dialogue
et de concertation avec tous les habitants est ici, mise en lumière. Il faut que la municipalité cesse de mépriser les féréopontains et les élus minoritaires. Il faut rétablir la confiance et renouer avec les espaces de dialogue comme de véritables conseils de quartier, comme l’observatoire du service public et comme des permanences d’élus majoritaires trop souvent invisibles actuellement.

Une crise est l’occasion de faire le point et de se remettre en cause.
Nous avons décidé de continuer à contribuer à la réflexion.

La municipalité nous écoutera-t-elle?

Entendra-t-elle les habitants?

 

A lire aussi :

Rue Grande © RPA

Rue Grande © RPA

 

Moulignon - © RPA

Moulignon – © RPA

Inondations : l’urgence d’un plan d’actions

Face à la situation exceptionnelle connue sur la ville, les Féréopontains attendaient de la part de la municipalité une réaction rapide et des décisions pour éviter que cela recommence.

Devant l’absence de toute proposition et de tout débat sérieux sur ce sujet pourtant prioritaire et majeur, les élus minoritaires ont déposé au dernier conseil municipal du lundi 20 juin un « vœu » afin d’engager un début d’actions dans le cadre d’un plan en 6 points qu’ils ont proposé et présenté publiquement.

 

Vœu présenté par les élus minoritaires

Suite aux inondations qui ont largement impacté la commune notamment Auxonnettes, Jonville et Moulignon, tout en n’épargnant aucun hameau de la ville,

Suite à la conjonction de facteurs qui sont venus se cumuler, amplifiant de ce fait l’exceptionnel phénomène climatique,

Le conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry

Exige que l’ETAT remette à l’ordre du jour le bassin de rétention prévu par la Charte de A6 Qualité afin de retenir les eaux de l’autoroute qui se déversent aujourd’hui sur le bassin versant de la rivière Ecole et donc sur la commune.

Exige que l’ETAT fasse de cette réalisation une priorité de ses aménagements et demande qu’il se réalise là où il était envisagé. Cet équipement était prévu en complémentarité immédiate de la réfection du revêtement de l’autoroute attendu depuis 25 ans et réalisée il y a maintenant 2 ans. Cet équipement est apparu au regard des derniers événements climatiques et de leurs conséquences encore plus indispensable pour la sécurité des habitants de notre commune.

Exige que l’ETAT lance au plus vite les études en vue de sa réalisation et ce du fait de l’urgence de la situation.

© PB

© PB

Plan d’actions urgentes pour lutter contre les inondations

6 actions urgentes

 

  • 1° : Exiger de l’Etat la réalisation du bassin de rétention prévu dans le cadre de la Chartre A6 Qualité. L’objectif est de retenir les eaux chargées d’hydrocarbures provenant de l’autoroute A6 sur 11 ha et qui aujourd’hui se déversent dans le ru de Moulignon par le biais du ru d’Auvernaux.
  • 2° : Exiger un travail commun et concerté avec les communes partageant le bassin versant de la rivière Ecole. Organiser la cohésion des mesures entre les communes par le biais des différents syndicats intercommunaux qui ont compétence sur l’eau.
  • 3° : Reprendre les projets d’aménagements complémentaires au bassin de rétention de la ZAC de l’Europe et tels qu’ils étaient prévus. D’une part la mise en place d’un bassin naturel d’absorption et de retenue des eaux sur Auxonnettes et d’autre part la réouverture totale du ru de Moulignon au cœur du hameau et partout où cela est possible.
  • 4° : Organiser de façon prioritaire l’entretien régulier des rus, des rivières et des avaloirs en rétablissant une équipe d’agents communaux spécifiquement dédiée à ces tâches telle qu’elle existait auparavant.
  • 5° : Mettre en place un comité de gestion des rivières sous l’autorité du préfet qui interviendrait sur les espaces publics et sur les espaces privés pour faciliter l’écoulement naturel des eaux.
  • 6° : Entamer un programme d’actions avec les agriculteurs exploitant des terres sur la commune, mais aussi ceux en amont de Moulignon, d’Auxonnettes et de Jonville en vue d’améliorer la perméabilisation des sols, l’entretien des fossés, des mares et des zones humides. Le PNR du Gâtinais en lien avec les chambres d’agriculture et avec l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) pourrait en assurer la coordination.

Les élus minoritaires :

Séverine Félix-Boron, Véronique Giannotti,  Jeannine Jouanin, 

Philippe Boury, Pierre Cerizay, Denis Puglièse, Lionel Walker.