Second tour de la présidentielle : faire barrage à l’extrême droite

Pour la troisième fois depuis le début de la Ve République, l’extrême droite s’est qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle. C’est la deuxième fois de suite. Plus que jamais, elle est aux portes du pouvoir.

L’accession de Marine Le Pen à l’Elysée ferait peser un grave danger pour notre société. Sous couvert d’une image qu’elle veut « apaisée », la candidate RN porte le même projet destructeur qu’il y a cinq ans. La dédiabolisation du RN, tentée par ses dirigeants et accompagnée par les médias, ne trompe personne. Et le discours radical d’Eric Zemmour lui a permis d’apparaître plus consensuelle.

Mais ne nous y trompons pas. Rien dans son programme ne saurait être une chance pour la France. Candidate autoproclamée du pouvoir d’achat, elle ne résorberait nullement les disparités bien ancrées dans la société. Une fois élue, elle appliquerait un programme d’exclusion, sans rapport avec les attentes sociales légitimes que nos concitoyens expriment et qu’elle prétend comprendre. Il y aurait fort à craindre pour la liberté du débat démocratique, pour l’indépendance des corps intermédiaires, médias, justice, syndicats… Sous couvert de justice sociale, son credo économique reste libéral. Et n’oublions pas l’avenir de notre planète. Son programme écologique est creux. Elle reste profondément climatosceptique.

RN ou FN : la même idéologie

Héritière du Front national, elle est issue d’un clan qui, depuis huit élections, défend, les mêmes idées. On a changé la façade pour les rendre plus acceptables. Identité nationale, immigration, Europe, laïcité, peine de mort, IVG… Elle reste dans la tradition de son père. Ne nous laissons pas tromper : elle n’a pas changé !

Les solutions prônées par le parti d’extrême droite sont dangereuses. Elles jouent sur le rejet et la peur de l’autre. Elles cherchent à rendre responsables des maux de notre pays tous ceux qui n’auraient pas les bonnes origines, la bonne couleur, la bonne religion, le bon parcours. Ces solutions visent à plus de replis sur soi, plus d’isolationnisme.

Rien ne saurait justifier de donner les clés du pouvoir à madame Le Pen. Regardons les pays qui se sont laissé tenter par les partis nationalistes. Du Brésil de Bolsonaro, à la Hongrie de Viktor Orban, en passant par le sinistre Poutine en Russie, les conséquences des politiques mises en œuvre sont dramatiques. Sans parler de la parenthèse Trump aux Etats-Unis. Ce sont d’ailleurs les modèles de la candidate du RN qui revendique clairement sa filiation avec certains et son admiration des autres.

Dernier rempart

Face à elle, Emmanuel Macron apparaît désormais comme le dernier rempart pour préserver ce qui constitue les fondements de notre pays, même si l’on peut lui imputer, en partie, le succès remporté par les théories d’extrême droite. Depuis cinq ans, pour certains, les réponses à la colère et au désenchantement des Français n’ont pas été données. Pour d’autres, elles n’ont pas porté leurs fruits.

Au premier tour, certains parmi vous, parmi nous, ont accordé leur confiance au président sortant. D’autres, ont préféré se tourner vers d’autres candidats estimant que le chef de l’Etat avait failli. Ils ont voté alors pour un autre modèle de société. Que vous ayez voté ou non pour Emmanuel Macron, il ne reste aujourd’hui que lui pour défendre et préserver notre modèle de démocratie.

Un vote Macron, mais pas un blanc-seing

A RPA, nous sommes de sensibilités diverses. Mais face à ce danger et cette urgence, nous réaffirmons notre attachement à une France forte, républicaine, solidaire, progressiste, humaniste, multiple et riche de ses diversités. Les valeurs défendues par le RN sont donc en totale contradiction avec les nôtres.

A ceux qui seraient tentés par le vote blanc ou l’abstention, nous affirmons que, face au danger d’un Rassemblement national destructeur pour la France et pour l’Europe, il n’y a pas à tergiverser.

Cet appel à voter pour Emmanuel Macron ne vaut pas quitus. Ce n’est nullement un blanc-seing qui lui est donné, comme il ne l’aurait pas été pour un autre candidat. Mais cela reste un soutien franc à la République, nécessaire pour ce second tour, afin que ses valeurs soient défendues. Si le meilleur n’est pas forcément garanti, le pire reste possible. Le pire, ce sont nos valeurs mises à sac, une remise en cause des droits qui ne seraient pas les mêmes pour tous, la solidarité qui ne s’appliquerait pas à tout le monde, le renoncement à nos libertés et l’affaiblissement de notre démocratie.

  • Pour notre liberté qui ne peut se négocier et encore moins s’amputer.
  • Pour une égalité bien réelle entre toutes et tous, face à l’emploi, aux aides sociales, à l’accès aux soins et au socle de droits
  • Pour la fraternité, la générosité et l’humanité envers tous comme le respect de notre environnement partagé.

Dimanche 24 avril 2022, votons Emmanuel Macron !

© RPA

Election présidentielle : voter par procuration

L’élection présidentielle se déroulera les dimanches 10 et 24 avril 2022.

Si vous êtes absent ce jour-là ou si vous ne pouvez pas vous déplacer pour aller voter, vous pouvez participer au scrutin en votant par procuration.

Il est encore temps de faire la démarche.

Où faire la démarche ?

Pour donner procuration, l’électeur doit se présenter :

  • dans un commissariat de police (où qu’il soit),
  • ou une gendarmerie (où qu’elle soit),
  • ou au tribunal dont dépend son domicile
  • ou au tribunal dont dépend son lieu de travail.

A qui donner votre procuration ?

Vous pouvez donner procuration à la personne de votre choix. 

A noter que depuis le 1er janvier 2022, vous pouvez donner procuration à un électeur inscrit sur la liste électorale d’une autre commune que la vôtre.

Le mandataire devra cependant toujours se rendre dans le bureau de vote du mandant pour voter à sa place.

Comment faire la démarche ?

L’électeur qui donne procuration doit remplir un formulaire.

Il peut choisir :

  • soit d’utiliser le formulaire disponible sur internet : il faut le remplir et l’imprimer, puis le remettre en personne à la gendarmerie, au commissariat ou au tribunal,
  • soit de remplir à la main le formulaire papier disponible à la gendarmerie, à la police ou au tribunal.

Départementales 2021 : les résultats du premier tour sur le canton

Le premier tour des élections départementales a livré son verdict pour le canton de Saint-Fargeau-Ponthierry.

Les deux binômes qui se retrouveront dimanche prochain sont :

  • Véronique Veau et Vincent Paul-Petit (LR), arrivés en tête avec 26,49% des suffrages exprimés
  • Lionel Walker (DVG) et la députée européenne Salima Yenbou (Cap Ecologie), deuxième avec 21,68%.

Ce sont les deux seuls binômes à pouvoir se maintenir.

En troisième position, on trouve le RN, Angela Colucci et Lilian Serre (20,73%). Derrière, les écologistes Jean-Michel Gambier et Laurence Laffitte-Goncalves totalisent 13,25% des voix.

Le conseiller départemental sortant Jérôme Guyard (LR), associé à Françoise Perreau (DVD), n’obtient que 10,13%.

Enfin les communistes Vincent Benoist et Sarah Machrouh ferment la marche avec 7,72% des suffrages.

Un constat alarmant : une abstention qui pointe à 73,83%, bien au-dessus de la moyenne nationale (66,1%).

A noter qu’à Saint-Fargeau-Ponthierry, Lionel Walker et Salima Yenbou sont à 32,05, Angela Colucci et Lilian Serre à 21,72%, Véronique Veau et Vincent Paul-Petit à 16,21%, Jérôme Guyard et Françoise Perreau à 15,56%, Jean-Michel Gambier et Laurence Laffitte-Goncalves à 11,06% et Vincent Benoist et Sarah Machrouh à 3,40%.

Dimanche 27 juin, amplifions la dynamique autour de Lionel Walker et Salima Yenbou.

Ils sont les plus à même de porter des projets innovants pour notre commune et pour l’ensemble du canton, en matière de solidarité, d’environnement, de développement économique, de culture, d’éducation.

Avec votre soutien, dessinons l’avenir de notre canton, aux côtés de Salima Yenbou et Lionel Walker et de leurs suppléants.

Premier conseil municipal : du changement et de l’action

La nouvelle municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry s’est mise au travail sans attendre. Comme elle s’y était engagée pendant la campagne, la maire Séverine Félix-Boron et l’ensemble de son équipe de la liste « Ensemble et autrement » ont déjà engagé des premières mesures.

Lors du premier conseil municipal du vendredi 10 juillet, plusieurs actes forts ont été présentés et votés.

Pour soulager les familles éprouvées par l’épidémie de Covid-19, la municipalité a acté le remboursement des prestations municipales déjà payées mais qui n’ont pu être assurées pendant la crise sanitaire.

Un soutien aux professionnels de santé occupant des locaux municipaux a été voté. Ils seront exonérés des loyers jusqu’au 30 septembre.

Pour aider les médecins du centre de santé, deux assistants médicaux vont être recrutés pour leur permettre d’avoir plus de temps pour accueillir leurs patients.

Autre mesure : l’accompagnement du redressement du commerce local. Les bars, restaurants, brasseries ont été durement touchés par le confinement. Ils pourront ouvrir de nouveaux espaces gratuitement et bénéficieront d’exonérations jusqu’au 31 décembre 2020.

La révision du PLU a aussi été lancée. L’objectif est notamment de limiter le nombre de constructions là où c’est encore possible et pouvoir prendre des dispositions pour prévenir les inondations.

Cette révision permettra également de réfléchir à un autre emplacement pour un nouveau collège. Une motion a même été adoptée pour rediscuter de l’implantation de ce nouvel établissement, nécessaire à notre bassin de vie. Le lieu prévu actuellement, face au collège François Villon, reste un non-sens.

Notons encore une autre décision, oh combien symbolique de cette nouvelle ère : la baisse des indemnités des élus.

Changer les pratiques

Ce premier conseil municipal a également été l’occasion pour la nouvelle majorité de tirer les leçons de la dernière campagne municipale. Elle a donc fait voter une motion pour lutter contre la violence politique et pour appeler à l’apaisement après ces mois plus que houleux.

Sur ce point-là, Jérôme Guyard a bien tenté de réécrire l’histoire. Il a semblé oublier la posture qui a été la sienne depuis sa campagne calomnieuse de 2014 jusqu’à celle de 2020 tout aussi délétère, ainsi que tout au long des six ans de son mandat, où l’opposition a essuyé dénigrements, insultes, calomnies et diffamations.

Mais gageons qu’il saura revenir à des intentions plus louables.

Faisons confiance en cela à Séverine Félix-Boron et son équipe qui se sont engagés à imposer du respect dans les échanges, un nouveau souffle, de nouvelles pratiques plus respectueuses que celles de l’équipe majoritaire précédente.

Une nouvelle ère est ouverte. Les Féréopontains vont pouvoir à nouveau être écoutés, entendus, respectés.

Ensemble et autrement : une profession de foi qui sera tenue !

Bel été à tous.

Installation du nouveau conseil municipal : une nouvelle ère s’ouvre

Le nouveau conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry, composé notamment des élus de la liste « Ensemble et Autrement » a été installé samedi 4 juillet.


La nouvelle maire Séverine Félix-Boron, aux commandes d’une équipe soudée et compétente,  a ouvert une nouvelle ère pour Saint-Fargeau-Ponthierry, plus respectueuse de chacun, plus solidaire, à l’écoute de tous.

Séverine Félix-Boron, maire de Saint-Fargeau-Pon

Ensemble et autrement – programme juin 2020

La liste « Ensemble et Autrement », emmenée par Séverine Félix-Boron, vous présente l’avenant à son programme initial du mois de mars. Il a été pensé pour s’adapter au mieux à la société post Covid-19 et tire les leçons de la période de confinement.

Vous avez pu découvrir ce programme dans vos boîtes aux lettres. Retrouvez le ici.

Le programme distribué avant le 1er tour reste totalement valable.

Il est encore disponible à cette adresse.

Retrouvez la liste « Ensemble et Autrement », avec Séverine Félix-Boron

Rappel :

La liste organise des permanences téléphoniques pour échanger avec vous et répondre à toutes vos questions.

  • La prochaine a lieu mardi 23 juin, de 19h à 20h30.

Composez le 06 83 28 21 22

Second tour des municipales : voter par procuration

Le second tour des élections municipales a lieu le dimanche 28 juin.

Si vous êtes absent ce jour-là ou si vous ne pouvez pas vous déplacer pour aller voter, vous pouvez participer au scrutin en votant par procuration.

Il est encore temps de faire la démarche.

Où faire la démarche ?

Pour donner procuration, l’électeur doit se présenter :

  • dans un commissariat de police (où qu’il soit),
  • ou une gendarmerie (où qu’elle soit),
  • ou au tribunal dont dépend son domicile
  • ou au tribunal dont dépend son lieu de travail.

Comment faire la démarche ?

L’électeur qui donne procuration doit remplir un formulaire.

Il peut choisir :

  • soit d’utiliser le formulaire disponible sur internet : il faut le remplir et l’imprimer, puis le remettre en personne à la gendarmerie, au commissariat ou au tribunal,
  • soit de remplir à la main le formulaire papier disponible à la gendarmerie, à la police ou au tribunal.

Toutes ces informations sont à retrouver sur le site du ministère de l’Intérieur.

1 2 3 5