Villes en transition : agir localement de manière collective pour l’environnement

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Nous trions tous nos déchets. Nous faisons un effort pour éteindre les lumières inutiles. Nous faisons attention à réduire notre consommation d’eau. Certains d’entre nous font leur compost. Nous essayons le plus possible de consommer localement.

 

Toutes ces bonnes résolutions, toutes ces initiatives que chacun d’entre nous prend à l’échelle individuelle n’ont rien d’exceptionnelles. Elles sont devenues presque banales.

Mais, lorsqu’elles sont mises en œuvre en cohérence entre elles, dans une démarche collective, elles peuvent devenir beaucoup plus significatives.

 

Cette démarche, de nombreuses villes dans le monde l’adoptent petit à petit. Il s’agit pour elles d’intégrer les enjeux du changement climatique et de franchir le passage à l’après pétrole.

 

Ce sont les « Villes et communautés en transition ».

 

Ces territoires agissent localement pour une vie plus respectueuse de l’environnement et de l’humanité.

 

Une initiative de « Transition » est une sorte de catalyseur qui a pour objectif de mettre en place des actions concrètes, comme des achats locaux, des jardins partagés, une monnaie locale, une recyclerie. La démarche vise également à soutenir et à valoriser les réalisations portées par des associations, des entreprises ou formalisées dans un Agenda 21. Elle tend aussi à encourager et à favoriser la convergence des initiatives citoyennes entre elles et avec les actions des pouvoirs publics.

 

Le but de toutes ces initiatives est de

  • réduire fortement, individuellement et collectivement, la consommation d’énergie d’origine fossile et nos émissions de CO2
  • renforcer la résilience de nos territoires, leur capacité à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l’économie
  • renforcer les liens, les solidarités et la coopération entre l’ensemble des acteurs du territoire.

 

Pour que Saint-Fargeau-Ponthierry et ses habitants puissent s’inscrire dans cette démarche et prendre leur part dans la lutte contre le changement climatique, l’association Rassembler Pour l’Avenir propose d’ouvrir la réflexion en organisant une conférence-débat

 

« Villes en Transition »

le samedi 17 Novembre, à 15 heures

salle Ginette Rivière, à Saint-Fargeau-Ponthierry

 

C’est ensemble, collectivement, que la lutte contre le changement climatique se gagne.

La transition commence maintenant.

 

Conférence-débat « Villes en transition »

 

RPA a fait appel à deux intervenants qui viendront faire part de leur expertise et de leur témoignage.

 

  • Jean-Luc Pasquinet contribue à KAIZEN et La Gueule Ouverte; il a entre autres écrit « Relocaliser » où il met en parallèle le mouvement pour la décroissance et les villes en transition. Il abordera les raisons qui motivent le passage à une transition, les limites de la planète, et un aperçu des solutions à mettre en œuvre : relocalisations, économie circulaire.

 

  • Damien Carême est maire de Grande-Synthe depuis 2001. Il a orienté sa ville vers le mouvement de la transition en 2010. Dans le cadre des villes en transition, sa ville a été choisie comme sujet d’étude universitaire.

Conférence-débat « Villes en transition »

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Un rendez-vous avec l’avenir de Saint-Fargeau-Ponthierry à noter sur vos agendas :
le samedi 17 novembre 2018, dès 15h.

 

Agir localement pour une vie plus respectueuse de l’environnement et de l’humanité, c’est l’ambition des villes engagées dans une démarche de transition.

Il s’agit de mettre en cohérence entre elles des initiatives individuelles et de les inscrire dans une démarche collective.

Ces territoires sont appelés des « Villes et communauté en transition ».

 

Pour que Saint-Fargeau-Ponthierry et ses habitants puissent s’inscrire dans cette démarche et prendre leur part dans la lutte contre le changement climatique, l’association Rassembler Pour l’Avenir propose d’ouvrir la réflexion en organisant une conférence-débat

 

« Villes en Transition »

le samedi 17 Novembre, à 15 heures

salle Ginette Rivière, à Saint-Fargeau-Ponthierry

 

RPA a fait appel à deux intervenants qui viendront faire part de leur expertise et de leur témoignage.

 

  • Jean-Luc Pasquinet contribue à KAIZEN et La Gueule Ouverte; il a entre autres écrit « Relocaliser » où il met en parallèle le mouvement pour la décroissance et les villes en transition. Il abordera les raisons qui motivent le passage à une transition, les limites de la planète, et un aperçu des solutions à mettre en œuvre : relocalisations, économie circulaire.

 

  • Damien Carême est maire de Grande-Synthe depuis 2001. Il a orienté sa ville vers le mouvement de la transition en 2010. Dans le cadre des villes en transition, sa ville a été choisie comme sujet d’étude universitaire.

 

Pour en savoir plus :

 

Le mouvement « Villes et Communautés en Transition » est issu d’une réflexion d’un universitaire irlandais, Rob Hopkins.

 

Dans les années 2000, ce professeur en permaculture mène des conférences sur le pic pétrolier et sur ses conséquences sur notre environnement.

 

Inquiet de la pénurie des ressources fossiles et du dérèglement climatique, il propose des initiatives locales s’appuyant sur l’implication des citoyens.

 

Après une première expérience à Kinsale en Irlande en 2005, il met en place en 2006 un projet grandeur nature à Totness, en Angleterre, avec l’implication des habitants. L’objectif des pionniers du concept est d’inciter les citoyens d’un même territoire à prendre conscience du pic pétrolier, de ses profondes conséquences, et de l’urgence de s’y préparer.

 

Le processus cherche à mettre en place des solutions visant à réduire ses émissions de CO2 et sa consommation d’énergie fossile selon un plan d’action baptisé « Plan d’action de descente énergétique » (PADE).

 

Le mouvement prend très rapidement une dimension internationale.

Il existe aujourd’hui plus de 2 000 initiatives de Transition dans le monde, en 50 pays, dont 150 en France.

© RPA

 

L’eau en questions !

 

Le samedi 13 janvier 2018, Rassembler Pour l’Avenir (RPA) organisait une conférence-débat sur le thème de l’eau autour de trois axes : l’eau dans le monde, l’eau en France et la gestion de l’eau à Saint-Fargeau-Ponthierry.

Plus de 70 participants ont pu appréhender les différents problèmes posés par la préservation de la ressource en eau.

Les trois conférenciers et les quatre expositions mises à disposition ont permis de lever le voile sur les solutions possibles à mettre en œuvre.

Une question d’une actualité brûlante !

Les évènements météorologiques récents ont encore mis en évidence les risques que chacun encourt. Le ru de Moulignon a été à deux doigts de déborder une fois de plus. Les services publics (SAGEA*, DDT** et municipalité) ont entrepris des travaux de curage d’urgence pour éviter de nouvelles inondations. C’est pourtant ce que l’on interdit aux riverains. Mais, dans le même temps, on reproche à ces mêmes riverains de ne pas nettoyer leur part de ru.

Allez comprendre !

Un des exemples évoqués lors de la conférence-débat est la nécessité d’abandonner l’agriculture intensive en labourant les sols. Ce mode de culture imperméabilise les sols agricoles, les appauvrit et augmente les inondations. On a pu le constater ces dernières semaines sur les plaines en entrée de ville, près des châteaux d’eau (photo) et à proximité de la ZAC de la Mare aux loups.

La meilleure solution est le recours à l’agroécologie, sans labour.

Mais tous ces problèmes et les solutions possibles semblent être ignorés par l’équipe en place puisque rien à ce jour n’est fait dans ce domaine.

Bien au contraire…

L’urbanisation à outrance de la commune le démontre jour après jour. L’extension de la ZAC de la Mare aux loups, par exemple, va imperméabiliser un peu plus les sols et risque de contribuer à accentuer les épisodes d’inondations.

Sur l’eau, les élus de la majorité sont définitivement secs et hermétiques

à toute politique alternative !

 

*SAGEA : Syndicat d’aménagement et de gestion de l’Ecole et ses affluents

**DDT : Direction départementale des territoires

Conférence-débat : L’eau en questions

 

L’eau recouvre 72% de la surface du globe. Mais moins de 3% est de l’eau douce.

L’eau est très inégalement répartie. Bon nombre de régions dans le monde vivent en état de stress hydrique. Le réchauffement climatique a également des conséquences sur la disponibilité de la ressource. Et inversement, la mauvaise gestion de l’or bleu a des effets sur le climat.

La question est d’une actualité criante. Elle concerne toute la planète. Et tout près de nous Saint-Fargeau-Ponthierry après les différents épisodes d’inondations que la commune a connus.

L’eau, c’est la vie

Pour aborder cette question, nous vous invitons à une conférence-débat

Le samedi 13 janvier 2018, de 14h à 18h

à la Ferme d’Auxonnettes, 33 rue du caporal Petit

 

Un débat citoyen avec trois conférenciers, une exposition, un jeu coopératif pour les enfants pour aborder la question de la ressource en eau dans le monde, la gestion de l’eau en France, l’eau à Saint-Fargeau-Ponthierry.

Déroulement de l’après-midi :
  • 14h Accueil des participants

Expositions et un jeu pour les enfants

 

  • 15h L’eau dans le monde

L’eau sur terre, Utilisation de l’eau par l’homme, Pollutions engendrées, La guerre pour l’eau ?

Solutions possibles, L’eau marine : surexploitation des ressources.

 Conférencier : Jacques Dérognat

 

  • 15h40 L’eau en France 

Impact du changement climatique sur les ressources en eau : vers quel scénario se dirige*-t-on ?

Prévision des crues en France.

 Conférencier : Guillaume Thirel

 

  • 16h30 L’eau potable 

Principes : captage, distribution, qualité, assainissement, traitement…

 

  • 16h35 L’eau à Saint-Fargeau-Ponthierry

L’eau sur le territoire de la commune

Les inondations : Le hameau de Moulignon.

Conférencier : Alain Garnier. Questions / débat 30mn à 45mn

 

  • 17h30-18h00 Prolongation des débats et/ou visites des expositions

 

Une nouvelle atteinte à la démocratie locale !

Le maire empêche la tenue d’une conférence-débat citoyenne sur l’eau.

RPA a pour projet l’organisation d’une conférence-débat sur le thème de l’eau : enjeux, préservation, interactions avec le climat, droit à l’eau…

Le thème est d’une actualité criante. Il concerne toute la planète. Manque d’eau, répartition très inégale, pollution, gestion catastrophique… Les problèmes d’inondations sont récurrents, dans le monde, comme en France.

Localement, sur Saint-Fargeau-Ponthierry, le phénomène est connu. Il est subi, régulièrement, et encore tout récemment.

Cette conférence-débat est un temps d’informations, d’échanges, un moment citoyen ouvert à tous pour réfléchir ensemble sur les enjeux de société. Une salle a été demandée en juin pour la fin d’année.

Mais le maire nous refuse une salle… quelle qu’elle soit, et quelle que soit la date !

Motif : nous ne serions pas capables de rendre la salle en bon état.

Faux, bien entendu.

RPA a déjà organisé avec succès deux soirées-débat en 2015, à Seine-Ecole, l’une sur le TAFTA et le danger des gaz de schistes, l’autre sur la COP 21 et le climat. Dans le respect des lieux.

Pourquoi alors empêcher ce débat qui intéresse tous les citoyens ? Pour masquer l’inaction de la municipalité depuis les inondations de juin 2016 ?

Le débat citoyen doit déplaire au maire de Saint-Fargeau-Ponthierry. Qu’importe les objectifs de la réunion, l’expression publique des Féréopontains ne doit pas pouvoir exister.

Mais nous ne lâcherons rien.

Malgré cette volonté de blocage, nous comptons bien organiser cette conférence-débat.

Inquiet pour son autorité, alors que sa majorité se délite un peu plus au fil des mois, et que les Féréopontains s’agacent de tournure de ce mandat qui met en péril la commune, le maire se retranche et se rassure sur ses prérogatives.

Le débat démocratique fait les frais de l’incompétence du premier magistrat de la ville.