Saint-Fargeau-Ponthierry : faire les bons choix pour nos collégiens

Avec le triplement du rythme des constructions accordées depuis quatre ans, de plus en plus d’enfants doivent être scolarisés à Saint-Fargeau-Ponthierry.

Conséquence, les effectifs du collège François Villon explosent : 769 en 2017, 879 en 2018, 913 en 2019. 1 100 prévus en 2020.

Il est impossible d’accueillir plus de 1 000 élèves dans un collège dont la capacité maximum est de 800. C’est contraire aux bonnes conditions de vie.

Un deuxième collège s’impose.

Contrairement au choix du conseil départemental de l’implanter à Dammarie-les-Lys, il doit se faire à proximité, soit sur notre commune, soit sur Pringy.

En attendant, il faut pouvoir accueillir les collégiens dans de bonnes conditions. Les concentrer sur les locaux du seul collège François Villon n’est pas tenable.

Les signataires de cette pétition demandent donc :

  • Que puisse être enfin étudiée une réponse alternative à cette concentration de 1 000 adolescents au sein des mêmes locaux.
  • Que le futur collège soit impérativement implanté soit à Saint-Fargeau-Ponthierry, soit sur Pringy.

Signer la pétition

Des vœux en grande pompe qui ne trompent personne

Des vœux en grande pompe, des annonces creuses, inexactes ou tronquées, devant un public clairsemé ! C’est ce qu’il faut retenir des vœux 2019 du maire de Saint-Fargeau-Ponthierry.

Le 27 janvier dernier, sous un grand barnum loué pour l’occasion, la traditionnelle cérémonie n’a fait ni dans la sobriété, ni dans la modestie : une soirée prévue et financée pour 1 200 personnes mais qui n’en a attiré qu’à peine plus de 300. La vidéo auto-célébrant le premier magistrat de la ville a accumulé les images pour donner une impression d’actions intensives durant l’année écoulée. Mais elle n’a pu masquer la vacuité de ce mandat. Les quelques images de réunions publiques clairsemées sont là pour faire le constat du désintérêt des Féréopontains pour cette équipe municipale.

Les quelques habitants qui ont fait le déplacement vendredi soir dernier en sont restés sur leur faim. Le film « bilan de 2018 » projeté a délibérément omis certains sujets, comme par exemple la destruction de la mairie, évènement pourtant marquant de l’histoire de la commune. Aucune mention. Difficile à assumer, il est vrai.

Vacuité également du discours du maire, dont le seul objectif a été de dire ce que le citoyen a envie d’entendre, quitte à ce que ce soit le contraire des réalités.

Des baisses d’impôts… pour 2027 ?

« Les impôts devraient encore baisser », a osé annoncer Jérôme Guyard. Après avoir voté au département une hausse de 15% des impôts en 2015, après avoir voté en 2016 à la CAMVS, en tant que vice-président de l’agglomération melunaise, une hausse de plus de 6% des impôts, après avoir augmenté par deux fois les impôts sur la commune – en 2014 par une baisse des abattements puis en 2016 par une hausse des taux cumulés – il ose faire croire que les impôts vont « continuer à baisser » d’ici 2027 !

Un chantier sportif dans le flou

Alors que la population explose (troisième plus forte progression démographique de toute la Seine et Marne), et devant la gronde des milieux sportifs inquiets du manque d’infrastructures sportives en conséquence, le maire annonce de nouveaux équipements. Mais il oublie de mentionner la destruction programmée de salles de la rue du Stade. C’est en fait une concentration d’infrastructures en cœur de ville au détriment des hameaux, l’exact inverse de ce qu’il aurait fallu faire. Et aucune mention n’est faite d’un calendrier clair, ni précisé le montant et le montage financier.

Santé : un nouveau remède placebo

Le maire a vanté l’installation prochaine d’une nouvelle structure médicale à destination de kinésithérapeutes. Mais ce ne sera en réalité que le déplacement du personnel médical libéral, installé jusqu’ici au bord de la RD607, vers un bâtiment public réaménagé.

Cette installation permettra surtout au praticien concerné de partir en retraite en récupérant son patrimoine immobilier. Le cabinet médical change juste de trottoir, sans que cela n’apporte un service supplémentaire pour les patients.

C’est la stricte reproduction du schéma appliqué à la maison de santé libérale financée à hauteur de 600 000 euros par l’impôt des Féréopontains, sans aucun service en plus pour la population.

Sureffectifs du collège : des rustines anti pédagogiques

Dernier dossier vanté par le maire, le collège. Avec l’augmentation de la population, ce sont ses effectifs qui explosent. Comment, face à cela, le maire peut-il se féliciter de porter sa capacité à 1 100 élèves par la construction d’une extension ?

Une hérésie ! La problématique aurait mérité d’être réellement raisonnée en lien avec les parents d’élèves. L’hypothèse de l’organisation d’une annexe du collège, dans les bâtiments municipaux inoccupés par exemple, n’a même pas été envisagée.

Concentrer 1 000 élèves sur un site aux espaces de vie réduits est un non-sens pédagogique et une faute éducative grave.

Chaotique

L’exercice de pouvoir de cette municipalité connaît visiblement des ratés en cette fin de mandat. Ces vœux en sont une illustration. Les Féréopontains ne se sont que très peu déplacés. Ils ont cessé de croire aux discours et ne viennent plus aux réunions publiques non plus. Un autre signe ne trompe pas : l’annonce officielle, vendredi dernier, du refus de nombreux élus de la majorité actuelle de se représenter.

Chaos dans la majorité…

Voyant cela, le maire retente le coup de 2014. Celui de réussir à gagner et conserver le pouvoir par des effets d’annonces à objectifs clientélistes, oubliant qu’il a d’abord des comptes à rendre de sa gestion de la collectivité.

Et là, seuls les faits parleront. Chacun jugera sur les réalités, ne se laissant plus prendre ni par les effets d’annonces, ni par les fausses informations et encore moins par les promesses trop faciles à faire.

Ces vœux en grande pompe et la communication aussi sophistiquée soit-elle n’effaceront pas ces années de gestion calamiteuse de la commune.

Le pire mandat que Saint-Fargeau-Ponthierry ait connu de toute son histoire !

Explosion des effectifs du collège : les élus du groupe Transition prennent position

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L’explosion des effectifs du collège François Villon de Saint-Fargeau-Ponthierry demande des réponses cohérentes à prendre en urgence, et de l’anticipation raisonnée pour l’avenir.

A la rentrée 2019, les collégiens vont devoir subir à nouveau les effets du triplement du rythme de construction imposé à la commune depuis 2014.

Nous n’avons cessé d’alerter la majorité municipale sur la nécessité d’accompagner cette politique d’urbanisation voulue, par une politique d’investissement susceptible de produire les équipements indispensables et notamment des établissements scolaires.

Nous avons alerté sur les chiffres tronqués fournis l’année dernière à l’Education Nationale dont le seul but était de cacher les effets de cette frénésie immobilière imposée à la ville (3ème ville de Seine-et-Marne par le rythme de progression de la population).

Nous avons, il y a trois mois, dénoncé le nouveau PLU, voté le 17 septembre 2018, qui ne prévoit aucun emplacement pour un nouveau collège apparaissant pourtant comme indispensable depuis au moins un an.

Absence totale d’anticipation ou nouvelle capitulation de la municipalité
devant les exigences de Dammarie-les-Lys qui revendique d’accueillir cet établissement ?

En attendant la construction de ce collège, des générations de collégiens se préparent à vivre, pendant plusieurs années, une scolarité dans des conditions de vie scolaire inadaptées dues au choix de les concentrer dans un même lieu contraint par des espaces limités.

Dès la rentrée 2020, le collège devra accueillir au moins 1 000 élèves.

Certes, des salles de cours seront réalisées d’ici là. Mais les conditions de vie scolaire seront peu propices à la sérénité d’adolescents qui auront bien du mal à accéder à la restauration scolaire dans de bonnes conditions, ou à partager les cours de récréation surchargées.

Aussi, les élus d’opposition du groupe Transition :

  • Demandent que, face au choix de concentrer 1 000 collégiens dans un même établissement prévu initialement pour 600 élèves, puisse être étudiée en urgence l’hypothèse d’une annexe du collège dans les bâtiments municipaux de proximité ouverts par exemple aux enfants de 6ème.
  • Exigent que la construction du nouveau collège se fasse sur la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry. C’est notre commune qui est à l’origine de la surpopulation scolaire et il est impensable d’imaginer les enfants de la commune devoir se déplacer tous les jours en cars sur Dammarie les lys, commune déjà pourvue de deux collèges.

Les collégiens, premières victimes du bétonnage

 

Le maire bétonne à tout va notre commune. Il n’oublie pas son passé de président du BTP de Seine-et-Marne et les intérêts de ses amis.

Mais il oublie de prévenir Jérôme Guyard, le conseiller départemental du canton de Saint-Fargeau-Ponthierry, que la population augmente.

Encore faudrait-il que celui-ci daigne venir régulièrement aux conseils d’administration du collège qui demeure pourtant de la responsabilité du conseil départemental.

Résultat de cet accroissement :

le collège de Saint-Fargeau-Ponthierry sera trop petit à la rentrée 2018.

Le sait-il ? A-t-il demandé au Conseil départemental d’agrandir le collège ? Ou, trop occupé à bétonner, a-t-il négligé la situation ?

Rassurons-nous, la solution a été trouvée : des animations culturelles et associatives du collège vont être supprimées pour récupérer des salles.

Tant pis pour les collégiens…

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