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C’était en décembre 2015 à Paris. La COP21 (Conférence des parties sur le climat) se refermait sur un espoir. Celui que le réchauffement climatique soit contenu en deçà des 2°C d’ici 2100.
Depuis, c’est la déception et l’inquiétude. Les événements
climatiques majeurs se multiplient. Les Etats-Unis se sont retirés de l’Accord
de Paris. Et la COP24 qui s’est tenue fin 2018 en Pologne a accouché d’une
souris. L’urgence semble ne pas avoir été perçue.
Ce rendez-vous manqué est symptomatique de l’insuffisance d’actions, voulue ou subie, de
nos gouvernants, qui ne s’attaquent pas réellement aux causes du réchauffement
de la planète.
Le dérèglement climatique mondial est dû
essentiellement à l’utilisation débridée des énergies fossiles, dont le pétrole,
principal vecteur de pollution. Or, le pic pétrolier a été atteint entre 2005
et 2010. Depuis, la production peine à répondre à la demande qui ne cesse d’augmenter.
Finalement, c’est notre environnement qui en subit les conséquences, notre planète que l’on oublie et les peuples que l’on sacrifie. Il est donc urgent de mettre en œuvre les solutions pour envisager un monde sans pétrole.
Malgré les renoncements des gouvernements, il faut garder espoir. Si ce n’est grâce aux États, c’est par la mobilisation et l’engagement concret de la société civile que les solutions émergent. Au quotidien, les ONG, les citoyens, les collectivités locales, s’emparent déjà de cet enjeu climatique.
La transition, écologique, économique, sociale et solidaire, s’organise. A défaut d’impulsion nationale, c’est localement que se trouve la clé. De nombreuses communes multiplient les initiatives dans les domaines de l’habitat, des déplacements, de l’alimentation, de la santé, de l’emploi, de l’énergie, de la démocratie.
Cette transition, portée par une ville dans
son ensemble, un quartier ou par un collectif d’habitants, se vit aussi bien
dans les territoires ruraux que dans des quartiers urbains : Trièves,
Bordeaux, Salies-de-Béarn, Épinal, Les Mureaux ou Grande-Synthe… les exemples
de territoires où tout est construit et vu sous le prisme de la transition, fleurissent
partout. Et l’adhésion des habitants est recherchée à chaque nouvelle action
mise en place.
Partout ? Pas vraiment en fait.
A Saint-Fargeau-Ponthierry, cette transition écologique et solidaire, on en est loin. Là où des territoires agissent pour une vie plus respectueuse de l’environnement et de l’humanité, chez nous, le développement de la commune se fait sans conscience environnementale, sans respect ni concertation des habitants, sans vision de l’avenir.
Espaces agricoles sacrifiés, environnement
délaissé, densification débridée de l’urbanisme, engorgement des déplacements,
services publics délaissés, solidarité oubliée… la liste des renoncements est
longue.
Pourtant,
rien n’est inéluctable. Il est encore temps d’imaginer la ville et la société
de demain.
Pour
notre avenir et celui de nos enfants, organisons la transition pour faire
revivre et espérer Saint-Fargeau-Ponthierry.
RPA et les élus de l’opposition du groupe Transition
vont s’y employer avec vous, dès cette année 2019.