Lors du Conseil Municipal de ce lundi 15 décembre 2014, la délibération n° 16 avait trait à l’attribution d’avances de subventions aux Associations.
La tournure des débats a fait réagir l’un des féréopontains présent dans la salle ce soir là.
Voici son analyse pertinente.
Attaques malveillantes … et inattendues pour une telle délibération !
Il se faisait tard. Cela aurait dû aller vite!
En effet, comme tous les ans, beaucoup d’associations qui ont des salariés et peu de trésorerie, sont en attente pressante de recettes dans la période. Ainsi, sur les subventions à percevoir en 2015, la délibération propose au vote du CM une avance globale de 9600 euros pour 12 associations.
En cours de débat, nous apprenons qu’en 2014, l’ancienne municipalité avait attribué 67800 euros à 19 associations.
La comparaison est évidemment cruelle.
Cela conduit les élus de l’opposition à demander si cette baisse annonce une diminution du montant des subventions 2015 du même ordre de grandeur ? Et si ces décisions se font après concertation avec les associations concernées ?
La réponse est courtoise : rien n’est évidemment décidé concernant les subventions 2015 et tout se fait en concertation. D’ailleurs, celle-ci n’est pas terminée et permettra sans doute de compléter ce tableau des avances d’ici le prochain CM.
Vigilance d’un côté, engagement de l’autre, on se dirige tranquillement vers un vote rapide et unanime.
Deux interventions viennent alors troubler la sérénité (!) du Conseil.
Celle d’un responsable d’association, concerné par cette délibération n°16 qui réduit de près de 40 % l’avance attribuée à son association par rapport à l’an dernier. Sans dialogue, sans information préalable. La concertation s’avère de fait incomplète.
Du coup, les débats reprennent et le vote risque d’être moins rapide que prévu.
Intervention alors de monsieur le Maire qui, voulant clore les débats de façon autoritaire, se livre à une attaque en règle sur les méthodes de l’ancienne municipalité : «… attribution des subventions par « copié/collé » d’une année sur l’autre … », « … très peu de relations avec les associations … », « … méconnaissance de leur réalité jusqu’à dire qu’elles demandaient des subventions pour des manifestations qu’elles n’organisaient plus ( !)… » ….
Bref, une horreur de gestion !
Démenti immédiat de l’opposition, qui rappelle le processus d’attribution des subventions connu de tous les responsables d’associations. A savoir : dossier de demande indispensable, critères reconnus par tous, calcul numérique des subventions, résultats soumis au contrôle d’une commission ouverte aux associations et à l’opposition d’alors, puis enfin vote au Conseil municipal.
Cette objectivité et cette transparence avaient d’ailleurs été déterminantes dans l’attribution du Prix National de la Ville Associative remis à la municipalité au salon des Maires de 2009.
Pourquoi monsieur le maire de telles affirmations délibérément erronées ?
D’autant plus que nous apprenons qu’à l’époque, vous étiez responsable de la liste d’opposition et à ce titre membre du Conseil des Associations et de la commission d’attribution des subventions.
Il est vrai, nous affirme-t-on, que sur l’ensemble de la mandature, vous n’avez jamais participé à l’une comme à l’autre.
Mais alors, pourquoi falsifier ce qui a été fait … si ce n’est pour mieux faire passer ce qui va se faire ?
Le vote quelque peu retardé, a bien eu lieu de façon unanime … mais avec au final de fortes inquiétudes sur la politique associative que la municipalité risque de mener à court terme.