« Mes 10 promesses de campagne » – épisode 1

Pour RPA, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry revient sur ses promesses de campagne faites aux Féréopontains en 2014.

(Source « Programme de 2014 de Jérôme Guyard »)

« En février 2014, je m’étais engagé auprès de vous sur plusieurs promesses que je comptais bien réaliser. Je me devais donc de vous en présenter le bilan. En voici cinq premières ».

Privilégier les dépenses liées au seul service des féréopontains (page 3 du programme)

« Dans le cadre de la nouvelle mairie installée en entrée de ville, j’ai acheté, avec vos impôts, un bâtiment pour 1,5 million d’euros. Aujourd’hui, il ne sert encore à rien. Car il me faut juste trouver 1 million d’euros pour le réhabiliter. Alors, peut-être qu’un jour il servira à quelque chose. Je vous l’avais promis ! »

Réduire la dette (page 3 du programme)

« La dette n’a jamais été aussi forte que pendant mon mandat. Elle est passée de 17 millions d’euros en 2013, à 22,6 millions d’euros en 2019. Rapporté à l’endettement par habitant, la facture passe de 1 300 euros par habitant en 2013, à 1 533 euros en 2019. Mais je l’ai réduite… par rapport à ce que j’avais imaginé. Elle aurait dû être encore bien plus forte ! Je vous l’avais promis ! »

Réduire la pression fiscale locale tant communale qu’intercommunale (page 3 du programme)

« Sur la base de ce principe vertueux, j’ai fait augmenter par deux fois la fiscalité de Saint-Fargeau-Ponthierry. Et dès mon arrivée à la CAMVS, j’ai voté une augmentation des taux de fiscalité de l’agglomération melunaise, qui ont fait doubler ceux en vigueur à l’intercommunalité de Seine-Ecole. Mais j’ai au moins réduit cette augmentation par rapport à ce que j’avais imaginé. Elle aurait dû être encore bien plus forte ! Je vous l’avais promis ! »

Nous gérerons notre commune en toute transparence (page 3 du programme)

« Dès mon élection, j’ai exclu les élus minoritaires de toutes les commissions, sauf quand la loi obligeait leur présence, comme la commission d’appel d’offre. Mais pour cette commission, je me suis arrangé pour la réunir à des horaires qui empêchent toute présence (en pleine journée), ou en période de vacances. Par exemple, j’ai déplacé celle concernant le chauffage public au 14 Août, en plein milieu d’un des plus grands ponts de l’année. Et celle devant statuer sur le mobilier urbain a été réunie par deux fois cet été, mi-juillet et mi-août. Comme cela je suis tranquille. D’autant que je ne transmets pas les comptes rendus de ces réunions aux élus absents ces jours-là.

Quand l’opposition me demande des documents, je réponds toujours positivement. Mais je ne les transmets jamais, sauf quand les tribunaux m’obligent à le faire.

J’ai enfin supprimé les conseils de quartiers. Ainsi, je n’ai plus de comptes à rendre aux habitants.

La transparence implique de la netteté. Ma position sur ce sujet reste très nette.  Je vous l’avais promis ! »

Poursuivre l’entretien régulier, la réhabilitation des routes et voies de la commune (page 7 du programme)

« C’était ma promesse majeure concernant l’entretien de ce patrimoine très sollicité, sachant que plus on attend, plus cela coûte cher. Pendant tout mon mandat, je n’ai rien fait Mais je vais tout activer dans les derniers mois. Ainsi, cela sera visible quand les électeurs iront voter en mars prochain. Je vous l’avais promis ! »

« Vous n’êtes pas encore convaincus que je tiens mes promesses ? La semaine prochaine, je vous donnerai cinq nouveaux exemples ».

Les routes de la commune délaissées

 

La ville comprend plus de 50 Kms de routes dont la majeure partie reste de la responsabilité de la collectivité. Ce patrimoine est celui de tous, utilisé par tous. Il ne doit surtout pas être délaissé sous peine de repousser à plus tard les réfections nécessaires. Une bombe financière à retardement…

Pourtant, tout le monde peut constater le délaissement complet de ce qui devrait être une priorité de l’action communale.

Lors des précédents mandats, la priorité a été de réaliser de nombreux aménagements de sécurité. La sécurisation de la traversée de la N7 avec la réalisation de trois ronds-points a permis de transformer cette route autrefois très meurtrière. L’entretien des routes a ensuite fait l’objet d’une attention toute particulière, notamment lors du dernier mandat.

Mais des routes en bon état, cela s’entretient. Cela doit être un poste de dépenses essentiel dans un budget. Mais depuis 2014, le choix a été fait de sacrifier ce poste, laissant l’ensemble de la voirie de la commune se dégrader.

Un abandon qui coûte cher

Et pourtant plus on attend plus cela coutera cher. D’autant que la forte augmentation de la population imposée par l’équipe municipale conduira à une croissance inéluctable de la circulation et générera une dégradation encore plus importante de la voirie. Mais le bâtiment cher au maire passe désormais avant tout, laissant les travaux publics de côté.

Dans le budget qui sera proposé au vote du conseil municipal le lundi 19 mars, une nouvelle fois, et pour un cinquième budget consécutif, aucune réfection de voirie n’est prévue !

Sous l’ancienne mandature, 1,2 millions d’euros étaient budgétisés chaque année. Depuis la nouvelle mandature, le total sur quatre ans des sommes allouées à la voirie est en-dessous de ce qui se faisait en un an avant 2014.

La voirie sera donc aussi une autre grande sacrifiée de ce mandat. Les Féréopontains l’ont constaté et nous font part de leurs témoignages. Les tampons sur les routes s’enfoncent, les trous se multiplient, les chaussées refaites il y a maintenant 20 ans deviennent impraticables ! Sans parler des pistes cyclables non-entretenues depuis 2014, en proie à la végétation qui va bientôt les rendre inutilisables.

Mais qu’importe !

Les prochains responsables n’auront plus qu’à payer

pour rattraper le laxisme de ceux d’aujourd’hui.