Création d’une police intercommunale des transports : Saint-Fargeau-Ponthierry privée de débats

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Le président de la Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine (CAMVS), que Saint-Fargeau-Ponthierry a rejoint en 2016, a proposé au printemps la création d’une police intercommunale des transports.

Son but : contribuer à sécuriser les trajets des habitants dans les transports collectifs.

Cette proposition a fait l’objet d’une délibération identique dans chacune des vingt communes concernées. Elle devait être présentée dans chaque conseil municipal afin que les élus puissent poser les questions et débattre en amont du vote du conseil communautaire prévu le 5 juillet.

Mais le 11 juin, le maire retire au dernier moment la délibération de l’ordre du jour du conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry, suivant ainsi la position de Dammarie-les-Lys.

Un revirement de dernière minute qui empêche les questions sur un sujet majeur.

 

Et pourtant les questions étaient nombreuses et fondamentales.

 

  • Quels seraient les effectifs nécessaires pour rendre ce service efficace sur l’ensemble du territoire ?
  • Cette nouvelle police serait-elle armée ou pas ?
  • Est-ce une préfiguration d’une police intercommunale générale sur l’ensemble de l’agglomération melunaise se substituant ainsi aux polices municipales ?
  • Un bilan préalable de l’action des agents de médiation de Mélibus et de la commune a-t-il été effectué ?

Connaissant parfaitement le sujet, les élus du groupe Transition avaient pourtant des éclairages à donner. En 1998, ils étaient à l’initiative avec Pringy de la première police intercommunale de France. Mais contrairement à la quasi-totalité des communes, qui ont pu débattre et échanger sur le sujet afin de trouver une position consensuelle, cela n’a pas été possible à Saint-Fargeau-Ponthierry.

 

Conséquence : le 5 juillet, à la séance du conseil communautaire de la CAMVS,
ce fut le grand bazar

Des élus de notre commune, adjoints au maire, ont voté contre la proposition de création d’une police intercommunale des transports. Dans le même temps, le maire s’abstenait. Jamais il n’y a eu la moindre explication justifiant leurs votes.

Sur un sujet qui pourtant nous concerne tous, les élus de la majorité municipale ont donc voté de façon purement individuelle, sans aucune cohésion, contrairement aux autres communes qui ont voté selon la position adoptée par leur conseil municipal.

 

A Saint-Fargeau-Ponthierry, la simple décision unilatérale du maire – sa spécialité – prive tous les élus du conseil municipal d’informations, de débats, et d’échanges.

Pourtant la question de la sécurité est un sujet prioritaire qui doit être abordé dans sa globalité, sérieusement et surtout pas à l’emporte-pièce !

Transports collectifs : service minimum pour la commune

 

Ce lundi 6 novembre, Mélibus arrive sur notre commune. Les lignes A et O du réseau de bus de l’agglomération de Melun sont prolongées sur Seine-Port, Pringy et Saint-Fargeau-Ponthierry.

Depuis la destruction du transport à la demande (Proxibus) il y a deux ans et demi, il ne restait que les lignes régulières du réseau dénommé « canton de Perthes-en-Gâtinais » mises en place il y a une dizaine d’années. La réponse aux besoins de déplacements restait depuis insatisfaisante.

Avec l’arrivée de Mélibus se réalise, enfin, une évolution très attendue, liée à la Communauté d’Agglomération Melunaise. Mais malheureusement, sur Saint-Fargeau-Ponthierry, nous n’aurons droit qu’à un service à minima, tant dans le rythme des passages que dans les dessertes très insuffisantes.

Le service rendu reste incomplet

La fréquence est d’un bus toutes les demi-heures aux heures de pointe, et un toutes les heures aux heures creuses. Pour comparaison, sur leur tronçon principal Melun et Dammarie, ces mêmes lignes ont actuellement un rythme d’un bus toutes les dix minutes aux heures de pointe et un toutes les demi-heures en heures creuses.

Les habitants des communes périphériques ont-ils moins de besoins de déplacements que ceux du cœur de l’agglomération ? On est en droit de se demander si la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry a fait clairement valoir les besoins de ses concitoyens.

Dans le cadre de la communauté de communes Seine-Ecole (CCSE), les anciens élus majoritaires de Saint-Fargeau-Ponthierry, avaient notamment proposé en 2013 que notre commune soit reliée à la gare routière du Coudray-Montceaux, et par voie de conséquence au réseau de bus de Corbeil et Evry. Une autre liaison avec Cesson avait également été proposée, avec un prolongement possible sur Lieusaint. Bien que validés il y a 4 ans par le STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France) et soutenus par les élus des communes concernées, la nouvelle majorité féréopontaine (monsieur Guyard et ses colistiers) a considéré qu’il ne fallait pas finaliser ces projets du fait de la dissolution de la CCSE et de l’entrée de Saint-Fargeau-Ponthierry dans la communauté d’agglomération de Melun Val de Seine (CAMVS). Pourtant, une bonne négociation ce cette entrée aurait permis de mener à bien ce projet. Mais cette négociation devait être trop compliquée pour le maire et ses amis !

D’autres avancées sont possibles

Cette année, les élus minoritaires de Saint-Fargeau-Ponthierry ont demandé à la CAMVS que des études soient menées pour mettre en place le TZEN 3 (bus en site propre du réseau Mélibus) sur la rive gauche de la Seine. Mais là aussi, on peut encore attendre !!!

Pourtant, l’enjeu serait de réaliser un transport collectif en site propre faisant du TZEN un véritable périphérique de transports collectifs liant Evry-Sénart (TZEN 1), Sénart-Melun (TZEN 2), et Melun-Evry (TZEN 3) par la rive gauche. Les villes de Melun, Dammarie-les-Lys, Villiers-en-Bière, Pringy, Saint-Fargeau-Ponthierry, Corbeil, Evry seraient ainsi reliées.

Le prolongement des lignes Mélibus sur notre commune reste, certes, une avancée…. Mais il reste encore tellement mieux à faire.

N’hésitez pas à nous faire remonter vos réactions et propositions sur ces nouvelles lignes de bus.

Vos attentes doivent être entendues.

Pour en savoir plus

 

Quand les Féréopontains parlent…transports

A l’écoute des citoyens pendant ces trois années, les élus de l’opposition de la liste « Avec Vous, Réussir l’Avenir », en partenariat avec « RPA », ont pris l’initiative, début janvier, d’une consultation des Féréopontains.

Par courrier, par courriel ou via les réseaux sociaux, chacun a ainsi pu s’exprimer sur ce qu’il vit, sur les services rendus, ou non, à la population, sur la manière dont la municipalité envisage la ville.

Environnement, urbanisme, éducation, culture, économie, démocratie, finances, solidarités, sécurités, sports, transports, services municipaux, tous les sujets ont été abordés par les habitants.

Quand les Féréopontains parlent…transports

Manque de transport

Nul pour tout le monde

Contre la réduction du TAD. Quelle sera la décision après le 1er juillet 2017 : suppression totale ?

Je n’utilise pas, donc difficile de se faire une idée.

Indépendante donc je ne sais !

Vivement que l’agglo apporte les bus

De la rue Aux Sonnettes pour aller à la gare aller et retour : 4 euros, de qui se moque-t-on ?

Je ne me sers pas du TAD

Pas vraiment d’infos sur les liaisons intercommunales

Il y a de plus petites villes où on se met à l’arrêt de bus sans le contacter

Proxibus a été supprimé pour Liedl, Pringy et le cimetière

Ligne D toujours aussi mauvaise

Manque d’information dans ce domaine

Ce n’est pas la priorité du maire

Tout sera excentré ? Très difficile de se déplacer quand on n’a pas de voiture

Une enquête sur les déplacements des habitants me semble fondamentale pour améliorer ou mettre en place un réseau intercommunal performant.

Sur TAD et liaisons intercommunales, aucune information

Aucun bus le samedi (merci pour ceux qui travaillent) Aucune liaison bus avec l’Essonne (1 train par heure)

Je n’emploie pas ces services

Proxibus mourant

Circule trop souvent à vide ! Voir une liaison avec le Coudray via Corbeil, comme jadis, détruit par la gauche !

Encore une promesse non tenue

On paye des impôts à la CAMVS. Qu’en a-t-on en échange ?

Transports en commun peu développé chez les jeunes notamment