Ce que Jérôme Guyard a oublié de vous dire

« Chers administrés,

Au mois de juin dernier, je vous ai adressé un courrier que vous avez trouvé dans votre boîte aux lettres. Mais dans cette lettre, j’ai omis de vous signaler quelques informations importantes. Et quelques coquilles se sont glissées dans le texte.

Je vous ai annoncé une baisse des impôts locaux. Mais en réalité, il en sera tout autre.

Pour la taxe d’habitation (mairie + intercommunalité), elle a augmenté de 11,35 % entre 2014 et 2019. Pour la taxe foncière (mairie + département + intercommunalité), la hausse a été de 10% entre 2014 et 2019.

En fait, la baisse que je vous ai promise n’interviendra que sur les prochaines années… peut-être !

La seule taxe qui baisse est celle des ordures ménagères. Mais elle a été décidée par le SMITOM. Pas par moi. Cela est dû à une saine gestion menée depuis plus de 15 ans. Je n’y suis donc pour rien !

Pour ce qui est de la taxe foncière, contrairement à ce que je vous ai dit, la baisse promise ne sera pas effective cette année. Vous pourrez le constater lors de la réception de votre prochain avis des impôts locaux.

Je vous ai également annoncé la baisse de la dette de la ville. Je vous laisse le soin de constater les chiffres de l’Insee.

En 2014, l’annuité de la dette de la ville était de 1 990 000 €, soit 1 329 € par habitant.

En 2017, cette annuité s’élevait à 2 857 000 €, soir 1 468 € par habitant, répartie sur une population plus importante.

En ce qui concerne la « maîtrise de l’urbanisme », nous nous en sommes vraiment bien occupés puisque vous allez voir sortir de terre très prochainement :

  • 130 logements sur le site de l’ancienne gendarmerie (annoncé au Conseil municipal du 24 juin)
  • 1 500 logements que nous prévoyons en bords de Seine (annoncé également au Conseil municipal du 24 juin)
  • 114 logements à Jonville, près de l’ENS Sachot (Espace naturel sensible), et 240 à terme.
  • 159 logements à la place de l’ancienne mairie dans un premier temps, suivis d’une deuxième tranche de 350 logements
  • 130 logements sur l’emplacement de l’ancienne Communauté de communes
  • Sans oublier tous ceux déjà construits par ma seule volonté.

Pour l’état des routes, les pistes cyclables et le développement des espaces verts, il est vrai qu’en cinq ans nous n’avons rien fait. Le fleurissement de la ville et la propreté laissent à désirer.  Mais nous y réfléchissons… pour plus tard peut-être !

Ne vous impatientez pas, je vous promets de faire pire sur la prochaine mandature ! »

© RPA

Inondations : il n’y a pas de fatalité

Lettre des élus minoritaires aux habitants ayant souffert des inondations.

Il n’y a pas de fatalité

Saint-Fargeau-Ponthierry vient de subir des événements difficiles en raison des inondations.
Certains de nos concitoyens continuent à souffrir cruellement de leurs conséquences.
Au delà de la solidarité qui s’est manifestée en direction des victimes, il est nécessaire de s’interroger
sur les causes de cette catastrophe pour essayer de les amoindrir, voire de les supprimer.
A notre échelle féréopontaine, nous proposons des mesures de bon sens.

Il est toujours possible d’agir plutôt que de s’en remettre au destin.

Un bilan objectif doit nous permettre de dégager ce qui est de la responsabilité municipale.

1) Nous savons que le dérèglement climatique nous expose à ces calamités. Un agenda 21 a été élaboré et commencé à fonctionner par l’ancienne municipalité. Mis en oeuvre en 2013, voici 2 ans
qu’il est au point mort. Certains projets actuels vont même en sens contraire.
2) Les rus ont débordé violemment. En Conseil de quartier, les habitants de Moulignon et
d’Auxonnettes avaient, à plusieurs reprises, attiré l’attention de la municipalité sur l’absence
d’entretien du ru (envasement, encombrement, ….). Une conseillère municipale a même répondu
« Décidément, vous êtes obsédés par ce ru ». Le parc de la gendarmerie était (est encore) envahi
par les herbes, les troncs d’arbres, les déchets divers ce qui a provoqué les inondations dans la
Résidence du Moulin de la Seine. La mairie n’avait pas agi pour que le ru soit entretenu. Une équipe d’employés municipaux, formés et compétents, avait comme tâche l’entretien de ces rus. Cette équipe a été supprimée.
3) Des travaux importants devaient être entrepris soit par l’Etat soit par les collectivités locales comme un bassin de rétention pour les eaux de ruissellement de l’autoroute A 6 et un bassin naturel
de retenue à Auxonnettes.
4) Le prochain Plan Local d’Urbanisme doit être revu à la lumière de ces événements. La construction
massive de milliers de logements telle que prévue par la municipalité est dangereuse. Le bétonnage
intensif doit être dénoncé. Ainsi, la municipalité prévoit de construire un parking dans le parc de la gendarmerie. Où partiront les eaux de ruissellement déjà trop importantes pour les canalisations existantes?
5) Fortuitement la municipalité s’est aperçu avec plusieurs jours de retard qu’un hameau avait été
inondé :Jonville. Les habitants se sont débrouillés sans aucune aide municipale. L’absence de dialogue
et de concertation avec tous les habitants est ici, mise en lumière. Il faut que la municipalité cesse de mépriser les féréopontains et les élus minoritaires. Il faut rétablir la confiance et renouer avec les espaces de dialogue comme de véritables conseils de quartier, comme l’observatoire du service public et comme des permanences d’élus majoritaires trop souvent invisibles actuellement.

Une crise est l’occasion de faire le point et de se remettre en cause.
Nous avons décidé de continuer à contribuer à la réflexion.

La municipalité nous écoutera-t-elle?

Entendra-t-elle les habitants?

 

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