La chasse aux Fake News !

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RPA lance son feuilleton de l’été… La chasse aux Fake News !

Ces fausses informations sont devenues un vrai problème de société. Le législateur s’en est enfin emparé car il en a mesuré le danger. Elles mettent en péril le bon fonctionnement démocratique de notre société. La loi, encore en débat, ciblera les périodes électorales. Mais depuis longtemps, certains en ont fait leur principale méthode de gouvernance une fois installés au pouvoir.

L’actuelle municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry a su manier la désinformation lors de la campagne municipale de 2014. Elle en a mesuré le résultat et en a fait son axe principal de communication.

Cet été, RPA vous décrypte les plus édifiantes Fake News féréopontaines et vous donne les éléments de preuve. Une manière de souligner le mensonge érigé en mode de gouvernance.

 

Episode 1 : les Fake News de l’équipe Guyard de 2013 à 2014

 

« L’ANCIEN MAIRE S’EST FAIT PAYER SES TRAVAUX CHEZ LUI PAR DES PROMOTEURS »

Campagne municipale de 2014

Une fois le prêt de sa résidence principale remboursé, l’ancien maire en place en 2014 a repris un prêt personnel de 12 ans pour financer un agrandissement avec permis de construire accordé après avis des bâtiments de France. (Prêt Crédit Agricole sur 12 ans contracté en 2010).

 

« SAINT-FARGEAU-PONTHIERRY ETAIT EN FAILLITE FINANCIERE »

Campagne municipale de 2014

La municipalité en place de 1995 à 2014 a terminé l’année 2013 avec un excédent de près d’1 million d’euros (voir compte administratif voté au CM du 28 avril 2014 par la nouvelle municipalité). La nouvelle majorité a été bien contente de trouver cet excédent !

 

« LES IMPÔTS ONT EXPLOSE LORS DE LA DERNIERE MANDATURE »

Campagne municipale de 2014

Depuis 2001, et pendant 12 ans, les taxes locales, les seuls impôts maîtrisés par la commune, n’ont pas augmenté. 12 ans de stabilité ! (Voir déclaration par la nouvelle adjointe aux finances lors du CM du 28 avril 2014)

 

La semaine prochaine, le deuxième épisode :

les Fake News de 2014

A votre santé !

 

Plus de 2 000 Féréopontains se retrouvent sans médecin ! La situation est grave et la question de la santé pour les Féréopontains devrait être une priorité pour la municipalité.

Certes, elle tente de prendre des initiatives. Mais elles ne sont ni adaptées à la situation, ni à la hauteur des enjeux de notre commune.

Le projet de santé, mis au vote lors du conseil municipal du 11 juin, en témoigne : un document essentiellement technique sans aucun effet sur la politique de santé nécessaire à notre commune.

Le premier projet de santé, réalisé par la précédente équipe municipale en 2011, avait permis l’embauche de deux médecins généralistes au centre de santé. Le projet de 2018, qui prend sa suite, n’apporte aucune réponse aux problèmes posés, ni aucune vision pour l’avenir.

 

Pourtant, Saint-Fargeau-Ponthierry dispose du seul centre de santé de Seine-et-Marne ! La municipalité aurait pu continuer à valoriser et développer ce magnifique outil au service des Féréopontains. Mais ce n’est pas sa priorité.

Depuis quatre ans, chacun a pu observer une réelle dégradation du service rendu : disparition de certaines consultations, standard inaccessible, absence d’investissement, et un laisser-aller dans la gestion qui a pour conséquence le doublement du déficit en quelques années.

 

A côté du centre de santé s’est installée la maison médicale libérale pour répondre aux besoins des médecins qui en sont à l’origine. Elle a le mérite d’exister. Mais elle ne fait en réalité que regrouper des praticiens déjà existants sur la commune. Elle n’apporte surtout aucune amélioration de l’existant pour les patients actuels ou pour ceux qui arrivent massivement sur la commune.

 

600 000 euros d’argent public ont été consacrés à la réalisation de la maison libérale. Pour certains c’est beaucoup trop, en raison notamment de l’absence de services supplémentaires pour la population. Mais pour d’autres ce n’est pas suffisant pour en faire réellement un outil attractif pour des praticiens.

Pourtant, avec cette même dépense, il y avait tellement mieux à faire pour la santé sur la ville que ce qui est proposé. Il suffit pour cela d’observer les initiatives prises par les communes voisines, et ce quelle que soit la gouvernance politique, que ce soit à Savigny-le-Temple ou bien à Dammarie-les-Lys.

 

Les élus d’opposition du groupe « Transition » et l’association RPA, prenant la question de la santé comme essentielle pour la qualité de vie des habitants, organiseront, dès la rentrée, une réunion publique préparée en lien étroit avec la population.

 

L’objectif est de mettre en avant des expériences prises par d’autres communes et de présenter les réponses possibles pour Saint-Fargeau-Ponthierry.

Vous cherchez le lavoir de Tilly ?

 

Il est décrit par le Parc naturel régional du Gâtinais français comme le lavoir « le plus original » du Gâtinais. Dans son Guide des promenades et randonnées, le PNR rappelle que le lavoir de Tilly est cité dans les écrits « dès 1889 ».

Les Féréopontains le connaissent bien. Et les habitants de Tilly y sont particulièrement attachés. Ce lavoir est un élément essentiel du patrimoine de la commune et participe au caractère du hameau.

 

Mais aujourd’hui, l’unique lavoir circulaire de Seine-et-Marne est devenu inaccessible !

 

Lavoir de Tilly sous la végétation / 23 juin 2018 © RPA

Exemple ce samedi 23 juin. Les sentiers balisés sont impraticables. Il faut être équipé, chausser les bottes pour accéder au lavoir et traverser la jungle des orties. Plus aucune trace de l’emplacement de la source, noyée dans une végétation qui a depuis longtemps repris le pouvoir. L’eau contourne le lavoir jusqu’à en saper le mur.

Même si d’aventureux promeneurs dégagent les feuilles qui obstruent le bassin circulaire et le petit bassin extérieur… c’est la déception et la colère de voir ce superbe site totalement abandonné.

Le cadre de vie n’intéresse pas la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry. On le savait. Mais la préservation du patrimoine n’est, à l’évidence, pas une priorité non plus pour elle !

 

 L’abandon du lavoir de Tilly donne une très mauvaise image de la commune.

Et il montre un réel mépris pour le hameau et ses habitants.

 

Lavoir de Tilly en 2012

Lavoir de Tilly en 2012 © RPA

Saint-Fargeau : un permis de construire qui interroge

 

De nombreux habitants de Saint-Fargeau ont découvert récemment un permis de construire qui remet directement en cause leur cadre de vie : un immeuble imposant en bout d’impasse, devant des pavillons isolés, dans une zone totalement pavillonnaire. Ce permis a été accordé à quelques semaines de la date prévue pour l’adoption du nouveau PLU.

Ces riverains ont donc de quoi s’interroger et d’en vouloir à la municipalité.

L’adjointe à l’urbanisme, soutenue par le maire, prétend ne pas avoir pu s’opposer au projet. C’est faux. Elle le pouvait. Ou alors elle ne connaît pas la loi. Ce qui, du coup, pose question sur sa capacité à assurer son mandat.

La loi (article L424-1 du code de l’urbanisme) prévoit qu’en période de révision du PLU (et dans notre commune, nous y sommes), un sursis à statuer peut être délivré sous certaines conditions.

Ces conditions étaient réunies dans ce cas précis.

L’adjointe à l’urbanisme pouvait donc attendre, jusqu’à deux ans, pour délivrer ce permis.

Elle aurait dû le faire et attendre l’adoption du nouveau PLU. Elle aurait ainsi pu répondre favorablement aux habitants concernés et leur assurer un cadre de vie conforme à ce qu’ils étaient venus chercher ici.

L’adjointe à l’urbanisme connaissait-elle cette loi, ou a-t-elle refusé en connaissance de cause ? Et, si tel est le cas, pourquoi ? Doit-on alors se poser la question de savoir si la décision, validée par le maire, a été prise pour satisfaire des intérêts autres que ceux des Féréopontains ?

Des réponses s’imposent au plus vite…. Pour lever toute ambiguïté.

Le PLU a du plomb dans l’aile !

 

Le 26 juin devait se tenir un conseil municipal spécialement consacré à la présentation du nouveau Plan local d’urbanisme (PLU). Ce conseil vient d’être annulé. L’approbation de ce PLU ne devrait donc avoir lieu que le lundi 17 septembre 2018… peut-être !

Rappelons que la première version du PLU, approuvée par la majorité municipale (l’opposition ayant voté contre) au conseil municipal du 30 janvier 2017, a été annulée par le Préfet. Les nombreuses illégalités du projet, dont le seul but est de permettre l’accélération de l’urbanisation de notre commune, ont été mises en avant.

De très nombreux habitants, ainsi que les élus du groupe « Transition » et l’association RPA, ont dénoncé, lors de l’enquête publique, la vision dangereuse pour notre ville. Mais les élus de la majorité et le maire ne les ont ni écoutés, ni entendus.

La municipalité a donc été contrainte d’annuler son projet et de revoir sa copie.

Le PLU détermine l’avenir de notre commune à partir de la vision de l’équipe municipale en place. Sa seconde version n’a fait l’objet d’aucune commission d’urbanisme ni de débat public. Les défauts de la première mouture, à quelques détails près, ont été reproduits.

Cet entêtement de la municipalité a une nouvelle fois mobilisé les Féréopontains à l’occasion de l’enquête publique, afin d’éviter le pire.

Un PLU retardé, et des permis accordés à la hâte

 

C’est donc le 11 juin, devant un public nombreux, que le maire a dû annoncer, non sans mal, que la délibération consacrée au PLU était reportée au… 17 septembre.

L’avis du commissaire enquêteur, sans doute avec de très fortes réserves, expliquerait l’impossibilité de faire voter le PLU dans les délais prévus.

Pendant ce temps, la municipalité se presse de délivrer des permis de construire avant l’adoption du nouveau PLU.

Il en est ainsi du permis accordé pour un immeuble collectif au fond d’une impasse de Saint-Fargeau, signé à la hâte, alors que la loi permet d’opposer un sursis à statuer, sachant que le nouveau PLU a un impact sur cette zone !

Il y a sûrement des bénéficiaires à cette précipitation. Mais ce ne sont pas les riverains du projet qui doivent subir l’inconséquence de décisions municipales dont les motivations ne sont pas dans l’intérêt des Féréopontains.

Rendez-vous au conseil municipal du 17 septembre,

décisif pour l’avenir de notre commune et le bien-être des Féréopontains.

Quelle sécurité dans notre commune ?

 

La dernière réunion thématique organisée par le maire le 1er juin dernier avait pour objet la sécurité.

Une dizaine d’habitants seulement étaient présents, en plus des employés municipaux, des élus de la majorité et de leurs conjoints appelés pour faire nombre !

 

Dans son discours, le maire s’est vanté d’être le « grand faitout » : « J’ai tout fait et rien ne se faisait avant ».

Doit-on rappeler que la police intercommunale était constituée de 7 postes en 2014 ? Elle a été réduite à 3 policiers dès 2015. Aujourd’hui, elle retrouve tout juste le niveau d’effectifs de 2014.

 

Lors de cette réunion, il aurait pu faire un bilan de la situation. Mais il s’est abstenu vu qu’il ne lui est pas favorable tant la situation s’est dégradée depuis son arrivée aux commandes de la ville.

Sur l’Agglomération melunaise, Saint-Fargeau-Ponthierry est aujourd’hui à la 4ème place pour les coups et blessures, 4ème pour les dégradations, 4ème pour les vols sur les particuliers, 3ème pour les cambriolages et 1ère pour les vols à main armée.

 

Pourtant, depuis 2014, la ville s’est engagée dans le tout sécuritaire avec notamment la multiplication des caméras de vidéo-surveillance, l’instauration de voisins vigilants…

Demain, c’est une police des transports en commun qui va être déployée.

Pour quels résultats ? Aucune évaluation de ces dispositifs n’a jamais été donnée, malgré les demandes des élus de l’opposition.

On comprend pourquoi le maire n’a pas osé parler de tout cela lors de sa réunion de campagne thématique du 1er juin.

La question de la sécurité est une question sérieuse. Elle mérite mieux que des décisions à l’emporte-pièce qui, on le voit, ne mènent à rien sinon à surfer sur les peurs.

 

Le maire une nouvelle fois condamné

 

Le maire et son équipe municipale se refusent obstinément à respecter les obligations définies par la loi. Ils ont à nouveau été rappelés à l’ordre par la justice.

La loi impose aux maires de mettre à disposition des salles municipales pour le bon fonctionnement de la vie démocratique de la commune. Ainsi, à Saint-Fargeau-Ponthierry, selon les conditions définies par le conseil municipal, le maire doit prêter une salle à toutes les associations de la ville pour y tenir leur assemblée générale.

Mais le maire a refusé toute salle à RPA.

Pourtant, une toute jeune association, dirigée par des conjoints d’élus, a droit, elle, à toutes les salles qu’elle souhaite.

Devant le traitement discriminatoire que le maire exerce en fonction des associations, RPA a été obligé de saisir le tribunal pour obtenir le prêt d’une salle afin d’y organiser son assemblée générale annuelle obligatoire.

Le 7 mai 2018, le tribunal administratif a de nouveau jugé en notre faveur !

Le maire se voit donc obligé de proposer à RPA, sous 8 jours, une date de mise à disposition d’une salle. Il est par ailleurs condamné à verser 1000 euros à RPA.

Des rappels à la loi en cascade…

 

  • Condamnation par le tribunal pour appel d’offre illégal…
  • Condamnation par le tribunal pour avoir refusé une tribune aux élus de l’opposition…
  • Rejet, à plusieurs reprises, par le préfet, de l’augmentation indue des indemnités des conseillers municipaux…
  • Annulation du PLU par le préfet pour irrégularités…
  • Retoquage de plusieurs délibérations municipales par le préfet depuis quatre ans…

 

Aujourd’hui, le maire est de nouveau pris en flagrant délit d’illégalités !

Cette nouvelle décision judiciaire n’est pas une victoire de l’association RPA.

C’est celle de la démocratie, celle de la loi, en permanence bafouées sur notre commune.

Préparons ensemble la transition pour une véritable équipe municipale soucieuse de faire fonctionner la commune dans le respect des droits de chacun, et non dans un défi permanent à la loi au service uniquement de leurs propres enjeux politiques.

 

Notre commune mérite mieux que ce triste déni de démocratie !

La salle de tennis de table bientôt détruite

 

Faut-il se résoudre à ce que les intérêts du BTP orientent définitivement notre commune ?

Après la destruction programmée de l’ancienne mairie, motivée par le seul but d’assurer une opération immobilière juteuse à un promoteur, c’est l’une des plus belles salles de tennis de table de Seine-et-Marne qui est promise à la destruction. Cette démolition permettra la construction d’immeubles en centre-ville, avec vue sur le magnifique ENS Parc Sachot, à la rentabilité exceptionnelle pour le promoteur.

« Désinformation » criait le maire et son adjointe à l’urbanisme lorsque les élus d’opposition du groupe « Transition » dénonçaient cette nouvelle atteinte au patrimoine communal.

« Désinformation » criaient-ils d’une même voix lorsque ces mêmes élus démontraient que la construction prévue pour 2019 de 3000 m2 sur l’espace Tettamanti (Cosec), n’étaient en réalité motivée que pour compenser les espaces qui seront détruits, comme la salle de tennis de table et la salle de musculation.

« Ce n’est que rumeur », affirmait le premier adjoint à l’adresse des sportifs qui l’interpelaient sur le sujet.

Opération vérité

Mardi 17 avril 2018, le couperet est tombé !  Le maire convoque une commission d’appel d’offre. A l’ordre du jour figure la construction d’une nouvelle salle de tennis de table, plus petite que l’actuelle, au… Cosec !

La salle de la Fileuse, de 10 tables, mise aux normes il y 10 ans pour permettre des rencontres nationales, est donc bel et bien vouée à la destruction, permettant l’extension du programme immobilier prévu. Sur ce site « mairie », le nouveau permis de construire, complémentaire à celui déjà délivré, n’est pas encore déposé. Mais déjà, la mairie prépare le nettoyage du terrain au promoteur.

Comble de cette négociation : normalement, dans ce type de dossiers, c’est au promoteur de financer les équipements avec les bénéfices des appartements vendus, comme le rend possible la loi. Mais pas à Saint-Fargeau-Ponthierry où l’on financerait cette nouvelle salle, que personne ne demande, par l’impôt des Féréopontains plutôt que par les profits du promoteur. Si le dossier va à son terme, la commune se privera ainsi du financement d’autres nouveaux équipements sportifs rendus nécessaires par l’explosion démographique.

Le BTP règne en maître sur la ville

Pourquoi un tel choix ? Simplement pour permettre aux entrepreneurs de réaliser une nouvelle opération encore plus juteuse. Depuis 2014 nous n’avons eu de cesse de dénoncer la mainmise du BTP sur la commune. Il lorgne sur les plus beaux terrains de la ville, achetés au plus bas prix pour y construire un maximum de logements qui seront vendus ensuite au plus fort prix par les agences immobilières locales !

Le « système » Guyard est en place : le maire négocie le prix de vente des terrains communaux au prix le plus avantageux pour le promoteur, sans mise en concurrence. Le nouveau PLU, favorable aux promoteurs, ouvrira toutes les portes pour construire au maximum. Et les agences immobilières, dont certaines judicieusement choisies dans le cercle proche du maire, s’occuperont de vendre les futurs logements. La boucle est ainsi bouclée !

Ce système imposé aux Féréopontains, décidé par le maire avec la complicité de sa majorité, n’est pourtant pas inéluctable.

 

La résistance au système Guyard s’impose

contre cet urbanisme non-maîtrisé.

Sauver notre commune est encore possible.

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