Démolition « imminente » de la mairie ?

 

Le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry affiche une fois de plus son mépris des Féréopontains. La mairie historique, celle qui a reçu la décoration de l’ordre de la Libération par le général de Gaulle et qui symbolise aux yeux de nombreux habitants l’attachement aux valeurs de la République, va être mise à bas par l’ancien président du BTP de Seine-et-Marne.

Mépris pour les Féréopontains et pour la justice de notre pays.

Une procédure juridique est en cours pour annuler le permis de construire, valant permis de démolition. Le jugement est prévu pour le printemps 2018.

Mais le maire a choisi de ne pas attendre la décision du tribunal. Son premier adjoint a même annoncé publiquement que la démolition serait « imminente ».

Lors du conseil municipal du 11 décembre les élus de l’opposition ont proposé que soit voté le vœu suivant :

« Les élus du conseil municipal de Saint-Fargeau-Ponthierry demandent au détenteur du permis de démolir et de construire de suspendre tous travaux sur ces terrains et notamment toute démolition du bâtiment « mairie » tant que le tribunal n’a pas rendu son avis sur le recours déposé le 23 mars (2017) par plusieurs requérants de la commune ».

Le maire et sa majorité ont refusé que ce vœu soit présenté et débattu. Ils préfèrent passer en force et rendre la situation irréversible sans attendre un jugement qui pourrait révéler à nouveau des illégalités.

Sans état d’âme, le patrimoine bâti et sentimental de la commune est liquidé, la décision de justice ignorée et les Féréopontains méprisés.

 

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Les cafés du maire, une démocratie de comptoirs

 

Après une amnésie prolongée, le maire a eu une envie subite de proximité en invitant les habitants à venir le rencontrer dans un café le 28 novembre.

Comme l’a écrit avec lucidité La République de Seine-et-Marne du 27 novembre : « L’équipe municipale se lance dans une opération de communication ».

A 8h30 un mardi matin, quels sont les habitants qui peuvent se déplacer ? Trop tôt pour les retraités, impossible pour les actifs et à l’heure où les enfants entrent à l’école…

De qui se moque-t-on !

Vous avez dit concertation ?

AVANT en démocratie, les habitants répondaient à une invitation de leurs élus dans un lieu public :  salle du conseil municipal, écoles ou salles de quartier, rencontre rue par rue ou sur le marché quand les élus tenaient permanence tous les dimanches à l’écoute des habitants.

C’était AVANT.  Car depuis trois ans tout a été progressivement déconstruit, vidé de sens et balayé : concertations, conseils de quartier, débat public, etc… tout ce qui permettait aux habitants d’être informés, consultés et acteurs de leur quotidien. « La démocratie participative ne fait pas partie de mon vocabulaire » se vantait le maire au Conseil municipal de décembre 2015. Promesse tenue !

AUJOURD’HUI l’équipe municipale fait son bilan dans un café. Résultat de l’opération pour l’ensemble de la commune : dix habitants présents. Cela illustre clairement une politique qui va à rebours de ce qu’il convient de faire pour écouter et associer un maximum de citoyens à la réflexion sur les choix municipaux.

Pas plus que l’avenir, la démocratie ne peut se lire dans le marc de café.

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Comme le Beaujolais, le PLU nouveau est arrivé !

C’est un millésime qui va nous laisser un goût amer.

Le délai supplémentaire imposé au PLU (Plan Local de l’Urbanisme), annulé à la demande du Préfet de Seine-et-Marne, n’aura pas fait murir la réflexion de notre majorité municipale. C’est à peine si les inondations de 2016 sont mentionnées dans l’étude environnementale, mais cela ne change en rien les projets et les conclusions : il faut bâtir et domestiquer les espaces naturels !

Un PLU, c’est la vision de la ville pour les années à venir : quel type d’urbanisation, quels équipements publics, quels commerces et activités industrielles et agricoles. Celui qui nous est proposé nous promet une explosion des logements, un accroissement des zones d’activités industrielles au détriment des espaces agricoles. Le tout, sans analyse des besoins en écoles, ni prévision des aménagements de voirie nécessaires. L’agrément de notre ville est vendu au plus offrant.

Un mauvais poisson d’avril.

Tout doit être bouclé pour le 30 juin 2018. La nouvelle enquête publique a été annoncée pour le 1er avril (un dimanche !) et elle se déroulera à cheval sur les vacances scolaires de printemps. L’humour démocratique de nos édiles n’a pas de bornes.

Ne laissons pas notre maire rire à nos dépens, notons la date de l’enquête publique et faisons remonter notre désapprobation.

Urbanisme maîtrisé : les mensonges de la municipalité

 

Depuis six mois, le maire doit porter à la connaissance du conseil municipal le PLH (Plan local de l’habitat). Présenté le 22 mai à la CAMVS, Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine, il avait l’obligation légale d’en donner connaissance à son conseil sous deux mois.

Par ce PLH, il s’est engagé, vis-à-vis de l’agglomération et de l’Etat, à construire 630 logements sur la commune d’ici 2021, en plus de tous ceux déjà réalisés ou en cours.

Interpellé lundi 6 novembre en conseil municipal sur ce sujet, le maire a prétendu publiquement que ce PLH avait été annulé par le Préfet de Région. Après vérification dès le lendemain auprès de l’agglomération melunaise, il a été confirmé que rien n’avait été annulé !

Explosion immobilière

Dans quelques semaines, nous vous présenterons le détail des 2 300 logements prévus sur le mandat par le maire, le premier adjoint et l’adjointe à l’urbanisme.

Notre commune « rurbaine » se « banlieurise » à grande vitesse pour des intérêts qui ne sont ni ceux de la commune ni ceux de ses habitants !

Mais ne soyons pas que négatifs. Il y a quand même des heureux, comme les agences immobilières qui se créent régulièrement sur la commune ou non loin d’elle, dont une tout juste ouverte par la famille du maire…

Une belle complémentarité familiale : les uns font créer des logements, les autres les vendent…

Le pire est à venir. La mobilisation est urgente !

 

 

Des élus en fuite

 

Le dernier Conseil municipal du lundi 6 novembre a failli ne pas se tenir. Le quorum, fixé à 17 élus présents (soit 50% des 33 sièges), a été atteint avec difficulté.

Seuls 18 élus de la majorité avaient fait le déplacement. Heureusement, les élus de l’opposition avaient décidé, pour leur part, de rester, des points majeurs figurant à l’ordre du jour (voir encadré ci-dessous).

A noter que sur les 26 postes dévolus à la majorité, seuls 24 sont encore pourvus, la faute aux neuf démissions successives.

Tant d’absents…

Et pourtant tous les élus majoritaires se sont votés par 3 fois une augmentation de leurs indemnités. Soit au total une hausse de 30% par rapport à leurs prédécesseurs.

Peut-être les nombreux absents attendent-ils une nouvelle augmentation ? Il est vrai qu’ils ont pour modèle l’exemple de cet élu fictif touchant une indemnité depuis presqu’un an, sans que personne ne l’ait jamais vu, ni en mairie ni au conseil municipal ! Même pas le jour de son installation !

On comprend la frustration de celles et ceux qui se dévouent à leurs fonctions. De moins en moins nombreux depuis bientôt quatre ans, beaucoup sont lassés par les mensonges érigés en règles de fonctionnement.

A l’image des mensonges sur l’urbanisme maîtrisé, par exemple…

…A suivre !

Au conseil municipal du 6 novembre, les élus de l’opposition ont notamment dénoncé :

 

  • La publication scandaleuse, dans les documents du conseil municipal, des noms, livrés en pâture publique, des personnes en difficultés pour payer les différents services publics de la commune.
  • Le bradage des bords de Seine aux promoteurs avec des immeubles jusqu’à 9 étages en entrée de ville.
  • Le nouveau PLU avec la même vision catastrophique pour la commune que l’ancien.

Transports collectifs : service minimum pour la commune

 

Ce lundi 6 novembre, Mélibus arrive sur notre commune. Les lignes A et O du réseau de bus de l’agglomération de Melun sont prolongées sur Seine-Port, Pringy et Saint-Fargeau-Ponthierry.

Depuis la destruction du transport à la demande (Proxibus) il y a deux ans et demi, il ne restait que les lignes régulières du réseau dénommé « canton de Perthes-en-Gâtinais » mises en place il y a une dizaine d’années. La réponse aux besoins de déplacements restait depuis insatisfaisante.

Avec l’arrivée de Mélibus se réalise, enfin, une évolution très attendue, liée à la Communauté d’Agglomération Melunaise. Mais malheureusement, sur Saint-Fargeau-Ponthierry, nous n’aurons droit qu’à un service à minima, tant dans le rythme des passages que dans les dessertes très insuffisantes.

Le service rendu reste incomplet

La fréquence est d’un bus toutes les demi-heures aux heures de pointe, et un toutes les heures aux heures creuses. Pour comparaison, sur leur tronçon principal Melun et Dammarie, ces mêmes lignes ont actuellement un rythme d’un bus toutes les dix minutes aux heures de pointe et un toutes les demi-heures en heures creuses.

Les habitants des communes périphériques ont-ils moins de besoins de déplacements que ceux du cœur de l’agglomération ? On est en droit de se demander si la municipalité de Saint-Fargeau-Ponthierry a fait clairement valoir les besoins de ses concitoyens.

Dans le cadre de la communauté de communes Seine-Ecole (CCSE), les anciens élus majoritaires de Saint-Fargeau-Ponthierry, avaient notamment proposé en 2013 que notre commune soit reliée à la gare routière du Coudray-Montceaux, et par voie de conséquence au réseau de bus de Corbeil et Evry. Une autre liaison avec Cesson avait également été proposée, avec un prolongement possible sur Lieusaint. Bien que validés il y a 4 ans par le STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France) et soutenus par les élus des communes concernées, la nouvelle majorité féréopontaine (monsieur Guyard et ses colistiers) a considéré qu’il ne fallait pas finaliser ces projets du fait de la dissolution de la CCSE et de l’entrée de Saint-Fargeau-Ponthierry dans la communauté d’agglomération de Melun Val de Seine (CAMVS). Pourtant, une bonne négociation ce cette entrée aurait permis de mener à bien ce projet. Mais cette négociation devait être trop compliquée pour le maire et ses amis !

D’autres avancées sont possibles

Cette année, les élus minoritaires de Saint-Fargeau-Ponthierry ont demandé à la CAMVS que des études soient menées pour mettre en place le TZEN 3 (bus en site propre du réseau Mélibus) sur la rive gauche de la Seine. Mais là aussi, on peut encore attendre !!!

Pourtant, l’enjeu serait de réaliser un transport collectif en site propre faisant du TZEN un véritable périphérique de transports collectifs liant Evry-Sénart (TZEN 1), Sénart-Melun (TZEN 2), et Melun-Evry (TZEN 3) par la rive gauche. Les villes de Melun, Dammarie-les-Lys, Villiers-en-Bière, Pringy, Saint-Fargeau-Ponthierry, Corbeil, Evry seraient ainsi reliées.

Le prolongement des lignes Mélibus sur notre commune reste, certes, une avancée…. Mais il reste encore tellement mieux à faire.

N’hésitez pas à nous faire remonter vos réactions et propositions sur ces nouvelles lignes de bus.

Vos attentes doivent être entendues.

Pour en savoir plus

 

Population : le maire manipule l’Insee… et s’embourbe

 

Chacun aura pu constater l’urbanisation galopante engagée par le maire et son équipe depuis trois ans.

La conséquence de cette frénésie est l’augmentation massive du nombre d’habitants de la commune. Nous avons, ici même, détaillé l’ensemble des programmes immobiliers.

Pour se défendre, le maire a publié, dans le numéro 15 (mars-avril 2017) du journal municipal, des chiffres laissant croire, qu’à l’inverse de ce que nous avancions, la population augmente moins depuis son arrivée que durant le mandat précédent. A l’appui de sa démonstration, il a publié des données de l’Insee. Sauf qu’à trop vouloir justifier l’injustifiable, il se prend les pieds dans le tapis.

Les chiffres sont faux. Il a purement et simplement manipulé les chiffres de l’Insee. Nous vous l’avons expliqué ici même.

« Pas au courant »

Lors du conseil municipal du 15 mai, nous avons questionné le maire sur ce tour de passe-passe. Sa réponse : « Je ne suis pas au courant ! »

Pour résumer, le maire, directeur de publication du journal municipal, ne serait pas tenu informé de ce qui est publié ! Comment croire une chose pareille ?

Seule explication : la manipulation des chiffres est volontaire, assumée, mais tellement honteuse qu’il tente d’en faire porter la responsabilité à ses services.

A trop vouloir dénigrer l’opposition, on se brûle !

 

Improvisation, précipitation, incompétence…

ou la gestion plus qu’approximative de la commune.

 

A lire :

 

 

Fleurissement : l’aveuglement de la municipalité

 

En lisant les journaux municipaux, on se pince.

Rêve-t-on ? Ou est-ce que nos élus municipaux, aveugles, se bercent-ils de la croyance d’être à la hauteur de leur fonction ?

Ils espèrent peut-être changer la réalité avec leur communication.

Un exemple, le fleurissement de notre commune

Saint-Fargeau-Ponthierry a, paraît-il, obtenu du conseil régional une deuxième fleur au concours des villes et villages fleuris !

Peut-être cette fleur est-elle un chardon, comme ceux qui poussent généreusement le long de la nationale ?

On se demande à quel moment le jury a parcouru notre commune pour pouvoir s’émerveiller devant les plantations, les massifs, la propreté des trottoirs,…

Les jurés n’ont sans doute pas vu que les portiques, devant recevoir des fleurs, ont été vides jusqu’à la fin juillet. Savent-ils qu’ils ont été remplis en pleine sécheresse ?

Le premier adjoint espère garder cette deuxième fleur et « pourquoi pas une troisième ».

Conseillons-lui simplement de parcourir les rues de la commune et d’être lucide.

Les chardons fleurissent, à Saint-Fargeau-Ponthierry
© RPA

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