Le second tour des
élections municipales a lieu le dimanche 28 juin.
Si vous êtes absent ce jour-là ou si vous ne pouvez pas vous déplacer pour aller voter, vous pouvez participer au scrutin en votant par procuration.
Il est encore temps de
faire la démarche.
Où faire la
démarche ?
Pour donner procuration,
l’électeur doit se présenter :
dans un
commissariat de police (où qu’il soit),
ou une
gendarmerie (où qu’elle soit),
ou au tribunal
dont dépend son domicile
ou au tribunal
dont dépend son lieu de travail.
Comment faire la
démarche ?
L’électeur qui donne
procuration doit remplir un formulaire.
Il peut choisir :
soit d’utiliser le formulaire disponible sur internet : il faut le remplir et l’imprimer, puis le remettre en personne à la gendarmerie, au commissariat ou au tribunal,
soit de remplir à la main le formulaire papier disponible à la gendarmerie, à la police ou au tribunal.
A l’occasion du second tour des élections municipales du 28 juin 2020, Séverine-Félix-Boron, au nom de la liste Ensemble et autrement, s’adresse à vous.
Le 24 février, lors du dernier conseil municipal, le maire a expliqué
son choix de ne pas voter le budget 2020
par l’imminence des élections municipales. Mieux, aucun débat n’a été proposé.
Il souhaitait laisser la future équipe municipale mettre en place ses propres
orientations. Le 1er tour des municipales a eu lieu. Puis la crise
sanitaire a interrompu tout processus.
Le
déconfinement entamé, les élus de l’opposition ont réclamé la tenue d’un
conseil pour aborder les questions liées à la crise. La loi, par l’ordonnance
du 1er avril, obligeant le maire à répondre favorablement à cette
demande, le conseil s’est tenu ce jeudi 4 juin. Mais, alors que des
Féréopontains souhaitaient voir leurs questions relayées, ce conseil a été
consacré exclusivement au vote du budget 2020. Soulignons ici que, dans le
cadre de l’état d’urgence sanitaire, la loi permet de repousser jusqu’au 31
juillet le vote des budgets municipaux.
Mais
qu’importe. Le maire a préféré oublier ses déclarations du mois de février pour
faire passer un budget à trois semaines du second tour. Son argument : le
besoin de budget pour que les services municipaux fonctionnent.
Pourtant,
le maire a la possibilité d’exécuter toutes dépenses de fonctionnement dans la
limite des 21 millions d’euros déjà prévus. Seraient-ils déjà dépensés ?
De même, il n’y a aucune urgence à voter un budget d’investissement. Grâce à
l’ordonnance du gouvernement du 25 mars, le maire a toute latitude pour
investir sur notre commune près de 10 millions d’euros. Au total ce sont donc
près de 30 millions d’euros qui peuvent être dépensés avant tout vote du
budget. On pouvait donc attendre le second tour et procéder au débat et au vote
avant le 31 juillet.
La dernière bouée de sauvetage d’un navire à la dérive
En
fait, ce budget apparaît surtout comme une opération de sauvetage
électoraliste. Le maire explique que les investissements seront réduits,
mais annonce une hausse de 22% du budget d’Investissement. Pour y mettre les
promesses auxquelles plus personne ne croit ? Pour cela, plus de trois
millions d’emprunts seront contractés. Conséquence : une aggravation de la
dette qui atteindra plus de 20 millions d’euros. Un record pour la ville. Mais
pour quels investissements ? On se le demande, quand déjà les autres
années seulement 40% des annonces étaient réalisées
Ce budget traduit la dégradation générale que connaît la commune. Il
est inapproprié, inconséquent, inadapté et inapplicable.
Inapproprié, car voté à
quelques jours du second tour qui mettra en place une nouvelle majorité, quels
que soient les résultats.
Inconséquent, car ne
correspondant à aucune vision de la gestion de la ville et encore moins du
service public à rendre aux habitants. C’est même le démantèlement du service
public qui se poursuit.
Inadapté, car il ne prend pas
en compte les effets de la crise. Inadapté, car depuis 6 ans, nos routes sont
délaissées, le patrimoine délaissé à l’image des châteaux d’eau, des écoles, de
la place de la Résistance et de la Déportation et autres éléments remarquables
de la commune. Inadapté, car en pleine crise sociale, la subvention du CCAS est
en baisse de 10%. Inadapté enfin, car aucun budget n’est prévu pour engager la
transition écologique qui s’impose à nous encore plus fortement depuis la
crise.
Inapplicable, car comme les
autres années, les investissements annoncés ne pourront se réaliser cette
année. Le maire lui-même le dit.
Dernière manœuvre pour éviter le naufrage
On
se désole donc de voir un budget 2020 concocté et présenté en urgence dans la
seule perspective du 28 juin.
Dès
2015, nous avons démontré que les orientations prises par la majorité
municipale conduiraient à une dégradation profonde de la commune. Mais en
capitaine n’écoutant personne, le maire s’est obstiné à emmener le navire
municipal sur les récifs. Certains de ses colistiers ont vu la catastrophe
arriver et ont quitté l’embarcation, fuyant leur responsabilité dans le
naufrage de notre commune. Pour un « capitaine fier de son
équipage », comme le maire l’a clamé l’an dernier lors du vote du budget,
se retrouver avec 14 démissions en six ans reflète le peu d’harmonie qui régnait.
Passé
le 28 juin, la future équipe municipale aura la lourde charge de redresser le
cap, de sortir le navire communal des sables mouvants dans lesquels il s’est
fait prendre. Et elle devra repenser entièrement un budget répondant aux enjeux
d’après crise et préparant un autre avenir pour Saint-Fargeau-Ponthierry.
Cette lourde tâche ne pourra être réalisée que par une véritable équipe mêlant à la fois expériences, compétences et envie de répondre aux besoins des Féréopontains !
Dans toute période de crise, la démocratie est souvent bien malmenée. La crise sanitaire exceptionnelle que nous connaissons n’échappe pas à cette règle.
Pourtant
cette fois, de nouvelles données permettaient à ceux qui le souhaitaient vraiment
de ne pas confiner la vie démocratique. Malgré les contraintes, certains
décideurs ont activé les moyens mis à disposition pour garder une vie
démocratique locale active. Mais d’autres, à Saint-Fargeau-Ponthierry, ont
profité du contexte pour la bâillonner.
En
raison de sa soudaineté et de sa complexité, la crise sanitaire nécessitait une
gestion collective la plus large possible. Mais à Saint-Fargeau-Ponthierry,
le maire a rejeté la proposition des élus d’opposition de s’associer à la
cellule de crise.
Le
Premier ministre a demandé, en référence à la loi du 23 mars instaurant l’état
d’urgence sanitaire, que les consignes liées au report du second tour des
élections municipales soient diffusées à l’ensemble des élus et des candidats. Mais
à Saint-Fargeau-Ponthierry, aucune transmission n’a été faite.
Le
gouvernement a imposé aux maires d’informer les conseillers municipaux des
décisions qu’il prenait durant cette période (ordonnance du 1er avril). Mais
à Saint-Fargeau-Ponthierry, jamais la moindre information n’a été fournie.
Devant cet étouffement volontaire des bases de la vie
démocratique locale, nombreux sont ceux qui tentent de la faire revivre.
Des Féréopontains inquiets réagissent à l’inertie municipale. Faute d’obtenir les moindres réponses à leurs questions, ils ont lancé une pétition pour réaffirmer leurs attentes. C’est le cas notamment de celle initiée avec le retour des inondations que la commune a connu en avril. Depuis les inondations exceptionnelles de 2016, cette question ne connaît aucune avancée significative en termes de prévention.
Les élus d’opposition font valoir leur droit pour obliger la tenue d’un conseil municipal. Il se
tiendra le jeudi 4 juin.
Les associations dédiées à la vie citoyenne comme RPA lancent un questionnaire auprès des Féréopontains afin que chacun profite de l’occasion de ce conseil municipal pour obtenir les réponses à ses questions.
Après
une suspension bien normale, les candidats aux élections municipales
relancent la campagne électorale. Ils pourront communiquer aux
Féréopontains toutes les informations nécessaires pour faire leur choix lors du
second tour, prévu normalement le 28 juin.
Depuis six ans, la vie
démocratique a été bien malmenée. Elle doit reprendre pleinement ses droits
petit à petit sous l’impulsion de citoyens actifs et déterminés, refusant le
déterminisme qui arrange bien les décideurs locaux.
Cette vie démocratique déconfinée doit impérativement retrouver un fonctionnement optimal avec l’arrivée de l’été !
Les élus d’opposition du groupe Transition viennent d’obtenir la tenue d’un conseil municipal début juin afin que soient rendues de façon totalement transparentes les décisions prises par le maire. La loi du 1er avril a renforcé les pouvoirs des exécutifs locaux, autorisant les maires à prendre les mesures nécessaires pendant la crise sanitaire.
Mais une
contrepartie est imposée à cette extension de pouvoir pendant la crise :
que le maire rende compte régulièrement de ses décisions à tous les élus du
conseil municipal dont les mandats ont été prolongés jusqu’aux résultats du deuxième
tour des élections municipales.
Alors que la
dépense publique de la ville s’accélère, que des marchés sont passés et que de
nouveaux permis de construire s’affichent à Saint-Fargeau-Ponthierry, jamais
la moindre information n’a été fournie aux élus de l’opposition. C’est
pourtant ce qui se pratique dans la plupart des communes et notamment à
l’agglomération melunaise.
La loi
permet que, lorsque plus de 20% des conseillers municipaux demandent la
convocation d’un conseil municipal, celui-ci devient obligatoire. Les sept élus
du groupe Transition ont donc fait cette demande. Compte tenu des difficultés
du moment, ils ont toutefois laissé au maire un délai d’un mois pour
l’organiser, là où la loi obligerait sa mise en place sous six jours.
La campagne électorale est légitimement suspendue. Mais la vie démocratique n’a pas à être interrompue.
La loi doit être respectée. La municipalité doit rendre compte et informer de façon transparente des décisions prises.
Les élus du
groupe Transition avaient demandé que la date et l’heure de ce conseil municipal
soient décidés en commun avec l’ensemble des élus. Ils demandaient également
que l’ordre du jour soit décidé de façon partagée et concertée.
Ces demandes
ont été vaines. Après une première date fixée arbitrairement au 2 juin, le
conseil municipal se tiendra finalement le jeudi 4 juin à 18h30 en mairie. Seul
point positif : comme les élus d’opposition l’ont demandé, une retransmission
en direct du conseil aura lieu afin que chacun puisse suivre les débats.
Les Féréopontains auront donc la possibilité d’assister aux débats.
Mais ils ne pourront pas poser de questions en fin de séance.
RPA propose
donc à l’ensemble des habitants qui le désirent de faire parvenir les questions
qu’ils souhaitent voir poser au maire ou aux élus présents.
Ces questions seront confiées aux élus du groupe Transition qui se
feront ce jour-là le relais des demandes de l’ensemble des Féréopontains.
Nous nous engageons à diffuser les réponses obtenues.
Pour nous faire part de vos interrogations, vous pouvez :