La santé s’invite dans le débat public
Le sujet de la santé est d’importance. Il nous concerne tous. Cela est vrai au niveau national mais aussi une fois décliné sur les différents territoires. Notre commune n’y échappe pas.
Le tract récemment sorti par une nouvelle association de la commune, le Philaplon, a le mérite de remettre ce sujet en priorité, même si le ton polémique est regrettable. Le signataire, le kinésithérapeute Denis Saadia, s’exprime visiblement avec l’aval de la majorité municipale, son expression rappelant le ton délétère de la campagne électorale de 2014, que le 1er adjoint, directeur de campagne à l’époque, ne pourrait renier !
Au-delà de cette polémique, merci donc à Denis Saadia, et au Philaplon, de nous rappeler que le déficit du centre de santé a été réduit de plus de la moitié pendant la mandature précédente. Et encore : les chiffres donnés ne sont pas les bons. En effet la subvention municipale, qui comble le déficit, est passée de 300 000 euros en 2008 à 70 000 euros en 2013 avec l’installation de 2 médecins généralistes qui n’existaient pas avant.
Cependant le tract oublie de dire que, depuis 2014, ce déficit a plus que doublé pour atteindre 170 000 euros, selon les prévisions 2018, et ce sans aucun service supplémentaire, comme le démontre ce citoyen.
Merci encore à lui de citer les exemples de communes voisines (Nandy ou Cesson). Cela montre que, plus petites et avec bien moins de moyens que nous, ces communes ont réussi à attirer plusieurs médecins supplémentaires.
Les choix de Saint-Fargeau-Ponthierry de regrouper simplement des cabinets existants sur la ville sont-ils vraiment les meilleurs ?
Merci enfin à lui de rappeler l’importance de ce sujet et des débats indispensables. Le principal est d’atteindre, sans polémique, l’objectif commun et sans nul doute partagé : permettre aux Féréopontains d’être soignés autant que de besoins.
Des Etats Généraux de la Santé
D’où la proposition de RPA de lancer les « Etats Généraux de la Santé à Saint-Fargeau-Ponthierry » où pourront participer des patients sans solutions, des praticiens ayant quitté la commune récemment, des médecins de Saint-Fargeau-Ponthierry submergés et des élus des communes ayant mis en place de vraies solutions. Nous proposerons bien évidemment à Denis Saadia, dont on connaît le sens de l’engagement, d’en être l’invité d’honneur.