Municipales 2020 : Séverine Félix-Boron s’adresse à vous pour le second tour
A l’occasion du second tour des élections municipales du 28 juin 2020, Séverine-Félix-Boron, au nom de la liste Ensemble et autrement, s’adresse à vous.
A l’occasion du second tour des élections municipales du 28 juin 2020, Séverine-Félix-Boron, au nom de la liste Ensemble et autrement, s’adresse à vous.
Le dernier conseil municipal de la mandature s’est déroulé le jeudi 4 juin 2020.
La séance a eu lieu à huis clos, en raison des mesures sanitaires imposée par la crise sanitaire.
Ce conseil a été diffusé en direct vidéo sur YouTube.
Mais beaucoup de Féréopontains n’ont pu la voir. D’autres n’ont pas réussi à la suivre en raison de la qualité fluctuante de la diffusion.
Nous vous proposons de réécouter ici l’ensemble de ce conseil municipal, en intégralité ou par partie.
Conseil municipal du 4 juin 2020 – propos liminaires – 1ère partie
Conseil municipal du 4 juin 2020 – propos liminaires – 2ème partie
Conseil municipal du 4 juin 2020 – propos liminaires – 3ème partie
Conseil municipal du 4 juin 2020 – propos liminaires – 4ème partie
Conseil municipal du 4 juin 2020 – délibérations – partie 1
Conseil municipal du 4 juin 2020 – délibérations – partie 2
Conseil municipal du 4 juin 2020 – délibérations – déclarations opposition 1/2
Conseil municipal du 4 juin 2020 – délibérations – déclarations opposition 2/2
Conseil municipal du 4 juin 2020 – délibérations – réponses du maire
Conseil municipal du 4 juin 2020 – délibérations – dernière partie
Conseil municipal du 4 juin 2020 – voeu des élus de l’opposition
Conseil municipal du 4 juin 2020 – questions diverses – 1 (intervention du maire)
Conseil municipal du 4 juin 2020 – questions diverses – 2 (intervention du maire)
Conseil municipal du 4 juin 2020 – questions diverses – 3 (intervention du maire)
Conseil municipal du 4 juin 2020 – questions diverses – 4 (élus de l’opposition)
Conseil municipal du 4 juin 2020 – questions diverses – 5 (élus de l’opposition)
Le 24 février, lors du dernier conseil municipal, le maire a expliqué son choix de ne pas voter le budget 2020 par l’imminence des élections municipales. Mieux, aucun débat n’a été proposé. Il souhaitait laisser la future équipe municipale mettre en place ses propres orientations. Le 1er tour des municipales a eu lieu. Puis la crise sanitaire a interrompu tout processus.
Le déconfinement entamé, les élus de l’opposition ont réclamé la tenue d’un conseil pour aborder les questions liées à la crise. La loi, par l’ordonnance du 1er avril, obligeant le maire à répondre favorablement à cette demande, le conseil s’est tenu ce jeudi 4 juin. Mais, alors que des Féréopontains souhaitaient voir leurs questions relayées, ce conseil a été consacré exclusivement au vote du budget 2020. Soulignons ici que, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, la loi permet de repousser jusqu’au 31 juillet le vote des budgets municipaux.
Mais qu’importe. Le maire a préféré oublier ses déclarations du mois de février pour faire passer un budget à trois semaines du second tour. Son argument : le besoin de budget pour que les services municipaux fonctionnent.
Pourtant, le maire a la possibilité d’exécuter toutes dépenses de fonctionnement dans la limite des 21 millions d’euros déjà prévus. Seraient-ils déjà dépensés ? De même, il n’y a aucune urgence à voter un budget d’investissement. Grâce à l’ordonnance du gouvernement du 25 mars, le maire a toute latitude pour investir sur notre commune près de 10 millions d’euros. Au total ce sont donc près de 30 millions d’euros qui peuvent être dépensés avant tout vote du budget. On pouvait donc attendre le second tour et procéder au débat et au vote avant le 31 juillet.
En fait, ce budget apparaît surtout comme une opération de sauvetage électoraliste. Le maire explique que les investissements seront réduits, mais annonce une hausse de 22% du budget d’Investissement. Pour y mettre les promesses auxquelles plus personne ne croit ? Pour cela, plus de trois millions d’emprunts seront contractés. Conséquence : une aggravation de la dette qui atteindra plus de 20 millions d’euros. Un record pour la ville. Mais pour quels investissements ? On se le demande, quand déjà les autres années seulement 40% des annonces étaient réalisées
Inapproprié, car voté à quelques jours du second tour qui mettra en place une nouvelle majorité, quels que soient les résultats.
Inconséquent, car ne correspondant à aucune vision de la gestion de la ville et encore moins du service public à rendre aux habitants. C’est même le démantèlement du service public qui se poursuit.
Inadapté, car il ne prend pas en compte les effets de la crise. Inadapté, car depuis 6 ans, nos routes sont délaissées, le patrimoine délaissé à l’image des châteaux d’eau, des écoles, de la place de la Résistance et de la Déportation et autres éléments remarquables de la commune. Inadapté, car en pleine crise sociale, la subvention du CCAS est en baisse de 10%. Inadapté enfin, car aucun budget n’est prévu pour engager la transition écologique qui s’impose à nous encore plus fortement depuis la crise.
Inapplicable, car comme les autres années, les investissements annoncés ne pourront se réaliser cette année. Le maire lui-même le dit.
On se désole donc de voir un budget 2020 concocté et présenté en urgence dans la seule perspective du 28 juin.
Dès 2015, nous avons démontré que les orientations prises par la majorité municipale conduiraient à une dégradation profonde de la commune. Mais en capitaine n’écoutant personne, le maire s’est obstiné à emmener le navire municipal sur les récifs. Certains de ses colistiers ont vu la catastrophe arriver et ont quitté l’embarcation, fuyant leur responsabilité dans le naufrage de notre commune. Pour un « capitaine fier de son équipage », comme le maire l’a clamé l’an dernier lors du vote du budget, se retrouver avec 14 démissions en six ans reflète le peu d’harmonie qui régnait.
Passé le 28 juin, la future équipe municipale aura la lourde charge de redresser le cap, de sortir le navire communal des sables mouvants dans lesquels il s’est fait prendre. Et elle devra repenser entièrement un budget répondant aux enjeux d’après crise et préparant un autre avenir pour Saint-Fargeau-Ponthierry.
La séance aura lieu sans public, en raison de la crise sanitaire.
Mais les Féréopontains pourront la suivre en direct sur la chaîne YouTube de la mairie.
Les élus de l’opposition se feront les porte-paroles de vos questions.
La vie démocratique entame son déconfinement.
A cette occasion, la liste « Ensemble et autrement avec Séverine Félix-Boron » s’adresse à vous.
Dans toute période de crise, la démocratie est souvent bien malmenée. La crise sanitaire exceptionnelle que nous connaissons n’échappe pas à cette règle.
Pourtant cette fois, de nouvelles données permettaient à ceux qui le souhaitaient vraiment de ne pas confiner la vie démocratique. Malgré les contraintes, certains décideurs ont activé les moyens mis à disposition pour garder une vie démocratique locale active. Mais d’autres, à Saint-Fargeau-Ponthierry, ont profité du contexte pour la bâillonner.
En raison de sa soudaineté et de sa complexité, la crise sanitaire nécessitait une gestion collective la plus large possible. Mais à Saint-Fargeau-Ponthierry, le maire a rejeté la proposition des élus d’opposition de s’associer à la cellule de crise.
Le Premier ministre a demandé, en référence à la loi du 23 mars instaurant l’état d’urgence sanitaire, que les consignes liées au report du second tour des élections municipales soient diffusées à l’ensemble des élus et des candidats. Mais à Saint-Fargeau-Ponthierry, aucune transmission n’a été faite.
Le gouvernement a imposé aux maires d’informer les conseillers municipaux des décisions qu’il prenait durant cette période (ordonnance du 1er avril). Mais à Saint-Fargeau-Ponthierry, jamais la moindre information n’a été fournie.
Des Féréopontains inquiets réagissent à l’inertie municipale. Faute d’obtenir les moindres réponses à leurs questions, ils ont lancé une pétition pour réaffirmer leurs attentes. C’est le cas notamment de celle initiée avec le retour des inondations que la commune a connu en avril. Depuis les inondations exceptionnelles de 2016, cette question ne connaît aucune avancée significative en termes de prévention.
Les élus d’opposition font valoir leur droit pour obliger la tenue d’un conseil municipal. Il se tiendra le jeudi 4 juin.
Les associations dédiées à la vie citoyenne comme RPA lancent un questionnaire auprès des Féréopontains afin que chacun profite de l’occasion de ce conseil municipal pour obtenir les réponses à ses questions.
Après une suspension bien normale, les candidats aux élections municipales relancent la campagne électorale. Ils pourront communiquer aux Féréopontains toutes les informations nécessaires pour faire leur choix lors du second tour, prévu normalement le 28 juin.
Depuis six ans, la vie démocratique a été bien malmenée. Elle doit reprendre pleinement ses droits petit à petit sous l’impulsion de citoyens actifs et déterminés, refusant le déterminisme qui arrange bien les décideurs locaux.
A relire :
Les élus d’opposition du groupe Transition viennent d’obtenir la tenue d’un conseil municipal début juin afin que soient rendues de façon totalement transparentes les décisions prises par le maire. La loi du 1er avril a renforcé les pouvoirs des exécutifs locaux, autorisant les maires à prendre les mesures nécessaires pendant la crise sanitaire.
Mais une contrepartie est imposée à cette extension de pouvoir pendant la crise : que le maire rende compte régulièrement de ses décisions à tous les élus du conseil municipal dont les mandats ont été prolongés jusqu’aux résultats du deuxième tour des élections municipales.
Alors que la dépense publique de la ville s’accélère, que des marchés sont passés et que de nouveaux permis de construire s’affichent à Saint-Fargeau-Ponthierry, jamais la moindre information n’a été fournie aux élus de l’opposition. C’est pourtant ce qui se pratique dans la plupart des communes et notamment à l’agglomération melunaise.
La loi permet que, lorsque plus de 20% des conseillers municipaux demandent la convocation d’un conseil municipal, celui-ci devient obligatoire. Les sept élus du groupe Transition ont donc fait cette demande. Compte tenu des difficultés du moment, ils ont toutefois laissé au maire un délai d’un mois pour l’organiser, là où la loi obligerait sa mise en place sous six jours.
La loi doit être respectée. La municipalité doit rendre compte et informer de façon transparente des décisions prises.
Les élus du groupe Transition avaient demandé que la date et l’heure de ce conseil municipal soient décidés en commun avec l’ensemble des élus. Ils demandaient également que l’ordre du jour soit décidé de façon partagée et concertée.
Ces demandes ont été vaines. Après une première date fixée arbitrairement au 2 juin, le conseil municipal se tiendra finalement le jeudi 4 juin à 18h30 en mairie. Seul point positif : comme les élus d’opposition l’ont demandé, une retransmission en direct du conseil aura lieu afin que chacun puisse suivre les débats.
Mais ils ne pourront pas poser de questions en fin de séance.
RPA propose donc à l’ensemble des habitants qui le désirent de faire parvenir les questions qu’ils souhaitent voir poser au maire ou aux élus présents.
Ces questions seront confiées aux élus du groupe Transition qui se feront ce jour-là le relais des demandes de l’ensemble des Féréopontains.
Pour nous faire part de vos interrogations, vous pouvez :
Lundi, les Féréopontains ont débuté le déconfinement les pieds dans l’eau. En fin de week-end dernier, ils ont été nombreux à avoir à faire face aux inondations. De fortes pluies se sont abattues sur notre commune. L’eau a envahi des sous-sols et des rez-de-chaussée d’habitation dans de nombreuses rues.
Depuis les inondations catastrophiques de 2016, tout le monde réclame que des dispositions soient prises sur la commune. Si les excès de pluviosité ne peuvent être régulés au niveau local, leurs conséquences pourraient être amorties avec une réelle prise en main des décideurs. Mais hélas, aucune réponse depuis 4 ans, ou tellement anodines et absolument pas à la hauteur des besoins.
De telles catastrophes résultent toujours de la convergence de plusieurs phénomènes : de fortes pluies s’abattent alors que les sols étaient gorgés et les nappes phréatiques déjà hautes. Du fait de leur manque d’entretien, les canalisations ont été incapables d’assurer un débit suffisant pour évacuer toute cette eau. Or, ces canalisations d’eaux pluviales doivent être entretenues régulièrement, tout comme les ruisseaux et cours d’eau, débarrassées des embâcles qui les colmatent.
Les responsabilités sont diluées au sein de plusieurs structures intercommunales : des syndicats spécialisés, notamment le Syndicat mixte des bassins versants de la rivière École, du ru de la Mare-aux-Évées et de leurs Affluents (SEMEA) pour l’axe Auxonnettes-Moulignon-Jonville, l’agglomération melunaise pour la gestion notamment des canalisations… Il y a également l’obligation de mettre en œuvre et de gérer une multitude d’outils qui se recoupent, comme la récente Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI), le plan local d’urbanisme, le contrat d’assainissement. Face à ce millefeuille, la tendance est de se renvoyer les responsabilités plutôt que d’essayer de les traiter collectivement.
Mais force est de constater que la commune a pâti du manque d’investissement en maintenance de notre municipalité. Le défaut d’entretien des voiries de surface, que chacun a pu constater, est symptomatique d’un même défaut d’entretien des canalisations enterrées !
C’est bien de la responsabilité du maire de coordonner l’ensemble des acteurs compétents sur le sujet et d’assurer la cohésion nécessaire pour engager les actions retenues, qu’elles soient immédiates ou à plus ou moins long terme.
De plus, chacun voit aujourd’hui que les programmes de construction s’accélèrent. Cela augmente la quantité d’eau de pluie dans les canalisations en aval. L’urbanisation est patente. Et l’absence de création d’espace de rétention des eaux, de rétablissement des couloirs naturels d’évacuation des eaux, est malheureusement tout aussi flagrante.
Nous aurons à l’avenir à faire face de plus en plus souvent à des événements climatiques d’ampleur. Les élus, à tous les échelons, doivent donc s’inscrire dans une démarche cohérente, efficace et respectueuse de l’environnement.