Un nouveau Plan Local d’Urbanisme incohérent

Une enquête publique a été engagée préalablement à la modification du Plan Local d’Urbanisme de notre commune. Elle a débuté le 23 septembre et se terminera le 24 octobre 2014. Les conclusions seront remises à la commune le 24 novembre et le Conseil municipal votera cette modification en décembre.

Nous avons assisté à la réunion publique du 1er octobre, puis consulté le dossier et interrogé le Commissaire-enquêteur car cette modification déterminera sur plusieurs années les aménagements du territoire à réaliser, la définition des besoins futurs en équipements publics et les évolutions urbanistiques de notre ville.

Nous avons constaté que la nouvelle équipe municipale, toujours dans son obsession d’effacer toute trace de l’ancienne équipe, souhaite modifier le règlement de la Zone d’Aménagement Concerté multi-sites « Cœur de ville » (Marquises, Mairie, Chapelle et Splenodex). Elle propose une augmentation générale d’un étage sur les bâtiments des sites restants de la Z.A.C. puisque les Marquises ont été réalisées.

Dans le dossier, la question du stationnement reste préoccupante faute d’emplacements suffisants sur ces différents sites. Par conséquent, le stationnement risque d’être invasif dans les quartiers voisins.

Puis, nous avons été surpris de découvrir que les capacités d’accueil des écoles, l’impact sur la circulation routière et le stationnement des 2 roues n’avaient pas été prévus.

Lors de la réunion publique, la Mairie a annoncé que le P.L.U. sera à nouveau modifié à deux reprises selon l’avancée des dossiers que sont le site de la Gendarmerie et le projet de 102 logements sociaux sur l’Avenue de Fontainebleau.

Cette succession de modifications dans un futur proche (court et moyen termes) va conduire à une vision d’ensemble limitée sur l’évolution urbanistique communale et créer une politique incohérente de développement du territoire. Au final, ce sera nuisible pour la qualité de vie des habitants. Pour éviter cela, il aurait été préférable de prendre du temps et d’effectuer une révision générale.

Nous appelons les Féréopontains à se mobiliser en déposant leurs observations sur le registre de l’enquête pour influer sur les orientations urbanistiques proposées par la nouvelle équipe municipale.

 

Attention ! l’information municipale sur cette enquête est arrivée très tardivement dans les boites aux lettres. Il ne reste donc plus qu’une semaine pour que chaque féréopontain puisse se prononcer sur les orientations proposées.

Les documents relatifs à ces modifications sont à consulter :

Aux Services techniques de la mairie jusqu’au vendredi 24 octobre.

  • Le lundi, mercredi, jeudi : de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30
  • Le mardi : de 14h à 17h30
  • Le vendredi : de 8h30 à 12h et de 14h00 à 17h00

En Mairie :

  • Le samedi : de 9h30 à 12h

Un commissaire enquêteur sera présent aux services techniques de la Mairie pour recueillir les observations des féréopontains :

  • Le vendredi 24 octobre de 9h00 à 12h

Prenez la parole !

 

La commission Aménagement du Territoire de RPA

Des conseils de quartiers aux conseils de hameaux : interrogations et inquiétudes

Les premiers conseils de hameaux viennent de se terminer. Si l’on peut se satisfaire qu’ils aient pu se tenir avec une bonne fréquentation, en revanche, le nouveau mode de fonctionnement et l’atmosphère des débats posent un certain nombre de questions.

Des interrogations et inquiétudes qui ont été longuement exposées par les élus minoritaires de la liste « Avec vous Réussir l’Avenir » lors du dernier conseil municipal du 29 septembre.

Nous vous en livrons ici l’essentiel.

 

Amendement de la Charte de fonctionnement des conseils de quartiers de 2008

Lors de la réunion du 14 mai, Monsieur le Maire avait demandé aux participants d’amender la Charte de fonctionnement des Conseils de quartiers et souhaité recevoir leurs propositions de modifications.

Ce travail a été fait par des conseillers de quartier issus de tous les conseils et a été adressé au Maire le 5 juin sous forme d’un courrier contenant le projet de charte amendée. Il était demandé de bien vouloir la transmettre au Comité Inter-quartiers pour contribution aux débats.

Malheureusement, pour la réunion du Comité Inter-quartiers du 24 juin, ces amendements n’ont pas été communiqués ni avant, ni même au cours de la réunion, ni même tout simplement évoqués. Cela est contradictoire avec la demande initiale du Maire et révèle un manque total de respect pour le travail effectué par les bénévoles des conseils de quartiers.

De ce fait, même si on peut se féliciter que les prérogatives des conseils de quartier soient conservées pour l’essentiel, la nouvelle Charte de fonctionnement présente des modifications et des suppressions fortement préjudiciables à un réel fonctionnement participatif.

 

Les « conseil de quartier » rebaptisés en « conseil de hameau »

La décision de renommer ces conseils est en contradiction avec les termes de la loi du 27 février 2002 sur laquelle repose les conseils, et est totalement incompréhensible.

En effet, il n’est pas pensable d’assimiler le quartier des Bordes à un hameau, pas plus que celui de Ponthierry-Seine. Par ailleurs, faire un hameau unique de Moulignon-Auxonnettes n’est pas plus recevable. Ces 2 hameaux ont été précédemment regroupés en un seul quartier, car ils ont effectivement une même vie de quartier due à la présence commune d’une épicerie, d’une école et … d’une église.

On ne peut croire que ces modifications seraient la marque d’une volonté d’effacer plus de 10 ans de fonctionnement et que tout repartirait de zéro.

Sauf raisons plus sérieuses, il a été demandé par les élus minoritaires de revenir aux anciennes dénominations.

 

Le Journal des Quartiers abandonné

Ce journal, porté par le budget des Conseils et placé sous la responsabilité du Comité Inter-quartiers, était l’œuvre des habitants pour les articles et photos. Il n’existe plus aujourd’hui. L’expression des conseils sera diluée dans le journal municipal, ou un espace y sera réservé à chaque parution.

Cet espace, forcément limité, ne permettra pas de conserver son caractère participatif et fédérateur malgré tout le talent d’un rédacteur professionnel. Et notamment :

  • l’information ne sera plus globale, mais tronçonnée dans le temps, ne permettant plus aux habitants de se situer dans les bilans et les projets à venir
  • la cohésion de ce fait ne sera plus assurée et les idées auront davantage de difficultés à se diffuser d’un quartier à l’autre, freinant ainsi toute politique fédératrice
  • la valorisation des activités et réalisations de chacun des Conseils en sera diminuée d’autant

 

Le budget participatif d’investissement abandonné

Ce budget permettait de financer des petites opérations d’investissement telles que les aires de jeux, le petit mobilier urbain, les actions de propreté et les aménagements spécifiques en matière de voirie ou d’espaces verts.

L’utilisation de cette enveloppe était décidée par le seul Comité Inter-quartiers dès lors que les projets présentés à la municipalité avaient été validés techniquement et financièrement par celle-ci.

Ainsi, ce sont les habitants qui décidaient dans le cadre de cette enveloppe de la réalisation de tel ou tel projet ou du report de tel autre.

Cet aspect participatif est une nouvelle fois abandonné. Plus grave, il ne semble pas qu’un budget d’investissement soit retenu pour financer les projets des différents quartiers.

 

Des conseils qui se déroulent dans une atmosphère particulière

Depuis leur existence, les Conseils de quartiers ont toujours fonctionné sans aspect partisan. Malheureusement, vu le déroulé de certaines des réunions de ces nouveaux conseils, il est à craindre que ce ne soit plus le cas. Les mises en cause de l’ancienne municipalité y ont été fréquentes, et les échanges parfois très partisans. Ces écarts sont porteurs de division. Il serait regrettable que ces Conseils perdent de leur intérêt pour ces raisons.

 

A ces interrogations, les réponses apportées en Conseil Municipal n’ont pas été de nature à totalement nous rassurer.

Si Monsieur le Maire affirme vouloir faire perdurer les Conseils de Hameaux et le Conseil inter-hameaux, il laisse malgré tout planer un doute.

Ainsi, il a été clairement dit que « Ces conseils peuvent amener réflexion et projets. Sinon on s’en tiendra à la loi qui les impose seulement aux communes de plus de 80 000 habitants ».

Doit-on y voir une menace de suppression?

De même, aux remarques sur les échanges partisans, le maire rappelle que « si l’on n’arrive pas à y parler de projets, mais que de politique, alors on reverra leur maintien… ». Il oublie seulement de mentionner que les propos partisans lors des Conseils de Hameaux ont été le fait de certains nouveaux élus municipaux.

Enfin, sur l’abandon du Journal des quartiers, c’est son coût qui est mis en avant.

Mais faut-il rappeler que justement les Conseils avaient fait le choix d’un journal Inter-quartiers et d’un rallye vélo payés sur le budget attribué à chacun des conseils…et maintenu à hauteur de 3350€ par la nouvelle municipalité. La justification de l’abandon du journal pour raison d’économies est donc dénuée de sens et le choix devrait en revenir aux conseils puisque ce sont eux qui en assument le coût.

 

Le nombre des habitants présents à ces premiers conseils fait penser qu’il est possible de les dynamiser à nouveau, dans le cadre d’une réelle démocratie participative. Nous y veillerons.

 

La commission Démocratie Participative de RPA.

 

Audit de la ville : une analyse précise et détaillée

Voici une analyse précise et détaillée de l’audit commandé par la nouvelle municipalité sur la gestion de la ville durant les précédentes mandatures. Un décryptage essentiel qui pointe erreurs et manipulations et qui rétablit quelques vérités.
Un beau travail de pédagogie concocté par les 7 élus de la liste « Avec vous réussir l’Avenir« , à partager sans compter !

UN AUDIT PARTIEL, PARTIAL, PARTISAN ET … SURTOUT MANIPULATEUR

Un audit choisi sur mesure sans consultation ni appel d’offre que le contribuable paye uniquement pour que la majorité tente de conforter ses thèmes de campagne. Et pourtant, partiel et partial, ce document n’arrive même pas à cautionner les accusations de soit disante gestion catastrophique.

Il oublie l’essentiel des recettes, allant même jusqu’à inscrire plus de 4 millions de recettes dans la case dépenses !! Comme si l’argent qui rentre était de la dépense !! Un audit qui n’en porte que le nom, qui n’est que l’expression d’une nouvelle grossière manipulation.

La nouvelle municipalité annonçait :

• La faillite de la ville
• Un surendettement démesuré
• Une fiscalité délirante
• Des ventes de biens inférieures aux prix du marché
• Une commune aux portes de la mise sous tutelle

Rien de tout cela

L’audit ne confirme en rien ces affirmations gratuites et non fondées et n’arrive qu’à 2 conclusions :

« L’audit financier révèle une situation très tendue » (titre du journal municipal P.14). Mais quelle est la collectivité de France qui affirmerait ne pas avoir ses finances tendues ?

Autre conclusion de l’audit qui confirme que « si la commune continuait à emprunter il y aurait risque de surendettement ». Qui, en France, continuerait à emprunter continuellement et ne se retrouverait pas en surendettement ?

Rassurant

L’audit confirme que les taux de fiscalité restent stables depuis 11 ans et que ces derniers sont les seuls leviers que la commune maitrise sur la gestion des impôts locaux.

Il précise l’augmentation du volume des recettes issues de la fiscalité des entreprises qui est due à l’augmentation du nombre d’entreprises !!

Toutes les opérations données prouvent que jamais les reventes ne se sont faites en dessous du prix d’achat, et au moins à un prix équivalent au prix fixé par le Trésor Public.

Et que les emprunts ne servent qu’à investir et non à boucher de pseudo trous financiers. À chacun de faire ses choix pour accompagner les investissements sur lesquels il s’est engagé.

Partiel et partial

I. Sur les recettes

  • a) la fiscalité en général

Toutes les références présentées dans l’audit se comparent au niveau national alors que l’on doit prendre en compte celles de l’Ile-de-France.
Pourquoi ? : Quelle différence y a-t-il entre une ville moyenne de province et une commune comme la nôtre en Ile de France ? En Ile-de-France :
1. Les prix sont supérieurs à la moyenne nationale
2. L’impact de la voirie dans les budgets des communes est plus important du fait de leur longueur et de la densité des transits qu’en province
3. La démographie jeune fait peser le poids des écoles et des équipements culturels et sportifs sur les budgets

Et si l’on prend les références d’Ile-de-France, cela change tout.

3 exemples:

1. Dépenses de fonctionnement

Moyenne régionale : 433 € / hab.
Moyenne local : 343 € / hab.
Moyenne nationale : 302 € / hab.

2. Dépenses de personnel

Moyenne régionale : 791 € / hab.
Moyenne locale : 644 € / hab.
Moyenne nationale : 623 € / hab.

3. Taux de fiscalité des entreprises

Moyenne régionale : 23,18 %
Moyenne départementale : 22,45 %
Moyenne locale : 21,99 %
Moyenne nationale : 25,69 %

  • b) les dotations de l’État

Comment ignorer que l’on reçoive depuis 30 ans une dotation de l’État pour participer aux dépenses que l’État a transféré aux communes ? Cette dotation est, pour Saint-Fargeau-Ponthierry, bien inférieure aux communes de même strate. D’où notre intervention auprès de l’État en 2005, 2010 et 2013 (dotation moyenne en Seine-et-Marne : 350 € par habitant contre 250 € pour Saint-Fargeau-Ponthierry).

D’autre part, comment oublier ce que la ville verse au fonds de péréquation, qui sert à aider les communes les plus pauvres, car le critère est le revenu fiscal des habitants et non la richesse de la commune.

L’audit, d’une façon générale, fait état des dépenses sans faire figurer des recettes majeures. Exemple : aucune mention aux recettes issues des activités des services de la commune, soit 700 000 € ignorés.

  • c) Sur la fiscalité des ménages

L’audit ne parle jamais des abattements fiscaux, au nom de la politique familiale, votés depuis les années 80 ce qui concerne 40 % des familles sur la taxe d’habitation.

Abattement local : 348 € / hab.
Abattement régional : 135 € / hab.
Abattement national : 89 € / hab.

C’est d’abord l’effet de la croissance du nombre d’entreprises qui a augmenté dans le dernier mandat, de 16 % sur le secteur marchand et de 41 % pour les autres secteurs.

L’audit met en avant le produit des impôts qui accroit.
Cela prouve également, puisque les taux restent constants, que la chasse aux fraudeurs menée depuis 6 ans par la commission des impôts est efficace.
3 exemples :

40 piscines non déclarées réintégrées dans les bases fiscales

Logements déclarés au départ insalubres mais en réalité réhabilités sans se mettre en conformité

Intégration d’une grosse entreprise qui échappait à l’impôt

Sans oublier que le vote de l’Assemblée Nationale accroit mathématiquement de 1 % par an les produits pour compenser l’inflation.

II. Sur les dépenses

Il fait état de l’augmentation des achats sans préciser que le niveau de dépenses est inférieur à la moyenne régionale, et que 25 % de ces dépenses sont liées à des dépenses d’énergie en constante augmentation.

Sur les dépenses de personnel pourquoi l’audit ne se satisfait pas d’une masse salariale maintenue dans la limite du GVT (Glissement Vieillissement Technicité), (3 % d’augmentation en 6 ans). L’augmentation des services aux habitants s’est faite sans augmentation de la masse salariale grâce à des redéploiements ajustés au coup par coup, la municipalité ayant très peu externalisé les services publics. La part dans le budget global reste faible puisqu’il est de 57 % (moyenne 63 %). Et que la masse salariale représente 644 € par habitant alors qu’elle est de 791 € par habitant pour les communes de la même strate au niveau régional.

III. Sur les emprunts

L’audit oublie le fait qu’il n’y a aucun emprunt toxique qui pourtant mine financièrement de nombreuses collectivités.
Il oublie d’observer que les taux moyens à 3,25 % prouvent la confiance des banques qui ne prêtent jamais à ce niveau de taux s’il y a des risques. C’est au contraire une marque de confiance des organismes financiers sur la gestion de l’emprunteur.

Et même si l’endettement est un peu au dessus de la moyenne il ne sert qu’à accompagner le haut niveau d’équipements de la ville (sécurité des voiries, etc…) et ne traduit aucun déficit de fonctionnement de la commune.

Les annuités de remboursement sont bien en dessous de la moyenne des communes de même strate d’Ile-de-France (142 par habitant pour Saint-Fargeau-Ponthierry contre 166 en Ile-de-France) !!

IV. Sur les investissements

S’il note la faiblesse de l’autofinancement que nous avions déjà pointé depuis plusieurs années et de plus en plus courante dans les collectivités, il ignore le fort niveau d’équipement de la ville.

Mais surtout, les principales recettes d’investissement sont totalement ignorées :

– rien sur le FCTVA
– rien sur la taxe d’urbanisme
– rien sur les obligations des promoteurs pour les constructions et transports dans les délibérations du Conseil Municipal
– rien sur les subventions qui, uniquement pour le Conseil général atteignent 8 millions d’euros de 2008 à 2014

Et pourtant, outre le fait de ne pas prendre les bons chiffres de référence, outre l’oubli quasi systématique des recettes face aux dépenses, le pire est qu’il confond recettes et dépenses en imputant plus de 4,5 millions de recettes à la ligne dépenses.

Exemple : Les ventes des terrains communaux réalisés pour permettre d’autres investissements sont déclarées comme des dépenses à hauteur de 4 536 776 millions d’euros. Quelques exemples:

Vente de terrains :
Guillermont 2013 : 751 944 €
Rue Barbara : 900 000 €
Rue de la Saussaie : 650 000 €
Vente ETPE : 934 832 €
Vente de logements : 385 000 €

Etc…

Alors, incompétence ou manipulation ?

À chacun de juger avec deux questions :

1) Pourquoi continuer à faire croire à un déficit de budget quand il s’agit d’écart de trésorerie ? c’est-à-dire que des recettes rentrent avec un décalage dans le temps par rapport aux dépenses comme dans la plupart des collectivités au budget dynamique ?
2) pourquoi l’audit ne fait-il aucun état des résultats de gestion annuels toujours équilibrés avec les restes à réaliser toujours excédentaires en fonctionnement, en moyenne d’environ 1 million d’euros, à l’image du dernier exercice 2013 excédentaire de 900 000 € ?

Les élus de la liste « Avec nous, réussir l’avenir »

Lionel WALKER, Séverine FELIX-BORON, Pierre CERIZAY, Jeannine JOUANIN, Denis PUGLIESE, Véronique GIANNOTTI, Cyrille HERBEZ

Méthodes pour un vrai audit ni partial, ni partiel, et … objectif

Un audit a pour but principal de dégager, à partir d’une gestion, les marges de manœuvres financières et de proposer des scénarios de développement possible et non de conforter à tout prix les allégations d’une campagne électorale.

Méthode :

1) partir des 4 à 6 derniers comptes administratifs de la commune et de ses budgets annexes
2) comparer aux budgets et décisions modificatives annuelles importantes
3) analyser les états fiscaux et les bases d’imposition ainsi que les valeurs et les taux de fiscalité indirecte et les recettes d’exploitation
4) intégrer l’évolution des encours financiers avec échéancier d’amortissement de la dette et des créances
5) analyser les taux croisés entre la collectivité et les partenaires notamment l’intercommunalité

Source : Courrier des maires


FERMEMBUL – un avenir qui doit se reconstruire

Ce fut l’une des premières décisions de la municipalité nouvellement élue : la fin de la convention avec les établissements Truffaut qui accueillent Fermembul et la baisse de sa subvention. Deux décisions qui pourraient condamner, à terme, l’existence même de la ferme pédagogique de St-Fargeau-Ponthierry.

La subvention de Fermembul représentait, jusqu’à l’an dernier, 32,5% du budget global.Pour 2014, elle a subit une baisse importante de 35% qui met gravement en péril l’association mais surtout l’emploi des sept salariés !

La convention avec Truffaut ayant été dénoncée par la municipalité, il va falloir retrouver un lieu d’accueil pour la ferme d’ici le mois d’avril 2015 : 4,5 ha pouvant accueillir 110 animaux !

Le nouveau bureau, élu le 16 juillet dernier, aux cotés de la directrice, des associations partenaires et des bénévoles, va devoir sauver la ferme en trouvant les moyens humains et financiers afin de la pérenniser. Sans surprise, la municipalité actuelle n’a pas souhaité prendre part à ce nouveau bureau.

Afin de sauver l’emploi des sept salariés et de garantir le même niveau d’activités, nous allons devoir rapidement trouver des solutions pour combler le gros coup de rabot de la subvention, et pour aménager un nouveau site.

Nous allons tous nous atteler à ce que Fermembul, véritable outil d’éducation à l’environnement, puisse prolonger et développer ses missions, au service du plus grand nombre.

 

Fermembul, c’est :

  • 24 ans d’existence
  • une subvention municipale annuelle représentant seulement 32.5% des recettes.
  • 15000 visiteurs accueillis chaque année
  • 7 salariés
  • Des ateliers pédagogiques et des animations toute l’année à destination des écoles, des collèges, des centres de loisirs, des maisons de la petite enfance, des institutions pour personnes handicapées, des maisons de retraites,…

 

Aidez-nous à poursuivre l’aventure et reconstruisons l’avenir de Fermembul !

La démocratie a un drôle de visage

Quelle drôle de sensation ce lundi 30 juin au soir, au Conseil Municipal de St Fargeau Ponthierry !

Hormis la durée (plus de 5 heures de conseil, terminé à 1h40…), c’est le climat, l’atmosphère, qui a été le plus pénible, douloureux, choquant.

Tout au long des débats, la majorité en place n’a eu de cesse de montrer de l’agressivité, du mépris, de la condescendance, de l’arrogance, allant même jusqu’à l’injure!

Qu’une municipalité souhaite pointer ce qui a pu être des erreurs ou mauvais choix de l’ancienne équipe, rien de plus naturel. Elle a été élue pour mettre en place sa politique, ses méthodes, en faisant des choix opposés à ce qui se faisait avant. Normal.

Mais que pour justifier ses prises de positions, les nouveaux élus agressent, humilient, insultent l’opposition, on est là au delà du débat démocratique.

 

Que s’est-il passé ?

 

Convoqué à 20h30, le Conseil n’a véritablement commencé qu’à 22h45. Tout le début n’a été qu’un long préambule de polémiques et accusations.

Un Conseil Municipal suit un ordre du jour précis envoyé à chaque conseiller avec les documents nécessaires aux délibérations. Sauf que lundi, les premières discussions ont portés sur des sujets non prévus.

 

Il y a d’abord eu le vote sur les comptes rendus des débats des conseils antérieurs. Plusieurs demandes de modifications et précisions ont été demandées avec raison. Les premières invectives et polémiques ont alors démarrées. Toutes ces demandes de modifications ont au final été refusées. Devant ce premier blocage, les sept élus minoritaires ont alors demandé une suspension de séance.

Il y a eu ensuite une lecture au pas de course du rapport de l’audit financier demandé par la ville, émaillée d’apartés du Maire. Rapport jeté sur les tables à l’ouverture du Conseil. Impossible donc de réagir aux conclusions.

 

Le Maire a ensuite procédé à la lecture du courrier d’une conseillère absente, courrier posant certains faits. Puis il a réagi à la lettre aux habitants distribués par les élus de l’opposition la semaine précédente.

Le Maire en a profité pour faire un long réquisitoire autour de la ZAC Bords de Seine, diaporama à l’appui.

Puis l’aménagement de la ZAC de la Mare aux Loups a été longuement détaillé dans son historique par un adjoint au maire, sur un ton de procureur, avec accusations, interprétations et menace de procès. Ce fut l’occasion pour la majorité de relancer la polémique sur l’arrivée probable d’une boulangerie industrielle (refusée par l’ancienne majorité mais qui ressort bizarrement aujourd’hui)

 

Sur ces deux dossiers, non prévus à l’ordre du jour, les échanges furent vifs, et nos élus d’ “Avec vous Réussir l’Avenir” n’ont pas lâché prise. Mais face à un flot de contre- vérités et de fiel déversé, difficile de faire entendre raison.

 

Après les polémiques, le déni de démocratie

 

Enfin, et c’est le summum, la délibération sur le règlement intérieur est intervenue, tardivement.

Ce règlement intérieur, dont l’élaboration s’est faite sans consultation des élus minoritaires comme cela se faisait avant, nécessitait une vingtaine de modifications pour éviter notamment que l’opposition soit muselée.

Nos élus ont fait la proposition de constituer un groupe de travail pour étudier ce règlement intérieur afin de pouvoir proposer une version consensuelle au prochain Conseil Municipal. Après une discussion houleuse, le maire a tout de même accepté de constituer ce groupe de travail. Mais dans le même temps, il a décidé de procéder quand même au vote, sans aucun débat. Difficile, dès lors, de prendre part à ce qui devenait une mascarade.

Devant tant d’entraves à la démocratie, nos élus ont donc choisi, à juste titre, de quitter la séance.

Humiliations calomnies, attaques, injures… du coté des élus… Sans parler des invectives, plus ou moins audibles, venant du public : « Clowns » et autres petits noms d’oiseaux ont encore été entendus durant ce conseil.

 

Le populisme a ses fans, et il fait des petits !

 

Il a fallu attendre 1h40 pour que la parole puisse être donnée aux citoyens. Les rares personnes restant encore présentes dans le public ont pu enfin poser des questions. La modification des rythmes scolaires pour la rentrée était au centre des préoccupations. Les réponses floues n’ont pas convaincues.

Mais avant ces questions, une dame a pris la parole pour lire une longue lettre qui faisait état de son ressentiment, et son aigreur.

Les premiers mots étaient pour dénoncer le fait qu’il y ait 9 adjoints. « 5 étaient suffisant et aurait fait des économies ».

Après quelques incohérences, elle s’en est prise aux agents communaux en les traitant de « fainéants » ! Une première fois… puis une deuxième… puis une autre….

Deux parents d’élèves ont alors demandé que cela cesse. Là, enfin, le Maire a remis la dame à sa place en disant que ces propos étaient inacceptables.

Mais il en aura mis du temps pour réagir !… Et aucun des autres élus n’a réagi non plus.

 

Quand on se comporte en partisan et que l’on lance des accusations, rumeurs et autre diffamations, il est clair que certains des électeurs de la majorité se sentent pousser des ailes et se lâchent !

Certains des élus se comportent en permanence en procureur ou en moralisateur.

Leurs insinuations permanentes laissent filtrer dans les esprits que tous les élus sont pervertis.

Le sentiment du « tous pourris » prend racine dans leurs propos.

Un bon terreau pour les extrêmes. Et cela germe déjà à St Fargeau Ponthierry.

 

La pente sur laquelle se lancent les élus de la majorité est dangereuse.

La vigilance et l’action sont donc plus que de mise !

 

Temps périscolaires : Nouveaux horaires, nouveaux contenus, au bénéfice de qui ?

La mairie a donc tranché. Les nouvelles activités périscolaires se tiendront deux fois par semaine, sur 1h30 à chaque fois. Avec des contenus totalement remaniés.

Qu’une nouvelle majorité veuille marquer de sa patte la politique éducative, rien de plus logique. Encore faut-il que cela ait été pensé en amont, qu’il y ait une cohérence, que les enfants en soient les premiers bénéficiaires, et que le bilan de l’existant ait été fait.

Mais, là, on est en droit de se poser des questions.

 

Vous avez dit concertation?

Pour mémoire, pour la mise en place de la réforme l’an dernier, une large concertation s’était tenue sur plusieurs mois avec pas moins de 13 temps d’échanges avec tous les acteurs concernés – parents, enseignants, animateurs, associations… – plus des enquêtes à destination des parents pour parvenir à établir une organisation scolaire qui tienne le plus possible compte du rythme des enfants.

Si cette mise en place dès la première année de la réforme a pu en mécontenter certains, il n’en reste pas moins qu’au final les horaires choisis l’ont été en tenant compte des avis remontés.

Quelques semaines après les élections du 23 mars 2014, des réunions ont été organisées, à l’initiative des nouveaux élus. Des réunions avec parfois que quelques personnes (à l’image de la première avec seulement 3 ou 4 parents !) et un discours qui n’a cessé de changer d’une fois sur l’autre. Il n’a pas été rare d’entendre des versions différentes du projet engagé d’une réunion à une autre.

Que dire aussi de ce sondage mené tambour battant par les parents élus, pressés par la mairie, pour récolter le choix des familles sur les horaires des Temps d’Activités Périscolaires ? En à peine plus d’un week-end, il a fallu se prononcer entre deux possibilités : soit 1 fois 3h, soit 2 fois 1h30. Un troisième item a tout de même été rajouté demandant si le maintien du rythme actuel n’était pas préférable.

Aucune question par exemple sur la durée de la journée ou le temps effectif de cours par jour.

Comment récolter un avis éclairé sans avoir pris le temps de réexpliquer les enjeux de ces rythmes scolaires ? Comment demander le statu quo ou une autre organisation sans avoir pris le temps de tirer le bilan argumenté de cette première année ?

 

 Le comité de Pilotage vampirisé

Un Comité de Pilotage avait été mis en place dès la rentrée de septembre 2013 pour suivre le déroulement des « 26 Savoirs ». Ce Comité avait commencé à faire des propositions pour améliorer le fonctionnement des TAP. Des aménagements avaient déjà été entrepris. Il devait également faire un premier bilan étayé pour suggérer des modifications pour la rentrée prochaine. (Organisation, moyens humains, formation, communication, articulation des différents temps, contenus…)

Hélas ! L’objet même de ce Comité de Pilotage a été vidé de sa substance. Au final, il n’a seulement pu choisir qu’entre les deux alternatives proposées par la mairie. Une simple chambre d’enregistrement !

 

Les conseils d’écoles bafoués

Ce sont ensuite les conseils d’écoles qui ont émis des propositions d’horaires.

Mais là encore, ces avis n’ont été qu’à peine suivis. Les enseignants ne se satisfont d’ailleurs pas de ce qui est décrété, et les parents s’indignent déjà.

Les horaires décrétés par la mairie (et soumis tout de même à l’approbation de l’Inspection Académique) n’ont aucune régularité. L’après midi notamment, les entrées et sorties d’écoles changent tous les jours. Difficile de s’y retrouver. Les temps de cours de l’après midi sont parfois réduit à 1h05 !

Et, cerise sur le gâteau, deux jours par semaine les enfants auront 5h55 de cours ! Soit 5 minutes de moins qu’avant la réforme ! Alors que l’objet même de cette réforme était d’alléger la journée d’école !

Les enseignants eux-mêmes admettent que ces journées sont trop longues. Les chrono-biologistes réaffirment de leur coté qu’un maximum de 5 heures de classe serait souhaitable.

 

TAP/ NAP : quels contenus ?

Sur le contenu des TAP (ou NAP selon la dénomination adoptée par la mairie), exit les 26 Savoirs ! On fait table rase du passé. C’est une constante de la nouvelle municipalité !

Alors que les activités actuelles s’inscrivent dans le droit fil de la réforme en proposant des activités touchant diverses thématiques (culture, sport, développement durable, sécurité, numérique,…), le plus grand flou persiste sur ce qui sera proposé à la rentrée 2014.

La mairie a tout d’abord tenté d’imposer des activités s’inscrivant dans la continuité pédagogique du programme scolaire. Il avait été demandé aux enseignants de fournir leur progression pédagogique pour que les animateurs puissent poursuivre ce qui a été abordé en classe durant les NAP, sous la forme d’activités pratiques. Proposition retirée depuis, les enseignants ayant à juste titre refusé de fournir leur progression. Rappelons que la collectivité n’a pas à s’immiscer dans le champ pédagogique, dévolu, lui, à l’Education Nationale.

Mais si ce lien entre classe et NAP n’est plus d’actualité, le nouveau projet n’en est pas moins critiquable.

Les animateurs vont construire leurs ateliers en mettant à disposition des parents des progressions « éducatives » (pour ne pas dire pédagogiques) détaillées de ce qui sera abordé, avec un objectif précis à atteindre. Un rendu obligatoire sera à donner aux enfants et parents en fin de cycle. Les enfants devront donc au final fournir un travail, visible pour leurs parents.

On rajoute donc une contrainte aux enfants qui auront, de fait, de la « classe après la classe » !

C’est oublier que ce temps n’est que du périscolaire. Si le contenu peut être ambitieux, ce temps doit malgré tout rester ludique et non contraignant.

Avec cette obligation faite aux animateurs (qui avouent à demi mot sortir de leur métier), on incite les parents à être plus exigeant vis-à-vis du périscolaire que du temps scolaire.

La prochaine étape va-t-elle être de donner aux parents une progression détaillée des cours des enseignants, matière par matière, semaine après semaine ?

 

L’encadrement

Dernier point : les animateurs. De 75 animateurs, il n’en restera plus que 35. Quid des 40 autres ? Comment assurer dans ces conditions les inévitables remplacements qui devront forcément être assurés ? Cette réduction d’effectif est-elle un gage de plus de qualité au service des enfants, de leur épanouissement, de leur sécurité ? Permettez nous d’en douter.

 

L’enfant, l’oublié de cette politique

Sous le prétexte de vouloir rationaliser ce temps périscolaire, de mieux l’organiser, on assiste donc à un détricottage assumé de ce qui avait été mis en place par l’ancienne municipalité, sans même chercher à en faire un bilan transparent. Cela répond avant tout à une volonté purement économique, au détriment de l’emploi, sans se soucier de la qualité de l’offre proposée aux enfants et en oubliant l’enjeu même de ces aménagements du temps scolaire : le bien être de l’enfant.

Oubliés les rythmes scolaires… Oubliés surtout les rythmes de l’enfant.

Aux seuls fins politiques d’une municipalité qui improvise, faute d’avoir su construire un vrai programme.

Sur la politique éducative de la mairie, l’Association « Rassembler pour l’Avenir » restera vigilant !

 

Pour la Commission « Enfance, Education & Jeunesse »
Philippe BOURY

L’École Municipale de Musiques, Danses et Théâtre (EMMDT) menacée ?

Un article dans « La République » de Seine & Marne du 23/06/14, concernant l’École Municipale de Musiques, Danses et Théâtre (EMMDT) de notre commune. Devons-nous craindre la suppression de l’activité danse ? L’Élue à la culture présente lors du spectacle de fin d’année n’a pas répondu à cette déclaration…!!!
Une pétition en ligne est d’ores et déjà ouverte par EMMDT au cas où une mauvaise nouvelle arriverait durant l’été !
Pour les soutenir : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2014N46456
ENCORE BRAVO À CETTE ÉCOLE MUNICIPALE POUR LA QUALITÉ DE SON SPECTACLE ! VOUS POUVEZ COMPTER SUR NOTRE SOUTIEN !!

Journée de la Résistance…

A nos nouveaux élus. En ce 70ème anniversaire du débarquement en Normandie, j’attire votre attention sur le fait que celui-ci a pu avoir lieu grâce au travail en amont de « la Résistance ».
Or, le 27 mai dernier dans les communes qui se respectent (!!),  la journée de la résistance a été commémorée. Cette commémoration est une loi du 19 juillet 2013 (ni fériée, ni chômée).
Alors que les Conseils Municipaux précédant estimaient (je cite) « que le devoir de mémoire s’impose mettant à l’honneur et en célébrant les Résistants Féréopontains connus et anonymes », je suis étonné, atterré et mon entourage très choqué car c’est la première fois qu’il ne se passe rien dans notre commune, alors qu’enfin cette date, revendiquée depuis longtemps, vient d’être reconnue comme date nationale !!!
Je ne suis pas un littéraire, mais je voulais simplement, dignement rendre hommage à Messieurs GOUVENOT, FERCOT, LIMOGE, BEAUFILS, SIMON, OLIVIERI, FADIN, FAURE et tous les anonymes qui ont payé le prix fort pour la liberté de notre Pays, de notre Commune. Attribuées par les municipalités précédentes, beaucoup de nos rues portent leurs noms. La dernière dénomination liée au parc Espace Naturel Sensible a été donnée au dernier FFI de la commune : SACHOT !!! .
Il ne faudrait pas aujourd’hui perdre ces valeurs, que d’autres ont mis en place.
Cette absence de commémoration ne serait-elle pas plutôt liée à des élus du Conseil Municipal proches FN qui seraient familiers de l’idéologie affichée du père du FN ?
Jacky Pouillon – Adhérent à l’Association « Rassembler pour l’Avenir ».

 

 

1 48 49 50 51