Avances de subventions aux associations : des attaques malveillantes et inattendues !

Lors du Conseil Municipal de ce lundi 15 décembre 2014, la délibération n° 16 avait trait à l’attribution d’avances de subventions aux Associations.

La tournure des débats a fait réagir l’un des féréopontains présent dans la salle ce soir là.

Voici son analyse pertinente.

 

Attaques malveillantes … et inattendues pour une telle délibération !

Il se faisait tard. Cela aurait dû aller vite!

En effet, comme tous les ans, beaucoup d’associations qui ont des salariés et peu de trésorerie, sont en attente pressante de recettes dans la période. Ainsi, sur les subventions à percevoir en 2015, la délibération propose au vote du CM une avance globale de 9600 euros pour 12 associations.

En cours de débat, nous apprenons qu’en 2014, l’ancienne municipalité avait attribué 67800 euros à 19 associations.

La comparaison est évidemment cruelle.

Cela conduit les élus de l’opposition à demander si cette baisse annonce une diminution du montant des subventions 2015 du même ordre de grandeur ? Et si ces décisions se font après concertation avec les associations concernées ?

La réponse est courtoise : rien n’est évidemment décidé concernant les subventions 2015 et tout se fait en concertation. D’ailleurs, celle-ci n’est pas terminée et permettra sans doute de compléter ce tableau des avances d’ici le prochain CM.

Vigilance d’un côté, engagement de l’autre, on se dirige tranquillement vers un vote rapide et unanime.

Deux interventions viennent alors troubler la sérénité (!) du Conseil.

Celle d’un responsable d’association, concerné par cette délibération n°16 qui réduit de près de 40 % l’avance attribuée à son association par rapport à l’an dernier. Sans dialogue, sans information préalable. La concertation s’avère de fait incomplète.

Du coup, les débats reprennent et le vote risque d’être moins rapide que prévu.

Intervention alors de monsieur le Maire qui, voulant clore les débats de façon autoritaire, se livre à une attaque en règle sur les méthodes de l’ancienne municipalité : «… attribution des subventions par « copié/collé » d’une année sur l’autre … », «  … très peu de relations avec les associations … », « … méconnaissance de leur réalité jusqu’à dire qu’elles demandaient des subventions pour des manifestations qu’elles n’organisaient plus ( !)… » ….

Bref, une horreur de gestion !

Démenti immédiat de l’opposition, qui rappelle le processus d’attribution des subventions connu de tous les responsables d’associations. A savoir : dossier de demande indispensable, critères reconnus par tous, calcul numérique des subventions, résultats soumis au contrôle d’une commission ouverte aux associations et à l’opposition d’alors, puis enfin vote au Conseil municipal.

Cette objectivité et cette transparence avaient d’ailleurs été déterminantes dans l’attribution du Prix National de la Ville Associative remis à la municipalité au salon des Maires de 2009.

Pourquoi monsieur le maire de telles affirmations délibérément erronées ?

D’autant plus que nous apprenons qu’à l’époque, vous étiez responsable de la liste d’opposition et à ce titre membre du Conseil des Associations et de la commission d’attribution des subventions.

Il est vrai, nous affirme-t-on, que sur l’ensemble de la mandature, vous n’avez jamais participé à l’une comme à l’autre.

Mais alors, pourquoi falsifier ce qui a été fait … si ce n’est pour mieux faire passer ce qui va se faire ?

Le vote quelque peu retardé, a bien eu lieu de façon unanime … mais avec au final de fortes inquiétudes sur la politique associative que la municipalité risque de mener à court terme.

 

Conseil Municipal : Règlement intérieur retoqué par le Préfet

Parmi les délibérations débattues au Conseil Municipal de ce lundi 15 décembre, la première avait trait à l’adoption du nouveau règlement intérieur du Conseil.

Déjà présenté en juin, M le Maire avait voulu alors le faire passer en force. Aucune concertation, aucun débat, cette procédure non conforme à la démocratie et à la réglementation, avait légitimement provoqué le départ des élus d’opposition … Mais le Règlement Intérieur fut néanmoins voté par les seuls Conseillers majoritaires qui, apparemment, ne se sont pas interrogés davantage sur son contenu.

 

Alerté, le Préfet de Seine et Marne, par un courrier du 29 août adressé à M le Maire, a réaffirmé la loi :

  • tant sur la forme « … je tiens en premier lieu, à vous rappeler que chaque délibération doit faire l’objet d’une discussion préalable au vote en séance. »
  • que sur le contenu d’un certain nombre d’articles « … je vous serai reconnaissant de bien vouloir modifier les dispositions litigieuses du règlement intérieur, par une nouvelle délibération rapportant la délibération du 30 juin 2014 … »

 

Ainsi, après l’abrogation de la délibération sur la hausse des indemnités des élus, c’est la deuxième fois qu’un rappel à la loi est adressé à la municipalité par M le Préfet.

Il serait bon dorénavant que M le Maire se conforme au droit … tout simplement … afin que le débat démocratique ne soit pas écorné et que le travail municipal ne soit pas sujet à caution.

La culture est-elle un luxe ?

Après plus de 6 mois de mise en œuvre des choix de la nouvelle municipalité élue en mars 2014, on ne peut que constater une volonté de raréfaction culturelle.

Démonstration par les actes marquants de ce début de mandature.

Les 26 Couleurs

La rentrée a vu une forte augmentation des tarifs de la billetterie des 26 Couleurs y compris pour les scolaires. Pour le moment seul le cinéma est épargné, compte tenu des engagements pris par l’ancienne municipalité avec les réseaux de soutien à la culture. Mais épargné pour combien de temps ?

En tout cas, tout est fait pour que la fréquentation soit compromise : plus de mensuel de présentation des films et autres activités culturelles. A la place, un simple flyer A5 avec la liste des films au programme. Or, le mensuel était bien plus que le « copier-coller » des présentations de films que l’on trouve sur internet, et autre support de l’agenda cinématographique. C’était aussi l’argumentaire de l’intérêt du film, avec le regard du programmateur, passionné et fin connaisseur de l’art de l’image animée, filmée, etc…

A noter également, la mise en place d’une tarification d’accès spécifique pour les associations qui souhaiteraient présenter leur travail aux 26 Couleurs, tarification rendant le lieu quasiment inaccessible à la plupart d’entre elles. Sauf à mettre en place des passe-droits, ce que l’équipe municipale a suggéré lorsque les élus d’opposition ont relevé les difficultés que soulèverait une telle décision. Le choix se fera alors entre les associations qui plaisent et celles dont les activités ne seraient pas du goût des élus, érigés en juges.

La mission Philo

La mission philo au sein de la Ville, c’est terminé ! La municipalité arguant que les enseignants des écoles ont déjà les connaissances pour le faire ou les appuis auprès de l’inspection pour être accompagnés. Or, jusqu’à la mission philo, les enseignants, à de rares exceptions près, ne se s’étaient jamais lancés dans cette activité à forte connotation citoyenne, inquiets de leur propre manque de formation dans le domaine et des questionnements qui ne manqueraient pas de surgir de la part des enfants comme des familles. Si cela était si simple, les ministres successifs (dont M Darcos, ministre de M Sarkozy) – qui en ont reconnu l’intérêt sur le langage, la logique, la citoyenneté – l’auraient installé au cœur de la classe, y compris dans le premier degré.

Tout aussi grave, l’absence dorénavant de la mission ne permet plus à d’autres acteurs, les animateurs notamment, de trouver l’accompagnement nécessaire aux nouvelles pratiques philosophiques avec différents publics.

Alors même que ces activités se développent dans les villes comme dans les zones rurales, témoignant du besoin de nos concitoyens à reposer les questions essentielles, la municipalité de Saint-Fargeau Ponthierry supprime celles engagées sur la Ville. Il est vrai qu’elles ont une connotation démocratique au sens le plus large : en effet, à chaque fois que les gens, tout type de gens, de tous horizons, sont initiés aux questionnements, se trouvent en situation d’échange et de recherche de réponses, les valeurs démocratiques trouvent alors une réalité concrète, favorisant l’implication dans ce que l’on peut appeler la démocratie participative.

Une Commune, un Art

Le Festival « Une Commune, un Art » est annulé pour 2015 ! Ce festival, tant attendu par les artistes du territoire et leur public, était installé comme une présence évidente depuis de nombreuses années grâce à l’engagement de ses promoteurs bénévoles.

Soulignons encore que les inquiétudes pointées en juin sur le maintien des cours de danse à l’EMDT étaient fondées. Mais la demande des administrés a été telle que l’activité de l’école de musique a été maintenue… au moins pour cette année.

Faut-il continuer encore et encore à citer tous les exemples qui témoignent de l’abandon de la culture sur notre ville ?

Cette politique désastreuse traduit au mieux une incommensurable absence de réflexion sur les enjeux de la culture, au pire l’idée que la culture est un bien à réserver aux plus aisés, à ceux qui peuvent se cultiver sur d’autres territoires.

Pourquoi préserver la culture dans notre environnement économique difficile ?

Très trivialement, ce sont ceux qui ont engrangé le capital culturel le plus étoffé qui s’insèrent le mieux dans la vie économique. Ce n’est pas pour rien que les couches les plus aisées de la population sont friandes d’options particulières au sein des lycées et des collèges où leurs enfants fréquentent les classes européennes, les classes internationales, choisissent le grec ancien, les langues rares, les options musique ou théâtre, etc… Ces enfants sont aussi les plus nombreux à être inscrits dans diverses activités extrascolaires (école de musique, danse, associations culturelles ou sportives….). Ce sont encore ces enfants-là qui accèdent bien plus que tous les autres jeunes aux filières les plus prisées. Alors pourquoi limiter le champ des possibles des enfants féréopontains de toutes conditions ?

L’argument : « cela relève du choix individuel des familles ! » est un biais pour refuser l’accès à la culture pour tous, alors qu’il s’agit d’un choix politique : ceux qui ont les moyens financiers et ceux qui ont déjà une habitude de ces pratiques pourront y accéder en engageant les ressources financières nécessaires, quitte à se rendre sur d’autres territoires.

Plus largement, restreindre l’accès à la culture c’est refuser de voir que la culture est fondamentale pour l’être social qu’est l’humain.

La culture est un ensemble de réponses résultant des grandes questions que se posent les hommes, ensemble de réponses propre à chaque groupe humain constitué en société.

La culture regroupe les valeurs à transmettre à ses membres, notamment les plus jeunes, pour continuer à constituer un ensemble social viable.

La culture est le ciment de chaque société, a fortiori la nôtre.

Dans le monde de mobilité que nous connaissons (évolution économique, technologique, déplacements toujours plus rapides, plus lointains, plus fréquents, etc…) il faut à la fois que les valeurs de notre culture soient transmises pour que nous puissions continuer à faire société,  et il faut que nous soyons capables de faire évoluer certaines de nos réponses aux problématiques d’aujourd’hui sans perdre de vue les éléments les plus fondateurs de notre culture.

La force d’une culture est d’être à la fois forte sur ses fondements, tout en étant plastique pour s’adapter au monde qui évolue.

La force d’une culture c’est de partager des valeurs communes et collectives sans enfermer les individus dans une perspective unique et univoque.

La force d’une culture c’est de disposer d’un axe central qui n’empêche pas la diversité des points de vue, des analyses, des échanges contradictoires.

Alors que notre modèle économique pousse à l’éclatement des liens sociaux (pour garder sa place, pour gagner dans la compétition il faut écarter les autres), la culture est un facteur de rassemblement des individus et par là même limiteur des tendances d’éclatement inhérentes à notre modèle économique.

Pour cela, sa transmission est essentielle : c’est parce que la pratique culturelle renvoie à des perceptions différentes, à des points de vue individuels communiqués aux autres humains sous des formes d’expressions variées (verbales, musicales, imagées, plastiques, écrites, corporelles, etc…), c’est parce que la pratique culturelle est un langage de communication, qui s’apprend et se pratique à tout âge et dans différents lieux, qu’elle doit pouvoir trouver des espaces riches et variés sur notre commune.

La perspective de la culture est bien de faire société : l’Ecole ne peut donc pas être absente de la transmission culturelle mais elle ne peut pas en être le seul lieu, même si elle en est un acteur fort puisqu’elle accueille la quasi-totalité d’une génération de la maternelle au lycée.

Pour que l’école puisse jouer son rôle de passeur, à la fois de culture mais aussi de construction de posture critique constructive, elle doit pouvoir s’appuyer sur des acteurs culturels diversifiés qu’elle fait entrer dans son sein. Pour cela, le tissu doit être riche et soutenu par une politique culturelle locale active.

Dans notre pays, la culture est un puissant ferment démocratique. Porter la culture, c’est-à-dire se montrer ambitieux en permettant aux citoyens de rencontrer les pratiques amateurs, les pratiques professionnelles et les pratiques de l’excellence, est un moyen d’engager une participation démocratique active.

L’ambition démocratique doit être au cœur des politiques publiques, et particulièrement des politiques locales : les politiques culturelles peuvent en être un puissant levier à condition de considérer que le questionnement toujours renouvelé et la participation citoyenne sont des atouts majeurs.

La culture n’est pas un luxe…. La démocratie non plus…

 

 

La Culture en chiffres

La culture n’est pas qu’une charge pour la collectivité. Ce n’est pas qu’un coût !

Au niveau national, ce sont 670.000 emplois directs, soit 2,5% de l’emploi en France, auxquels s’ajoutent 870.000 professionnels de la culture employés dans des entreprises non-culturelles.

Si le coût de la culture est de 21,5 milliards d’euros pour la collectivité, elle contribue à hauteur de 57,8 milliards d’euros au PIB (Produit Intérieur Brut), soit 3,2% de ce PIB. 57,8 milliards d’euros de valeur ajoutée ! C’est 7 fois plus que l’industrie automobile !

Peut-on parler de gaspillage ?

(Source : le rapport du Ministère de la Culture et du Ministère des Finances sur l’apport de la culture à l’économie de la France)

Le journal des élus « Avec vous Réussir l’Avenir » – Novembre 2014

Nous vous proposons un petit tour de l’actualité municipale par les élus de la liste « Avec vous Réussir l’Avenir ».

Infos, analyses, décryptages, vérifications…


Bonne lecture !

 

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Par Lonel  Walker, Séverine Félix-Boron, Pierre Cerizay, Jeanine Jouanin,

Denis Puglièse, Véronique Giannotti, et Cyrille Herbez.

 

Finances municipales : vision apocalyptique ou manipulation ?

Hausse d’impôt déguisée

La majorité municipale a voté le 29 septembre une baisse l’abattement général facultatif à la base de la taxe d’habitation. Cet abattement passera de 20% à 15%. Cette décision entraînera une hausse mécanique de la taxe d’habitation après 11 ans de stabilité fiscale communale !

Jérôme GUYARD, le Maire de notre ville, se cache derrière une interprétation partielle de la législation fiscale (article 1411 du Code Général des Impôts) pour justifier cette décision qui va à l’encontre de ses promesses électorales. S’il prenait le temps de lire les dossiers jusqu’au bout, après les avoir enfin retrouvés, il aurait vu que le 28 février 1975 était voté le choix des 20 % d’abattement. Un choix qui a été entériné le 15 juin 1980 car il fallait, à l’époque, valider l’acte d’origine pour éviter une baisse obligatoire du taux d’1 % par an pour atteindre les 15 % légaux.

En résumé, il n’y avait pas d’obligation légale à cette baisse d’abattement puisque la commune avait fait le nécessaire en 1980 pour maintenir cet abattement à 20 %.

 

 Vision irréaliste de la situation

 

Actuellement, la nouvelle municipalité atteint les limites de ses comparaisons fiscales qu’elle avait énoncées lors de sa campagne électorale. Après avoir comparé la fiscalité uniquement au niveau national, sans tenir compte des réalités régionales (prix supérieurs à la moyenne nationale, impact des voiries plus important qu’en province et démographie plus jeune demandant des investissements plus conséquents), le nouveau Maire est actuellement confronté à l’irréalisme de ses analyses fiscales puisque notre commune est très bien positionnée en Île-de-France (dépenses de fonctionnement, dépenses de personnel et taux de fiscalité des entreprises).

Mais ne vous inquiétez pas ! Le Maire continue de clamer haut et fort qu’il baissera, de manière significative, les impôts [sic] (après une hausse camouflée !).

 

Analyse financière tendancieuse pour crisper les esprits

 

Le 19ème Rapport de l’Observatoire des finances locales (Direction générale des collectivités locales du ministère de l’Intérieur) dresse un état des lieux des finances locales en 2013. Ce rapport indique que la tendance générale des communes est à la poursuite des efforts d’investissement dans les équipements. Cette tendance est due aux compétences accrues des communes (décentralisation) et aux demandes des citoyens auprès des maires de compenser au niveau local la réduction des services de l’État (déconcentration). Le principal levier pour ces investissements est l’emprunt.

Le Maire alerte les habitants en parlant d’une capacité d’autofinancement nette négative pour la ville.

Les organismes institutionnels, eux, à la différence du Maire, se basent sur la capacité d’autofinancement brute pour vérifier la bonne santé d’une collectivité. Notre commune est à +1 398 000 €. Quel contraste avec la catastrophe annoncée !

Si la nouvelle municipalité avait voulu aller plus loin dans l’analyse financière, elle aurait utilisé la capacité de désendettement qui exprime, en nombre d’années, la solvabilité financière de notre ville. Ce ratio permet de déterminer le nombre d’années nécessaires pour rembourser intégralement le capital de la dette, en supposant que la collectivité y consacre la totalité de son épargne. Plus la collectivité dégage de l’épargne, plus le ratio sera faible.

Pour Saint-Fargeau-Ponthierry, entre 2008 et 2013, nous sommes passés de 19,3 ans à 12,5 ans de durée de remboursement.

A vous de juger !

 

Manipulation de l’opinion pour des ambitions personnelles

 

Il va falloir sérieusement que la nouvelle municipalité arrête de manipuler l’opinion publique avec ses discours alarmistes et apocalyptiques. La campagne municipale est terminée depuis plusieurs mois !

Sauf si nous sommes actuellement dans une nouvelle campagne électorale…. Celle des élections départementales de mars 2015. C.Q.F.D.

 

La commission Finances de RPA

Boulangerie industrielle – Rétablir la vérité !

Depuis plusieurs mois, les informations les plus fantaisistes circulent à propos de la future boulangerie industrielle, dont l’arrivée annoncée a mis un terme au projet de boulangerie artisanale qui devait voir le jour sur Moulignon.

Pour rétablir la vérité sur ce dossier, faire taire les rumeurs et la désinformation, voici la lettre que les élus de la liste « Avec vous, Réussir l’Avenir » (Lionel Walker, Séverine Félix-Boron, Pierre Cerizay, Jeannine Jouanin, Denis Puglièse, Véronique Giannotti, Cyrille herbez) adressent à tous les féréopontains.

 

Tout sur le dossier : Boulangerie industrielle
La fin d’un rêve !

 « Une boulangerie au cœur de Moulignon-Auxonnettes »

Depuis des années, nous avons œuvré, malgré de nombreuses sollicitations de grands groupes, pour le maintien des services de proximité, notamment commerciaux :

  • Par le refus de toute grande surface à la périphérie de la commune (dont on connaît l’effet destructeur sur le commerce de proximité)
  • Par le développement du commerce du centre-ville avec l’installation de la galerie marchande de Simply Market fixant la clientèle sur la ville
  • Par la mise en place de la zone bleue pour libérer des places de stationnement indispensables à la clientèle
  • Par l’installation de commerce de proximité dans les hameaux en louant ou en vendant de l’espace public (Moulignon – Jonville)
  • Par la recherche de subventions publiques pour la mise aux normes (accessibilité et sécurité) des commerces locaux (ex : la presse tabac de St Fargeau, Farg’Echos), notamment auprès du Parc Naturel Régional du Gâtinais (PNR)

Dans cet objectif, nous avons accompagné, à Moulignon-Auxonnettes, l’installation d’une boulangerie artisanale en complément de la supérette que nous avions installée. Nous vendions alors un terrain à une famille de Moulignon, volontaire pour s’engager sur ce projet. La première pierre était posée et les travaux commençaient. Les deux commerces permettaient de créer un vrai cœur de hameau derrière l’église de Moulignon. Ce projet, préparé étroitement avec le PNR, a été présenté aux habitants dans le cadre du conseil de quartier.

Cela passait par la disparition des préfabriqués existants et la réinstallation des 2 associations y ayant leur activité.

Une solution a été trouvée pour l’association des Portugais, une autre était en voie de l’être pour l’association du Foyer des Tilleuls.

La nouvelle municipalité :

  • A interdit, avec menaces à l’appui, à l’association des Portugais de s’installer dans ses nouveaux locaux, avec un bail pourtant signé devant notaire.
  • A accepté l’installation d’une boulangerie industrielle annulant toutes ces orientations

Leur décision s’impose puisqu’ils sont devenus majoritaires.

 

Un double coup mais quel mauvais coup

Il y a un peu plus d’un an, un commercialisateur est venu proposer deux enseignes  sur ce terrain privé en entrée de ville : « Grand Frais » et une boulangerie industrielle, « Marie Blachère », les deux dépendant du même groupe.

Nous avons immédiatement rejeté cette proposition, considérant que cela nuirait aux commerces de proximité que nous nous acharnions à conforter : galerie de « Simply Market », marché et commerces des hameaux (Saint-Fargeau ; Moulignon-Auxonnettes ; Jonville).

Nous avons proposé d’y installer « Mc Donald’s », qui avait postulé pour la zone de la Mare aux Loups depuis longtemps, et qui avait été retenu. En complément, nous avons suggéré « Chronodrive », qui n’existait pas sur notre commune, et qui cherchait à s’implanter aux environs.

Après avoir obtenu l’accord de ces deux enseignes, le commercialisateur a défendu l’idée de prévoir une troisième enseigne pour le bon fonctionnement du site. Nous avons alors demandé que celle-ci soit liée à la vente de produits surgelés (exemple : « Picard »).

Cette société a refusé, craignant que cela se fasse au détriment de l’équilibre financier de ses deux magasins de Villiers-en-Bière et de Villabé.

D’autres pistes étaient alors envisagées autour des thèmes du loisir ou de la maison.

« Mc Donald’s » et nous-mêmes, souhaitant faire avancer la mise en place de ce qui était acté, un permis de construire global était déposé, et que nous avons accordé, pour un « Mc Donald’s », un « Chronodrive » et un local en attente d’enseigne complémentaire qui restait à définir. « Grandfrais » et la boulangerie industrielle étaient donc récusés.

Dans les semaines qui ont suivi les élections municipales, nous apprenions que le nouveau maire avait donné, sur cet espace, son accord pour une boulangerie industrielle « Marie Blachère ». Il se justifiait en conseil municipal en faisant croire que « Chronodrive » n’acceptait de venir que s’il y avait cette dernière enseigne. Puis, au conseil municipal suivant, il faisait croire que c’était « Mac Donald’s » qui ne viendrait que si cette boulangerie était installée sur le terrain.

Comme si « Mc Donald’s », qui avait déjà eu l’accord à venir sur la ville, conditionnerait alors son installation à un autre magasin, quel qu’il soit ! Tout autant que le « Chronodrive » !

Un nouveau permis a donc été déposé le 22 mai 2014 et signé le 26 septembre 2014. Ce permis autorisait en toute connaissance de cause ce que nous avions refusé : l’installation de la boulangerie industrielle. Et ce, malgré nos alertes et nos propositions d’aider à trouver une réponse juridique justifiant un refus (nouvelles clauses conditionnelles, sursis à statuer justifié par un PLU actuellement en révision).

Alors, manipulation du commercialisateur profitant du changement de pouvoir pour installer une des deux enseignes qu’il souhaitait au départ, ou manipulation du maire trop content de faire un coup politique en tentant de nous faire porter la responsabilité de ses choix ? Ou les deux, en complicité pour faire … un double coup !!??

 

Nous acceptons d’assumer la responsabilité d’avoir fermé les portes sur le troisième local, mais il est vrai, sans les avoir assez cadenassées !

Mais nous ne pouvons accepter l’idée qu’on nous impute de faire tout le contraire de ce sur quoi nous nous étions toujours engagés.

Si nous avions conservé la gestion de la ville, il n’y aurait jamais eu de boulangerie industrielle !

 

Aujourd’hui, la municipalité a enclenché le rouleau compresseur dans le sens contraire :

  • En accordant un nouveau permis au mois de septembre 2014.
  • En annulant les budgets prévus pour le désamiantage des préfabriqués de Moulignon au Conseil Municipal de ce lundi 17 novembre 2014, ne permettant plus leur démolition.
  • En relayant directement sur le site même de la ville l’appel au recrutement pour « Marie Blachère ». Les emplois créés à cette occasion pouvaient l’être avec une toute autre enseigne.

 Avec pour conséquences :

 La déstabilisation du commerce local et notamment les conséquences sur les 3 boulangeries de la commune, mais aussi celle de Pringy.

  • La fin du projet d’aménagement du cœur du hameau de Moulignon-Auxonnettes autour de commerces de proximité.
  • La fin de l’espoir de trouver une nouvelle autonomie pour les habitants de Moulignon et d’Auxonettes qui ne peuvent pas facilement se déplacer pour faire leurs courses.

 Mais surtout

LA RUINE du projet d’une famille et d’un jeune de la ville qui ont investi du temps, qui ont dépensé de l’argent, qui se sont engagés sur des prêts, et qui voient leur projet, déjà en cours de réalisation, compromis à jamais.

Une boulangerie-pâtisserie artisanale, avec l’installation à venir d’une boulangerie industrielle à quelques centaines de mètres, n’est plus viable.

LA CASSE est énorme. D’autant plus qu’elle est d’abord et surtout HUMAINE !

Personne, il est vrai, n’a anticipé sur ce scénario de l’impossible. Mais le maire actuel l’a rendu possible.

Il doit assumer la totale responsabilité d’avoir choisi d’ouvrir la porte que nous n’avions pas suffisamment verrouillée plutôt que d’y mettre les cadenas qu’il était toujours possible d’installer, soit à l’occasion du nouveau permis, soit par la menace d’une rupture avec le commercialisateur, soit les deux. En échange, fort à parier que celui-ci se verra confier la commercialisation de l’entrée de ville.

Entre le choix de conforter et de développer des commerces de proximité en centre-ville, et celui d’installer des grandes enseignes concurrentielles en entrée de ville, les Feréopontains n’avaient pas forcément perçu cette différence fondamentale entre les programmes des deux listes.

 

Dernière minute !

Dans le journal municipal de novembre 2014, page 17, le Maire reconnaît que la municipalité « n’est pas étrangère à l’arrivée de la boulangerie Marie Blachère ! »

 

Tags sur l’école Fercot : un acte inadmissible

Plusieurs murs de l’école Fercot ont été retrouvés, ce lundi 20 octobre au matin, recouverts de tags hostiles à la municipalité de St Fargeau Ponthierry. Dans leurs propos, les auteurs se font menaçants si l’accès à la cour de l’école n’est pas à nouveau autorisé en dehors des heures de cours, le soir et le week-end.

Ces dégradations sont inacceptables.

Notre association « Rassembler pour l’Avenir » ne peut que condamner cet acte inadmissible. La méthode et les propos tenus n’ont rien à faire dans l’enceinte d’une école. Et l’injonction faite à la municipalité de revoir sa position sans quoi l’école pourrait brûler est proprement scandaleuse.

Nous espérons que les auteurs pourront être démasqués. Car leur acte et leurs propos desservent l’idée qu’ils sont sensés défendre, à savoir la mise à disposition d’un lieu pour les jeunes du quartier.

Dialogue et concertation

L’indignation de chacun ne doit toutefois pas masquer le déficit de dialogue et de concertation sur ce problème de l’accès à la cour de l’école. Un accès qui a également été refusé sur d’autres écoles sans aucune discussion préalable.

Il est donc primordial qu’une solution soit trouvée pour que les jeunes féréopontains retrouvent un espace de détente accessible, tout en respectant la tranquillité des riverains.

Il en va de la sérénité de notre commune.

Nous comptons sur la responsabilité et l’écoute de chacune des parties.

 

A lire sur le sujet :

Rythmes scolaires : deux mois de tâtonnements !

Deux mois après le démarrage de cette année scolaire, et la mise en place des nouveaux rythmes scolaires proposés par la municipalité, un premier bilan s’impose.

Les dysfonctionnements rencontrés depuis la rentrée n’ont pas levé les inquiétudes exposées dès la fin juin.

L’irrégularité des horaires

Les emplois du temps mis en place font apparaître des variations quotidiennes sur les horaires de l’après-midi. Les heures d’entrée et de sortie d’école ne sont jamais les mêmes. Difficile de s’y retrouver pour les parents, ainsi que pour les enfants, qui ont besoin de repères, et d’un minimum de régularité.

A noter aussi une incompatibilité des horaires entre les Bordes, Moulin-Clair et Saint-Éxupéry. Pour les parents ayant des enfants à la fois en maternelle et en élémentaire, ils doivent jongler avec ces horaires.

Les plus petits pénalisés

Sur ces après-midi, les horaires des maternelles sont particulièrement contraires au rythme des enfants. Le temps de sieste est beaucoup trop court, et oblige à les réveiller pour les NAP, le périscolaire ou lorsque l’on vient les récupérer.

Des journées trop longues

Les 2 journées à 5h55 sont beaucoup trop longues. Pour mémoire, les spécialistes du rythme des enfants estiment que 5h de cours dans la journée est le maximum souhaitable pour des apprentissages efficaces. Au-delà, les enfants ne sont plus réceptifs. L’an dernier, les journées à 5h30 étaient déjà trop longues. Mais elles allaient dans le bon sens par rapport aux 6h alors en vigueur. Aujourd’hui, le choix de la municipalité se fait à l’inverse de l’intérêt des enfants.

Des enfants moins disponibles

L’organisation de la semaine déséquilibre certains après-midi. Du coup, le temps d’enseignement sur ces après-midi avec NAP est très court. Les élèves sont-ils totalement disponibles et efficaces sur ce temps contraint ?

Nouveaux horaires : un choix étrange

Difficile de comprendre le choix d’horaires faits par la mairie. Ces horaires s’appuient en effet sur les propositions de deux écoles, sans tenir compte des autres propositions. Pourquoi ?

Aide personnalisée limitée

La nouvelle organisation ne laisse plus qu’une demi-heure pour l’aide personnalisée sur le temps du midi. En fin de matinée, alors qu’ils n’ont qu’une hâte -celle d’aller déjeuner- les enfants sont-ils suffisamment réceptifs à ce moment ? Cette aide s’avère-t-elle efficace ?

Accompagnement à la scolarité : des disparités

L’accompagnement à la scolarité varie selon les écoles. Si certaines écoles ont au moins un créneau par soir, d’autres n’ont qu’une à deux séances par semaine. Et les effectifs par séance varient de quelques élèves à plus de 20 ! Difficile de faire un vrai accompagnement avec autant d’enfants. Cela devient donc de l’étude surveillée sans approche individuelle.

Une autre organisation permettrait-elle de satisfaire plus d’enfants ?

Horaires des animateurs – des problèmes d’encadrement à prévoir

Certains animateurs finissent les NAP, par exemple, à 16h30 sur une école, pour assurer la garderie à 16h40 sur une autre école! Difficile de respecter ces horaires, à moins de partir plus tôt d’un coté, ou d’arriver en retard de l’autre. Ou de parcourir la distance entre les deux écoles à une vitesse pour le moins inappropriée. Quid de l’encadrement des enfants, de leur sécurité, de la sécurité des animateurs ?

Un nouveau COPIL ?

Face à ces dysfonctionnements, une concertation s’avère plus que nécessaire. Le Comité de Pilotage, dont la mission est de lister les problèmes et de faire des suggestions, devrait se réunir au plus vite. Il ne doit pas être une simple chambre d’enregistrement des décisions municipales, mais une vraie force de proposition.

Pour le bien être des enfants, et la sérénité des parents et des enseignants !

 

La commission Enfance Education Jeunesse de RPA

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