Le questionnement des habitants sur l’avenir de Proxibus semble poser problème à la collectvité.
Pourtant, savoir officiellement ce que devient le service de transport à la demande après le 30 juin 2015 relève d’une demande légitime. Pourquoi ?
Pour obtenir une réponse fiable et définitive.
Cette question a été posée plusieurs fois :
- au conseil municipal du 2 février « c’est à l’étude » a dit le maire J.Guyard
- au conseil de la Communauté de communes le 10 février, « ce service s’arrête le 30 juin »
- au conseil municipal du 2 mars « non ce n’est pas supprimé mais « redimensionner sans faire de doublon avec les lignes régulières» a répondu le maire.
L’hypothèse du remplacement de « Proxibus » par une ligne régulière ne prend pas en compte les besoins d’accompagnement, de proximité et de souplesse des usagers actuels à fortiori ceux les plus fragiles.
Une pétition a été initiée par les habitants du quartier de Constant Gallon car ils étaient inquiets ; ils voulaient savoir quel était l’avenir de leur vie quotidienne, et, ne pas rester isolés !
Leur courrier envoyé, le 16 février aux élus décideurs, n’a reçu aucune réponse.
Une nouvelle lettre a été déposée, le 12 mars, par les usagers et habitants, pour obtenir une audience auprès du président de la Communauté de communes Seine-Ecole n’a reçu aucune réponse.
Pourquoi le maire, comme le président de la Communauté de communes ne répondent-ils pas aux habitants qui leur écrivent et les questionnent de façon respectueuse ?
Toutefois, le 20 mars, à la veille des élections départementales, une lettre ouverte aux habitants échoue subitement dans les boîtes aux lettres. Dans ce courrier du Président de la Communauté de communes Seine-Ecole annonce « l’objectif est de maintenir un service adapté ».
En quoi consiste ce « service adapté » ?
Est-ce un service de transport à la demande adapté ? Un service de ligne régulière adapté ?
Adapté à qui ? Y a t il un projet concret ou pas ? Lequel ? Pourquoi donc ne pas le décliner ?
Est-ce un maintien ou une suppression déguisée du service « Proxibus » ?
Voilà les vraies questions qui auraient mérité de vraies réponses aux demandeurs, plutôt que des propos insultants pour les pétitionnaires.