Destruction de la mairie : des questions en suspens

Face à l’inquiétude des habitants, et leur refus du déplacement du cœur de ville, face aux procédures juridiques qui sont engagées contre la destruction de la mairie, le maire et ses adjoints publient en urgence un journal de 16 pages, sans laisser la moindre expression aux élus de l’opposition.

Ils utilisent des propositions qui ont été faites par différents acteurs il y a quelques années. Ces propositions, considérées comme non-pertinentes, ont été refusées par la municipalité de l’époque.
Aujourd’hui, le maire s’appuie sur ces études pour justifier ses choix actuels. Il détourne ainsi l’attention pour éviter de répondre aux vraies questions que tout le monde se pose et dont on ne retrouve aucune trace dans son journal.

  • Pourquoi le déplacement des services municipaux devrait provoquer la démolition de la mairie actuelle ?
  • Pourquoi vider le centre-ville quand toutes les réflexions des plus hautes instances sur les villes de taille moyenne suggèrent l’inverse ?
  • Pourquoi refuser une mise en concurrence pour céder les meilleurs terrains de la commune en utilisant un échange-troc contraire aux intérêts de la commune ?
  • Pourquoi avoir vendu les terrains du centre-ville à 200 euros le mètre carré alors qu’une mise en concurrence aurait permis de les vendre à 350 euros voire plus ? Soit un manque à gagner pour la ville de plus de 3 millions d’euros.
  • Pourquoi agir en catimini et tout cacher, même aux élus de sa propre liste ? Exemple : Cacher le nom du promoteur qui déposait dès le 29 septembre sa demande de permis, quelques heures après la délibération du conseil municipal du 28 septembre, permettant ainsi l’échange des terrains du site mairie avec les terrains d’entrée de ville dont il n’était même pas encore propriétaire.
  • Pourquoi refuser de communiquer le projet global du promoteur en donnant le nombre total de logements à moyen terme ? 500 ? 600 ? Plus ?
  • Pourquoi une communication aussi tardive par le biais d’un journal sans qu’aucune ligne ne soit consacrée à la moindre réponse à ces 7 questions ?

Sous la pression, le maire se trouve contraint de se justifier, notamment par de fausses informations, et sans répondre à nos questions.

 

Poser les vraies questions est une exigence citoyenne partagée par le plus grand nombre.

Y répondre est une obligation pour tout dirigeant.