Inauguration de la nouvelle mairie : pourquoi les élus de l’opposition ne participeront pas

L’inauguration de la nouvelle mairie de Saint-Fargeau-Ponthierry aura lieu ce vendredi 27 janvier. Les « V.I.P » à 17h30. Les Féréopontains ne seront accueillis qu’à 19h.

Les élus de l’opposition ont décidé de ne pas participer à cette inauguration. Ils s’en expliquent ici.

 

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Si nous partageons l’idée de pouvoir améliorer la mairie et ses bureaux, nous estimons que ce n’est pas la priorité. Nous proposons que l’argent public dépensé soit prioritairement consacré aux aménagements nécessaires, pour éviter de nouvelles catastrophes liées aux inondations, aux équipements sportifs saturés, aux travaux dans les bâtiments publics et notamment dans les écoles.

 

Nous dénonçons l’absence de toute transparence de ce dossier motivée par le seul souci de satisfaire les intérêts de promoteurs privés :

  • Refus de mettre en concurrence les terrains du centre-ville bradés à 200 € le m², là où ils valent au moins le double de ce prix, d’où une perte pour les contribuables de plus de 4 millions d’euros.
  • Refus de fournir les documents de ce dossier obligeant la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) à intervenir déjà 2 fois pour rappeler au maire ses obligations légales. La prochaine décision est le 9 février.
  • Refus même de répondre aux injonctions de la CADA, sauf devant les menaces de recours aux tribunaux.
  • Refus de transmettre aux élus le document émanant des services fiscaux (Domaines) qui évaluent la valeur réelle des terrains bradés.
  • Refus de fournir la copie de l’acte notarié signé en catimini et actant le troc d’échange.
  • Opacité des actes décisionnaires : dossier jamais discuté en bureau municipal en amont de la décision, d’après l’aveu de certains adjoints, et signature des actes définitifs avec aucune présence d’élus, notamment ceux de la majorité.

Nous rejetons également cette vision de la commune qui tend à dépecer le centre-ville des services publics, avec pour conséquence son affaiblissement, au moment où tous les acteurs rappellent aux maires de privilégier leur cœur de ville. De même, nous tendons à faire annuler le permis de démolition de la mairie historique, que rien ne justifie.

 

Enfin nous dénonçons l’achat de 5 000 m² de locaux pour en faire une mairie qui n’a absolument pas besoin de ces surfaces inadaptées (ex : 2 poteaux coupent en plein centre la salle du conseil municipal et la salle de mariage) et dont les coûts d’aménagement et de fonctionnement seront prohibitifs (électricité,chauffage…).

 

Les élus de l’opposition ont, pour toutes ces raisons, décidé de ne pas participer à l’inauguration de ces locaux pour lesquels les Féréopontains ont reçu une carte d’embarquement qui ressemble, pour nous, à une invitation à monter dans ce que d’aucun surnomme déjà « Le Titanic ».

 

Séverine Felix Boron, Véronique Giannotti, Jeannine Jouanin,

Philippe Boury, Eric Briand, Denis Puglièse, Lionel Walker.

« Rassembler Pour l’Avenir » comprend et partage la position des élus de l’opposition.

Inauguration Hôtel de ville

Inauguration Hôtel de ville

 

 

 

 

Réunion Publique « La mairie quitte le centre ville »

La municipalité se lance dans un grand déménagement…
La mairie va quitter le centre-ville pour être déplacée en entrée de ville, dans les anciens locaux de la société BASF. En lieu et place de l’Hôtel de ville actuel, un ensemble immobilier verra le jour.

Si les questions de l’amélioration de l’accueil des publics et de l’amélioration des conditions de travail des agents municipaux doivent être traitées, le projet, tel qu’il est envisagé, lève plusieurs interrogations.

Quel est le but véritable de ce projet ?

Quelles en seront les conséquences ?

Quel sera exactement l’impact financier pour la commune ?

Quel projet immobilier verra le jour en centre ville à la place de la mairie ?

 

Pour répondre à toutes ces questions et informer au mieux les habitants sur un projet qui affectera durablement leur cadre de vie,

les élus minoritaires de Saint-Fargeau-Ponthierry organisent leur troisième réunion publique…

Le jeudi 14 janvier 2016, à 20h,
salle de l’Odyssée, à Saint-Fargeau-Ponthierry

 Cette réunion est la vôtre. Echangeons, ensemble !

© RPA

© RPA

Au lendemain des élections, RPA reste mobilisée !

Après ces élections départementales, Rassembler Pour l’Avenir tient d’abord à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté leur soutien à Bernadette Cieplik et Lionel Walker tout au long de cette campagne et ont su les accompagner.

Merci pour tous les messages reçus, que ce soit par internet ou lors des rencontres avec les habitants de nos communes.

 

Malgré vos soutiens, le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry a remporté les élections départementales ce dimanche 29 mars, avec 53,72% contre 46,28%, pour le binôme Bernadette Cieplik / Lionel Walker, soit 914 voix d’avance.

Sur la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry, le score est de 52,31% contre 47,69%, soit 185 voix d’avance.

Dont acte !

 

Rassembler Pour l’Avenir tient ici à saluer le travail accompli par Lionel Walker pendant ses 11 ans de mandat au sein du Conseil général de Seine et Marne.

Sans esprit partisan, il a su faire avancer les dossiers de toutes les communes du canton de Perthes en Gâtinais.

Un grand merci aussi à Bernadette Cieplik, Véronique Giannotti et Grégory Massamba pour avoir mené campagne avec Lionel de manière digne et respectueuse de chacun. Tous les quatre ont su porter le débat démocratique sur le champ des idées sans avoir recours aux attaques personnelles.

 

Depuis dimanche, l’évolution de la situation nécessite que nous en débattions largement tous ensemble. Votre présence à notre Assemblée générale est donc essentielle.

Nous vous donnons rendez-vous le samedi 18 avril.

Vous recevrez sous peu l’ordre du jour de cette assemblée.

Pour continuer à travailler ensemble pour l’avenir !

Discours politique et masse salariale : le zig et le zag de la municipalité !

Lors du conseil municipal du 2 mars 2015 a eu lieu le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB), un débat qui sert de préalable au vote du budget qui doit intervenir dans quelques semaines. Faute de véritables données, le débat n’a pu réellement avoir lieu. La séance a surtout mis en évidence le flou du discours politique et de la gestion de la municipalité.

Les élus minoritaire de la liste « Avec Vous, Réussir l’Avenir » ont tout de même interpelé le maire sur la question de la gestion des ressources humaines.

Nous avons interrogé Pierre Cerizay, élu de la liste « Avec Vous, Réussir l’Avenir », pour y voir un peu plus clair.

 

Rassembler Pour l’Avenir (RPA) : Dans votre intervention sur l’évolution de la masse salariale, vous avez dénoncé une politique des personnels hésitante et fluctuante.

Pierre Cerizay : En effet, dès le mois d’avril, lors du vote du budget primitif, la nouvelle municipalité s’est engagée dans une politique aveugle de réduction de l’emploi se proposant de ramener le budget des personnels de 8,6 à 8,2 millions d’euros, soit une économie de 400 000 euros d’ici la fin de l’année 2014. A l’époque, nous avions dénoncé l’extravagance et la nuisance de cette politique, ainsi que l’impossibilité technique de la mener à bien en à peine 9 mois

En novembre, lors de la séance du Conseil Municipal du 17, le maire ne pouvant plus payer les personnels, fait voter une rallonge à ce budget de 340 000 euros. Il nous donnait alors, implicitement raison et avouait (cf le PV de cette séance sur le site de la mairie, page 8) ne pas avoir fait d’économies notables dans ce domaine. Son adjoint en charge des Ressources Humaines précisait avoir diminué les dépenses de personnel de 30 000 euros pour l’année 2014 tout en reconnaissant ne pas avoir fait d’économie sur la masse salariale (cf page 9 du même PV).

A partir de là, en attente du Compte Administratif, il est difficile d’être plus précis que les informations confuses, sinon contradictoires, données par le maire lui-même et son équipe.

30 000 euros revendiqués pour 400 000 escomptés.

C’est un échec indéniable qui nous réjouit : c’est près de 10 postes à temps plein qui sont ainsi épargnés ! La réalité du terrain a parlé. Il n’est pas possible de casser l’emploi à un tel niveau.

Cependant, l’inquiétude et l’incompréhension restent lorsque dans la même intervention, le maire adjoint nous fait savoir que 24 agents sont partis effectivement et qu’à ce jour 8 seulement les ont remplacés.

 

RPA : Il n’est pas certain que cette situation corresponde à 16 suppressions de postes comme vous semblez le supposer. Le pire n’est pas toujours certain.

Pierre Cerizay : La supposition n’est pas de mon fait puisque le maire adjoint poursuit ainsi sa démonstration : « Dès lors, la dépense qui sera économisée à compter de janvier prochain est 45 800 euros … » par mois arrondis dans la foulée à 46 000 euros, «  … soit 552 000 euros d’économie juste sur la masse salariale pour l’année entière de 2015 »

Ainsi, donc, dans la même séance du 17 novembre, nous apprenions que la politique des personnels menée en 2014 était un fiasco et que néanmoins, elle était reconduite pour 2015 : 552 000 euros d’économie escomptés sur la masse salariale correspondant à une quinzaine d’emplois supprimés. Avouez que ce n’est pas très loin des 16 suppressions supposées. En novembre, c’est ce que nous promettait l’équipe municipale en place.

 

RPA : Le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) présenté au Conseil Municipal du 2 mars ramène l’économie sur la masse salariale à 134 000 euros. Comment analysez-vous ce revirement ?

Pierre Cerizay : C’est bien sûr une sérieuse inflexion qui correspond d’ailleurs, à la démission du maire adjoint en charge des Ressources Humaines.

La baisse de la masse salariale de 2015 est 4 fois moins importante que proclamée il y 3 mois. De ce fait quantitativement moins importante, la menace sur l’emploi reste cependant d’actualité.

D’autant que le maire, pas plus que son équipe, n’a voulu expliquer comment il escomptait économiser ces 134 000 euros : continuer à diminuer les services à la population pour pouvoir supprimer des postes ou encore contractualiser avec des entreprises qui feront le travail actuellement fait par des agents municipaux afin de supprimer leurs postes ?

La première hypothèse se ferait au détriment des féréopontains, car moins de services à leur disposition. La deuxième correspondrait à un déplacement des dépenses et non à des économies. Les deux conduisent à la même impasse concernant l’emploi.

Dans l’attente du vote du budget 2015, la réponse est reportée, courageusement, après les élections départementales.

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