Second tour de l’élection présidentielle : les élus de l’opposition s’expriment

 

Ce dimanche 7 mai 2017 aura lieu le second tour de l’élection présidentielle.

Les sept élus de l’opposition de Saint-Fargeau-Ponthierry, de la liste « Avec Vous, Réussir l’Avenir » ont décidé de s’exprimer sur ce scrutin décisif.

Vous trouverez ci-dessous l’appel qu’ils lancent.

Dimanche 7 mai, le second tour de l’élection présidentielle verra s’affronter deux visions de la société française. Pour la deuxième fois en 15 ans, le Front national s’est hissé au second tour. La stupeur de 2002 a laissé la place, semble-t-il au fatalisme.

 

Les raisons de la forte progression du Front national et de sa présence dans le dernier duel sont multiples. Il faudra les analyser, sérieusement, en profondeur, faute de les avoir réellement affrontées depuis 2002. Les réponses à la colère et au désenchantement des Français qui se sont laissés convaincre par les solutions proposées par le FN n’ont pas été données.

 

Aujourd’hui, bien plus qu’en 2002, la probabilité de voir le FN accéder au pouvoir est réelle. Elle est à prendre au sérieux.

 

Les solutions prônées par le parti d’extrême-droite sont dangereuses. Elles jouent sur le rejet et la peur de l’autre. Elles cherchent à rendre responsables des maux de notre pays tous ceux qui n’auraient pas les bonnes origines, la bonne couleur, la bonne religion, le bon parcours. Ces solutions visent à plus de replis sur soi, plus d’isolationnisme. Les solutions économiques mises en avant, sous couvert de défense des intérêts français, ne feront qu’aggraver la situation, et creuser un peu plus les inégalités entre les citoyens tout en augmentant les difficultés au sein des entreprises.

 

Et ne nous y trompons pas. Sous des aspects plus policés, l’idéologie et le discours de la candidate de Front national sont les mêmes que ceux de son père il y a 15 ans. Pour s’en convaincre, regardons quels sont les lieutenants qui entourent la candidate, leurs parcours, leurs actions, leurs dérapages. Le tout dernier président par intérim du FN, très connu en Seine et Marne, est déjà l’auteur de quelques saillies condamnables et à peine nommé, déjà remplacé.

 

Face à ce danger et cette urgence, nous, élus de l’opposition à Saint-Fargeau-Ponthierry, de sensibilités diverses, réaffirmons notre attachement à une France forte, républicaine, solidaire, progressiste, humaniste, multiple et riche de ses diversités. Les valeurs défendues par le FN sont donc en totale contradiction avec les nôtres.

 

Devant le Front national, les Français ont placé en tête Emmanuel Macron. Son projet pour la France peut ne pas correspondre totalement aux aspirations de chacun d’entre nous. Alors que nombreux sont celles et ceux qui hésitent à le soutenir ou qui seraient tentés par le vote blanc ou l’abstention, nous affirmons que, face au danger d’un Front national destructeur pour la France et pour l’Europe, il n’y a pas à tergiverser.

 

Pour nous, Emmanuel Macron reste profondément républicain, attaché à l’histoire de notre pays, ouvert à chacun quelles que soient ses origines, sa couleur ou sa religion.

 

C’est pourquoi le 7 mai, nous appelons tous ceux qui, comme nous, sont attachés à cette France ouverte, tolérante, républicaine, à faire barrage au Front national, à ses idées, à son projet, en votant pour Emmanuel Macron et ce indépendamment des résultats des sondages.

 

Cet appel n’est nullement un blanc-seing qui lui est donné, comme il ne l’aurait pas été pour un autre candidat. Mais cela reste un soutien franc à la République, nécessaire pour ce second tour, afin que ses valeurs soient défendues.

Séverine Félix Boron, Jeannine Jouanin, Denis Puglièse, Véronique Giannotti, Philippe Boury, Eric Briand, Lionel Walker

Réunion Publique « La mairie quitte le centre ville »

La municipalité se lance dans un grand déménagement…
La mairie va quitter le centre-ville pour être déplacée en entrée de ville, dans les anciens locaux de la société BASF. En lieu et place de l’Hôtel de ville actuel, un ensemble immobilier verra le jour.

Si les questions de l’amélioration de l’accueil des publics et de l’amélioration des conditions de travail des agents municipaux doivent être traitées, le projet, tel qu’il est envisagé, lève plusieurs interrogations.

Quel est le but véritable de ce projet ?

Quelles en seront les conséquences ?

Quel sera exactement l’impact financier pour la commune ?

Quel projet immobilier verra le jour en centre ville à la place de la mairie ?

 

Pour répondre à toutes ces questions et informer au mieux les habitants sur un projet qui affectera durablement leur cadre de vie,

les élus minoritaires de Saint-Fargeau-Ponthierry organisent leur troisième réunion publique…

Le jeudi 14 janvier 2016, à 20h,
salle de l’Odyssée, à Saint-Fargeau-Ponthierry

 Cette réunion est la vôtre. Echangeons, ensemble !

© RPA

© RPA

Réunion Publique « Où va notre commune ? »

En fin d’année, notre Communauté de Communes Seine-Ecole, (Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy), sera auto-dissoute.

Chaque commune sera absorbée par la Communauté d’Agglomération Melun-Val-de-Seine.

Ce changement influera sur notre quotidien et notre qualité de vie.

Transports, Petite Enfance, Urbanisme, Fiscalité, Sécurités,…

Que va-t-on y gagner ? Que va-t-on y perdre ? Beaucoup de questions restent en suspens.

Pour en débattre, les élus de l’opposition de Saint-Fargeau-Ponthierry et de Pringy
vous invitent à une réunion publique d’information

 Le vendredi 25 septembre 2015, à 20h, salle de l’Odyssée, à Ponthierry, (à coté du Centre de Santé)

Cette réunion est la vôtre. Echangeons, ensemble !

 

Réu Publique 25 septembre - Affiche A4 - SFP + PRINGY

Discours politique et masse salariale : le zig et le zag de la municipalité !

Lors du conseil municipal du 2 mars 2015 a eu lieu le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB), un débat qui sert de préalable au vote du budget qui doit intervenir dans quelques semaines. Faute de véritables données, le débat n’a pu réellement avoir lieu. La séance a surtout mis en évidence le flou du discours politique et de la gestion de la municipalité.

Les élus minoritaire de la liste « Avec Vous, Réussir l’Avenir » ont tout de même interpelé le maire sur la question de la gestion des ressources humaines.

Nous avons interrogé Pierre Cerizay, élu de la liste « Avec Vous, Réussir l’Avenir », pour y voir un peu plus clair.

 

Rassembler Pour l’Avenir (RPA) : Dans votre intervention sur l’évolution de la masse salariale, vous avez dénoncé une politique des personnels hésitante et fluctuante.

Pierre Cerizay : En effet, dès le mois d’avril, lors du vote du budget primitif, la nouvelle municipalité s’est engagée dans une politique aveugle de réduction de l’emploi se proposant de ramener le budget des personnels de 8,6 à 8,2 millions d’euros, soit une économie de 400 000 euros d’ici la fin de l’année 2014. A l’époque, nous avions dénoncé l’extravagance et la nuisance de cette politique, ainsi que l’impossibilité technique de la mener à bien en à peine 9 mois

En novembre, lors de la séance du Conseil Municipal du 17, le maire ne pouvant plus payer les personnels, fait voter une rallonge à ce budget de 340 000 euros. Il nous donnait alors, implicitement raison et avouait (cf le PV de cette séance sur le site de la mairie, page 8) ne pas avoir fait d’économies notables dans ce domaine. Son adjoint en charge des Ressources Humaines précisait avoir diminué les dépenses de personnel de 30 000 euros pour l’année 2014 tout en reconnaissant ne pas avoir fait d’économie sur la masse salariale (cf page 9 du même PV).

A partir de là, en attente du Compte Administratif, il est difficile d’être plus précis que les informations confuses, sinon contradictoires, données par le maire lui-même et son équipe.

30 000 euros revendiqués pour 400 000 escomptés.

C’est un échec indéniable qui nous réjouit : c’est près de 10 postes à temps plein qui sont ainsi épargnés ! La réalité du terrain a parlé. Il n’est pas possible de casser l’emploi à un tel niveau.

Cependant, l’inquiétude et l’incompréhension restent lorsque dans la même intervention, le maire adjoint nous fait savoir que 24 agents sont partis effectivement et qu’à ce jour 8 seulement les ont remplacés.

 

RPA : Il n’est pas certain que cette situation corresponde à 16 suppressions de postes comme vous semblez le supposer. Le pire n’est pas toujours certain.

Pierre Cerizay : La supposition n’est pas de mon fait puisque le maire adjoint poursuit ainsi sa démonstration : « Dès lors, la dépense qui sera économisée à compter de janvier prochain est 45 800 euros … » par mois arrondis dans la foulée à 46 000 euros, «  … soit 552 000 euros d’économie juste sur la masse salariale pour l’année entière de 2015 »

Ainsi, donc, dans la même séance du 17 novembre, nous apprenions que la politique des personnels menée en 2014 était un fiasco et que néanmoins, elle était reconduite pour 2015 : 552 000 euros d’économie escomptés sur la masse salariale correspondant à une quinzaine d’emplois supprimés. Avouez que ce n’est pas très loin des 16 suppressions supposées. En novembre, c’est ce que nous promettait l’équipe municipale en place.

 

RPA : Le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) présenté au Conseil Municipal du 2 mars ramène l’économie sur la masse salariale à 134 000 euros. Comment analysez-vous ce revirement ?

Pierre Cerizay : C’est bien sûr une sérieuse inflexion qui correspond d’ailleurs, à la démission du maire adjoint en charge des Ressources Humaines.

La baisse de la masse salariale de 2015 est 4 fois moins importante que proclamée il y 3 mois. De ce fait quantitativement moins importante, la menace sur l’emploi reste cependant d’actualité.

D’autant que le maire, pas plus que son équipe, n’a voulu expliquer comment il escomptait économiser ces 134 000 euros : continuer à diminuer les services à la population pour pouvoir supprimer des postes ou encore contractualiser avec des entreprises qui feront le travail actuellement fait par des agents municipaux afin de supprimer leurs postes ?

La première hypothèse se ferait au détriment des féréopontains, car moins de services à leur disposition. La deuxième correspondrait à un déplacement des dépenses et non à des économies. Les deux conduisent à la même impasse concernant l’emploi.

Dans l’attente du vote du budget 2015, la réponse est reportée, courageusement, après les élections départementales.