Tags sur l’école Fercot : un acte inadmissible

Plusieurs murs de l’école Fercot ont été retrouvés, ce lundi 20 octobre au matin, recouverts de tags hostiles à la municipalité de St Fargeau Ponthierry. Dans leurs propos, les auteurs se font menaçants si l’accès à la cour de l’école n’est pas à nouveau autorisé en dehors des heures de cours, le soir et le week-end.

Ces dégradations sont inacceptables.

Notre association « Rassembler pour l’Avenir » ne peut que condamner cet acte inadmissible. La méthode et les propos tenus n’ont rien à faire dans l’enceinte d’une école. Et l’injonction faite à la municipalité de revoir sa position sans quoi l’école pourrait brûler est proprement scandaleuse.

Nous espérons que les auteurs pourront être démasqués. Car leur acte et leurs propos desservent l’idée qu’ils sont sensés défendre, à savoir la mise à disposition d’un lieu pour les jeunes du quartier.

Dialogue et concertation

L’indignation de chacun ne doit toutefois pas masquer le déficit de dialogue et de concertation sur ce problème de l’accès à la cour de l’école. Un accès qui a également été refusé sur d’autres écoles sans aucune discussion préalable.

Il est donc primordial qu’une solution soit trouvée pour que les jeunes féréopontains retrouvent un espace de détente accessible, tout en respectant la tranquillité des riverains.

Il en va de la sérénité de notre commune.

Nous comptons sur la responsabilité et l’écoute de chacune des parties.

 

A lire sur le sujet :

Rythmes scolaires : deux mois de tâtonnements !

Deux mois après le démarrage de cette année scolaire, et la mise en place des nouveaux rythmes scolaires proposés par la municipalité, un premier bilan s’impose.

Les dysfonctionnements rencontrés depuis la rentrée n’ont pas levé les inquiétudes exposées dès la fin juin.

L’irrégularité des horaires

Les emplois du temps mis en place font apparaître des variations quotidiennes sur les horaires de l’après-midi. Les heures d’entrée et de sortie d’école ne sont jamais les mêmes. Difficile de s’y retrouver pour les parents, ainsi que pour les enfants, qui ont besoin de repères, et d’un minimum de régularité.

A noter aussi une incompatibilité des horaires entre les Bordes, Moulin-Clair et Saint-Éxupéry. Pour les parents ayant des enfants à la fois en maternelle et en élémentaire, ils doivent jongler avec ces horaires.

Les plus petits pénalisés

Sur ces après-midi, les horaires des maternelles sont particulièrement contraires au rythme des enfants. Le temps de sieste est beaucoup trop court, et oblige à les réveiller pour les NAP, le périscolaire ou lorsque l’on vient les récupérer.

Des journées trop longues

Les 2 journées à 5h55 sont beaucoup trop longues. Pour mémoire, les spécialistes du rythme des enfants estiment que 5h de cours dans la journée est le maximum souhaitable pour des apprentissages efficaces. Au-delà, les enfants ne sont plus réceptifs. L’an dernier, les journées à 5h30 étaient déjà trop longues. Mais elles allaient dans le bon sens par rapport aux 6h alors en vigueur. Aujourd’hui, le choix de la municipalité se fait à l’inverse de l’intérêt des enfants.

Des enfants moins disponibles

L’organisation de la semaine déséquilibre certains après-midi. Du coup, le temps d’enseignement sur ces après-midi avec NAP est très court. Les élèves sont-ils totalement disponibles et efficaces sur ce temps contraint ?

Nouveaux horaires : un choix étrange

Difficile de comprendre le choix d’horaires faits par la mairie. Ces horaires s’appuient en effet sur les propositions de deux écoles, sans tenir compte des autres propositions. Pourquoi ?

Aide personnalisée limitée

La nouvelle organisation ne laisse plus qu’une demi-heure pour l’aide personnalisée sur le temps du midi. En fin de matinée, alors qu’ils n’ont qu’une hâte -celle d’aller déjeuner- les enfants sont-ils suffisamment réceptifs à ce moment ? Cette aide s’avère-t-elle efficace ?

Accompagnement à la scolarité : des disparités

L’accompagnement à la scolarité varie selon les écoles. Si certaines écoles ont au moins un créneau par soir, d’autres n’ont qu’une à deux séances par semaine. Et les effectifs par séance varient de quelques élèves à plus de 20 ! Difficile de faire un vrai accompagnement avec autant d’enfants. Cela devient donc de l’étude surveillée sans approche individuelle.

Une autre organisation permettrait-elle de satisfaire plus d’enfants ?

Horaires des animateurs – des problèmes d’encadrement à prévoir

Certains animateurs finissent les NAP, par exemple, à 16h30 sur une école, pour assurer la garderie à 16h40 sur une autre école! Difficile de respecter ces horaires, à moins de partir plus tôt d’un coté, ou d’arriver en retard de l’autre. Ou de parcourir la distance entre les deux écoles à une vitesse pour le moins inappropriée. Quid de l’encadrement des enfants, de leur sécurité, de la sécurité des animateurs ?

Un nouveau COPIL ?

Face à ces dysfonctionnements, une concertation s’avère plus que nécessaire. Le Comité de Pilotage, dont la mission est de lister les problèmes et de faire des suggestions, devrait se réunir au plus vite. Il ne doit pas être une simple chambre d’enregistrement des décisions municipales, mais une vraie force de proposition.

Pour le bien être des enfants, et la sérénité des parents et des enseignants !

 

La commission Enfance Education Jeunesse de RPA

Un nouveau Plan Local d’Urbanisme incohérent

Une enquête publique a été engagée préalablement à la modification du Plan Local d’Urbanisme de notre commune. Elle a débuté le 23 septembre et se terminera le 24 octobre 2014. Les conclusions seront remises à la commune le 24 novembre et le Conseil municipal votera cette modification en décembre.

Nous avons assisté à la réunion publique du 1er octobre, puis consulté le dossier et interrogé le Commissaire-enquêteur car cette modification déterminera sur plusieurs années les aménagements du territoire à réaliser, la définition des besoins futurs en équipements publics et les évolutions urbanistiques de notre ville.

Nous avons constaté que la nouvelle équipe municipale, toujours dans son obsession d’effacer toute trace de l’ancienne équipe, souhaite modifier le règlement de la Zone d’Aménagement Concerté multi-sites « Cœur de ville » (Marquises, Mairie, Chapelle et Splenodex). Elle propose une augmentation générale d’un étage sur les bâtiments des sites restants de la Z.A.C. puisque les Marquises ont été réalisées.

Dans le dossier, la question du stationnement reste préoccupante faute d’emplacements suffisants sur ces différents sites. Par conséquent, le stationnement risque d’être invasif dans les quartiers voisins.

Puis, nous avons été surpris de découvrir que les capacités d’accueil des écoles, l’impact sur la circulation routière et le stationnement des 2 roues n’avaient pas été prévus.

Lors de la réunion publique, la Mairie a annoncé que le P.L.U. sera à nouveau modifié à deux reprises selon l’avancée des dossiers que sont le site de la Gendarmerie et le projet de 102 logements sociaux sur l’Avenue de Fontainebleau.

Cette succession de modifications dans un futur proche (court et moyen termes) va conduire à une vision d’ensemble limitée sur l’évolution urbanistique communale et créer une politique incohérente de développement du territoire. Au final, ce sera nuisible pour la qualité de vie des habitants. Pour éviter cela, il aurait été préférable de prendre du temps et d’effectuer une révision générale.

Nous appelons les Féréopontains à se mobiliser en déposant leurs observations sur le registre de l’enquête pour influer sur les orientations urbanistiques proposées par la nouvelle équipe municipale.

 

Attention ! l’information municipale sur cette enquête est arrivée très tardivement dans les boites aux lettres. Il ne reste donc plus qu’une semaine pour que chaque féréopontain puisse se prononcer sur les orientations proposées.

Les documents relatifs à ces modifications sont à consulter :

Aux Services techniques de la mairie jusqu’au vendredi 24 octobre.

  • Le lundi, mercredi, jeudi : de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30
  • Le mardi : de 14h à 17h30
  • Le vendredi : de 8h30 à 12h et de 14h00 à 17h00

En Mairie :

  • Le samedi : de 9h30 à 12h

Un commissaire enquêteur sera présent aux services techniques de la Mairie pour recueillir les observations des féréopontains :

  • Le vendredi 24 octobre de 9h00 à 12h

Prenez la parole !

 

La commission Aménagement du Territoire de RPA

Des conseils de quartiers aux conseils de hameaux : interrogations et inquiétudes

Les premiers conseils de hameaux viennent de se terminer. Si l’on peut se satisfaire qu’ils aient pu se tenir avec une bonne fréquentation, en revanche, le nouveau mode de fonctionnement et l’atmosphère des débats posent un certain nombre de questions.

Des interrogations et inquiétudes qui ont été longuement exposées par les élus minoritaires de la liste « Avec vous Réussir l’Avenir » lors du dernier conseil municipal du 29 septembre.

Nous vous en livrons ici l’essentiel.

 

Amendement de la Charte de fonctionnement des conseils de quartiers de 2008

Lors de la réunion du 14 mai, Monsieur le Maire avait demandé aux participants d’amender la Charte de fonctionnement des Conseils de quartiers et souhaité recevoir leurs propositions de modifications.

Ce travail a été fait par des conseillers de quartier issus de tous les conseils et a été adressé au Maire le 5 juin sous forme d’un courrier contenant le projet de charte amendée. Il était demandé de bien vouloir la transmettre au Comité Inter-quartiers pour contribution aux débats.

Malheureusement, pour la réunion du Comité Inter-quartiers du 24 juin, ces amendements n’ont pas été communiqués ni avant, ni même au cours de la réunion, ni même tout simplement évoqués. Cela est contradictoire avec la demande initiale du Maire et révèle un manque total de respect pour le travail effectué par les bénévoles des conseils de quartiers.

De ce fait, même si on peut se féliciter que les prérogatives des conseils de quartier soient conservées pour l’essentiel, la nouvelle Charte de fonctionnement présente des modifications et des suppressions fortement préjudiciables à un réel fonctionnement participatif.

 

Les « conseil de quartier » rebaptisés en « conseil de hameau »

La décision de renommer ces conseils est en contradiction avec les termes de la loi du 27 février 2002 sur laquelle repose les conseils, et est totalement incompréhensible.

En effet, il n’est pas pensable d’assimiler le quartier des Bordes à un hameau, pas plus que celui de Ponthierry-Seine. Par ailleurs, faire un hameau unique de Moulignon-Auxonnettes n’est pas plus recevable. Ces 2 hameaux ont été précédemment regroupés en un seul quartier, car ils ont effectivement une même vie de quartier due à la présence commune d’une épicerie, d’une école et … d’une église.

On ne peut croire que ces modifications seraient la marque d’une volonté d’effacer plus de 10 ans de fonctionnement et que tout repartirait de zéro.

Sauf raisons plus sérieuses, il a été demandé par les élus minoritaires de revenir aux anciennes dénominations.

 

Le Journal des Quartiers abandonné

Ce journal, porté par le budget des Conseils et placé sous la responsabilité du Comité Inter-quartiers, était l’œuvre des habitants pour les articles et photos. Il n’existe plus aujourd’hui. L’expression des conseils sera diluée dans le journal municipal, ou un espace y sera réservé à chaque parution.

Cet espace, forcément limité, ne permettra pas de conserver son caractère participatif et fédérateur malgré tout le talent d’un rédacteur professionnel. Et notamment :

  • l’information ne sera plus globale, mais tronçonnée dans le temps, ne permettant plus aux habitants de se situer dans les bilans et les projets à venir
  • la cohésion de ce fait ne sera plus assurée et les idées auront davantage de difficultés à se diffuser d’un quartier à l’autre, freinant ainsi toute politique fédératrice
  • la valorisation des activités et réalisations de chacun des Conseils en sera diminuée d’autant

 

Le budget participatif d’investissement abandonné

Ce budget permettait de financer des petites opérations d’investissement telles que les aires de jeux, le petit mobilier urbain, les actions de propreté et les aménagements spécifiques en matière de voirie ou d’espaces verts.

L’utilisation de cette enveloppe était décidée par le seul Comité Inter-quartiers dès lors que les projets présentés à la municipalité avaient été validés techniquement et financièrement par celle-ci.

Ainsi, ce sont les habitants qui décidaient dans le cadre de cette enveloppe de la réalisation de tel ou tel projet ou du report de tel autre.

Cet aspect participatif est une nouvelle fois abandonné. Plus grave, il ne semble pas qu’un budget d’investissement soit retenu pour financer les projets des différents quartiers.

 

Des conseils qui se déroulent dans une atmosphère particulière

Depuis leur existence, les Conseils de quartiers ont toujours fonctionné sans aspect partisan. Malheureusement, vu le déroulé de certaines des réunions de ces nouveaux conseils, il est à craindre que ce ne soit plus le cas. Les mises en cause de l’ancienne municipalité y ont été fréquentes, et les échanges parfois très partisans. Ces écarts sont porteurs de division. Il serait regrettable que ces Conseils perdent de leur intérêt pour ces raisons.

 

A ces interrogations, les réponses apportées en Conseil Municipal n’ont pas été de nature à totalement nous rassurer.

Si Monsieur le Maire affirme vouloir faire perdurer les Conseils de Hameaux et le Conseil inter-hameaux, il laisse malgré tout planer un doute.

Ainsi, il a été clairement dit que « Ces conseils peuvent amener réflexion et projets. Sinon on s’en tiendra à la loi qui les impose seulement aux communes de plus de 80 000 habitants ».

Doit-on y voir une menace de suppression?

De même, aux remarques sur les échanges partisans, le maire rappelle que « si l’on n’arrive pas à y parler de projets, mais que de politique, alors on reverra leur maintien… ». Il oublie seulement de mentionner que les propos partisans lors des Conseils de Hameaux ont été le fait de certains nouveaux élus municipaux.

Enfin, sur l’abandon du Journal des quartiers, c’est son coût qui est mis en avant.

Mais faut-il rappeler que justement les Conseils avaient fait le choix d’un journal Inter-quartiers et d’un rallye vélo payés sur le budget attribué à chacun des conseils…et maintenu à hauteur de 3350€ par la nouvelle municipalité. La justification de l’abandon du journal pour raison d’économies est donc dénuée de sens et le choix devrait en revenir aux conseils puisque ce sont eux qui en assument le coût.

 

Le nombre des habitants présents à ces premiers conseils fait penser qu’il est possible de les dynamiser à nouveau, dans le cadre d’une réelle démocratie participative. Nous y veillerons.

 

La commission Démocratie Participative de RPA.

 

FERMEMBUL – un avenir qui doit se reconstruire

Ce fut l’une des premières décisions de la municipalité nouvellement élue : la fin de la convention avec les établissements Truffaut qui accueillent Fermembul et la baisse de sa subvention. Deux décisions qui pourraient condamner, à terme, l’existence même de la ferme pédagogique de St-Fargeau-Ponthierry.

La subvention de Fermembul représentait, jusqu’à l’an dernier, 32,5% du budget global.Pour 2014, elle a subit une baisse importante de 35% qui met gravement en péril l’association mais surtout l’emploi des sept salariés !

La convention avec Truffaut ayant été dénoncée par la municipalité, il va falloir retrouver un lieu d’accueil pour la ferme d’ici le mois d’avril 2015 : 4,5 ha pouvant accueillir 110 animaux !

Le nouveau bureau, élu le 16 juillet dernier, aux cotés de la directrice, des associations partenaires et des bénévoles, va devoir sauver la ferme en trouvant les moyens humains et financiers afin de la pérenniser. Sans surprise, la municipalité actuelle n’a pas souhaité prendre part à ce nouveau bureau.

Afin de sauver l’emploi des sept salariés et de garantir le même niveau d’activités, nous allons devoir rapidement trouver des solutions pour combler le gros coup de rabot de la subvention, et pour aménager un nouveau site.

Nous allons tous nous atteler à ce que Fermembul, véritable outil d’éducation à l’environnement, puisse prolonger et développer ses missions, au service du plus grand nombre.

 

Fermembul, c’est :

  • 24 ans d’existence
  • une subvention municipale annuelle représentant seulement 32.5% des recettes.
  • 15000 visiteurs accueillis chaque année
  • 7 salariés
  • Des ateliers pédagogiques et des animations toute l’année à destination des écoles, des collèges, des centres de loisirs, des maisons de la petite enfance, des institutions pour personnes handicapées, des maisons de retraites,…

 

Aidez-nous à poursuivre l’aventure et reconstruisons l’avenir de Fermembul !

La démocratie a un drôle de visage

Quelle drôle de sensation ce lundi 30 juin au soir, au Conseil Municipal de St Fargeau Ponthierry !

Hormis la durée (plus de 5 heures de conseil, terminé à 1h40…), c’est le climat, l’atmosphère, qui a été le plus pénible, douloureux, choquant.

Tout au long des débats, la majorité en place n’a eu de cesse de montrer de l’agressivité, du mépris, de la condescendance, de l’arrogance, allant même jusqu’à l’injure!

Qu’une municipalité souhaite pointer ce qui a pu être des erreurs ou mauvais choix de l’ancienne équipe, rien de plus naturel. Elle a été élue pour mettre en place sa politique, ses méthodes, en faisant des choix opposés à ce qui se faisait avant. Normal.

Mais que pour justifier ses prises de positions, les nouveaux élus agressent, humilient, insultent l’opposition, on est là au delà du débat démocratique.

 

Que s’est-il passé ?

 

Convoqué à 20h30, le Conseil n’a véritablement commencé qu’à 22h45. Tout le début n’a été qu’un long préambule de polémiques et accusations.

Un Conseil Municipal suit un ordre du jour précis envoyé à chaque conseiller avec les documents nécessaires aux délibérations. Sauf que lundi, les premières discussions ont portés sur des sujets non prévus.

 

Il y a d’abord eu le vote sur les comptes rendus des débats des conseils antérieurs. Plusieurs demandes de modifications et précisions ont été demandées avec raison. Les premières invectives et polémiques ont alors démarrées. Toutes ces demandes de modifications ont au final été refusées. Devant ce premier blocage, les sept élus minoritaires ont alors demandé une suspension de séance.

Il y a eu ensuite une lecture au pas de course du rapport de l’audit financier demandé par la ville, émaillée d’apartés du Maire. Rapport jeté sur les tables à l’ouverture du Conseil. Impossible donc de réagir aux conclusions.

 

Le Maire a ensuite procédé à la lecture du courrier d’une conseillère absente, courrier posant certains faits. Puis il a réagi à la lettre aux habitants distribués par les élus de l’opposition la semaine précédente.

Le Maire en a profité pour faire un long réquisitoire autour de la ZAC Bords de Seine, diaporama à l’appui.

Puis l’aménagement de la ZAC de la Mare aux Loups a été longuement détaillé dans son historique par un adjoint au maire, sur un ton de procureur, avec accusations, interprétations et menace de procès. Ce fut l’occasion pour la majorité de relancer la polémique sur l’arrivée probable d’une boulangerie industrielle (refusée par l’ancienne majorité mais qui ressort bizarrement aujourd’hui)

 

Sur ces deux dossiers, non prévus à l’ordre du jour, les échanges furent vifs, et nos élus d’ “Avec vous Réussir l’Avenir” n’ont pas lâché prise. Mais face à un flot de contre- vérités et de fiel déversé, difficile de faire entendre raison.

 

Après les polémiques, le déni de démocratie

 

Enfin, et c’est le summum, la délibération sur le règlement intérieur est intervenue, tardivement.

Ce règlement intérieur, dont l’élaboration s’est faite sans consultation des élus minoritaires comme cela se faisait avant, nécessitait une vingtaine de modifications pour éviter notamment que l’opposition soit muselée.

Nos élus ont fait la proposition de constituer un groupe de travail pour étudier ce règlement intérieur afin de pouvoir proposer une version consensuelle au prochain Conseil Municipal. Après une discussion houleuse, le maire a tout de même accepté de constituer ce groupe de travail. Mais dans le même temps, il a décidé de procéder quand même au vote, sans aucun débat. Difficile, dès lors, de prendre part à ce qui devenait une mascarade.

Devant tant d’entraves à la démocratie, nos élus ont donc choisi, à juste titre, de quitter la séance.

Humiliations calomnies, attaques, injures… du coté des élus… Sans parler des invectives, plus ou moins audibles, venant du public : « Clowns » et autres petits noms d’oiseaux ont encore été entendus durant ce conseil.

 

Le populisme a ses fans, et il fait des petits !

 

Il a fallu attendre 1h40 pour que la parole puisse être donnée aux citoyens. Les rares personnes restant encore présentes dans le public ont pu enfin poser des questions. La modification des rythmes scolaires pour la rentrée était au centre des préoccupations. Les réponses floues n’ont pas convaincues.

Mais avant ces questions, une dame a pris la parole pour lire une longue lettre qui faisait état de son ressentiment, et son aigreur.

Les premiers mots étaient pour dénoncer le fait qu’il y ait 9 adjoints. « 5 étaient suffisant et aurait fait des économies ».

Après quelques incohérences, elle s’en est prise aux agents communaux en les traitant de « fainéants » ! Une première fois… puis une deuxième… puis une autre….

Deux parents d’élèves ont alors demandé que cela cesse. Là, enfin, le Maire a remis la dame à sa place en disant que ces propos étaient inacceptables.

Mais il en aura mis du temps pour réagir !… Et aucun des autres élus n’a réagi non plus.

 

Quand on se comporte en partisan et que l’on lance des accusations, rumeurs et autre diffamations, il est clair que certains des électeurs de la majorité se sentent pousser des ailes et se lâchent !

Certains des élus se comportent en permanence en procureur ou en moralisateur.

Leurs insinuations permanentes laissent filtrer dans les esprits que tous les élus sont pervertis.

Le sentiment du « tous pourris » prend racine dans leurs propos.

Un bon terreau pour les extrêmes. Et cela germe déjà à St Fargeau Ponthierry.

 

La pente sur laquelle se lancent les élus de la majorité est dangereuse.

La vigilance et l’action sont donc plus que de mise !

 

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