Gens du voyage : la gestion de la municipalité, entre réactivité et anticipation

Dimanche 27 juillet, des Gens du voyage se sont installés sur le terrain de rugby se Saint-Fargeau. Cette installation a suscité rapidement des inquiétudes, de la colère, de l’incompréhension de la part des riverains.

Très vite, des polémiques ont pris corps sur les réseaux sociaux. Au-delà des interrogations légitimes qui peuvent se poser en pareil cas, beaucoup de messages ont laissé entendre que la municipalité n’avaient entrepris aucune démarche.

Des procédures engagées rapidement

Pourtant, dès le dimanche matin, les élus se sont rendus sur place avec la police nationale. Le lendemain, la police municipale a constitué un dossier détaillé, photos à l’appui, rendant compte précisément de la situation, mentionnant notamment les branchements sauvages effectués par les occupants du terrain : eau et électricité.

Une plainte a immédiatement été déposée par la mairie.

La Communauté d’agglomération Melun-Val-de-Seine (CAMVS) étant compétente en matière d’accueil des Gens du voyage, c’est elle qui a remis le dossier en préfecture le mardi 29 juillet avec la demande qu’une procédure soit engagée.

Un arrêté a été pris par le préfet dès le 8 août pour exiger le départ des occupants sous 48 heures. Mais les gens du voyage ont déposé un recours devant le tribunal administratif. L’arrêté préfectoral a donc été annulé le 11 août. La municipalité n’a eu connaissance de cette annulation que le 18 août. Le tribunal a toutefois souligné que la ville a respecté toutes ses obligations liées au schéma départemental d’accueil des Gens du voyage.

Mais la municipalité n’en est pas restée là. Elle a poursuivi les démarches pour obtenir le départ des Gens du voyage. Dans le même temps, elle a maintenu le dialogue avec eux, notamment pour obtenir qu’ils coupent la nuit les spots qu’ils avaient installés. Elle n’a eu de cesse de limiter les tensions avec les voisins du hameau de Villers en attendant de régler, par le droit, la situation.

La gestion de cette occupation a été faite dans le respect du droit. Les élus s’en sont saisi dès les premières heures.

Depuis, les Gens du voyage ont quitté le terrain de rugby.

Réactivité et anticipation

Il s’agit là de la troisième occupation illégale depuis le mois de mai. La première a permis la libération des lieux en 24 heures. Pour la seconde, un arrêté d’expulsion a été pris et les lieux ont été libérés juste avant le concours de la force publique.

Intervention Maison Rouge – nuit du 27 au 28 avril 2025

Ces actions de la municipalité sont le fruit d’une présence des élus sur le terrain, notamment le week-end quand ce type d’installations ont lieu. La Ville a aussi su tisser d’excellentes relations avec les services de l’Etat qui délivre les arrêtés d’expulsion dans un temps très court.

La municipalité a déjà pris les devants pour qu’à l’avenir, la CAMVS ne ferme plus l’aire d’accueil des Gens du Voyage de l’agglomération durant la période estivale. Cela permettra d’éviter que de nouvelles installations illégales perturbent la vie des hameaux.

A noter que dans d’autres temps, entre 2014 et 2020, la précédente mandature avait aussi été confrontée aux mêmes installations sauvages. Elle n’avait alors pas fait mieux, loin de là, dans la résolution des conflits. Mais les soutiens de l’ancienne municipalité, qui inondent les réseaux sociaux, préfèrent l’oublier.

Toutes ces détails et les procédures engagées par la municipalité ont été communiqués par les élus aux riverains du hameau de Villers. La municipalité a également largement communiqué, notamment sur les réseaux sociaux, là où les oppositions ont manié la désinformation.

Terrain de rugby Saint-Fargeau

Régulation des indemnités : les élus de la majorité se défilent

Au conseil municipal du lundi 11 février, les élus de l’opposition ont proposé une délibération pour proportionner les indemnités des élus à leur présence en conseil.

A maintes reprises, ils ont constaté des absences répétées, parfois sur des trimestres entiers, d’élus de la majorité. Mieux : un des conseillers n’a assisté à aucune séance du conseil municipal, pas même le jour de son installation il y a plus de deux ans. Un élu fantôme que personne ne voit nulle part, pas même en mairie.

A l’heure où une défiance de plus en plus forte s’installe vis-à-vis des politiques, quels qu’ils soient, les élus de l’opposition ont jugé important de tirer la sonnette d’alarme en envoyant un signal fort à la population. L’indemnité d’un élu local doit être justifiée par une présence dans les instances délibérantes et par un réel exercice de son mandat. Rappelons également que l’actuelle municipalité a augmenté de 40% le volume des indemnités par rapport à l’ancienne majorité. Cette situation est fortement inéquitable et injuste vis-à-vis des autres conseillers qui, eux, assument leur mandat à plein.

Mais ce n’est pas la perception des élus de la majorité. Le maire et la majorité municipale ont voté « CONTRE » la délibération proposée et donc contre un principe pourtant largement partagé par la population.

Une occasion ratée

Pourtant, le texte proposé s’inscrivait dans la ligne de ce qui a été adopté dans d’autres collectivités territoriales, conseil départemental ou régional. Au département, le dispositif a été approuvé et voté par le maire de notre commune. Mais sur la commune, le maire oublie ses engagements départementaux.

Pour se justifier, le maire prétend que le conseiller municipal en question aurait refusé de toucher ses indemnités. Etrange, quand on sait que trois mois après l’installation de ce conseiller au sein du conseil municipal, à la suite à de nombreuses démissions, le maire fait voter une délibération lui octroyant des indemnités.

Ethique et responsabilité

Il est des bons principes de fonctionnements démocratiques et respectueux des règles institutionnelles qu’il convient d’adopter pour plus d’exemplarité sur la bonne utilisation de deniers publics. C’est la volonté des élus de l’opposition. Mais ce n’est pas celle de l’ensemble des membres de la majorité, dont certains ne sont pas dupes mais restent silencieux. Ils cautionnent une situation intenable, incompréhensible du public présent au conseil municipal, et n’en sortent pas grandis.

Ceux qui ne cessent de donner des leçons depuis le début de mandat ratent une belle occasion et envoient un bien mauvais signal à la population.

Le maire et les élus de la majorité ignorent les sapeurs-pompiers

Le mercredi 30 janvier, à Melun, les sapeurs-pompiers de Saint-Fargeau-Ponthierry avec ceux de la Communauté de l’agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) dressaient le bilan annuel de leur activité pour 2018.

Un moment important pour les 70 sapeurs-pompiers basés à Saint-Fargeau-Ponthierry, qui sont un maillon essentiel à la sécurité des biens et des personnes sur notre commune. Ils participent au vivre ensemble des Féréopontains.

Mais pour la première fois depuis 30 ans, aucun élu de la majorité municipale de la commune n’était présent : ni le maire, à la fois conseiller départemental portant la responsabilité des pompiers, ni ses adjoints, ni ses conseillers, n’ont daigné participer à ce moment important de reconnaissance de l’activité de la caserne.

Une absence d’autant plus remarquée que c’était la première fois que ce bilan du centre d’incendie et de secours local était coordonné avec l’ensemble des centres de l’agglomération : Vaux-le-Pénil, Dammarie-les-Lys et Melun. Quelle image pour l’extérieur !

Des élus toujours plus absents

Pourquoi, le 25 janvier, le maire utilise-t-il l’image emblématique des sapeurs-pompiers lors de ses vœux à la population, alors qu’ils les ignorent la semaine suivante ?

Les 20 sapeurs-pompiers professionnels, les 50 pompiers volontaires, ainsi que les jeunes sapeurs-pompiers auraient mérités une peu plus de reconnaissance de la part du premier magistrat de la ville et de ses colistiers.

D’autant que deux sapeurs-pompiers ont été décorés lors de la présentation de leur bilan le 30 janvier, pour leurs actes de courage et de dévouement.

Dommage que les élus de la majorité municipale aient brillé par leur absence et n’aient même pas fait l’effort de venir ne serait-ce que pour les saluer.

Des pompiers toujours plus présents

Alors rendons hommage au travail de nos sapeurs-pompiers qui ont effectué 2 351 sorties en 2018, soit 10% de plus que l’année précédente. Secours d’urgence à la personne lors de malaises ou d’accidents de la route, incendies, interventions sur des nids de guêpes, ils sont sur tous les fronts pour le bien de la population.

Des élus en fuite

 

Le dernier Conseil municipal du lundi 6 novembre a failli ne pas se tenir. Le quorum, fixé à 17 élus présents (soit 50% des 33 sièges), a été atteint avec difficulté.

Seuls 18 élus de la majorité avaient fait le déplacement. Heureusement, les élus de l’opposition avaient décidé, pour leur part, de rester, des points majeurs figurant à l’ordre du jour (voir encadré ci-dessous).

A noter que sur les 26 postes dévolus à la majorité, seuls 24 sont encore pourvus, la faute aux neuf démissions successives.

Tant d’absents…

Et pourtant tous les élus majoritaires se sont votés par 3 fois une augmentation de leurs indemnités. Soit au total une hausse de 30% par rapport à leurs prédécesseurs.

Peut-être les nombreux absents attendent-ils une nouvelle augmentation ? Il est vrai qu’ils ont pour modèle l’exemple de cet élu fictif touchant une indemnité depuis presqu’un an, sans que personne ne l’ait jamais vu, ni en mairie ni au conseil municipal ! Même pas le jour de son installation !

On comprend la frustration de celles et ceux qui se dévouent à leurs fonctions. De moins en moins nombreux depuis bientôt quatre ans, beaucoup sont lassés par les mensonges érigés en règles de fonctionnement.

A l’image des mensonges sur l’urbanisme maîtrisé, par exemple…

…A suivre !

Au conseil municipal du 6 novembre, les élus de l’opposition ont notamment dénoncé :

 

  • La publication scandaleuse, dans les documents du conseil municipal, des noms, livrés en pâture publique, des personnes en difficultés pour payer les différents services publics de la commune.
  • Le bradage des bords de Seine aux promoteurs avec des immeubles jusqu’à 9 étages en entrée de ville.
  • Le nouveau PLU avec la même vision catastrophique pour la commune que l’ancien.