Le maire une nouvelle fois condamné
Le maire et son équipe municipale se refusent obstinément à respecter les obligations définies par la loi. Ils ont à nouveau été rappelés à l’ordre par la justice.
La loi impose aux maires de mettre à disposition des salles municipales pour le bon fonctionnement de la vie démocratique de la commune. Ainsi, à Saint-Fargeau-Ponthierry, selon les conditions définies par le conseil municipal, le maire doit prêter une salle à toutes les associations de la ville pour y tenir leur assemblée générale.
Mais le maire a refusé toute salle à RPA.
Pourtant, une toute jeune association, dirigée par des conjoints d’élus, a droit, elle, à toutes les salles qu’elle souhaite.
Devant le traitement discriminatoire que le maire exerce en fonction des associations, RPA a été obligé de saisir le tribunal pour obtenir le prêt d’une salle afin d’y organiser son assemblée générale annuelle obligatoire.
Le 7 mai 2018, le tribunal administratif a de nouveau jugé en notre faveur !
Le maire se voit donc obligé de proposer à RPA, sous 8 jours, une date de mise à disposition d’une salle. Il est par ailleurs condamné à verser 1000 euros à RPA.
Des rappels à la loi en cascade…
- Condamnation par le tribunal pour appel d’offre illégal…
- Condamnation par le tribunal pour avoir refusé une tribune aux élus de l’opposition…
- Rejet, à plusieurs reprises, par le préfet, de l’augmentation indue des indemnités des conseillers municipaux…
- Annulation du PLU par le préfet pour irrégularités…
- Retoquage de plusieurs délibérations municipales par le préfet depuis quatre ans…
Aujourd’hui, le maire est de nouveau pris en flagrant délit d’illégalités !
Cette nouvelle décision judiciaire n’est pas une victoire de l’association RPA.
C’est celle de la démocratie, celle de la loi, en permanence bafouées sur notre commune.
Préparons ensemble la transition pour une véritable équipe municipale soucieuse de faire fonctionner la commune dans le respect des droits de chacun, et non dans un défi permanent à la loi au service uniquement de leurs propres enjeux politiques.
On hésite entre tant mieux pour nous et tant pis pour lui ! Mais il ne comprend donc rien ?
A quand le respect des autres et de soi-même dans notre ville qui n’est pas en marge de l’application des principes mêmes de la République.
Le respect mutuel de la liberté de conscience, le respect des convictions de chaque citoyen, de chacune des associations, le respect des croyances ou non-croyance, au sein même de notre ville.
Nul ne détient la vérité absolue, il y a place pour les différentes idéologies dès l’instant où celles-ci ne portent pas atteinte au fondement même de notre République.
Chaque citoyen est libre de ses choix dans le plus grand respect de la liberté absolue de conscience de chacun pour que vive la démocratie.
l’Association RPA doit pouvoir disposer des locaux nécessaires pour son activité.
Voilà qui est bien dit, en toute simplicité, sans autosatisfaction sur les jugements, sans attaque polémique, tout simplement la mise en évidence que le municipalité et son maire veut faire ce que bon leur semble sans tenir compte des règles essentielles liées au respect de la démocratie et des féréopontains. J’espère que les lecteurs de cet hebdo sauront apprécier qu’imposer sa loi, ses directives unilatérales, son pouvoir absolu ne dure qu’un moment…!!!