Le PLU est illégal… Et alors ?

 

« Le PLU est illégal… Et alors ? »

C’est en substance le sens du commentaire fait par le maire de Saint-Fargeau-Ponthierry lors du conseil municipal du 19 juin 2017 au moment de voter la délibération annulant le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

C’est le Préfet qui a imposé au maire et à son équipe d’annuler la délibération du 30 janvier.

« L’absence d’avis de l’autorité environnementale dans le dossier d’enquête publique sur la révision du PLU constitue un vice de procédure entachant d’illégalité le PLU ».

Contrairement à ce que claironne le maire, cela n’a rien d’anodin. La prise en compte, par exemple, des risques d’inondation sur le territoire de la commune, a été bâclée.

 

« Je regrette amèrement. »

Par ces mots, le maire semble avoir un moment de lucidité lors du conseil municipal du 18 septembre 2017, lorsqu’on y apprend que cette illégalité provoquera une étude supplémentaire de 45 000 Euros et une clôture du PLU pour juin 2018.

Cette situation conduit à réorganiser une nouvelle enquête publique et rend donc ce PLU dispendieux. Une énorme épine dans le pied de la majorité municipale qui décrédibilise un peu plus la gestion menée depuis trois ans.

 

« Le PLU ne changera pas sur le fond. »

Malheureusement, le maire termine son discours par ce propos buté et montre clairement le peu de cas qu’il fait de la décision préfectorale et des conséquences pour la commune.

Au-delà  des illégalités, des retards et des coûts, c’est l’esprit même de ce PLU qui demeure contestable et nuisible pour l’avenir de la commune.

 

Incompétence et entêtement… ou la gestion plus qu’inquiétante de la commune.